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- wineNiveau 3
Bonjour
J'enseigne depuis 12 ans et à force de différencier, moderniser, informatiser etc, j'ai l'impression d'en avoir oublié mes bases pédagogiques... je vois de nouveaux collègues arriver avec de nouveaux mots d'ordre sur la construction des séquences, des séances, leur problématisation etc et je me sens un peu dépassée.
Quelqu'un aurait-il des notes de cours, des sites, des bouquins a me recommander pour me mettre a niveau ou m aider a evoluer, me positionner ?
merci beaucoup de votre aide.
J'enseigne depuis 12 ans et à force de différencier, moderniser, informatiser etc, j'ai l'impression d'en avoir oublié mes bases pédagogiques... je vois de nouveaux collègues arriver avec de nouveaux mots d'ordre sur la construction des séquences, des séances, leur problématisation etc et je me sens un peu dépassée.
Quelqu'un aurait-il des notes de cours, des sites, des bouquins a me recommander pour me mettre a niveau ou m aider a evoluer, me positionner ?
merci beaucoup de votre aide.
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"L'important c est que la sagesse d'une huile goutte sur la page de toutes les philosophies de celui qui a la fin soit"
M.M in WTF
- MarianneNiveau 8
Tu enseignes au collège ou au lycée (ou les deux ?) ?
- wineNiveau 3
les 2
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"L'important c est que la sagesse d'une huile goutte sur la page de toutes les philosophies de celui qui a la fin soit"
M.M in WTF
- MarianneNiveau 8
Tu as très bien réussi à enseigner jusque là, non ? Tu as pu te passer de ces gadgets que sont les séquences, séances et autres joyeusetés ? Alors tu peux te faire confiance et continuer ainsi... L'important, ce n'est pas l'enrobage (séquence, problématisation...), c'est le contenu, c'est-à-dire ce que toi tu transmets aux élèves. La façon dont on enseigne doit être unique en fonction des professeurs et non uniformisée par des pratiques telles que la séquence... Au coeur du métier, les connaissances et rien d'autre.
- FiatLuxFidèle du forum
Je viens d'être titularisée et j'ai eu une longue discussion avec un IPR, donc je peux te résumer un peu ce qu'on m'a appris durant mes années de formations et durant cette discussion. Je précise que ce que je vais citer n'est pas de mon fait et que si d'éventuels réactionnaires ont envie de hurler, ce n'est pas mon procès qu'il faut dresser.
Dans le désordre, pour le collège :
- Toutes les séances de la séquence doivent être reliées, la séquence doit faire un tout
- Ne pas cloisonner la grammaire et la mettre au service du texte
- Ne pas mâcher le cours aux élèves mais le leur faire construire via de nombreux échanges oraux, l’interaction orale est vraiment importante
- Peu de traces écrites au collège, du moins leur faire écrire l'essentiel
- Prévoir, durant le cours, un temps durant lequel les élèves font un petit exercice, réfléchissent seuls
- Laisser de côté les notions trop théoriques (comme les différents comiques) et donner du sens au cours en lui donnant une utilité. Par exemple, ne pas donner pour objectif de séquence " Savoir reconnaître les différents types de phrase" mais donner "Savoir reconnaître les différents types de phrase pour mieux dire un texte de théâtre"
- Donner, dès le début la séance, les objectifs du jour
- Faire le programme mais s'autoriser à faire des séquences qui sortent des sentiers battus, il est reproché aux professeurs de trop s'attacher aux notions des manuels, de ne pas faire attention à ce qui est réellement utile pour les élèves
- Tout faire pour faire lire les élèves et leur donner l'envie : varier les approches
Lycée :
- Construire le commentaire avec les élèves et ne pas tout leur dicter (là encore, échanges oraux)
- Ne pas passer plus de 2h sur un texte (et 2h c'est jugé trop)
- Privilégier la compréhension du texte
Dans le désordre, pour le collège :
- Toutes les séances de la séquence doivent être reliées, la séquence doit faire un tout
- Ne pas cloisonner la grammaire et la mettre au service du texte
- Ne pas mâcher le cours aux élèves mais le leur faire construire via de nombreux échanges oraux, l’interaction orale est vraiment importante
- Peu de traces écrites au collège, du moins leur faire écrire l'essentiel
- Prévoir, durant le cours, un temps durant lequel les élèves font un petit exercice, réfléchissent seuls
- Laisser de côté les notions trop théoriques (comme les différents comiques) et donner du sens au cours en lui donnant une utilité. Par exemple, ne pas donner pour objectif de séquence " Savoir reconnaître les différents types de phrase" mais donner "Savoir reconnaître les différents types de phrase pour mieux dire un texte de théâtre"
- Donner, dès le début la séance, les objectifs du jour
- Faire le programme mais s'autoriser à faire des séquences qui sortent des sentiers battus, il est reproché aux professeurs de trop s'attacher aux notions des manuels, de ne pas faire attention à ce qui est réellement utile pour les élèves
- Tout faire pour faire lire les élèves et leur donner l'envie : varier les approches
Lycée :
- Construire le commentaire avec les élèves et ne pas tout leur dicter (là encore, échanges oraux)
- Ne pas passer plus de 2h sur un texte (et 2h c'est jugé trop)
- Privilégier la compréhension du texte
- Hermione0908Modérateur
FiatLux a écrit:Je viens d'être titularisée et j'ai eu une longue discussion avec un IPR, donc je peux te résumer un peu ce qu'on m'a appris durant mes années de formations et durant cette discussion. Je précise que ce que je vais citer n'est pas de mon fait et que si d'éventuels réactionnaires ont envie de hurler, ce n'est pas mon procès qu'il faut dresser.
Dans le désordre, pour le collège :
- Toutes les séances de la séquence doivent être reliées, la séquence doit faire un tout
- Ne pas cloisonner la grammaire et la mettre au service du texte
- Ne pas mâcher le cours aux élèves mais le leur faire construire via de nombreux échanges oraux, l’interaction orale est vraiment importante
- Peu de traces écrites au collège, du moins leur faire écrire l'essentiel
- Prévoir, durant le cours, un temps durant lequel les élèves font un petit exercice, réfléchissent seuls
- Laisser de côté les notions trop théoriques (comme les différents comiques) et donner du sens au cours en lui donnant une utilité. Par exemple, ne pas donner pour objectif de séquence " Savoir reconnaître les différents types de phrase" mais donner "Savoir reconnaître les différents types de phrase pour mieux dire un texte de théâtre"
- Donner, dès le début la séance, les objectifs du jour
- Faire le programme mais s'autoriser à faire des séquences qui sortent des sentiers battus, il est reproché aux professeurs de trop s'attacher aux notions des manuels, de ne pas faire attention à ce qui est réellement utile pour les élèves
- Tout faire pour faire lire les élèves et leur donner l'envie : varier les approches
Lycée :
- Construire le commentaire avec les élèves et ne pas tout leur dicter (là encore, échanges oraux)
- Ne pas passer plus de 2h sur un texte (et 2h c'est jugé trop)
- Privilégier la compréhension du texte
Les IPR qui disent ce que j'ai mis en gras sont en désaccord complet avec les programmes de 2008 qui disent explicitement que la grammaire peut être décloisonnée et peut (doit ? je n'ai pas le texte exact sous les yeux) être étudiée pour elle-même.
Concernant le temps à passer sur un texte au lycée, j'ai eu le même son de cloche, et je veux que l'on m'explique, je veux voir comment on peut ne passer qu'une heure sur une LA. Je le fais sur des textes de cursives, mais pour une LA, je ne vois pas.
- LilypimsGrand sage
Et pour ça, on hurle sur qui ?FiatLux a écrit:Je viens d'être titularisée et j'ai eu une longue discussion avec un IPR, donc je peux te résumer un peu ce qu'on m'a appris durant mes années de formations et durant cette discussion. Je précise que ce que je vais citer n'est pas de mon fait et que si d'éventuels réactionnaires ont envie de hurler, ce n'est pas mon procès qu'il faut dresser.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User5899Demi-dieu
Bonjour.wine a écrit:Bonjour
J'enseigne depuis 12 ans et à force de différencier, moderniser, informatiser etc, j'ai l'impression d'en avoir oublié mes bases pédagogiques... je vois de nouveaux collègues arriver avec de nouveaux mots d'ordre sur la construction des séquences, des séances, leur problématisation etc et je me sens un peu dépassée.
Quelqu'un aurait-il des notes de cours, des sites, des bouquins a me recommander pour me mettre a niveau ou m aider a evoluer, me positionner ?
merci beaucoup de votre aide.
En fait, c'est la démarche contraire qu'il faut adopter : attendre que les nouveaux aient bien appliqué les âneries qu'on leur a assénées et aient bien pleuré pour qu'ils se mettent à notre pratique, qui est celle qui se révèle éprouvée.
Je lis par exemple ci-dessus une belle injonction double intra-contradictoire : se préoccuper du sens des textes + ne pas passer plus de 2h (dans l'idéal, 1h) sur un texte.
- Hermione0908Modérateur
Lilypims a écrit:Et pour ça, on hurle sur qui ?FiatLux a écrit:Je viens d'être titularisée et j'ai eu une longue discussion avec un IPR, donc je peux te résumer un peu ce qu'on m'a appris durant mes années de formations et durant cette discussion. Je précise que ce que je vais citer n'est pas de mon fait et que si d'éventuels réactionnaires ont envie de hurler, ce n'est pas mon procès qu'il faut dresser.
On peut hurler entre réacs si tu veux. Ça défoule.
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- LilypimsGrand sage
À toi.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- CathEnchanteur
Suivant !
- Hermione0908Modérateur
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- LilypimsGrand sage
Tu triches, Hermy.
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- Hermione0908Modérateur
J'ai pas trouvé Hermione en train de hurler...
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- User5899Demi-dieu
Les programmes de français recommandent de bâtir une progression grammaticale autonome et coupée des textes étudiés, vu que ce que l'IPR décrit comme une nécessité 1°) n'en est pas une 2°) a abouti en vingt ans à la catastrophe linguistique que nous constatons aujourd'hui chez n'importe quel élève, du pire au meilleur.FiatLux a écrit:Je viens d'être titularisée et j'ai eu une longue discussion avec un IPR, donc je peux te résumer un peu ce qu'on m'a appris durant mes années de formations et durant cette discussion. Je précise que ce que je vais citer n'est pas de mon fait et que si d'éventuels réactionnaires ont envie de hurler, ce n'est pas mon procès qu'il faut dresser.
Dans le désordre, pour le collège :
- Toutes les séances de la séquence doivent être reliées, la séquence doit faire un tout
- Ne pas cloisonner la grammaire et la mettre au service du texte
- LilypimsGrand sage
Et moi, j'ai un peu choisi la facilité, je le reconnais.Hermione0908 a écrit:J'ai pas trouvé Hermione en train de hurler...
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User5899Demi-dieu
Moi, je prends çaHermione0908 a écrit:J'ai pas trouvé Hermione en train de hurler...
- LilypimsGrand sage
:lol:
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User5899Demi-dieu
Cette photo s'intitule "accueil des secondes"
- LilypimsGrand sage
Tiens, c'est une idée pour les portes ouvertes !
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User5899Demi-dieu
Testé une fois. On ne m'a plus jamais demandé de venir :lol:
- Marie LaetitiaBon génie
- Je vous préviens, c'est un avis de béotienne:
- Je ne suis pas professeur de Français, mais... hum... j'ai jeté un oeil sur le cahier de texte d'un collègue de Français (à sa demande, pour tenter de chasser la faute, avant la visite d'un inspecteur). Face à ses séquences qui durent cinq-six semaines parce qu'on fait tout (grammaire, analyse, rédaction etc.) à partir du même texte, je me suis demandé comment les élèves s'y retrouvaient... C'est peut-être cohérent pour un inspecteur, mais alors pour les élèves... un tunnel sans fin. Déjà qu'en histoire-géo je ressens que les collégiens calent quand des chapitres durent plus de trois semaines... Mais je ne suis peut-être pas bien placée pour savoir...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Ingeborg B.Esprit éclairé
La conception utilitariste qui domine le discours de ces IPR est assez affligeante. Bilan : des élèves qui sont incapables de comprendre le sens global d'un texte qui se réduit dans leur cerveau à une somme de mots ou à des champs lexicaux. Ces méthodes dégoûtent les élèves de la littérature . Remarquez, à quoi sert la littérature ? C'est marrant parce que j'ai eu ( mais je suis vieille) des profs de Lettres plutôt gauchistes. Cependant, eux, faisaient aimer la littérature et pensaient que leurs cours ne se réduisaient pas à savoir rédiger une phrase correcte en partant de je ne sais quel extrait d'une pièce de théâtre. Ils m'ont transmis le goût de la lecture. Souvenir ému de ma prof de sixième qui, à chaque cours présentait avec une telle gourmandise un roman que nous courrions à la librairie ou à la bibliothèque pour nous le procurer.Cripure a écrit:Les programmes de français recommandent de bâtir une progression grammaticale autonome et coupée des textes étudiés, vu que ce que l'IPR décrit comme une nécessité 1°) n'en est pas une 2°) a abouti en vingt ans à la catastrophe linguistique que nous constatons aujourd'hui chez n'importe quel élève, du pire au meilleur.FiatLux a écrit:Je viens d'être titularisée et j'ai eu une longue discussion avec un IPR, donc je peux te résumer un peu ce qu'on m'a appris durant mes années de formations et durant cette discussion. Je précise que ce que je vais citer n'est pas de mon fait et que si d'éventuels réactionnaires ont envie de hurler, ce n'est pas mon procès qu'il faut dresser.
Dans le désordre, pour le collège :
- Toutes les séances de la séquence doivent être reliées, la séquence doit faire un tout
- Ne pas cloisonner la grammaire et la mettre au service du texte
Le reste suivait : goût des mots, plaisir d'écrire.
J'ajouterais que cette conception permet de maintenir les moins bien nés dans une ignorance dont ils ne sont pas responsables.
Donc, si certains résistent à ces discours débilitants, tant mieux !
Les réactionnaires ne sont pas forcément ceux que l'on croit.
- tetraNiveau 1
FiatLux a écrit:Je viens d'être titularisée et j'ai eu une longue discussion avec un IPR, donc je peux te résumer un peu ce qu'on m'a appris durant mes années de formations et durant cette discussion. Je précise que ce que je vais citer n'est pas de mon fait et que si d'éventuels réactionnaires ont envie de hurler, ce n'est pas mon procès qu'il faut dresser.
Dans le désordre, pour le collège :
- Peu de traces écrites au collège, du moins leur faire écrire l'essentiel
alors moi j'ai eu un son de cloche différent: d'après les IPR de l'académie (de Bordeaux) on ne faisait pas écrire suffisamment les élèves et qu'il fallait absolument une trace écrite à chaque cours (en gros plus ils écrivent et mieux c'est).
Ils ne sont pas censés avoir pleins de réunions qui leur donnent à tous les mêmes directives à nous transmettre?
- ysabelDevin
Marie Laetitia a écrit:
- Je vous préviens, c'est un avis de béotienne:
Je ne suis pas professeur de Français, mais... hum... j'ai jeté un oeil sur le cahier de texte d'un collègue de Français (à sa demande, pour tenter de chasser la faute, avant la visite d'un inspecteur). Face à ses séquences qui durent cinq-six semaines parce qu'on fait tout (grammaire, analyse, rédaction etc.) à partir du même texte, je me suis demandé comment les élèves s'y retrouvaient... C'est peut-être cohérent pour un inspecteur, mais alors pour les élèves... un tunnel sans fin. Déjà qu'en histoire-géo je ressens que les collégiens calent quand des chapitres durent plus de trois semaines... Mais je ne suis peut-être pas bien placée pour savoir...
Justement, les élèves sont paumés...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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