Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Rodrigo Arenas, membre du Bureau national de la FCPE était en duplex pour BFM Story. Avec la généralisation de la réforme des rythmes scolaires, la rentrée s'annonce chaotique. Les parents d'élèves devront venir chercher leurs enfants tous les vendredis car dans la plupart des écoles il n’y aura pas assez de personnel pour assurer les activités périscolaires.

Avec le retour de l'école le mercredi matin à la rentrée 2014, se pose la question de l'accueil des enfants le mercredi après-midi. La ville de Montpellier prévoit d'embaucher 400 animateurs supplémentaires et la création de 3 nouveaux centres aérés.

Au total, pour assurer un roulement satisfaisant, la ville souhaite employer quelque 700 vacataires. A l'heure actuelle, il en manque encore une centaine, mais au service éducation de la vielle, les responsables ne sont pas inquiets car ils savent que tous les étudiants ne sont pas encore arrivés.

Du côté des familles, on va devoir à s'adapter aux nouveaux horaires : à Montpellier, les garderies du matin ouvrent un quart plus tard et celles du soir ferment un quart d'heure plus tôt : les parents risquent de galoper encore plus pour déposer et venir chercher leur enfants !

Au service éducation de la Ville, c'est la principale préoccupation. La réforme des rythmes scolaires sera appliquée à compter de la rentrée à Carcassonne. Et pour préparer cette échéance, c'est le branle-bas de combat pour organiser les temps d'activités périscolaires (TAP).

"C'est un dossier extrêmement compliqué qui demande beaucoup d'énergie", commente Monique Denux, adjointe au maire chargée de l'éducation, sans cacher son scepticisme quant à l'intérêt de la réforme.[...]

Pour les classes élémentaires, le centre intercommunal d'actions sociales, qui gère entre autres les centres de loisirs, sera le maître d'ouvrage : les agents et associations qui interviendront pendant le TAP seront suivis par cet organisme. La Ville devra toutefois payer ce service.

Pour les maternelles, la collectivité a préféré conserver la gestion, fort d'un contingent d'agents territoriaux spécifique (Atsem) déjà employés sur ces établissements. Mais ces effectifs ne suffisent pas pour assurer le suivi du TAP, notamment au niveau de l'encadrement. Quatre agents, chargé de la direction et de la coordination ont été recrutés. Deux éducateurs du service des sports viendront en renfort.

Cath a écrit:Ça nous coûte nos prochaine augmentations.

forrester1 a écrit:

Cath a écrit:Ça nous coûte nos prochaines augmentations.

Qu'est ce que c'est ?

forrester1 a écrit:

Cath a écrit:Ça nous coûte nos prochaine augmentations.

Qu'est ce que c'est?

Thalia de G a écrit:

forrester1 a écrit:

Cath a écrit:Ça nous coûte nos prochaines augmentations.

Qu'est ce que c'est ?

Tu m'as grillée !

Thalia de G a écrit:Le coût avait-il été évalué a priori ? Il semble que pas ou très mal.

J'avoue que la perspective de voir mes impôts locaux augmenter pour financer cette réforme qui fait l'unanimité contre elle me met en rogne.

Mais Sandrine Dubois-Lambert perçoit un possible effet pervers de la réforme. "Dans notre commune, beaucoup de parents ne laisseront pas leurs enfants pour les activités périscolaires." Parmi les raisons, multiples, dont celle de prémunir l’enfant de journées trop remplies et fatigantes. Les assistantes maternelles risquent de voir s’échapper des contrats. "Chaque nounou garde plusieurs enfants dont des bébés. On ne pourra pas récupérer les enfants plus âgés qui ne font pas les activités à 15 h 30 ou 16 h, quand les tout-petits font la sieste. Et la demande de baby-sitters et le travail au noir risquent de flamber."

Thalia de G a écrit:Le coût avait-il été évalué a priori ? Il semble que pas ou très mal.

J'avoue que la perspective de voir mes impôts locaux augmenter pour financer cette réforme qui fait l'unanimité contre elle me met en rogne.

sena a écrit:Il faudrait faire un calcul précis mais je pense que les sommes dépensées pour les rythmes scolaires devraient correspondre à la possibilité de dédoubler l'ensemble des classes de CP pour apprendre à lire, écrire et compter....

ycombe a écrit:

sena a écrit:Il faudrait faire un calcul précis mais je pense que les sommes dépensées pour les rythmes scolaires devraient correspondre à la possibilité de dédoubler l'ensemble des classes de CP pour apprendre à lire, écrire et compter....

Si c'est pas de toutes les classes de primaire, on aura de la chance.

doublecasquette a écrit:

ycombe a écrit:

sena a écrit:Il faudrait faire un calcul précis mais je pense que les sommes dépensées pour les rythmes scolaires devraient correspondre à la possibilité de dédoubler l'ensemble des classes de CP pour apprendre à lire, écrire et compter....

Si c'est pas de toutes les classes de primaire, on aura de la chance.

Dédoubler les effectifs, au CP comme ailleurs, ne servirait à rien si l'on continuait à appliquer les méthodes recommandées par l'Institution de la Petite Section au CM2...

"Que vous soyez Rmiste ou millionnaire, vous allez payer 15 euros." Le slogan du parti socialiste interpelle les signataires de la pétition pour la gratuité des activités périscolaires à Nice. Tous les enfants devront payer 15 euros par mois.

Selon la municipalité, la mise en place de cette nouvelle politique éducative est estimée à 6 millions d'euros.

Pire, elle amorce la territorialisation et la municipalisation de l'école publique. Même s'il est encore trop tôt pour dresser un bilan de la rentrée en rapport avec la mise en oeuvre de cette réforme, il est fort probable que cela va engendrer ici et là, dans les jours et semaines à venir, des difficultés sérieuses.

Assurément , celles-ci vont générer des contestations que nous allons devoir accompagner, amplifier, coordonner et généraliser tant il est de notre responsabilité d¹agir encore et encore contre cette reforme qui n¹améliorera en rien la réussite de nos élèves.

Le recteur a l'occasion de cette rentrée 2014 répète à qui veut l'entendre que cette réforme est un mieux pour l¹enfant, mensonge éhonté !

Pourquoi ne pas l¹avoir appliqué dès lors aux élèves scolarisés dans l¹enseignement privé ?