Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Quand on en est à brandir la menace, c'est très mauvais signe. 
Ça donne à réfléchir quant à la légitimité de la réforme.  
Cela dit, j'ai une question. 
Les TAP ne sont pas compris dans l'obligation scolaire?

Non, ils ne le sont pas.
Chez nous, on nous a fait remplir un questionnaire pour inscrire ou non les enfants et indiquer si on les récupérait à 16h ou à 16h45.

Mais vu que personne ne peut nous dire ce qu'il y aura dans ces TAP, et qu'il y a de fortes chances qu'il s'agisse de "récréations animées" aux dernières nouvelles (vu qu'il est impossible, dixit la dame de la mairie en charge des inscriptions, de recruter des gens suffisamment compétents et intéressés pour venir travailler 45 mn en rase campagne, pour l'instant, il n'y a qu'un animateur par classe, bonjour les taux d'encadrement), manquerait plus que ces activités de :censure: soient obligatoires !

ycombe a écrit:Quand on pense qu'il aurait suffit que tous les maires qui s'y opposent  mette ce truc en place sans TAP ni garderies, en renvoyant tous les gamins chez eux à 15h30, pour qu'on ne parle plus de cette réforme.

Et les femmes arrêtent de travailler pour aller chercher les enfants ou alors travaillent deux fois plus pour payer un nounou ?

egomet a écrit:Quand on en est à brandir la menace, c'est très mauvais signe. 
Ça donne à réfléchir quant à la légitimité de la réforme.  
Cela dit, j'ai une question. 
Les TAP ne sont pas compris dans l'obligation scolaire?

Non, c'est bien là que se situe le noeud du problème (en plus de la perte de la coupure du Mercredi):
En fait, les communes ou les com de com sont "encouragées" à s'occuper des enfants pendant 3 heures en lieu et place des cours assurés le Mercredi en mettant en place des activités périscolaires, les parents ne pouvant pas tous venir récupérer leurs enfants à 16h.

Le coût est énorme, le recrutement des animateurs est plus que difficile, d'autant que les dotations de l'état diminuent, le "sérieux dans la gestion" (je n'ai pas dit "austérité", tu as vu) l'imposant.

Par exemple, chez moi, nous aurons 1 heure chaque soir (sauf le Vendredi) qui sera en fait de la garderie avec les animateurs du centre de loisirs sans aucun taux d'encadrement défini, contrairement au temps qui suit (accueil catalogué "centre de loisir").

Personne n'est capable ce soir de dire combien d'enfants resteront demain de 16h à 17h dans la cour, ou sous le préau s'il pleut, le maire du village refusant que les salles de classe soient utilisées pour cet accueil.

La solution qui aurait satisfait le plus grand nombre aurait été, et là je rejoins Dupont-Aignan, de revenir à la semaine de 26 heures en récupérant 12 jours sur les vacances comme c'était le cas depuis 20 ans dans mon département, ou alors revenir à l'ancienne mouture avant Darcos, avec des choix départementaux de Mercredi ou de Samedi travaillés. Pour les PE, retour à 36 h de réunions au lieu de 108 aujourd'hui, personne aurait pleuré! Et c'était l'Educ Nat qui gérait complètement le temps scolaire.

Là, c'est le b....l! D'une commune à l'autre, les horaires sont différents, les conditions d'accueil sont différentes, tout cela parce que personne n'a voulu demander à l'instit de base et au maire lambda ce qu'il pensait être le plus équilibré...
A se taper la tête contre les murs, vraiment!

trompettemarine a écrit:

ycombe a écrit:Quand on pense qu'il aurait suffit que tous les maires qui s'y opposent  mette ce truc en place sans TAP ni garderies, en renvoyant tous les gamins chez eux à 15h30, pour qu'on ne parle plus de cette réforme.

Et les femmes arrêtent de travailler pour aller chercher les enfants ou alors travaillent deux fois plus pour payer un nounou ?

C'est justement pourquoi la réforme aurait capoté.

Le gouvernement joue − y compris au tribunal adiministratif − là dessus: les TAP n'étant pas obligatoires, l'état n'a pas à compenser pour le coût de leur mise en place, et les communes ne peuvent jouer là-dessus pour obtenir l'abrogation du décret. Le gouvernement table sur les pressions locales (parents d'élèves) pour que les communes mettent en place ces TAP non obligatoires (au moins sous forme de garderie). Si les maires réfractaires avaient refusé ce petit jeu en faisant sortir les enfants de l'école à 15h30, ils auraient pu obtenir que les parents gueulent suffisamment contre les nouveaux horaires pour tout faire capoter.

Le gouvernement a joué les parents contre les maires, et il a en grande partie gagné: les mairies sont de fait responsables y compris pour les personnels d'une partie du temps scolaire. Il n'aura plus qu'à glisser dans ces TAP le sport et la culture qui étaient dans les programmes scolaires (il veut aussi y glisser le code),  et le transfert de la totalité de la responsabilité des écoles commence à filer vers les mairies. Le reste suivra ensuite plus facilement.

Mais je ne suis pas sûr que tous les maires qui se disent réfractaires soient vraiment contre cette évolution. Une bonne partie en profite pour se montrer, et met en place tout à fait efficacement cette réforme.

Je suis pessimiste quand aux chances de voir cette  réforme échouer. Il en va pourtant de la défense de l'école républicaine.

Je vous laisse, je vais prendre mes cachets contre la parano.

Je comprends mieux ton raisonnement.

républicain a écrit:La solution qui aurait satisfait le plus grand nombre aurait été, et là je rejoins Dupont-Aignan, de revenir à la semaine de 26 heures en récupérant 12 jours sur les vacances comme c'était le cas depuis 20 ans dans mon département, ou alors revenir à l'ancienne mouture avant Darcos, avec des choix départementaux de Mercredi ou de Samedi travaillés. Pour les PE, retour à 36 h de réunions au lieu de 108 aujourd'hui, personne aurait pleuré! Et c'était l'Educ Nat qui gérait complètement le temps scolaire.

Oui, revenir à avant 2008 !

ycombe a écrit:
Je vous laisse, je vais prendre mes cachets contre la parano.

Les cachets n'ont pas encore fait effet, alors, j'en rajoute. Cette réforme renchérit ipso-facto le coût du travail pour les familles, puisque si les deux parents travaillent il faudra payer TAP, garderies et éventuellement nounou. De fait c'est une pression supplémentaire pour qu'un des deux parents arrête de travailler ou se mette à temps partiel, et il n'est pas besoin d'être un grand sociologue comme François Dubet pour savoir que c'est en quasi totalité sur les femmes que va reposer cette pression. Ainsi la réforme des rythmes va renforcer les inégalités de revenus et de position sociale entre hommes et femmes. L'avantage pour le gouvernement est que cela fera autant de personnes en moins sur le marché du travail; il peut jeter de la poudre aux yeux en nommant NVB comme ministre de cette réforme: elle est là pour cacher cette belle crasse faite à la condition féminine à grands coups d'ABC de l'égalité.

républicain a écrit:
[...]
En cas de manquements à l’assiduité scolaire sans motif légitime ni excuses valables les personnes responsables de l’élève s’exposent à un risque de sanctions pénales
L’inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’éducation nationale, peut adresser un avertissement aux parents leur rappelant les sanctions pénales auxquelles ils s'exposent et les informant sur les dispositifs d'accompagnement auxquels ils peuvent avoir recours (applicables conformément aux articles L. 131‐8 et R. 131‐7 du code l’éducation).
[...]

En dessous de six ans, il n'y a pas d'obligation scolaire. Les parents risquent-ils quelque chose ?

Bouboule a écrit:
En dessous de six ans, il n'y a pas d'obligation scolaire. Les parents risquent-ils quelque chose ?

Quel que soit l'âge il faut faire une lettre d'excuse:

Monsieur le Directeur de l'école Jacques Adi à Poil, dans la Nièvre,

Monsieur,

Je vous prie de bien vouloir noter que mon fils, Charles-Kévin de la Pétaudière, n'a pu se rendre à l'école hier mercredi en raison de la  fatigue que lui ont occasionnée les deux journées d'école, d'activité périscolaire et de garderies ayant précédé.

Il m'a semblé préférable de lui faire profiter d'une matinée de récupération plutôt que d’accroître sa fatigue en l'envoyant à l'école le mercredi matin, une trop grande fatigue étant, comme l'a noté l'académie de médecine dans son rapport « Aménagement du temps scolaire et santé de l’enfant » par Yvan Touitou et Pierre Bégué du 19 janvier 2010, préjudiciable à la qualité de son sommeil et de ses apprentissages.

Soyez assuré, M. le directeur, de ma sincère considération.

« Je préfère désobéir, provisoirement, au ministre de l'éducation nationale que de mettre en danger des enfants. Je n'ai trouvé les animateurs que pour le mercredi après-midi. Je dois recruter, pour 1 000 enfants de maternelle, 120 animateurs. Ce n'est même pas une question d'argent ! Il n'y avait pas sur le marché du travail des personnes compétentes, formées, capables d'assumer cette réforme », explique Nicolas Dupont-Aignan.

Toutefois, plusieurs des communes voisines de la sienne n'ont pas eu autant de difficulté à recruter du personnel qualifié pour l'animation des heures périscolaires. [...] Pour sa part, elle n'a pas eu de difficultés à recruter des animateurs. Au contraire, « nous avons eu beaucoup de candidats», témoigne-t-elle.
[...]

Bon, hors politique, je vois une nuance entre "compétentes, formées" et puis "qualifié". C'est un peu comme un concours qui aurait beaucoup de candidats masterisés mais qui ne ferait pas le plein des postes à pourvoir, faute de... non, rien, finalement, ça reste de la compétence du jury : le jury Dupont-Aignan est plus sévère que le jury de la commune voisine.

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Au SE-UNSA, on assure en revanche que « les collègues sont assez convaincus de l'intérêt de la réforme, en tout cas plus qu'il y a un an, et reconnaissent mieux avancer avec cinq matinées d'école plutôt que quatre ».

Curieux car selon l'enquête du Sgen seuls 7,4% des enseignants du primaire pensent que les rythmes scolaires amélioreront les conditions de vie et d'apprentissage des élèves...

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Luigi_B a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Au SE-UNSA, on assure en revanche que « les collègues sont assez convaincus de l'intérêt de la réforme, en tout cas plus qu'il y a un an, et reconnaissent mieux avancer avec cinq matinées d'école plutôt que quatre ».

Curieux car selon l'enquête du Sgen seuls 7,4% des enseignants du primaire pensent que les rythmes scolaires amélioreront les conditions de vie et d'apprentissage des élèves...

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Il est fort possible que le SE-UNSA comprenne la position des collègues après les élections professionnelles... :diable:

:lol:

Pour mémoire ce fil amusant : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pour "Le Monde", la semaine de quatre jours (mise en place en 2008, rappelons-le), est "la cause principale de la médiocrité du système scolaire français dans les classements internationaux". Heureusement, tout va bien aller, maintenant.

Suite à la note de service citée hier, réaction du SNUDI-FO:

"COMMUNIQUE DU SNUDI FO DU GARD



NOTE DE SERVICE RYTHMES SCOLAIRES :

UNE HONTE POUR NOTRE ADMINISTRATION !

LES DIRECTEURS NE SONT PAS DES OFFICIERS DE POLICE !



Les directeurs d'écoles ont été destinataires, dès hier, d' une note de service particulièrement choquante.

Notre administration, par la voie de nos IEN, entend faire porter, sur les épaules des directeurs, le poids d' une réforme massivement rejetée par les enseignants, les parents d'élèves, les agents territoriaux et les élus municipaux.

Cette note de service n' est rien d' autre qu'un appel à  la délation qui pourrait rappeler les heures les plus sombres de notre histoire : mais c'est vrai qu' il est difficile, dans une démocratie, d' imposer une réforme contre la volonté de tous !



Pour que les choses soient claires :



- le directeur d'école n'est pas un officier de police : faire  remonter des informations sur des mouvements divers, identifier et dénoncer des « meneurs » ne fait en aucun cas partie de ses obligations de service.



- le directeur d'école n' a pas à  se plier à  un argumentaire non signé pour dialoguer avec ses parents d'élèves.



- Le directeur d'école n' a pas à envoyer quotidiennement un état de l' absentéisme de ses élèves : l' absentéisme est consigné dans les cahiers d' appel et l'IEN peut venir les consulter quand il le souhaite.



Pour autant, ce dispositif démontre, s' il en était besoin, la course éperdue du ministère pour faire passer sa réforme, donc sa fragilité... et par conséquent notre force pour la faire échouer !

PLUS QUE JAMAIS, CONTINUONS A EXIGER L' ABROGATION DES DECRETS PEILLON-HAMON !



LE SNUDI FO INVITE TOUS LES DIRECTEURS A NE PAS REPONDRE A CES INJONCTIONS ET SERA PRESENT A LEURS COTES AU MOINDRE PROBLEME



LE SNUDI FO, A TRAVERS SA FEDERATION LA FNEC FP FO, INVITE TOUS LES IEN A NE PAS ENTRER DANS CE JEU



LE SNUDI FO VA DEMANDER, DES AUJOURD'HUI, AU DASEN DE FAIRE RETIRER CETTE NOTE DE SERVICE HONTEUSE.

trompettemarine a écrit:

ycombe a écrit:Quand on pense qu'il aurait suffit que tous les maires qui s'y opposent  mette ce truc en place sans TAP ni garderies, en renvoyant tous les gamins chez eux à 15h30, pour qu'on ne parle plus de cette réforme.

Et les femmes arrêtent de travailler pour aller chercher les enfants ou alors travaillent deux fois plus pour payer un nounou ?

Plutôt que de postuler comme animateur de TAP, faites-vous agréer comme nounou ! En plus, elles ont augmenté leurs tarifs en prévision !

Depuis deux jours, je ne croise que des voisins mécontents. C'est un cauchemar, ces nouveaux horaires, pour les enfants et pour leurs parents.
Nous n'avons toujours aucune idée de ce qui sera proposé en TAP.
Ce qui était gratuit devient payant. Pour certains de mes voisins, c'est la galère.

Pour ma part, je boycotte le mercredi matin, j'ai déjà prévenu la maîtresse. Elle m'a dit avec un soupir : "Je comprends, vous n'êtes pas la seule". J'espère que nous serons suffisamment nombreux pour ébranler la direction et la municipalité.

J'aurais bien aussi boycotté pour ma petite qui entre en petite section mais malheureusement je bosse le mercredi. Et pour le grand qui est en CP, je l'aurais envoyé de toute façon. Et heureusement que je ne travaille pas le vendredi après-midi car tout le monde est dans la nature! (Marseille) Quel gâchis!

Ici c'est une joyeuse foire, testée aujourd'hui (Nîmes). 15h45 fin des cours et ALAE (j'espère que ça commence jeudi sinon je suis dans le caca ><) ou étude jusqu'à 16h45 (soit 15 minutes de plus que quand ils avaient cours l'an dernier), et après jusqu'à 18h30 garderie. Un enfant qui mange à la cantine ou est accueilli le matin ou le soit, au moins une fois dans la semaine : la famille paye 5 euros à l'année (pour l'année?). Donc on paye en plus de la cantine. On ne sait pas ce qui va être proposé durant ces fameuses ALAE. Il n'y a semble-t-il pas d'obligation d’assiduité sur ce temps. Je finis 3 jours par semaine à 16h30 et mon compagnon pointe, donc...
Le petit est déjà déphasé : je l'ai récupéré et il a réclamé son goûter. Techniquement on est sorti de table à 13h je doute qu'il aie eu vraiment faim...

Le pompon : j'ai des papiers pour l'inscrire aux ALAE mais aucune idée de ce qui sera proposé!!

Moi aussi je travaille le mercredi. Mais mon fils cadet est dans une école qui est restée à 4 jours. Il faut bien que je prenne une garde. Au point où on en est, j'ai pris une garde à domicile, elle me gardera les deux enfants. Après déduction d'impôts, ça ne reviendra pas beaucoup plus cher que les gardes collectives, et au moins, ils dormiront tout leur soûl et ne subiront pas une énième matinée dans le bruit et la garderie.
Non seulement cette réforme va coûter un bras à un État qui n'avait pas besoin de ça, mais en plus, ça va faire baisser les recettes en impôts...

Je viens de lire un témoignage hallucinant :
à Nantes la belle ville de notre ancien premier Ministre , les centres aérés DANS LES ECOLES restent ouverts les mercredis matins pour les élèves du privé . Donc pendant que les élèves du public sont en classe il y a centre pour les autres dans les m^mes locaux !!!

Les bras m'en tombent ...

Rythmes scolaires : la place « revalorisée » des associations culturelles

Ne pas faire de la garderie mais avoir un projet d'animation pensé sur l'ensemble des séances et porté par une visée pédagogique, c'est le message que font passer les Francas et trois autres associations à leurs animateurs lors de trois jours de formation.

Leur contrat est un emploi d'avenir sur trois ans, à temps plein, qui comprend des temps de formation pour qu'ils deviennent des animateurs qualifiés. Emy, jeune maman de 24 ans qui ne travaillait qu'un jour par semaine en centre de loisirs l'an dernier, payée 28 euros brut pour dix heures travaillées, a bien conscience de l'aubaine que cette réforme représente pour sa profession, « revalorisée ».

Si Emy a déjà donné des cours artistiques, elle reconnaît manquer encore de techniques pour construire ces séances. Un point sur lequel l'appui d'enseignants serait bénéfique. Mais établir des TAP en lien avec le projet éducatif de chaque école n'est pas gagné : avec la mise en place d'une nouvelle équipe municipale au printemps puis les congés d'été, le timing a été serré pour organiser cette rentrée à Montpellier.

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C'est le monde à l'envers, les personnes censées palier à tous nos manquements vont venir nous demander conseils !

Jean-Claude Gaudin chahuté pour la rentrée scolaire

Jean-Claude Gaudin, maire UMP de Marseille, a fait une rentrée scolaire tonitruante et mouvementée mardi 2 septembre. Pris à partie par des parents d'élèves mécontents de sa gestion de la réforme des rythmes scolaires qu'ils jugent incomplète, il leur a répondu : « Occupez-vous aussi de vos enfants ! » et a renvoyé la faute sur le gouvernement. Une réponse que n'acceptent pas les parents, qui dénoncent son attitude « irresponsable ».

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Rythmes scolaires : quelles villes jouent le jeu ?

Sur le territoire du Grand Lyon, le préfet n'aura pas à intervenir pour faire appliquer les nouveaux rythmes scolaires, une menace brandie par Najat Vallaud-Belkacem, la nouvelle ministre de l'Éducation nationale, à l'intention des maires récalcitrants.

Toutes les communes de la métropole ont modulé les horaires des écoles primaires. Les enfants iront donc à l'école 9 demi-journées ; aucune municipalité n'a troqué le mercredi matin pour le samedi matin. Mais il y a presque autant d'applications que de communes.

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Rythmes scolaires : “Cette réforme renforce les inégalités”

Toutes les écoles et les maires récalcitrants s'exposent à des “sanctions”, a assuré Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education nationale. Le syndicat Snudi-FO du Rhône annonce une rentrée chaotique et dénonce la “multiplicité de l’application de la réforme” par les mairies. Il y aurait 131 cas différents.

Le syndicat s'inquiète du nombre et du niveau de formation des animateurs. "On ne s'inquiète pas pour l'enfant", avance Frédéric Volle. En revanche, le syndicat majoritaire des enseignants, le SnuIPP, se montre favorable à la réforme.

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C'est bien là tout le problème !