- PaddyHabitué du forum
linkus a écrit:Au fait, les barèmes sont académiques?
:shock:
- sharonNiveau 2
Pierre_au_carré a écrit:sharon a écrit:Pierre_au_carré a écrit:
Même bien plus que 24, il me semble.
:shock: Les élèves vont être notés sur combien ?
Je crois que c'est monté jusqu'à un peu plus de 30 dans certaines académies.
Attends, en gros ce que cela suggère, c'est que dans certaines académies il serait plus facile d'obtenir son bac que dans une autre ? (Je ne connais pas trop bien le système, je ne suis prof que depuis 2 ans...)
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'' Qui donne ne doit jamais s'en souvenir ; qui reçoit ne doit jamais oublier ''
- User5899Demi-dieu
Non, puisque le sujet est national.linkus a écrit:Au fait, les barèmes sont académiques?
- Reine MargotDemi-dieu
Huffington post:
"Trop dur les maths", estiment les candidats qui ont planché jeudi sur les épreuves du bac scientifique: plus de 40.000 lycéens ont décidé de s'adresser directement au ministère de l'Éducation nationale en signant une pétition demandant l'arrêt du "carnage".
"Après la physique et l'anglais c'est à présent au tour des maths d'être ultra-dure, si ça continue les résultats vont être inférieurs a 50% de réussite", dénoncent ces élèves qui sont 176.730 cette année à passer les épreuves de la filière scientifique. "Il faut arrêter le carnage des sujets du bac S", ont-il demandé au ministère dans cette pétition publiée jeudi sur internet.
Des pages Facebook de contestation
Une page Facebook, intitulée "Bac S 2014: sujet de maths trop dur", a également été ouverte quelques heures après la fin de l'examen. "Je me sentais prête pour cette épreuve et au final je me suis ramassée", a écrit Katy Delahaut sur cette page qui comptait près de 10.000 likes (j'aime, ndlr) samedi.
http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/21/maths-bac-40000-lyceens-petition_n_5517825.html?utm_hp_ref=france
"Trop dur les maths", estiment les candidats qui ont planché jeudi sur les épreuves du bac scientifique: plus de 40.000 lycéens ont décidé de s'adresser directement au ministère de l'Éducation nationale en signant une pétition demandant l'arrêt du "carnage".
"Après la physique et l'anglais c'est à présent au tour des maths d'être ultra-dure, si ça continue les résultats vont être inférieurs a 50% de réussite", dénoncent ces élèves qui sont 176.730 cette année à passer les épreuves de la filière scientifique. "Il faut arrêter le carnage des sujets du bac S", ont-il demandé au ministère dans cette pétition publiée jeudi sur internet.
Des pages Facebook de contestation
Une page Facebook, intitulée "Bac S 2014: sujet de maths trop dur", a également été ouverte quelques heures après la fin de l'examen. "Je me sentais prête pour cette épreuve et au final je me suis ramassée", a écrit Katy Delahaut sur cette page qui comptait près de 10.000 likes (j'aime, ndlr) samedi.
http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/21/maths-bac-40000-lyceens-petition_n_5517825.html?utm_hp_ref=france
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- philannDoyen
Je ne comprends même pas qu'un candidat conteste une épreuve, que ce soit un examen ou un concours, on se soumet à ce qui est proposé ou on n'est pas candidat.
Bref, "passe ton bac d'abord!"
à part ça, l'idée de plus bosser...
Bref, "passe ton bac d'abord!"
à part ça, l'idée de plus bosser...
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Luigi_BGrand Maître
Un quart des élèves ayant déjà pétitionné à cette heure, on commence à avoir un bon indicateur du nombre de vrais scientifiques dans la série S. :lol:
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- linkusNeoprof expérimenté
Paddy a écrit:linkus a écrit:Au fait, les barèmes sont académiques?
:shock:
J'ai dit ça par rapport à ce message.
Pierre_au_carré a écrit:sharon a écrit:Pierre_au_carré a écrit:
Même bien plus que 24, il me semble.
:shock: Les élèves vont être notés sur combien ?
Je crois que c'est monté jusqu'à un peu plus de 30 dans certaines académies.
Ils doivent confondre barème et température. :lol:
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- User5899Demi-dieu
Linkus a raison : en 2003, le sujet de maths a donné matière à des adaptations de barème académiques, ce qui avait déjà bien contribué à l'image de sérieux du Bac...
- linkusNeoprof expérimenté
J'aimerais qu'on fasse une sorte de liste de correcteurs pour qu'on puisse vérifier si les barèmes sont bien nationaux.
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
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- Luigi_BGrand Maître
Tu oublies la célèbre "grille d'évaluation régionale" sur 24 en français à Orléans-Tours en 2013.Cripure a écrit:Linkus a raison : en 2003, le sujet de maths a donné matière à des adaptations de barème académiques, ce qui avait déjà bien contribué à l'image de sérieux du Bac...
Ces mêmes élèves sont des petits chanceux, finalement.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Pierre_au_carréGuide spirituel
linkus a écrit:Pierre_au_carré a écrit:sharon a écrit:
:shock: Les élèves vont être notés sur combien ?
Je crois que c'est monté jusqu'à un peu plus de 30 dans certaines académies.
Ils doivent confondre barème et température. :lol:
Peut-être aussi car je me souviens d'une notation sur 36 à Montpellier.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
sharon a écrit:Pierre_au_carré a écrit:sharon a écrit:
:shock: Les élèves vont être notés sur combien ?
Je crois que c'est monté jusqu'à un peu plus de 30 dans certaines académies.
Attends, en gros ce que cela suggère, c'est que dans certaines académies il serait plus facile d'obtenir son bac que dans une autre ? (Je ne connais pas trop bien le système, je ne suis prof que depuis 2 ans...)
Ponctuellement, ça a été le cas en 2003.
- linkusNeoprof expérimenté
Je vous donnerai la température pour l'académie de Grenoble. :lol:
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
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- MoonchildSage
Mais en maths, les IPR sont un peu comme les Borgs dans Star Trek...Cripure a écrit:Mais enfin, Igniatius, vous savez bien que ces interprétations sont aussi nombreuses que les IPR eux-mêmes! Qu'il n'y a pas de voix unique!Igniatius a écrit:C'est vrai : les sujets collent au programme.
Mais pas aux interprétations du programme données par les Ipr.
Je confirme : le programme tel qu'il est rédigé est très dur à interpréter, on ne sait pas a priori où situer le niveau et en faire une lecture exigeante n'est pas compatible avec la réalité du terrain de la plupart des établissements ; les IPR qui sont passés par chez moi en font plutôt une lecture minimaliste et leur principale préoccupation est de prôner les progressions spiralées (mais sans agressivité apparente, plutôt à la manière d'un adepte d'une secte qui nous promet un miracle pédagogique - vous verrez, comme ça vous gagnerez du temps et vous finirez le programme sans difficultés).Igniatius a écrit:Ce que j'essaye de vous expliquer, c'est que ce programme est infaisable ds sa dimension "ambitieuse", étant donné nos élèves.Celeborn a écrit:Igniatius a écrit:
Dans l'académie de Nantes, les ipr parlent d'une seule voix en réunion de bassin.
Le programme parle d'une seule voix sur l'ensemble du territoire.
Et je parle de quelque chose de très général, pas cantonne aux bahut très faibles.
Ces programmes ne sont pas en prise avec la réalité.
Donc il faut des instructions, avec lesquelles je ñe suis pas d'accord, ms qui doivent exister.
Et dans le fond c'est même pire que ça car, en dehors de la question du niveau déplorable des élèves, les programmes de maths recèlent plusieurs incohérences internes qui rendent impossible une construction véritablement rigoureuse de certaines notions étudiées à moins de multiplier les compléments en amont de chaque nouveau chapitre - ce qui, pour des questions de temps, serait difficile même avec des bons élèves. Cette incohérence est particulièrement criante dans la partie concernant les probabilités.
Igniatius ayant déjà répondu, j'ajouterai simplement que le ministère ne va jamais reconnaître que, tout en restant dans les clous, ils ont trouvé le moyen de cafouiller. Quant à l'APMEP, je crois que ça fait déjà un bon moment qu'elle est noyautée par des pédagos béats fascinés par les TICE, les situations problèmes et les expérimentations diverses ; si cette association représentait encore quelque chose, elle devrait mettre en cause l'Inspection Générale qui a validé cette épreuve sans tenir compte de la réalité des classes (incompétence ou malveillance ?).Olympias a écrit:Et sur France Inter à l'instant. Une très bonne élève explique qu'elle craint pour sa mention ; le pdt de l'APMEP et le ministère répondent que les sujets collent au programme.
Mais le scandale n'éclatera pas au grand jour : il sera étouffé par des consignes de corrections généreuses jusqu'à l'absurde ; tout ce qui restera dans les mémoires de ce fait divers, ce sera un sujet trop dur qui aura angoissé les candidats pendant les deux semaines d'attente des résultats, une pierre de plus apportée au projet de réforme du bac en CCF...Cripure a écrit:Mais en même temps, Igniatius, il faut bien qu'un jour ou l'autre éclate au grand jour le fait que le public de S est inadapté aux programmes de la série, non ?
- snoopÉrudit
Les cours du cned en ligne : http://www.academie-en-ligne.fr/default.aspxDimka a écrit:Bonjour,
Ça me fait penser que j’ai récemment vu un petit-cousin qui entre en seconde et voudrait faire plus de maths… (il est fou ! ) Que conseilleriez-vous à un lycéen qui voudrait faire sérieusement de vraies mathématiques (à un niveau que vous jugez sérieux) ? Existe-t-il des manuels ou des cahiers d’exercices pour se débrouiller seul, et qui proposeraient une alternative à l’évolution de l’éducation nationale que vous critiquez ?
Menu de gauche, lycée, seconde, maths, puis lycée, première S, maths, puis lycée, terminale S, maths.
J'ai travaillé sur ces cours avec une élève de TS scolarisée au cned, en parallèle j'avais d'autres élèves scolarisés en lycée en TS, et le niveau attendu n'est absolument pas le même ! A l'époque je faisais des cours particuliers pour la première fois et je n'avais pas refait de maths depuis 5 ans; autant je pouvais improviser un cours avec un élève de lycée, autant ces cours là je devais les préparer pour ne pas me vautrer.
- DimkaVénérable
Merci ! Au passage, je ne connaissais pas ce site, il est intéressant !
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- Spoiler:
- Moe71Niveau 4
On croit rêver !!?? Depuis quand les élèves décident-ils de la "dureté" des épreuves? Ils s'imaginent qu'on file le bac à tout le monde sans bosser? (bon, OK, on file le bac à presque tout le monde, mais quand même) Je suis sidéré de voir ça. On vit vraiment dans une société décadente.
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"The principle of all virtue and excellency lies in a power of denying ourselves the satisfaction of our own desires, where reason does not authorize them"
John Locke, Some Thoughts Concerning Education, 1693.
2016-2017: 4e, 3e, terminale S
- V.MarchaisEmpereur
Ça me rappelle mes 5e de l'année dernière qui avaient "fait grève" et refusé d'apprendre un sonnet (14 vers) pendant leurs vacances (deux semaines : un vers par jour) parce que "Madame, c'est trop long". Ils pensaient que ça passerait parce qu'ils étaient solidaires. Bah tiens. Y a eu 3/4 de zéros, et baste.
Cette pétition est du même niveau.
On voit où en est arrivé le consumérisme du client-élève face au professeur-caissier.
Cette pétition est du même niveau.
On voit où en est arrivé le consumérisme du client-élève face au professeur-caissier.
- MoonchildSage
Je reviens un instant sur deux extraits d'articles :
http://www.charentelibre.fr/2014/06/20/sujets-de-maths-du-bac-s-vous-les-avez-trouves-trop-dur-contactez-nous,1901445.php
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1216299-bac-petition-contre-l-epreuve-de-maths-terminales-s-vous-n-avez-encore-rien-vu.html
On lit un peu partout que ce sujet demandait de la réflexion, mais en réalité ce n'est pas le cas : si on met de côté les imprécisions de l'énoncé qui brouillaient les pistes, en dehors d'une partie de l'exercice de géométrie, l'ensemble des questions était traitable en faisant appel à des automatismes et à une très relative technicité (le meilleur exemple est la limite en moins l'infini de la fonction du début de l'exercice 1 : il fallait un minimum d'habilité calculatoire pour lever l'indétermination). Ce qui est inquiétant c'est que même des bons élèves ont dû se creuser la tête pour faire ce sujet car ils ne maîtrisent pas ces automatismes ; cela n'a pourtant rien d'étonnant car la technicité a été bannie des programmes et cette lacune implique qu'il faille fournir un gros travail de réflexion pour palier à l'absence de réflexes calculatoires élémentaires.
En plus, on peut craindre que notre hiérarchie ne soutienne la thèse d'un sujet demandant de la réflexion et que les IPR ne s'emparent de ce diagnostic erroné pour remettre en cause nos pratiques pédagogiques, argumentant que les élèves n'ont pas été assez bien formés à mener des raisonnements complexes car les enseignants ont perdu trop de temps avec des activités calculatoires et n'ont pas fait assez de situations-problèmes qui sont selon eux l'alpha et l'omega de l'autonomie. On retombe dans la bonne vieille situation pédagogique inextricable : l'institution crée les conditions du désastre en nous plaçant dans l'impossibilité de faire convenablement notre travail et ensuite notre hiérarchie vient nous reprocher de ne pas avoir assez réformé nos pratiques...
http://www.charentelibre.fr/2014/06/20/sujets-de-maths-du-bac-s-vous-les-avez-trouves-trop-dur-contactez-nous,1901445.php
Des élèves amers de s’être plantés? Loin s’en faut. Les profs aussi se joignent à la grogne. «Les élèves n’ont pas tout à fait tort, analyse Caroline Picard, prof de maths à Top niveau, société de cours particuliers à Angoulême. Il y avait un exercice qui mélangeait des intégrales, des fonctions, des suites. Il fallait être un bon élève pour s’en sortir. D’habitude, il y a une ou deux questions qui font appel à des raisonnements complexes. Cette année, il y avait un exercice et demi et pas de questions types auxquelles on était habitué depuis trois ans.»
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1216299-bac-petition-contre-l-epreuve-de-maths-terminales-s-vous-n-avez-encore-rien-vu.html
Cette année, il fallait faire preuve de jugeote
Mais alors qu'est-ce qui pousse aujourd'hui certains de ces lycéens à se révolter face aux sujets sur lesquels ils ont dû plancher ?
Certains parleront d'une paupérisation des esprits, je pense plutôt que l'épreuve a désarçonné les élèves car elle ne faisait pas appel aux automatismes développés par leur esprit durant l'année.
On lit un peu partout que ce sujet demandait de la réflexion, mais en réalité ce n'est pas le cas : si on met de côté les imprécisions de l'énoncé qui brouillaient les pistes, en dehors d'une partie de l'exercice de géométrie, l'ensemble des questions était traitable en faisant appel à des automatismes et à une très relative technicité (le meilleur exemple est la limite en moins l'infini de la fonction du début de l'exercice 1 : il fallait un minimum d'habilité calculatoire pour lever l'indétermination). Ce qui est inquiétant c'est que même des bons élèves ont dû se creuser la tête pour faire ce sujet car ils ne maîtrisent pas ces automatismes ; cela n'a pourtant rien d'étonnant car la technicité a été bannie des programmes et cette lacune implique qu'il faille fournir un gros travail de réflexion pour palier à l'absence de réflexes calculatoires élémentaires.
En plus, on peut craindre que notre hiérarchie ne soutienne la thèse d'un sujet demandant de la réflexion et que les IPR ne s'emparent de ce diagnostic erroné pour remettre en cause nos pratiques pédagogiques, argumentant que les élèves n'ont pas été assez bien formés à mener des raisonnements complexes car les enseignants ont perdu trop de temps avec des activités calculatoires et n'ont pas fait assez de situations-problèmes qui sont selon eux l'alpha et l'omega de l'autonomie. On retombe dans la bonne vieille situation pédagogique inextricable : l'institution crée les conditions du désastre en nous plaçant dans l'impossibilité de faire convenablement notre travail et ensuite notre hiérarchie vient nous reprocher de ne pas avoir assez réformé nos pratiques...
- PrimuraNiveau 9
Histoire reliée à ça : une fois dans ma classe, un devoir à faire à la maison. On était deux à l'avoir fait. La prof n'avait même pas regardé si ce qu'on a fait était juste pour donner la note : on a eu 20, tous les autres 0 :lol: (Elle nous l'a quand même corrigé pour voir nos erreurs :p )V.Marchais a écrit:Ça me rappelle mes 5e de l'année dernière qui avaient "fait grève" et refusé d'apprendre un sonnet (14 vers) pendant leurs vacances (deux semaines : un vers par jour) parce que "Madame, c'est trop long". Ils pensaient que ça passerait parce qu'ils étaient solidaires. Bah tiens. Y a eu 3/4 de zéros, et baste.
Cette pétition est du même niveau.
On voit où en est arrivé le consumérisme du client-élève face au professeur-caissier.
- MoonchildSage
Ils n'ont aucune raison de penser le contraire puisque le système induit ce raisonnement : de nombreux élèves sont arrivés comme ça en terminale alors qu'ils n'avaient pas le niveau ; et puis ils obtiendront gain de cause par le biais des consignes de correction. Quant aux élèves sérieux qu'on aura mal préparés pendant l'année parce qu'il faut bien s'adapter à la réalité des classes, on peut comprendre qu'ils se sentent floués.Moe71 a écrit:On croit rêver !!?? Depuis quand les élèves décident-ils de la "dureté" des épreuves? Ils s'imaginent qu'on file le bac à tout le monde sans bosser? (bon, OK, on file le bac à presque tout le monde, mais quand même)
- mimi40Niveau 5
Quand il y a eu une polémique autour de Victor Hugo, je me suis dit: "Bon... peut être... mais tout ceci n'est-il pas un peu exagéré tout de même??"
Mais là je me rends compte que les élèves font un foin pas possible pour toutes les épreuves du bac (car ne nous leurrons pas, lundi une nouvelle polémique naitra par rapport à l'espagnol... Et à partir de jeudi prochain, ce seront les collégiens qui feront une pétition par rapport au sujet de français, car vraiment c'était vraiment cro cro dur!!!)
Moi, je vais proposer une pétition contre les élèves qui sont vraiment trop trop nuls!!!!! (nananère)
Bon, trêve de plaisanterie, arrêtons de cautionner cela, par pitié!!!
Mais là je me rends compte que les élèves font un foin pas possible pour toutes les épreuves du bac (car ne nous leurrons pas, lundi une nouvelle polémique naitra par rapport à l'espagnol... Et à partir de jeudi prochain, ce seront les collégiens qui feront une pétition par rapport au sujet de français, car vraiment c'était vraiment cro cro dur!!!)
Moi, je vais proposer une pétition contre les élèves qui sont vraiment trop trop nuls!!!!! (nananère)
Bon, trêve de plaisanterie, arrêtons de cautionner cela, par pitié!!!
- User5899Demi-dieu
Ca fait des années que je dis que si le bac proposait des épreuves normales notées normalement, on aurait à peu près 33% de réussite. Là, les 67% essayent de ne pas se faire avoir.
- BoubouleDoyen
Ils savent très bien qu'ils auront le bac, c'est d'ailleurs pour cela qu'ils ne travaillent pas.
Et faire de la publicité pour la "difficulté" les aide à l'obtenir et au pire à valoriser cette édition. D'ailleurs pour ceux qui continueront à faire des sciences et qui ne rouspètent pas, on se fout de leur bac.
Et faire de la publicité pour la "difficulté" les aide à l'obtenir et au pire à valoriser cette édition. D'ailleurs pour ceux qui continueront à faire des sciences et qui ne rouspètent pas, on se fout de leur bac.
- User5899Demi-dieu
Désolé, mais la balle est dans votre camp, et seulement le vôtre. Vous savez bien que le correcteur n'a aucune consigne à se voir opposer. Le sujet a été proposé, cobayé, adopté. A partir de là, il y a un barème publié, le correcteur fait avec ça, sans comptes à rendre, et vous le savez très bien.Moonchild a écrit:Mais le scandale n'éclatera pas au grand jour : il sera étouffé par des consignes de corrections généreuses jusqu'à l'absurde ; tout ce qui restera dans les mémoires de ce fait divers, ce sera un sujet trop dur qui aura angoissé les candidats pendant les deux semaines d'attente des résultats, une pierre de plus apportée au projet de réforme du bac en CCF...Cripure a écrit:Mais en même temps, Igniatius, il faut bien qu'un jour ou l'autre éclate au grand jour le fait que le public de S est inadapté aux programmes de la série, non ?
- MoonchildSage
Je ne suis pas correcteur au bac S cette fois-ci et franchement ça m'arrange bien parce que ça va être une sacrée galère (en plus, il risque d'y avoir pas mal de candidats en maths au second tour) mais j'avoue que j'aurais quelques scrupules à me montrer soudainement plus exigeant à l'examen que pendant le reste de l'année : je n'ai pas de terminale S depuis le nouveau programme, mais en classe de première mes propres élèves ont été préparés en fonction du profil des épreuves des dernières années et en terminale j'aurais fait de même - de toute manière, compte tenu de leur niveau, je ne peux pas faire plus sauf à quasiment tous les larguer ; je pourrais rehausser mes exigences mais ça n'aurait pour seul effet que de satisfaire mon ego de prof d'élite fonctionnant en vase clos.Cripure a écrit:Désolé, mais la balle est dans votre camp, et seulement le vôtre. Vous savez bien que le correcteur n'a aucune consigne à se voir opposer. Le sujet a été proposé, cobayé, adopté. A partir de là, il y a un barème publié, le correcteur fait avec ça, sans comptes à rendre, et vous le savez très bien.Moonchild a écrit:Mais le scandale n'éclatera pas au grand jour : il sera étouffé par des consignes de corrections généreuses jusqu'à l'absurde ; tout ce qui restera dans les mémoires de ce fait divers, ce sera un sujet trop dur qui aura angoissé les candidats pendant les deux semaines d'attente des résultats, une pierre de plus apportée au projet de réforme du bac en CCF...Cripure a écrit:Mais en même temps, Igniatius, il faut bien qu'un jour ou l'autre éclate au grand jour le fait que le public de S est inadapté aux programmes de la série, non ?
Et puis admettons que je sois appelé au dernier moment à remplacer un correcteur : si, malgré ces scrupules, j'adoptais à titre individuel la position vous décrivez, quel en serait l'impact ? Cela n'aurait probablement aucun effet sur l'ensemble du système ; tout au plus je serais durablement écarté de la liste des correcteurs d'examen - ce qui ne serait pas pour me déplaire. D'ailleurs, c'est un cas de figure qui s'est plus ou moins produit il y a quelques années pour certains de nos terminales : ils sont tombés sur un jury qui n'a pas voulu jouer le jeu de la complaisance à l'oral de rattrapage (le collègue n'a pas mis une seule note supérieure à celle de l'écrit) mais la conclusion qui en a été tirée est qu'ils sont tombés sur un c0nnard. Pour que votre réponse fasse sens, il faudrait une réaction collective suffisamment vaste pour planter le système à grande échelle et pas une somme de cas isolés qui ressemblerait davantage à un jeu de massacre aléatoire.
L'ampleur de la réaction des candidats suffit à montrer qu'il y a un réel problème (certes amplifié par l'hystérie collective caractéristique des réseaux sociaux) ; maintenant il faut le décrypter convenablement et en cibler les causes. Il ne faut bien sûr pas occulter l'incontestable médiocrité des candidats, mais elle n'est qu'une conséquence et on ne peut pas s'arrêter à ce constat : le sujet est certes conforme au programme mais on l'a rendu infaisable à force de réformes absurdes. La véritable responsabilité est institutionnelle et, au premier plan, c'est l'incompétence de l'Inspection Générale qu'il faudrait publiquement pointer (comme l'a fait Igniatius en première page de ce fil, mais en diffusant plus largement le message), le reste devrait suivre grâce à l'effet domino. Malheureusement, à peu près personne se semble vouloir s'aventurer sur ce terrain - et surtout pas l'APMEP qui serait pourtant légitimement en position de le faire.
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