- OudemiaBon génie
Je n'aurais pas dû lire tout ça, le pompon revient quand même à l'académie d'Albertine !
Oui, il faudrait expliquer la situation aux parents, qui croient que le relevage de notes est une légende urbaine...
Oui, il faudrait expliquer la situation aux parents, qui croient que le relevage de notes est une légende urbaine...
- CHICHINOUNETTEJe viens de m'inscrire !
caribouc a écrit:As-tu un lien vers cette épreuve ?
Olympias, tu te fais du mal (on gagnerait un temps fou, objectivement )
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/brevet-des-colleges-2014-les-sujets-de-l-epreuve-de-francais-sans-maitre-gims-7772873436
- User5899Demi-dieu
Ah ben tiens, bien sûr que c'est contestable, puisque c'est faux ! Le conditionnel indique un procès avec lequel le locuteur tient à marquer une distance, soit parce qu'il n'est pas sûr de ce qu'il avance (alors que l'indicatif du futur signale non qu'on connaît l'avenir, mais qu'on présente le fait comme certain), soit parce qu'en effet, il dépend d'une condition.h2rs a écrit:Sur la question "épineuse" du conditionnel, j'apporterai mon petit commentaire à la polémique en vous faisant partager un petit extrait de la GMF, bible des candidats au CAPES :
"Selon la tradition grammaticale, le conditionnel est un mode à part entière : il indique un procès dont la réalisation est la conséquence d'une condition. Ce traitement est contestable.
C'est clair qu'en partant d'une définition fausse, on aboutit très loin. Bravo la GMF.
Mais merci de nous avoir cité ce long passage. Moi, je ne m'attache pas aux arguments d'autorité, mais aux raisonnements. Force est de constater que celui que vous avez pris la peine de nous citer est pitoyable et qu'aucun des arguments présentés n'a la moindre valeur par rapport à la thèse soutenue. C'est une sombre daube. A aucun moment, par exemple (et dans une perspective d'enseignement, c'est grave), il n'est fait mention du système de la conjugaison, système parfaitement cohérent à la seule exception de ce conditionnel de l'indicatif, qui n'entre pas dans les cases et dont le sens de base ruine la dénomination. Cari disait que ses élèves ne comprennent plus la notion de mode. Mais bien sûr ! Quand on même le sens du mode indicatif à celui du mode conditionnel en disant que ce sont les mêmes alors qu'ils sont précisément opposés, on rend l'ensemble incompréhensible. C'est pour ça qu'il faut tout reprendre en lycée, en argumentant cette fois...
- Spoiler:
- J'ai été major au capes et presque major d'agreg sans connaître la GMF, hein. En fait, je ne sais même pas vraiment ce que c'est
- Luigi_BGrand Maître
Thalia de G a écrit:Je n'ai pas produit cette analyse devant la pa qui passait ce matin et demandait aux profs de lettres leur avis sur le texte, j'ai affirmé en substance qu'il ne me plaisait pas car il n'avait aucune qualité littéraire.Audrey a écrit:Il y a suffisamment à dire sur de nombreux textes de qualité, y compris parmi des oeuvres contemporaines, et tant sur le fond que sur la forme, pour ne pas avoir à obliger les élèves à plancher sur un gloubiboulga de bons sentiments ne pouvant mener à rien d'autre qu'à de la paraphrase ou une devinette historique.
Elle en a été surprise, mais je ne pouvais quand même pas lui mentir alors que je trouve ce texte d'une exaspérante platitude.
Mais non, c'est un texte bien choisi. La preuve : aucun déchaînement de tweets orduriers contre l'auteur n'a été relevé aujourd'hui, contrairement au bac de français.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CHICHINOUNETTEJe viens de m'inscrire !
Singing in The Rain a écrit:Et j'ai la nette impression que le sujet général et le sujet professionnel se ressemblent de plus en plus...
C est clair. Pourtant les élèves qui le passent en pro ont des difficultés spécifiques et les sujets ne les prennent pas du tout en compte. Ce n est pas forcement une question de niveau mais de textes qui ne sont pas adaptés et ne leur permettent pas de montrer leurs competences.
- AemiliaExpert
Je ne sais pas s'il s'agit de la même chose que ce dont parle Albertine mais ici, dans une "lettre de cadrage" reçue en mai, on nous dit ça :
Le premier jour de la correction, après distribution et explicitation du document académique et des éléments de barème, les correcteurs procèderont à l’évaluation en commun de la copie-test qui sera confrontée à l’évaluation travaillée au niveau académique puis bi-départemental, ceci afin que chaque centre dispose des mêmes éléments de réflexion pour harmoniser les pratiques d’évaluation sur le territoire de l’académie.
Pendant les travaux de correction, les professeurs coordonnateurs procèderont avec chaque examinateur à la vérification de la note finale obtenue par la copie. Pour faciliter ce travail et lui conférer une certaine fluidité, nous vous engageons à procéder à cette vérification chaque fois que dix copies ont été corrigées et à ne porter les notes en rouge sur les copies qu’après.
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- User5899Demi-dieu
Le SNES aurait un texte ? Ca m'intéresse. Moi, tout ce que j'ai, ce sont des recommandations et pas des consignes.Nestya a écrit:LadyC a écrit:Je suis toujours hérissée face à certaines consignes de correction, mais là...
Une idée sombre me vient : que risque-t-on à refuser de corriger dans ces conditions ? Je ne veux pas dire se faire porter pâle, bien sûr, mais venir, écouter, déclarer tout net que c'est une vaste et douteuse plaisanterie (et un barème CONTRAIRE à celui que nous avons fait voir à nos élèves toute l'année) et qu'il nous est donc inenvisageable de corriger, ne voulant ni pénaliser des élèves en appliquant le barème que l'on trouve juste, ni entériner cette arnaque ?
J'ai posé la question au SNES lors de la dernière formation syndicale. On m'a répondu que c'était une faute professionnelle et qu'il y aurait une sanction.
- ProvenceEnchanteur
Aemilia a écrit:Je ne sais pas s'il s'agit de la même chose que ce dont parle Albertine mais ici, dans une "lettre de cadrage" reçue en mai, on nous dit ça :
Le premier jour de la correction, après distribution et explicitation du document académique et des éléments de barème, les correcteurs procèderont à l’évaluation en commun de la copie-test qui sera confrontée à l’évaluation travaillée au niveau académique puis bi-départemental, ceci afin que chaque centre dispose des mêmes éléments de réflexion pour harmoniser les pratiques d’évaluation sur le territoire de l’académie.
Pendant les travaux de correction, les professeurs coordonnateurs procèderont avec chaque examinateur à la vérification de la note finale obtenue par la copie. Pour faciliter ce travail et lui conférer une certaine fluidité, nous vous engageons à procéder à cette vérification chaque fois que dix copies ont été corrigées et à ne porter les notes en rouge sur les copies qu’après.
Ils peuvent toujours se brosser...
- AemiliaExpert
Provence a écrit:Aemilia a écrit:Je ne sais pas s'il s'agit de la même chose que ce dont parle Albertine mais ici, dans une "lettre de cadrage" reçue en mai, on nous dit ça :
Le premier jour de la correction, après distribution et explicitation du document académique et des éléments de barème, les correcteurs procèderont à l’évaluation en commun de la copie-test qui sera confrontée à l’évaluation travaillée au niveau académique puis bi-départemental, ceci afin que chaque centre dispose des mêmes éléments de réflexion pour harmoniser les pratiques d’évaluation sur le territoire de l’académie.
Pendant les travaux de correction, les professeurs coordonnateurs procèderont avec chaque examinateur à la vérification de la note finale obtenue par la copie. Pour faciliter ce travail et lui conférer une certaine fluidité, nous vous engageons à procéder à cette vérification chaque fois que dix copies ont été corrigées et à ne porter les notes en rouge sur les copies qu’après.
Ils peuvent toujours se brosser...
Il me semble que nous sommes dans la même académie Provence ? (peut-être me trompé-je...). Ce seront mes premières corrections. Je commençais à croire qu'ils m'avaient oubliée, comme vous pouvez l'imaginer je suis ravie !
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- OlympiasProphète
En ce qui me concerne, ils peuvent se brosser sévèrement et avec du chiendent et du gravier pour que je remonte les notes
- AudreyOracle
Nestya a écrit:Audrey a écrit:Hoa Mai a écrit:Et quand c'est le prof d'EPS qui a fait la dictée, les liaisons ont-elles été faites ?
Les directives imposent que ce soit un enseignant de lettres qui fasse la dictée, c'est écrit noir sur blanc sur le doc qui accompagne la convocation à l'épreuve pour les profs.
Lequel? Je n'ai jamais eu de document joint à ma convoc.
J'ai scanné la 1ère page de ma convoc, et la deuxième, qui présente le début de ce fameux doc. Je suis dans l'aca de Lyon.
- allanNiveau 5
Pour moi, ce texte ne présentait aucune qualités littéraires. Je trouve ce dialogue assez plat. Mais pourquoi ne donne t on pas des extraits dont la valeur littéraire n'est plus à démontrer....Zola, Flaubert, Eluard, Hugo...des classiques!! Le BO nous demande de faire travailler les élèves sur le patrimoine littéraire et au DNB , on préfère leur donner de la daube!!c'est exaspérant.
- CoxNiveau 8
Je suis rassurée (enfin si je puis dire) en vous lisant. Je pense la même chose que bon nombre d'entre vous sur ce sujet.
Je n'ai vraiment pas hâte de corriger mardi.
Dans la salle où je surveillais, un élève sur 3 environ n'a utilisé que la 1ère page de la copie pour répondre aux questions. Un élève a même réussi l'exploit d'y caser la réécriture. En même temps, elle ne faisait qu'une ligne ou deux...
Quant à la rédaction, ils ont tous choisi la lettre, sauf un candidat, et ils sont loin d'avoir écrit les 50 lignes demandées.
Je n'ai vraiment pas hâte de corriger mardi.
Dans la salle où je surveillais, un élève sur 3 environ n'a utilisé que la 1ère page de la copie pour répondre aux questions. Un élève a même réussi l'exploit d'y caser la réécriture. En même temps, elle ne faisait qu'une ligne ou deux...
Quant à la rédaction, ils ont tous choisi la lettre, sauf un candidat, et ils sont loin d'avoir écrit les 50 lignes demandées.
- LédisséEsprit sacré
Merci Audrey !
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- hirimiJe viens de m'inscrire !
Je suis nouvelle dans le forum et lis avec délectation tout ce que vous échangez.cripure a écrit:Par ailleurs, le conditionnel peut avoir une valeur temporelle, certes, mais jamais une valeur de temps de l'indicatif. Là, vous êtes en train de parler d'un cercle triangulaire.
Mais bon, pas grave, encore un truc qu'on aura à corriger en disant que le collège s'est trompé
En revanche, je ne crois pas être tout à fait d'accord avec ce que vous dites concernant le conditionnel. En effet, le conditionnel est avant tout un temps: sa morphologie est étroitement liée au futur avec lequel il partage des caractéristiques. Il a réellement des emplois (des valeurs différentes): emploi temporel (futur dans le passé) et emploi modal. Et c'est de cette manière que je l'explique.
- NestyaEsprit sacré
Audrey a écrit:Nestya a écrit:Audrey a écrit:
Les directives imposent que ce soit un enseignant de lettres qui fasse la dictée, c'est écrit noir sur blanc sur le doc qui accompagne la convocation à l'épreuve pour les profs.
Lequel? Je n'ai jamais eu de document joint à ma convoc.
J'ai scanné la 1ère page de ma convoc, et la deuxième, qui présente le début de ce fameux doc. Je suis dans l'aca de Lyon.
On a ce genre de documents mais pas avec les convocs. Ils sont scotchés dans chaque salle sur le bureau mais pour la dictée, il est simplement indiqué à quelle heure elle doit être faite et combien de temps elle dure. Il n'est pas précisé qui doit la faire (académie de Lille).
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- User5899Demi-dieu
Je sais. Et j'attends de pied ferme l'étude systématique du tâcheron.Nita a écrit:Vous disiez, Crip', sur un autre fil, qu'on pouvait déplorer certains textes de loi, déplorons donc les programmes du collège !BO n°6 du 28/08/08 a écrit:La conjugaison du verbe
- l'infinitif et les trois groupes verbaux ;
- l'indicatif (temps simples et temps composés ; y compris le
conditionnel) : étude systématique, avec décomposition des formes
en éléments ;
- l'impératif.
- vivi1982Niveau 10
Je n'ai pas tout lu depuis la page 4 mais il me vient une remarque en relisant le sujet: vous ne trouvez pas étrange que dans le chapeau introducteur du texte ce soit marqué: "Durant la deuxième guerre mondiale (1939-1945)", on dit la seconde guerre mondiale non? Deuxième c'est quand il y en a une troisième après.
- User5899Demi-dieu
Eh oui, hélas, c'est nous qui ferons encore le sale boulot l'an prochain, d'expliquer aux parents comment la chose se fait...Ciara a écrit:Caribouc,
C'est ce que j'ai cru comprendre aussi. Ce qui m'écoeure, c'est la forte recommandation (doux euphémisme) de ne pas mettre de notes inférieures à 10, sauf cas très exceptionnels.
@Vivi Vous ne croyez quand même pas que celui qui a commis ce sujet connaît ce genre de distinction ?
- Hervé HervéFidèle du forum
vivi1982 a écrit:Je n'ai pas tout lu depuis la page 4 mais il me vient une remarque en relisant le sujet: vous ne trouvez pas étrange que dans le chapeau introducteur du texte ce soit marqué: "Durant la deuxième guerre mondiale (1939-1945)", on dit la seconde guerre mondiale non? Deuxième c'est quand il y en a une troisième après.
"Cette distinction n’est pas obligatoire."
http://www.academie-francaise.fr/second-deuxieme
_________________
« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- oihanaJe viens de m'inscrire !
Excellente remarque Vivi 1982 !
- AudreyOracle
Mais elle distingue clairement le commun des mortels du lettré, non? Et n'attendrait-on pas du concepteur de sujet qu'il n'appartienne pas à la première catégorie mais à la seconde? ;-)
- oihanaJe viens de m'inscrire !
Cette distinction est lourde de sens.
- User5899Demi-dieu
Parce que c'est bien trop basSinging in The Rain a écrit:- pourquoi on ne met pas 10 /20 à tout le monde sans corriger, ça ira plus vite !
- NadejdaGrand sage
allan a écrit:Pour moi, ce texte ne présentait aucune qualités littéraires. Je trouve ce dialogue assez plat. Mais pourquoi ne donne t on pas des extraits dont la valeur littéraire n'est plus à démontrer....Zola, Flaubert, Eluard, Hugo...des classiques!! Le BO nous demande de faire travailler les élèves sur le patrimoine littéraire et au DNB , on préfère leur donner de la daube!!c'est exaspérant.
Bon, je reconnais que l'extrait n'était pas le meilleur texte de Delbo, en tout cas pas représentatif de ce qu'elle a écrit. Mais allez lire par exemple sa trilogie Aucun de nous ne reviendra (sur Auschwitz) et renseignez-vous sur cette femme admirable dont on a beaucoup parlé en 2013, vous verrez que ce n'est pas de la daube... et que c'est très loin d'être niais...
- Spoiler:
Toutes ces chairs qui avaient perdu la carnation et la vie de la chair s’étalaient dans la boue séchée en poussière, achevaient au soleil de se flétrir, de se défaire — chairs brunâtres, violacées, grises toutes —, elles se confondaient si bien avec le sol de poussière qu’il fallait faire effort pour distinguer là des femmes, pour distinguer dans ces peaux plissées qui pendaient des seins de femmes — des seins vides.
O vous qui leur dites adieu au seuil d’une prison ou au seuil de votre mort au matin terni de longues veillées funèbres, heureux que vous ne puissiez voir ce qu’ils ont fait de vos femmes, de leur poitrine que vous osiez une dernière fois effleurer au seuil de la mort, des seins de femme si doux toujours, d’une si bouleversante douceur à vous qui partiez mourir — vos femmes.
- Hervé HervéFidèle du forum
Pour se faire un avis étayé: http://rouleaum.wordpress.com/2012/06/20/second-vs-deuxieme-1-de-2/
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
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