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- greamNiveau 6
albertine02 a écrit:Journée atroce.
Visite du DASEN en personne pour nous dire qu'ils voulait de bons résultats (est-ce vraiment à nous les correcteurs qu'il faut le dire ???)
Barème tel que notre moyenne, à mi-journée, tournait autour de 22/40....( 18% d'illettrés dans mon académie et sans doute plus dans notre département)....
Et punaise, des consignes de correction
j'ai été obligée de boire un (ou deux) coup(s) de rosé pour m'en remettre....en gros et pour simplifier, on a tout laissé passer, même sans justification, même hors sujet, même tout pourri....j'en ai honte.
:abk:
Je viens de vider une bouteille avec mon mari. En Lorraine les consignes étaient de tout accepter. Dans la réécriture on ne devait même pas enlever les fautes de copie, alors que dans certaines académies c’était le cas. Je suis dépitée...
- Elle aimeExpert
gream a écrit:albertine02 a écrit:
j'ai été obligée de boire un (ou deux) coup(s) de rosé pour m'en remettre....en gros et pour simplifier, on a tout laissé passer, même sans justification, même hors sujet, même tout pourri....j'en ai honte.
:abk:
Je viens de vider une bouteille avec mon mari. En Lorraine les consignes étaient de tout accepter. Dans la réécriture on ne devait même pas enlever les fautes de copie, alors que dans certaines académies c’était le cas. Je suis dépitée...
Je n'ai pas pu (je suis enceinte) et je le regrette (pas d'être enceinte, hein).
- babetteNeoprof expérimenté
C'est clair que la maitre mot était "valorisation!"
Après, il faut savoir faire en son âme et conscience. Par exemple, le fait de n'enlever aucun point pour la réécriture fautive (faute de copie), il ne faut pas exagérer quand même!
Ce n'est pas parce qu'on corrige qu'on n'a pas notre mot à dire!! Mince, le correcteur n'est pas tenu de dire amen à toutes les consignes ahurissantes qu'il peut recevoir! Quand je corrige une copie, je suis responsable de la note que je mets à cette copie, je ne donne pas 22/40 si ça mérite 17/40!
Après, il faut savoir faire en son âme et conscience. Par exemple, le fait de n'enlever aucun point pour la réécriture fautive (faute de copie), il ne faut pas exagérer quand même!
Ce n'est pas parce qu'on corrige qu'on n'a pas notre mot à dire!! Mince, le correcteur n'est pas tenu de dire amen à toutes les consignes ahurissantes qu'il peut recevoir! Quand je corrige une copie, je suis responsable de la note que je mets à cette copie, je ne donne pas 22/40 si ça mérite 17/40!
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« Si ton rève se réalise, c'est qu'il n'était pas assez beau."
Proverbe chinois.
- farfallaEmpereur
gream a écrit:albertine02 a écrit:Journée atroce.
Visite du DASEN en personne pour nous dire qu'ils voulait de bons résultats (est-ce vraiment à nous les correcteurs qu'il faut le dire ???)
Barème tel que notre moyenne, à mi-journée, tournait autour de 22/40....( 18% d'illettrés dans mon académie et sans doute plus dans notre département)....
Et punaise, des consignes de correction
j'ai été obligée de boire un (ou deux) coup(s) de rosé pour m'en remettre....en gros et pour simplifier, on a tout laissé passer, même sans justification, même hors sujet, même tout pourri....j'en ai honte.
:abk:
Je viens de vider une bouteille avec mon mari. En Lorraine les consignes étaient de tout accepter. Dans la réécriture on ne devait même pas enlever les fautes de copie, alors que dans certaines académies c’était le cas. Je suis dépitée...
ALors qu'on avait la consigne de le faire en série pro ! :shock:
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"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- Thalia de GMédiateur
Je n'ai rien "valorisé".babette a écrit:C'est clair que la maitre mot était "valorisation!"
Après, il faut savoir faire en son âme et conscience. Par exemple, le fait de n'enlever aucun point pour la réécriture fautive (faute de copie), il ne faut pas exagérer quand même!
Ce n'est pas parce qu'on corrige qu'on n'a pas notre mot à dire!! Mince, le correcteur n'est pas tenu de dire amen à toutes les consignes ahurissantes qu'il peut recevoir! Quand je corrige une copie, je suis responsable de la note que je mets à cette copie, je ne donne pas 22/40 si ça mérite 17/40!
Il est vrai que mon lot de copies était honorable.
Je pense surtout qu'on pourrait nous respecter davantage en nous envoyant à l'avance le corrigé pour que nous puissions en prendre connaissance à tête reposée et ensuite appliquer un barème vraiment adapté aux réponses.
Et je ne pense pas avoir empêché quelque candidat que ce soit d'obtenir son brevet. S'il lui manque quelques points, il sera repêché. Et basta !
J'ai méchamment saqué quelques copies illisibles (pattes de mouche avec une encre très pâle, écriture trop grosse et sans sauter de ligne).
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- cariboucGuide spirituel
Et qui a eu droit à sa copie en bleu turquoise qui fait pleurer les yeux ? Hum ? (copie saquée aussi parce qu'en plus le jeune homme était illisible )
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- greamNiveau 6
babette a écrit:C'est clair que la maitre mot était "valorisation!"
Après, il faut savoir faire en son âme et conscience. Par exemple, le fait de n'enlever aucun point pour la réécriture fautive (faute de copie), il ne faut pas exagérer quand même!
Ce n'est pas parce qu'on corrige qu'on n'a pas notre mot à dire!! Mince, le correcteur n'est pas tenu de dire amen à toutes les consignes ahurissantes qu'il peut recevoir! Quand je corrige une copie, je suis responsable de la note que je mets à cette copie, je ne donne pas 22/40 si ça mérite 17/40!
C'est clair que j'ai corrigé à ma manière mais, quand même, ça fait c*** de recevoir de telles consignes.
- vivi1982Niveau 10
caribouc a écrit:Et qui a eu droit à sa copie en bleu turquoise qui fait pleurer les yeux ? Hum ? (copie saquée aussi parce qu'en plus le jeune homme était illisible )
Comment tu sais que c'était un jeune homme?
Moi j'ai eu 3/4 copies affreuses et illisibles, heureusement ils ont eu le bon goût de n'écrire que quelques lignes en rédaction. Je n'ai presque rien valorisé. Je n'arrive pas à valoriser des réponses qui me semblent normales!
- cariboucGuide spirituel
A priori, avec l'écriture... mais tu as raison, j'ai eu des surprises parfois : des écritures bien rondes pour des garçons et des écritures très moches chez des filles
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- Thalia de GMédiateur
T'as pas entendu parler des ABCD de l'égalité ?caribouc a écrit:A priori, avec l'écriture... mais tu as raison, j'ai eu des surprises parfois : des écritures bien rondes pour des garçons et des écritures très moches chez des filles
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- lisontineHabitué du forum
Avez-vous eu aussi comme consigne que le hors sujet devait être sanctionné seulement de - 5 points ? L'élève pouvait avoir la moyenne alors qu'il ne répondait pas à la consigne !
Et pour nous inciter à mettre la moyenne en rédaction il fallait justifier d'un commentaire toute note inférieure à 7.5 !
Finalement, je n'ai pas eu à corriger car étant de "secours" dans mon établissement et comme aucun correcteur n'était absent je suis allée vaquer à d'autres activités. Même la constitution des classes de 6è m'a paru plus intéressante que de participer à cette mascarade.
Et pour nous inciter à mettre la moyenne en rédaction il fallait justifier d'un commentaire toute note inférieure à 7.5 !
Finalement, je n'ai pas eu à corriger car étant de "secours" dans mon établissement et comme aucun correcteur n'était absent je suis allée vaquer à d'autres activités. Même la constitution des classes de 6è m'a paru plus intéressante que de participer à cette mascarade.
- DwarfVénérable
Ah oui, tout de même! Pour notre part, commentaire si note globale questions/D/R inférieure à 7/25 et si rédaction inférieure à 4. Pas la même marge! :shock:lisontine a écrit:Avez-vous eu aussi comme consigne que le hors sujet devait être sanctionné seulement de - 5 points ? L'élève pouvait avoir la moyenne alors qu'il ne répondait pas à la consigne !
Et pour nous inciter à mettre la moyenne en rédaction il fallait justifier d'un commentaire toute note inférieure à 7.5 !
Finalement, je n'ai pas eu à corriger car étant de "secours" dans mon établissement et comme aucun correcteur n'était absent je suis allée vaquer à d'autres activités. Même la constitution des classes de 6è m'a paru plus intéressante que de participer à cette mascarade.
- albertine02Expert spécialisé
lisontine a écrit:Avez-vous eu aussi comme consigne que le hors sujet devait être sanctionné seulement de - 5 points ? L'élève pouvait avoir la moyenne alors qu'il ne répondait pas à la consigne !
Et pour nous inciter à mettre la moyenne en rédaction il fallait justifier d'un commentaire toute note inférieure à 7.5 !
Finalement, je n'ai pas eu à corriger car étant de "secours" dans mon établissement et comme aucun correcteur n'était absent je suis allée vaquer à d'autres activités. Même la constitution des classes de 6è m'a paru plus intéressante que de participer à cette mascarade.
absolument, oui.
Nous avons copieusement râlé et protesté du reste.
En pure perte cela va de soi.
- SphinxProphète
Justification si note inférieure à 7 pour les questions / dictée et 4 pour la rédaction. Comme ça me gonflait de devoir me justifier pour une copie à moitié blanche ou une rédac à côté de la plaque, j'ai été lapidaire : "Moitié des questions sans réponse, zéro à la dictée" ou encore "hors sujet, expression très incorrecte".
Pour les hors-sujet, on était encouragés à "noter jusqu'à 6 ou 7 si le devoir était bien écrit". Inutile de dire que le cas ne s'est pas présenté.
Pour les hors-sujet, on était encouragés à "noter jusqu'à 6 ou 7 si le devoir était bien écrit". Inutile de dire que le cas ne s'est pas présenté.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- alieNiveau 8
Chez nous pas de commentaire à mettre. Les questions ne devaient pas être annotées et notées sur les copies mais seule la note globale des questions devaient apparaitre. On a été très déconcerté.
- Sub RosaNiveau 6
Et que faire si nous n'avions reçu aucune consigne de ce genre?
J'ai mis un 0.5 pt sur 25 ( et aucune annotation de ma part pour justifier cette note immonde) et 1 sur 15 ( hors sujet complet sur la rédac )et à part un gros "HS" , je n'ai rien spécifié d'autre sur la copie
J'ai mis un 0.5 pt sur 25 ( et aucune annotation de ma part pour justifier cette note immonde) et 1 sur 15 ( hors sujet complet sur la rédac )et à part un gros "HS" , je n'ai rien spécifié d'autre sur la copie
- oceanovoxNiveau 4
L'inspecteur (que les chefs de correction ont eu au téléphone) m'a demandé de rédiger un rapport pour justifier un 00/40. (L'élève s'était dispensé des questions, de la réécriture et de la rédaction. Quant à sa dictée, elle était cousue de fautes).
J'ai satisfait la demande de l'inspecteur par une lettre commençant ainsi : "Comme il nous est demandé, c'est avec la plus grande des bienveillances que j'ai corrigé la copie du candidat***....... "
Ce fut ma seule seule réjouissance de la journée!
J'ai satisfait la demande de l'inspecteur par une lettre commençant ainsi : "Comme il nous est demandé, c'est avec la plus grande des bienveillances que j'ai corrigé la copie du candidat***....... "
Ce fut ma seule seule réjouissance de la journée!
- Hermione0908Modérateur
:malmaisbien:oceanovox a écrit:L'inspecteur (que les chefs de correction ont eu au téléphone) m'a demandé de rédiger un rapport pour justifier un 00/40. (L'élève s'était dispensé des questions, de la réécriture et de la rédaction. Quant à sa dictée, elle était cousue de fautes).
J'ai satisfait la demande de l'inspecteur par une lettre commençant ainsi : "Comme il nous est demandé, c'est avec la plus grande des bienveillances que j'ai corrigé la copie du candidat***....... "
Ce fut ma seule seule réjouissance de la journée!
Je suis fan.
- cariboucGuide spirituel
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- miss teriousDoyen
Je n'ai pas tout lu, mais dans le centre de correction où j'ai passé ma journée :
1/ il ne fallait pas détailler les points sur la copie pour les questions (ou alors au crayon, mais à gommer une fois le total effectué)
2/ les fautes de copie étaient à compter pour la réécriture
3/ beaucoup de tolérances pour la dictée (les mêmes que celles citées plus haut)
Nous n'avons pas eu connaissance du corrigé national ; nous n'avons eu que la version académique proposée par nos IPR. Je dis « proposée » parce que la coordinatrice du centre de correction nous a bien rappelé que ce n'était que des préconisations et que nous notons « en notre âme et conscience ».
Le paquet que j'ai corrigé n'était pas brillant : peut-être 10 ou 12/40 de moyenne (ce n'était pas à nous de faire le total des parties I et II mais à un secrétaire à qui l'on fournissait les notes de I et II). J'ai quand même mis un 14,5/15 pour les questions, en « valorisant » comme demandé par 0,5 en plus pour 3-4 questions ; c'était vraiment une excellente copie.
Je suis aussi descendue à 0,5/15. Et pourtant, je les ai cherchés, les points.
Une collègue a eu un souci : copie blanche pour la rédac ; là, RAS : 0/15 épicétou. En revanche pour la partie I, elle n'avait que la dictée, le candidat n'ayant pas traité le reste. Or, il obtenait 0/6 dans cette dictée. Et ce cas ne figurait pas dans les consignes données aux secrétaires. Je suis partie avant d'avoir le fin mot de l'histoire...
1/ il ne fallait pas détailler les points sur la copie pour les questions (ou alors au crayon, mais à gommer une fois le total effectué)
2/ les fautes de copie étaient à compter pour la réécriture
3/ beaucoup de tolérances pour la dictée (les mêmes que celles citées plus haut)
Nous n'avons pas eu connaissance du corrigé national ; nous n'avons eu que la version académique proposée par nos IPR. Je dis « proposée » parce que la coordinatrice du centre de correction nous a bien rappelé que ce n'était que des préconisations et que nous notons « en notre âme et conscience ».
Le paquet que j'ai corrigé n'était pas brillant : peut-être 10 ou 12/40 de moyenne (ce n'était pas à nous de faire le total des parties I et II mais à un secrétaire à qui l'on fournissait les notes de I et II). J'ai quand même mis un 14,5/15 pour les questions, en « valorisant » comme demandé par 0,5 en plus pour 3-4 questions ; c'était vraiment une excellente copie.
Je suis aussi descendue à 0,5/15. Et pourtant, je les ai cherchés, les points.
Une collègue a eu un souci : copie blanche pour la rédac ; là, RAS : 0/15 épicétou. En revanche pour la partie I, elle n'avait que la dictée, le candidat n'ayant pas traité le reste. Or, il obtenait 0/6 dans cette dictée. Et ce cas ne figurait pas dans les consignes données aux secrétaires. Je suis partie avant d'avoir le fin mot de l'histoire...
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- User5899Demi-dieu
lisontine a écrit:Avez-vous eu aussi comme consigne que le hors sujet devait être sanctionné seulement de - 5 points ? L'élève pouvait avoir la moyenne alors qu'il ne répondait pas à la consigne !
Pures esbrouffes. Le correcteur est maître de sa correction, comme bien d'autres messages l'ont d'ailleurs réaffirmé. On laisse dire, on ne proteste pas, on agit. Un hors-sujet, ça ne dépasse,pas le 4/20, par définition. Si on se laisse esbrouffer et qu'on met plus, on participe à la mascarade qu'on entend dénoncer.albertine02 a écrit:absolument, oui.
Nous avons copieusement râlé et protesté du reste.
En pure perte cela va de soi.
@miss terious c'est quand même curieux qu'on ne vous donne pas le corrigé national. Pour un sujet national, ce serait quand même le minimum.
- AudreyOracle
J'ai mis en-dessous de la moyenne aux HS. Sans état d'âme.
Bon, sinon, paraît que mon IPR a dit en commission d'harmonisation: "Le sujet est petit, tout petit.", en ajoutant qu'il allait s'enquérir du pourquoi et du comment un tel sujet nous est tombé dessus.
Bon, sinon, paraît que mon IPR a dit en commission d'harmonisation: "Le sujet est petit, tout petit.", en ajoutant qu'il allait s'enquérir du pourquoi et du comment un tel sujet nous est tombé dessus.
- Thalia de GMédiateur
Intéressant. Si tu pouvais avoir le retour, j'apprécierais.Audrey a écrit:J'ai mis en-dessous de la moyenne aux HS. Sans état d'âme.
Bon, sinon, paraît que mon IPR a dit en commission d'harmonisation: "Le sujet est petit, tout petit.", en ajoutant qu'il allait s'enquérir du pourquoi et du comment un tel sujet nous est tombé dessus.
+ https://www.neoprofs.org/t77620-brouillon-comme-copie
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- PointàlaligneExpert
J'ai mis un 0/25 et un 0.5/25 et personne ne m'a rien demandé... (il est vrai que les candidats avaient quelques miettes sur 15 à la deuxième partie). Je crois que de toute façon la consultation de la copie lève toute ambiguïté...
La réécriture, dans mon académie, c'était aussi sans considération des fautes de copie... Du fait de sa facilité insultante pour les candidats, ce n'était pas la peine d'en venir là pourtant.
Merci à ceux/celles qui ont parlé des sujets de réflexion. A vous lire, je pense que cela pourrait être un sujet intéressant à utiliser comme entraînement à la fin de l'année, quand les élèves révisent l'histoire des arts... A l'examen c'est un peu dommage car il aura fait peur et empêché des élèves qui maîtrisaient un peu la forme de se lancer.
Ciara, félicitations
La réécriture, dans mon académie, c'était aussi sans considération des fautes de copie... Du fait de sa facilité insultante pour les candidats, ce n'était pas la peine d'en venir là pourtant.
Merci à ceux/celles qui ont parlé des sujets de réflexion. A vous lire, je pense que cela pourrait être un sujet intéressant à utiliser comme entraînement à la fin de l'année, quand les élèves révisent l'histoire des arts... A l'examen c'est un peu dommage car il aura fait peur et empêché des élèves qui maîtrisaient un peu la forme de se lancer.
Ciara, félicitations
- Roumégueur IerÉrudit
Bon, en quelques mots, je reviens sur ce qui a été déjà évoqué : un texte avec des strates narratives difficiles à cerner en 3°, une question sur le MODE conditionnel mal posée dont la valeur est loin d'être claire (comme Cripure l'a dit, la présence du 'si nous tombions' a mis les meilleurs élèves dans le tas : valeur d'hypothèse, qu'on aurait dû accepter mais quelques collègues se croyant avoir la science infuse ont coupé tout débat) et un sujet de rédaction finalement très délicat.
Je n'avais pas bien remarqué à la première lecture le défaut majeur de la rédaction : il s'agit d'écrire la dernière lettre de Paul à ses enfants, sans en préciser le contexte! Automatiquement j'étais parti sur une lettre rédigée peu de temps après l'entrevue avec Françoise mais ce n'est qu'une interprétation du sujet! Donc beaucoup ont cru bon de faire une lettre très antérieure à son engagement dans la résistance et qui n'évoque en rien la guerre (et pourquoi pas avec un tel sujet?), d'autres plus malins ont écrit juste avant sa dernière mission (ce sont finalement les plus logiques, car qui peut croire qu'il serait facile à un résistant condamné d'écrire une lettre dans ces circonstances, certains y ont même divulgué des secrets de résistants qui auraient fichu tout un réseau en l'air sans comprendre que la lettre aurait été lue par les Allemands).
Quant à la dictée, celui qui a trouvé ce texte a dû se dire 'Chouette! il y a tous les points de grammaire vus en 3°!', sauf qu'une lecture attentive du texte ouvre tellement de possibilités (même capillotractées : 'exige' en estimant que la virgule sous-entend un 'ou bien' et non pas un 'et aussi') que finalement presque tout était acceptable, ce qui frôle l'amateurisme.
Bref, comme souvent on sent qu'il manque à ces sujets une relecture faite par un 'avocat du diable', qui va chercher la petite bête et toutes les imperfections du sujet qui pourraient tromper les élèves, ou mal les guider.
Je n'avais pas bien remarqué à la première lecture le défaut majeur de la rédaction : il s'agit d'écrire la dernière lettre de Paul à ses enfants, sans en préciser le contexte! Automatiquement j'étais parti sur une lettre rédigée peu de temps après l'entrevue avec Françoise mais ce n'est qu'une interprétation du sujet! Donc beaucoup ont cru bon de faire une lettre très antérieure à son engagement dans la résistance et qui n'évoque en rien la guerre (et pourquoi pas avec un tel sujet?), d'autres plus malins ont écrit juste avant sa dernière mission (ce sont finalement les plus logiques, car qui peut croire qu'il serait facile à un résistant condamné d'écrire une lettre dans ces circonstances, certains y ont même divulgué des secrets de résistants qui auraient fichu tout un réseau en l'air sans comprendre que la lettre aurait été lue par les Allemands).
Quant à la dictée, celui qui a trouvé ce texte a dû se dire 'Chouette! il y a tous les points de grammaire vus en 3°!', sauf qu'une lecture attentive du texte ouvre tellement de possibilités (même capillotractées : 'exige' en estimant que la virgule sous-entend un 'ou bien' et non pas un 'et aussi') que finalement presque tout était acceptable, ce qui frôle l'amateurisme.
Bref, comme souvent on sent qu'il manque à ces sujets une relecture faite par un 'avocat du diable', qui va chercher la petite bête et toutes les imperfections du sujet qui pourraient tromper les élèves, ou mal les guider.
- User5899Demi-dieu
Le plus grave, c'est que ces quiches, croyant simplement appliquer la terminologie à la mode, n'ont jamais cherché à en voir les implications sémantiques, qui sont tout sauf anodines, on le voit bien, ici ou ailleurs. C'est effrayant de constater combien, parfois, l'idéologie se substitue à la simple réflexion. Cela dit, aucune quiche ne m'a encore coupé la parole dans un débat, surtout dans un débat où j'ai des argumentsRoumégueur Ier a écrit:Bon, en quelques mots, je reviens sur ce qui a été déjà évoqué : un texte avec des strates narratives difficiles à cerner en 3°, une question sur le MODE conditionnel mal posée dont la valeur est loin d'être claire (comme Cripure l'a dit, la présence du 'si nous tombions' a mis les meilleurs élèves dans le tas : valeur d'hypothèse, qu'on aurait dû accepter mais quelques collègues se croyant avoir la science infuse ont coupé tout débat)
Je mangeais il n'y a pas si longtemps avec des amis dont une IPR et cette dernière me disait que dans ces fameuses commissions, ils font de l'esbrouffe en se montrant affirmatifs et intimidants, parce qu'ils savent que ça marche sur beaucoup, mais qu'il n'y a en fait aucune consigne (bon, je l'aurai assez rappelé moi-même ici), seulement des orientations officielles, et que nul ne peut causer de véritable souci à un correcteur qui les ignore.pharou a écrit:je me demandais (peut-être naïvement) s'il n'y aurait pas moyen de faire une lettre ouverte (ou une pétition, c'est à la mode) pour demander un sujet clair avec des questions claires montrant aux élèves qu'il n'est pas inutile d'apprendre quelques trucs pendant l'année et des consignes de correction cohérentes et Nationales!!!!! je suis complètement à côté de la plaquer là?
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