- Docteur OXGrand sage
- géohistoireNiveau 10
Et que pourront faire les préfets?
Embaucher des intervenants qui n'existent pas? Demander au personnel de la préfecture de faire garderie? Envoyer la police ou la gendarmerie?
Le ministère de l'EN est poste suicidaire pour les carrières des politiques et NVB est en train de nouer la corde pour se pendre.
- User21714Expert spécialisé
géohistoire a écrit:Et que pourront faire les préfets?
Embaucher des intervenants qui n'existent pas? Demander au personnel de la préfecture de faire garderie? Envoyer la police ou la gendarmerie?
Le ministère de l'EN est poste suicidaire pour les carrières des politiques et NVB est en train de nouer la corde pour se pendre.
L'objectif sera certainement d'imposer l'ouverture des écoles le Mercredi matin avec au besoin l'intervention de la force publique...
J'attends quand-même de voir des parents ou des élus se faire repousser par les forces de l'ordre.
La situation est vraiment inextricable: je viens encore d'entendre Dupont-Aignan sur BFM expliquer les difficultés pratiques de la mise en place de l'accueil périscolaire.
Face à un pouvoir absolument autiste sur ce point, tout est à craindre...
Depuis 2 ans maintenant, nous sommes nombreux à expliquer que c'est la voie choisie pour décentraliser l'EN, et c'est bien pour cela que les libéraux au pouvoir ne veulent pas retirer le coin qu'ils ont fiché dans l'école de la République: ils savent que CETTE réforme est la mère de toutes les autres pour parvenir à un éclatement de l'éducation NATIONALE!
- The GoonExpert
c'est vieux mais je le mets quand même :
PISA et semaine de 4 jours : le mauvais lien de cause à effet de Benoît Hamon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
PISA et semaine de 4 jours : le mauvais lien de cause à effet de Benoît Hamon
A l'écouter, on pense immédiatement au classement international PISA (programme international pour le suivi des acquis des élèves), réalisé tous les trois ans par l'OCDE pour évaluer le niveau scolaire des élèves de 15 ans. Les trois principaux indicateurs émergeant de ses rapports concernent les « compétences scientifiques », la « compréhension de l'écrit » et les « compétences mathématiques ».
Or, sur ces trois indicateurs, les résultats dépeignent une tout autre réalité que celle décrite par Benoît Hamon. En 2009 et 2012, les deux rapports suivant la réforme de 2008 de la semaine de quatre jours, la France a stagné, voire légèrement progressé, dans le classement des 30 pays de l'OCDE (34 à partir de 2010).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- The GoonExpert
Lyon : À la veille des rythmes scolaires, des parents un peu perdus
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"Le fondement de cette réforme n'était pas de proposer des activités péri-scolaires mais d'alléger la journée pour l'enfant. De fait, cette idée s'est transformée en une réforme du périscolaire", regrette Véronique Le Coarer, présidente de la FCPE du Rhône. "Il va falloir attendre un bon mois pour voir si les enfants sont moins fatigués avec cette réforme. Malheureusement les enfants seront toujours aussi nombreux par classe. Nous attendons aussi de voir si les enseignants vont réorganiser la semaine avec les enseignements les plus importants le matin. Mais ce n'est pas une obligation de cette réforme", peste Hélène Cotaz-Bertholet de la PEEP.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- egometDoyen
Ce n'est pas, mais alors pas du tout, une réforme libérale.républicain a écrit:géohistoire a écrit:Et que pourront faire les préfets?
Embaucher des intervenants qui n'existent pas? Demander au personnel de la préfecture de faire garderie? Envoyer la police ou la gendarmerie?
Le ministère de l'EN est poste suicidaire pour les carrières des politiques et NVB est en train de nouer la corde pour se pendre.
L'objectif sera certainement d'imposer l'ouverture des écoles le Mercredi matin avec au besoin l'intervention de la force publique...
J'attends quand-même de voir des parents ou des élus se faire repousser par les forces de l'ordre.
La situation est vraiment inextricable: je viens encore d'entendre Dupont-Aignan sur BFM expliquer les difficultés pratiques de la mise en place de l'accueil périscolaire.
Face à un pouvoir absolument autiste sur ce point, tout est à craindre...
Depuis 2 ans maintenant, nous sommes nombreux à expliquer que c'est la voie choisie pour décentraliser l'EN, et c'est bien pour cela que les libéraux au pouvoir ne veulent pas retirer le coin qu'ils ont fiché dans l'école de la République: ils savent que CETTE réforme est la mère de toutes les autres pour parvenir à un éclatement de l'éducation NATIONALE!
La philosophie sous-jacente est bel et bien socialiste et dirigiste. Il s'agit de faire passer une bonne partie des activités autrefois libres sous la responsabilité des pouvoirs publics.
Alors, après, il est possible que ça conduise objectivement à l'effondrement de l'école publique, mais ce n'est certainement pas l'objectif visé.
- egometDoyen
- The GoonExpert
Rythmes scolaires à Lyon : qui paie la facture à 16 M€ ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La facture va doubler l'année prochaine !
En ce qui concerne la répartition de la dépense, c’est la Ville qui en supporte la part la plus importante : environ 50%. La CAF finance à hauteur de 22% environ, 20% pour ce qui est de la participation parentale. Le prix à payer pour les parents est fonction du quotient familial et peut aller de 2 € à 19 € par mois, la moyenne à Lyon se situant aux alentours de 12 €.
Le fonds d’amorçage, qui sert à mettre en place la réforme, disparaitra pour l’exercice 2016. La Ville augmentera alors sa contribution, tout comme la CAF, qui prévoit une augmentation naturelle du nombre d’élèves inscrits.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La facture va doubler l'année prochaine !
- The GoonExpert
Marseille :
Rythmes scolaires: Gaudin mécontent
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Rythmes scolaires à Marseille: référé des parents contre la mairie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Rythmes scolaires: Gaudin mécontent
Jean-Claude Gaudin, maire UMP de Marseille, où la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires s'annonce difficile, a exhorté lundi à ne pas renvoyer "la responsabilité sur les maires de France et celui de Marseille en particulier". Jean-Claude Gaudin réagissait aux propos de la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui avait affirmé la veille qu'"aucune exception" ne serait tolérée à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Rythmes scolaires à Marseille: référé des parents contre la mairie
Impossible pour plusieurs parents, qui ont décidé de déposer ce lundi devant le tribunal administratif une "requête en référé mesure publique". Pour leur avocat, Benoit Candon, la mairie se doit d'assurer une garderie pour les enfants.
"Nous allons demander au maire d’assurer une garderie pour les enfants, puisque ces derniers seront dans une situation d’insécurité le vendredi après-midi, voire même livrés à eux-mêmes pour peu que les parents travaillent."
"On a un engagement qui n’est pas tenu", souligne t-il. "C’est d’autant plus grave que c’est le maire, sur la base de ses pouvoir de police, qui est responsable de la sécurité des Marseillais."
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- The GoonExpert
Rentrée scolaire : un vrai tableau noir
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La rentrée « a été préparée », s’est cru obligé de déclarer Benoît Hamon en guise d’adieu. « Je m’inscrirai dans la continuité de mes prédécesseurs », ne cesse de marteler depuis mardi Najat Vallaud-Belkacem, qui lui succède au ministère de l’Éducation nationale et veut faire de l’école « un havre de paix ». Mais ce serait plutôt l’avis de tempête qui est à l’ordre du jour.
Rythmes scolaires : une ambition enterrée ?
Ce devait être la mère de toutes les réformes, celle qui allait servir de levier à la refondation de l’école. La généralisation des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée avec le retour à la semaine de 4,5 jours, pâle reflet des ambitions initiales, va en réalité placer écoles, communes, élèves et parents sous tension compte tenu des disparités prévisibles.
Disparités horaires tout d’abord : la majorité des communes (87 % scolarisant 85 % des écoliers) adopte la mouture Peillon : 24 heures sur 4,5 jours, avec le mercredi matin (ou samedi par dérogation, mais très rarement), quatre journées raccourcies de 45 minutes, ou deux journées raccourcies de 1 h 30.
Les autres (15 % des écoliers) ont opté pour l’assouplissement Hamon : cinq matinées de classe, ou semaine raccourcie avec rattrapage sur les vacances, et activités périscolaires concentrées sur une après-midi, dont le vendredi après-midi, ce qui peut inciter les familles à allonger le week-end, les activités périscolaires étant facultatives. Quand les communes les proposeront... Combien se sont mobilisées pour offrir des activités, gratuites ou payantes ? Mystère, pour l’instant.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- The GoonExpert
Rythmes scolaires: que risquent les 20 maires qui n'appliquent pas la réforme?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mais alors, quelle sanction pour les maires qui décideront de n'ouvrir leurs écoles que 4 jours, en infraction avec le principe des 5 matinées d'école? Tout simplement la saisie administrative par le préfet, qui peut entraîner la suspension du maire pour une durée variable. C'est la menace qui pèse notamment sur la tête de René Raimondi, maire de Fos-sur-Mer. Pour avoir fait voter par son conseil municipal le maintien de la semaine de 4 jours, l'édile s'est vu rappeler à l'ordre par le préfet, mais s'obstine dans sa décision.
D'autres maires plus médiatiques ont fait preuve de moins d'opiniâtreté: ainsi Jean-François Copé, qui avait annoncé avec force sa décision de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires dans sa ville de Meaux, a finalement changé d'avis. Sur l'emploi du temps des petits meldois, en ligne sur le site municipal, figurent effectivement des cours le mercredi matin, de 9 h à 12h... Qu'en pense le trublion Schoettl ? "Ce sont les maires des petites communes qui, dès le début, se sont engagés contre cette réforme. Des gens légitimistes, qui ne sont pas dans la posture politique, eux."
Dernier recours pour les récalcitrants: le Conseil d'Etat
Mais le maire de Janvry n'a pas encore joué toutes ces cartes: fin février, il a déposé un recours auprès du Conseil d'Etat pour faire annuler le décret porteur de la réforme. "Je ne suis pas d'un optimisme fou, mais j'y crois", comment-t-il sobrement. Si le Conseil d'Etat décidait de retoquer les rythmes scolaires, c'est toute la réforme qui serait annulée. Les membres du Conseil d'Etat n'ont encore communiqué de date pour rendre leur avis -mais un autre recours contre la réforme déposé par Sud Education contre la réforme a été rejeté cet été.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- The GoonExpert
Dupont-Aignan appelle à cadenasser les écoles contre les rythmes scolaires
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Interrogé ce lundi matin sur France Inter, le patron de Debout la République, a répondu à la nouvelle ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, qui a assuré que les maires menaçant de fermer leurs écoles seraient «dans l'illégalité totale» et donc «passibles de sanctions». «Qu'elle envoie les gendarmes! Elle va être ridicule...» a rétorqué celui qui se voit en «porte-parole des maires accablés». «Est-ce que vous croyez que c'est de gaîté de cœur que je vais fermer l'école? Je préfère désobéir provisoirement au ministre de l'Education nationale que de mettre en danger des enfants», assure-t-il, expliquant ne pas avoir trouvé les animateurs nécessaires à l'accueil des élèves le mercredi après-midi. «S'il y a un incident dans mes écoles, qui va aller en prison? C'est moi, le maire.»
«Je demande de la compréhension et de l'intelligence au ministre: laissez un peu de temps pour les communes qui n'ont pas encore l'organisation possible», plaide Dupont-Aignan. Dimanche soir et lundi matin, Najat-Vallaud Belkacem a cependant fait savoir qu'elle ne tolérerait «aucune exception» à l'application de la réforme.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- The GoonExpert
Rythmes scolaires : pourquoi certaines villes y parviennent et d'autres non ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
René Raimondi, maire PS de Fos-sur-Mer a écrit:Un enfant a besoin d'un temps de respiration dans sa semaine. Il doit pouvoir s'adonner à d'autres activités et dans d'autres conditions.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- User21714Expert spécialisé
egomet a écrit:Ce n'est pas, mais alors pas du tout, une réforme libérale.républicain a écrit:géohistoire a écrit:
Et que pourront faire les préfets?
Embaucher des intervenants qui n'existent pas? Demander au personnel de la préfecture de faire garderie? Envoyer la police ou la gendarmerie?
Le ministère de l'EN est poste suicidaire pour les carrières des politiques et NVB est en train de nouer la corde pour se pendre.
L'objectif sera certainement d'imposer l'ouverture des écoles le Mercredi matin avec au besoin l'intervention de la force publique...
J'attends quand-même de voir des parents ou des élus se faire repousser par les forces de l'ordre.
La situation est vraiment inextricable: je viens encore d'entendre Dupont-Aignan sur BFM expliquer les difficultés pratiques de la mise en place de l'accueil périscolaire.
Face à un pouvoir absolument autiste sur ce point, tout est à craindre...
Depuis 2 ans maintenant, nous sommes nombreux à expliquer que c'est la voie choisie pour décentraliser l'EN, et c'est bien pour cela que les libéraux au pouvoir ne veulent pas retirer le coin qu'ils ont fiché dans l'école de la République: ils savent que CETTE réforme est la mère de toutes les autres pour parvenir à un éclatement de l'éducation NATIONALE!
La philosophie sous-jacente est bel et bien socialiste et dirigiste. Il s'agit de faire passer une bonne partie des activités autrefois libres sous la responsabilité des pouvoirs publics.
Alors, après, il est possible que ça conduise objectivement à l'effondrement de l'école publique, mais ce n'est certainement pas l'objectif visé.
L'objectif est in fine de parvenir au chèque-éducation, ce qui, je pense que tu seras de mon avis, pourra passer pour une réforme libérale.
Sauf que la Gôche ne peut pas se le permettre! Elle utilise donc les syndicats-godillots que sont le SE et le SGEN (avec le SNUIPP qui-ne-dit-mot-consent) pour commencer à territorialiser l'école.
L'étape suivante étant de confier la gestion des PE aux Communautés de communes et celle des profs du second degré aux Départements ou aux régions. Ceci permettra d'avoir des établissements autonomes, avec recrutement des profs par les chefs d'établissement, y compris dans les écoles.
Les socialistes ne pourront pas aller plus loin. L'UMP prendra la suite en introduisant le recrutement sur entretien et en donnant l'autonomie aux établissements, c'est, me semble-t-il, dans le programme pré-électoral de Fillon.
Une fois que tous les établissements seront devenus autonomes, ne restera plus qu'à donner nationalement les grandes lignes de l'éducation et à permettre aux parents d'inscrire leurs enfants là où ils le voudront (pourront!) grâce au chèque-éducation.
Depuis 1989, j'ai vu petit à petit ce processus se mettre en oeuvre au primaire, mais la réforme des rythmes est une accélération fabuleuse pour cet objectif de privatisation à longue échéance.
- Luigi_BGrand Maître
- User21714Expert spécialisé
Extrait (c'est un excellent résumé, merci!)
"Résumons-nous : par idéologie, on a réussi ce miracle d’allonger le temps de présence des élèves à l’école, de supprimer toute pause dans la semaine et de conserver, voire d'allonger un déjà trop long week-end préjudiciable aux apprentissages, le tout sans même rétablir les vingt six heures d’enseignement d’avant 2008.
On comprend mieux pourquoi l’enseignement privé n’applique pas la réforme des rythmes scolaires.
Si l'on en croit l’académie de médecine, on a donc tout fait pour s'opposer à l’intérêt de l’enfant. Le tout dans la précipitation (comme en témoigne entre autres l'application chaotique de la réforme en maternelle), en créant des inégalités entre les territoires et entre les parents, en déniant toute compétence aux enseignants et – bien sûr – dépensant des sommes astronomiques.
Le plus grave étant peut-être qu’on a laissé croire, en occultant les vraies raisons de l'échec scolaire, que les rythmes scolaires permettraient de lutter contre les inégalités à l'école. Ouvrons les yeux : ils ne feront que les creuser."
- ycombeMonarque
- Luigi_BGrand Maître
Merci j'étais resté sur une vieille information.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- egometDoyen
Républicain, tu fais un bien curieux procès d'intention aux socialistes. Je n'ai rien vu, ni dans leur programme ni dans leurs décisions, qui aille dans le sens du chèque éducation. Ce gouvernement, qui s'accroche à la carte scolaire, qui renforce en permanence la main-mise des pouvoirs publics sur l'éducation, est à l'opposé d'un tel choix politique.
Quant à l'UMP, ils ne sont pas clairs dans ce domaine. Je les verrais bien avoir le raisonnement que tu évoques, mais je pense surtout qu'ils sont ignares et inconsistants.
Mais moi, de mon côté, j'y suis très favorable.
Maintenant, ça ne va pas jusqu'à souhaiter que mes adversaires précipitent la faillite de l'école publique par leurs idioties. Mais je dois constater qu'ils en prennent bien le chemin.
Quant à l'UMP, ils ne sont pas clairs dans ce domaine. Je les verrais bien avoir le raisonnement que tu évoques, mais je pense surtout qu'ils sont ignares et inconsistants.
Mais moi, de mon côté, j'y suis très favorable.
Maintenant, ça ne va pas jusqu'à souhaiter que mes adversaires précipitent la faillite de l'école publique par leurs idioties. Mais je dois constater qu'ils en prennent bien le chemin.
- User21714Expert spécialisé
egomet a écrit:Républicain, tu fais un bien curieux procès d'intention aux socialistes. Je n'ai rien vu, ni dans leur programme ni dans leurs décisions, qui aille dans le sens du chèque éducation. Ce gouvernement, qui s'accroche à la carte scolaire, qui renforce en permanence la main-mise des pouvoirs publics sur l'éducation, est à l'opposé d'un tel choix politique.
Quant à l'UMP, ils ne sont pas clairs dans ce domaine. Je les verrais bien avoir le raisonnement que tu évoques, mais je pense surtout qu'ils sont ignares et inconsistants.
Mais moi, de mon côté, j'y suis très favorable.
Maintenant, ça ne va pas jusqu'à souhaiter que mes adversaires précipitent la faillite de l'école publique par leurs idioties. Mais je dois constater qu'ils en prennent bien le chemin.
:lol:
- The GoonExpert
Rythmes scolaires : la fragile posture de Dupont-Aignan
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
« Je préfère désobéir, provisoirement, au ministre de l'éducation nationale que de mettre en danger des enfants. Je n'ai trouvé les animateurs que pour le mercredi après-midi. Je dois recruter, pour 1 000 enfants de maternelle, 120 animateurs. Ce n'est même pas une question d'argent ! Il n'y avait pas sur le marché du travail des personnes compétentes, formées, capables d'assumer cette réforme », explique Nicolas Dupont-Aignan.
« LA LOI S'IMPOSE »
Toutefois, plusieurs des communes voisines de la sienne n'ont pas eu autant de difficulté à recruter du personnel qualifié pour l'animation des heures périscolaires. Ainsi, les élèves de Valenton (11 940 habitants, Val-de-Marne) iront à l'école mercredi matin avec la possibilité l'après-midi d'être pris en charge par le centre de loisirs et de profiter de la cantine à midi.
Pour encadrer les 2 000 enfants de sa commune, durant ces nouveaux temps périscolaires, la maire Françoise Baud (PCF) à dû faire appel aux compétences du personnel communal ainsi qu'aux enseignants. Il a fallu également embaucher 13 animateurs pour renforcer les équipes existantes. Pour sa part, elle n'a pas eu de difficultés à recruter des animateurs. Au contraire, « nous avons eu beaucoup de candidats», témoigne-t-elle.
Pourtant, la maire communiste n'est « pas favorable à cette réforme ». Mais elle explique : « La loi s'impose à nous et c'est notre responsabilité de la mettre en place. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- User21714Expert spécialisé
The Goon a écrit:Rythmes scolaires : la fragile posture de Dupont-Aignan
« Je préfère désobéir, provisoirement, au ministre de l'éducation nationale que de mettre en danger des enfants. Je n'ai trouvé les animateurs que pour le mercredi après-midi. Je dois recruter, pour 1 000 enfants de maternelle, 120 animateurs. Ce n'est même pas une question d'argent ! Il n'y avait pas sur le marché du travail des personnes compétentes, formées, capables d'assumer cette réforme », explique Nicolas Dupont-Aignan.
D'accord avec toi Goon:
Il n'ira pas jusqu'au bout... C'est effectivement une posture de politicien épicétou! [/quote]
- The GoonExpert
Des parents déboussolés face à la réforme
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
«Je n'accable pas l'école. Elle fait ce qu'elle peut avec les moyens qu'on lui donne, c'est-à-dire très peu. Mais dans l'école de mes enfants, ils se retrouvent à faire exactement la même chose sur le temps périscolaire que lors des ateliers classiques du soir. Cela veut dire concrètement qu'après les cours ma fille peut enchaîner avec une leçon de théâtre sur le temps périscolaire puis un deuxième atelier de théâtre en atelier du soir. Les enfants passent leur vie en atelier, du coup! C'est stressant, il faut penser aux chaussures spéciales cirque le mardi, au déguisement pour le théâtre le mercredi… Pire, les personnes chargées d'occuper le temps périscolaire ne sont pas les plus qualifiées. Dans mon école, on a demandé à la dame chargée de surveiller les enfants pendant la pause déjeuner d'animer un atelier tricot du jour au lendemain.»
Un sentiment de désorganisation que partage Neila, mère de trois enfants à Clermont-Ferrand: «les activités périscolaires ne sont que de la garderie animée, soupire-t-elle, et on nous demande de payer pour ça! Certes, ce n'est que 15 euros par an, mais quand même.» À La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, les parents d'élèves s'organisent entre eux pour ne plus avoir à envoyer leurs enfants à la cantine. «Avec la réforme, le prix de toutes les activités a augmenté, explique Sabrina. L'école reste gratuite, mais tous les services autour sont devenus payants. Avant, la garderie le midi était gratuite, on ne payait que pour le repas. Moi, j'ai trois enfants, cela me coûterait 12 euros par jour de repas et de garde, je ne peux pas assurer. Alors, on fait un roulement entre parents pour faire déjeuner les petits.»
Mireille, enseignante à Lille, a décidé quant à elle d'inscrire ses deux enfants, en CE1 et CM2, dans le privé. Seules 10 % des écoles primaires privées, qui ont le choix, adoptent en effet la réforme à la rentrée. Le Secrétariat général de l'enseignement catholique n'a toutefois pas constaté de boom dans ces inscriptions au niveau national. «J'ai beau être professeur dans un collège public… je n'ai pas eu le choix. Mais je n'ai toujours pas osé le dire à mes parents, enseignants et syndicalistes depuis toujours», sourit la mère de famille.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- User21714Expert spécialisé
C'est parti pour mettre la pression sur les Directeurs et les PE:
Mail reçu ce jour d'un IEN... Avez-vous reçu le même?
Le cadre administratif est fixé, au moins, on sait où on va, c'est déjà quelque chose!
"Rythmes scolaires
Comme vous le savez, cette rentrée scolaire est marquée par la mise en place, sur l'ensemble du territoire, des nouveaux rythmes scolaires. Cette question devra faire l'objet d'une attention particulière de votre part. Il conviendra que vous vous concentriez particulièrement sur les situations à risque. Les signalements actuels montrent que des points de tension sont déjà apparus ou pourront apparaître : affichages, appels à manifestation, et particulièrement le 3 septembre avec le risque de certains blocages. Je vous demande donc de me tenir informé (en téléphonant à la circonscription ou par courriel) de chacune de ces situations, que vous voudrez bien décrire synthétiquement.
Il est possible que des parents d’élèves décident de ne pas envoyer leur enfant à l’école le mercredi. Vous trouverez ci‐dessous des éléments de réponse.
Il s’agit d’un motif d’absence non légitime
Les élèves ont une obligation d’assiduité scolaire dès lors qu’ils sont inscrits dans un établissement d’enseignement. L’article L. 401‐3 du code de l’éducation prévoit que le règlement intérieur est présenté aux parents lors de la rentrée. En le signant, ceux‐ci prennent donc connaissance des jours et horaires de classe et des modalités de contrôle de l’assiduité.
Conformément à l’article L. 131‐8 du code de l’éducation, lorsqu'un enfant manque momentanément la classe, les personnes responsables doivent, sans délai, faire connaître au directeur d’école les motifs de cette absence.
Certains motifs d’absence sont légitimes au regard de la loi. Ils sont énoncés limitativement par le même article L. 131‐8 : « maladie de l’enfant, maladie transmissible ou contagieuse d’un membre de la famille, réunion solennelle de famille, empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent ». Il précise ensuite que « Les autres motifs sont appréciés par l’autorité de l’Etat compétente en matière d’éducation ». Une absence un mercredi, par opposition à la réforme des rythmes scolaires, est donc, à l'évidence, irrégulière.
Il est important que les éventuelles absences d’un élève fassent l’objet d’un dialogue entre la famille et l’institution scolaire
Il convient d’expliquer aux familles que l’assiduité scolaire est une obligation dans l’intérêt de l’enfant et de sa réussite scolaire car seule une participation assidue à la classe peut lui permettre de s’intégrer et de tirer profit des apprentissages.
La réforme des rythmes a pour objectif de donner de meilleures conditions d’apprentissage : «Prenant cinq fois par semaine le chemin de l’école et non plus seulement quatre, disposant tous d’une matinée supplémentaire, travaillant aux moments de la journée où leur attention est la plus soutenue, les élèves se verront ainsi faciliter l’accès à la maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul » Benoît Hamon, Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
En cas de manquements à l’assiduité scolaire sans motif légitime ni excuses valables les personnes responsables de l’élève s’exposent à un risque de sanctions pénales
L’inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’éducation nationale, peut adresser un avertissement aux parents leur rappelant les sanctions pénales auxquelles ils s'exposent et les informant sur les dispositifs d'accompagnement auxquels ils peuvent avoir recours (applicables conformément aux articles L. 131‐8 et R. 131‐7 du code l’éducation).
L'autorité compétente peut aussi saisir le Procureur de la République en cas d'infraction à l'obligation scolaire. Le 1er alinéa de l'article R. 624‐7 du code pénal dispose en effet que "Le fait, pour l'un ou l'autre parent d'un enfant soumis à l'obligation scolaire ou pour toute personne exerçant à son égard l'autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue, après avertissement donné par le directeur académique des services de l'éducation nationale agissant sur délégation du recteur d'académie et mise en œuvre des procédures définies à l'article R. 131‐7 du code de l'éducation, de ne pas imposer à l'enfant l'obligation d'assiduité scolaire sans faire connaître de motif légitime ou d'excuse valable ou en donnant des motifs d'absence inexacts est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe.
2. Absentéisme des élèves
Par ailleurs un suivi quotidien et par demi-journée doit être assuré, et adressé à la circonscription en fin d'après-midi, sauf pour le mercredi, en fin de matinée, voir fichier "suivi absentéisme.xls" joint.
Je sais pouvoir compter sur votre loyauté et votre engagement à mes côtés pour gérer au mieux la rentrée scolaire au sein de la circonscription.
Je vous souhaite une excellente rentrée scolaire."
"Suivi quotidien adressé chaque jour..."
Pfiou! Suis bien content de ne pas être directeur, moi!
Mail reçu ce jour d'un IEN... Avez-vous reçu le même?
Le cadre administratif est fixé, au moins, on sait où on va, c'est déjà quelque chose!
"Rythmes scolaires
Comme vous le savez, cette rentrée scolaire est marquée par la mise en place, sur l'ensemble du territoire, des nouveaux rythmes scolaires. Cette question devra faire l'objet d'une attention particulière de votre part. Il conviendra que vous vous concentriez particulièrement sur les situations à risque. Les signalements actuels montrent que des points de tension sont déjà apparus ou pourront apparaître : affichages, appels à manifestation, et particulièrement le 3 septembre avec le risque de certains blocages. Je vous demande donc de me tenir informé (en téléphonant à la circonscription ou par courriel) de chacune de ces situations, que vous voudrez bien décrire synthétiquement.
Il est possible que des parents d’élèves décident de ne pas envoyer leur enfant à l’école le mercredi. Vous trouverez ci‐dessous des éléments de réponse.
Il s’agit d’un motif d’absence non légitime
Les élèves ont une obligation d’assiduité scolaire dès lors qu’ils sont inscrits dans un établissement d’enseignement. L’article L. 401‐3 du code de l’éducation prévoit que le règlement intérieur est présenté aux parents lors de la rentrée. En le signant, ceux‐ci prennent donc connaissance des jours et horaires de classe et des modalités de contrôle de l’assiduité.
Conformément à l’article L. 131‐8 du code de l’éducation, lorsqu'un enfant manque momentanément la classe, les personnes responsables doivent, sans délai, faire connaître au directeur d’école les motifs de cette absence.
Certains motifs d’absence sont légitimes au regard de la loi. Ils sont énoncés limitativement par le même article L. 131‐8 : « maladie de l’enfant, maladie transmissible ou contagieuse d’un membre de la famille, réunion solennelle de famille, empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent ». Il précise ensuite que « Les autres motifs sont appréciés par l’autorité de l’Etat compétente en matière d’éducation ». Une absence un mercredi, par opposition à la réforme des rythmes scolaires, est donc, à l'évidence, irrégulière.
Il est important que les éventuelles absences d’un élève fassent l’objet d’un dialogue entre la famille et l’institution scolaire
Il convient d’expliquer aux familles que l’assiduité scolaire est une obligation dans l’intérêt de l’enfant et de sa réussite scolaire car seule une participation assidue à la classe peut lui permettre de s’intégrer et de tirer profit des apprentissages.
La réforme des rythmes a pour objectif de donner de meilleures conditions d’apprentissage : «Prenant cinq fois par semaine le chemin de l’école et non plus seulement quatre, disposant tous d’une matinée supplémentaire, travaillant aux moments de la journée où leur attention est la plus soutenue, les élèves se verront ainsi faciliter l’accès à la maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul » Benoît Hamon, Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
En cas de manquements à l’assiduité scolaire sans motif légitime ni excuses valables les personnes responsables de l’élève s’exposent à un risque de sanctions pénales
L’inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’éducation nationale, peut adresser un avertissement aux parents leur rappelant les sanctions pénales auxquelles ils s'exposent et les informant sur les dispositifs d'accompagnement auxquels ils peuvent avoir recours (applicables conformément aux articles L. 131‐8 et R. 131‐7 du code l’éducation).
L'autorité compétente peut aussi saisir le Procureur de la République en cas d'infraction à l'obligation scolaire. Le 1er alinéa de l'article R. 624‐7 du code pénal dispose en effet que "Le fait, pour l'un ou l'autre parent d'un enfant soumis à l'obligation scolaire ou pour toute personne exerçant à son égard l'autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue, après avertissement donné par le directeur académique des services de l'éducation nationale agissant sur délégation du recteur d'académie et mise en œuvre des procédures définies à l'article R. 131‐7 du code de l'éducation, de ne pas imposer à l'enfant l'obligation d'assiduité scolaire sans faire connaître de motif légitime ou d'excuse valable ou en donnant des motifs d'absence inexacts est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe.
2. Absentéisme des élèves
Par ailleurs un suivi quotidien et par demi-journée doit être assuré, et adressé à la circonscription en fin d'après-midi, sauf pour le mercredi, en fin de matinée, voir fichier "suivi absentéisme.xls" joint.
Je sais pouvoir compter sur votre loyauté et votre engagement à mes côtés pour gérer au mieux la rentrée scolaire au sein de la circonscription.
Je vous souhaite une excellente rentrée scolaire."
"Suivi quotidien adressé chaque jour..."
Pfiou! Suis bien content de ne pas être directeur, moi!
- ycombeMonarque
Quand on pense qu'il aurait suffit que tous les maires qui s'y opposent mette ce truc en place sans TAP ni garderies, en renvoyant tous les gamins chez eux à 15h30, pour qu'on ne parle plus de cette réforme.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- egometDoyen
Quand on en est à brandir la menace, c'est très mauvais signe.
Ça donne à réfléchir quant à la légitimité de la réforme.
Cela dit, j'ai une question.
Les TAP ne sont pas compris dans l'obligation scolaire?
Ça donne à réfléchir quant à la légitimité de la réforme.
Cela dit, j'ai une question.
Les TAP ne sont pas compris dans l'obligation scolaire?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum