- User5899Demi-dieu
Pas d'accord. D'abord, on peut être jeune et pas stupide. Ensuite, il ne s'agit pas en l'occurrence de connaitre les textes de l'EN, mais d'avoir un minimum de logique. Le médical est une zone préservée, et l'on n'est véhément que parce que leur incurie fait du tort à tous.Mandoline a écrit:OK les collègues n'ont pas été malignes ; OK, on peut comprendre que l'attitude agace mais bon, est-ce la peine de leur tomber sur le râble comme ça ?
Elles sont jeunes et inexpérimentées, malheureusement pas au fait des textes.
- MandolineNiveau 6
Pourquoi en passer d'abord par la véhémence ? Quelqu'un qui s'obstinerait, se croirait au-dessus des autres en allant bosser alors qu'il est malade, en étant au fait de ce qu'il risque en cas d'accident, qu'on le taxe de stupidité, qu'on dise qu'il fait du tort à tous, d'accord. Mais là ?
Vu la manière dont les jeunes (et de façon générale les nouveaux) sont accueillis dans les établissements, vu le peu d'implication des délégués syndicaux dans certains collèges, vu l'isolement de notre métier, est-ce bien étonnant ?
J'ai dû expliquer à une jeune collègue à qui le CDE avait demandé d'assurer un remplacement de Robien lors d'une grève qu'il ne fallait pas le faire, que c'était casser l'action des collègues. Cette jeune prof n'avait tout simplement pas pensé aux conséquences, elle s'était retrouvée au pied du mur, une demande au pied levé, pour arranger une classe à laquelle elle était justement en train de faire cours quand le chef est arrivé pour lui demander. Ce n'est pas forcément évident. Pour dire non, encore faut-il avoir du recul et avoir pu réfléchir aux conséquences, qui ne sont pas forcément évidentes pour les nouveaux collègues.
A mon sens, un peu de bienveillance ne fait pas de mal.
Vu la manière dont les jeunes (et de façon générale les nouveaux) sont accueillis dans les établissements, vu le peu d'implication des délégués syndicaux dans certains collèges, vu l'isolement de notre métier, est-ce bien étonnant ?
J'ai dû expliquer à une jeune collègue à qui le CDE avait demandé d'assurer un remplacement de Robien lors d'une grève qu'il ne fallait pas le faire, que c'était casser l'action des collègues. Cette jeune prof n'avait tout simplement pas pensé aux conséquences, elle s'était retrouvée au pied du mur, une demande au pied levé, pour arranger une classe à laquelle elle était justement en train de faire cours quand le chef est arrivé pour lui demander. Ce n'est pas forcément évident. Pour dire non, encore faut-il avoir du recul et avoir pu réfléchir aux conséquences, qui ne sont pas forcément évidentes pour les nouveaux collègues.
A mon sens, un peu de bienveillance ne fait pas de mal.
- lilith888Grand sage
Je suis de plus en plus inquiète, pour diverses raisons, pour l'avenir de la profession quand je vois arriver ce type de jeunes collègues, dont le nombre ne cesse de croître, qui font n'importe quoi, qui ont un niveau universitaire déplorable malgré la mastérisation, qui n'ont aucune répartie, aucune jugeote et pas une once d'argumentation. Comme des assistés, ils attendent qu'on vienne les guider par la main et si on le ne fait pas, ce sera encore notre faute. Pourtant, je n'ai que 8 ans d'ancienneté.
- inviteeMNiveau 8
Je vous rassure, on peut être néophyte et avoir un minimum de recul
Cela dit, je suis 100% d'accord avec vous. Aller sur son lieu de travail alors qu'on a un arrêt maladie, c'est au mieux de l'inconscience, au pire de la bêtise. Mais peut-être suis-je trop véhémente?
Cela dit, je suis 100% d'accord avec vous. Aller sur son lieu de travail alors qu'on a un arrêt maladie, c'est au mieux de l'inconscience, au pire de la bêtise. Mais peut-être suis-je trop véhémente?
- MandolineNiveau 6
Qui est en tort, la collègue qui va bosser sur injonction du chef, ou le chef, qui sait pertinemment lui, pour le coup, que la collègue n'est pas couverte ?
Qui subit les pressions, là ?
Votre colère est justifiée, mais selon moi, elle se trompe de cible !
Et je persiste à dire qu'un peu de bienveillance entre collègues, et un peu moins de léchage de c** aux chefs, feraient du bien à la profession.
Personne pour suggérer d'aller collectivement dans le bureau du CDE pour lui expliquer qu'on n'oblige pas les collègues à aller bosser en AM. En revanche, pour gueuler virtuellement sur ceux qui se laissent abuser, y'a du monde.
Qui subit les pressions, là ?
Votre colère est justifiée, mais selon moi, elle se trompe de cible !
Et je persiste à dire qu'un peu de bienveillance entre collègues, et un peu moins de léchage de c** aux chefs, feraient du bien à la profession.
Personne pour suggérer d'aller collectivement dans le bureau du CDE pour lui expliquer qu'on n'oblige pas les collègues à aller bosser en AM. En revanche, pour gueuler virtuellement sur ceux qui se laissent abuser, y'a du monde.
- inviteeMNiveau 8
Mais qui parle de "léchage de c** aux chefs"? Il ne faut pas tout mélanger et cesser de tomber dans l'excès inverse en prenant chaque prétexte pour leur tomber dessus en bloc.
Certes, le chef n'avait pas à demander cela, mais c'était également et surtout de la responsabilité de la collègue de refuser.
Certes, le chef n'avait pas à demander cela, mais c'était également et surtout de la responsabilité de la collègue de refuser.
- HélipsProphète
Ce qui est bien, c'est que ce n'est pas infantilisant du tout d'aller dire au cde "Machin n'ose pas vous le dire alors je vous le dis à sa place, vous êtes méchant"....
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- MandolineNiveau 6
C'était une simple observation fondée sur ce que je peux et ai pu voir. En l'occurrence ici, je ne pense pas qu'on puisse qualifier de "prétexte pour leur tomber dessus" une incitation à venir travailler en arrêt maladie. C'est grave, car le chef ne put ignorer les conséquences de sa demande qu'il sait illégale.
- MandolineNiveau 6
Hélips a écrit:Ce qui est bien, c'est que ce n'est pas infantilisant du tout d'aller dire au cde "Machin n'ose pas vous le dire alors je vous le dis à sa place, vous êtes méchant"....
C'est faire bloc. Ce n'est pas "Machin n'ose pas vous le dire" mais "Vous avez demandé à Machin quelque chose d'illégal". C'est aussi ça, la solidarité, protéger les plus faibles, les plus inexpérimentés, qui sont plus vulnérables.
Mais bon, je dois être un Don Quichotte
- inviteeMNiveau 8
Mandoline a écrit:C'était une simple observation fondée sur ce que je peux et ai pu voir. En l'occurrence ici, je ne pense pas qu'on puisse qualifier de "prétexte pour leur tomber dessus" une incitation à venir travailler en arrêt maladie. C'est grave, car le chef ne put ignorer les conséquences de sa demande qu'il sait illégale.
C'est grave, oui, mais c'est de la responsabilité de la collègue de le faire savoir.
- user7337Fidèle du forum
Ca m'est déjà arrivé quand j'étais magasinier. Pour remplir des papiers. J'ai été emmené et ramené. Il fallait faire régulariser justement l'arrêt, comme c'était un accident du travail.maelia a écrit:Aller sur son lieu de travail alors qu'on a un arrêt maladie, c'est au mieux de l'inconscience, au pire de la bêtise.
J'ai été inconscient ou stupide alors ? Désolé, mais ras-le-bol de lire des affirmations péremptoires comme celle-là...
- leyadeEsprit sacré
Je suis d'acc avec vous sur le fait que "bosser" alors que l'on est arrêté décrédibilise la notion de légitimité de l'arrêt de ceux qui sont en arrêt pour maladie ; maintenant, là, pour Teodora et sa collègue, on ne sait pas tout : pour mon dernier arrêt, en fin de grossesse, nécessité d'arrêter d'aller travailler, mais pour aller à la maternité, je devais passer dans la rue du collège, je me suis donc arrêtée pour donner la feuille d'arrêt, filer à ma remplaçante mes clés et des cours, je suis restée un peu pour lui donner des infos, je vais peut-être essuyer des jets de tomates virtuels, mais, je n'avais pas l'impression d'être pourrie d'orgueil, débile ou inconsciente...
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
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- leyadeEsprit sacré
Bon, par contre, le coup de l'histoire des arts, c'est n'imp (déjà, l'histoire des arts, c'est n'imp mais passons) : soit elle n'est pas en état de faire cours, elle n'est donc pas en état de faire passer des oraux non plus, soit elle est d'attaque pour l'HDA, elle est d'attaque pour les cours. Je suis déjà passée au collège en arrêt, mais pas pour travailler, ni cours, ni copies, ni donner du travail, juste pour donner des papiers, des clés...
j'édite : désolée, je ne voulais pas rajouter de l'huile sur le feu en relançant le topic, mais j'avais lu le sujet il y a quelques heures, mais je n'avais pas le temps de poster.
j'édite : désolée, je ne voulais pas rajouter de l'huile sur le feu en relançant le topic, mais j'avais lu le sujet il y a quelques heures, mais je n'avais pas le temps de poster.
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- leyadeEsprit sacré
Mandoline a écrit:Qui est en tort, la collègue qui va bosser sur injonction du chef, ou le chef, qui sait pertinemment lui, pour le coup, que la collègue n'est pas couverte ?
Qui subit les pressions, là ?
Votre colère est justifiée, mais selon moi, elle se trompe de cible !
Et je persiste à dire qu'un peu de bienveillance entre collègues, et un peu moins de léchage de c** aux chefs, feraient du bien à la profession.
Personne pour suggérer d'aller collectivement dans le bureau du CDE pour lui expliquer qu'on n'oblige pas les collègues à aller bosser en AM. En revanche, pour gueuler virtuellement sur ceux qui se laissent abuser, y'a du monde.
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- Hermione0908Modérateur
stench a écrit:Les mystères de l'EN. Je suis comme vous le savez maintenant éducateur sportif et je peux amener des gens en sortie contre rémunération. Pour pouvoir m'occuper d'enfants et de classes, il faut avoir un agrément de l'EN, je l'ai demandé en pensant que ça ne poserait pas de problème, j'ai envoyé les justificatifs de Jeunesse et sport, mes assurances responsabilité civile pro, etc. Réponse : refusé. Il faut un extrait de casier. J'explique alors que j'enseigne depuis 10 ans et que la vérification a déjà été faite, sans doute, mais je joue le jeu, j'envoie l'extrait de casier. Réponse : refusé. Il leur faut encore un certificat médical de non contagion. Là, ça commence à me gonfler, je leur explique que je passe 18 heures par semaine avec ces mêmes élèves dans l'espace confiné d'une salle de classe et que personne ne se soucie de la contagion, maintenant que je veux amener ces élèves dehors, c'est indispensable. Réponse : il n'y a pas deux poid deux mesures, il faut aller chez le toubib.
Je crois qu'on gagnerait un peu de temps et d'argent si les consignes faisaient preuve, parfois, de plus de bon sens...
Ce qui est génial surtout, c'est qu'on passe nos semaines entières face à des enfants plus ou moins jeunes, et qu'on ne nous demande pas l'ombre de tout ça (hormis l'extrait de casier au moment de l'inscription au concours), et qu'on n'est pas plus formés aux premiers secours. Elle est belle la logique.
- DimkaVénérable
On doit voir un médecin agréé, quand on devient prof, pour avoir un certificat médical. Mais c’est un peu une blague, certes… Le doc m’avait juste demandé si j’avais la tuberculose.
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- Spoiler:
- Hermione0908Modérateur
Oui, je m'en souviens : 5' dans le cabinet, la tension, vous allez bien, je signe, et c'est plié.
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- Teodora29Niveau 9
leyade a écrit:Je suis d'acc avec vous sur le fait que "bosser" alors que l'on est arrêté décrédibilise la notion de légitimité de l'arrêt de ceux qui sont en arrêt pour maladie ; maintenant, là, pour Teodora et sa collègue, on ne sait pas tout : pour mon dernier arrêt, en fin de grossesse, nécessité d'arrêter d'aller travailler, mais pour aller à la maternité, je devais passer dans la rue du collège, je me suis donc arrêtée pour donner la feuille d'arrêt, filer à ma remplaçante mes clés et des cours, je suis restée un peu pour lui donner des infos, je vais peut-être essuyer des jets de tomates virtuels, mais, je n'avais pas l'impression d'être pourrie d'orgueil, débile ou inconsciente...
C'est à peu près mon cas. En arrêt depuis mi-avril pour la grossesse, je suis suivie à la maternité de la même ville, je fais mes prises de sang dans un cabinet à deux pas du collège, j'ai la mutuelle au même endroit.
Quelle drôle d'idée, n'est-ce pas, de choisir la facilité pour un suivi de grossesse, j'aurai dû aller à la grande ville et doubler le temps de transport....
Je me suis donc arrêtée moi aussi deux fois au collège: la première fois, pareil, pour donner la feuille d'arrêt, mais également les clés, les progressions, faire le point avec ma remplaçante. Tout simplement parce que j'avais du mal avec l'idée de la laisser se débrouiller, uniquement avec le cahier de textes, pour décider de ce qu'elle allait faire le temps d'un week-end. Tout comme je n'ai pas réussi à mettre de côté les copies, parce que je sentais que cet arrêt allait se prolonger. De plus, il s'agissait de copies de brevet blanc... pas uniquement de mes élèves, mais des élèves que mes collègues ont en classe. Et oui, j'ai culpabilisé à mort les premières semaines de mon arrêt, surtout pour les gamins que je "plantais" comme cela, d'un jour à l'autre, sans avoir fini ce que j'avais à faire, sans avoir rendu les derniers devoirs. Tout comme j'ai pensé à mes collègues en prenant les copies. Stupidité, peut-être...
Je ne veux pas relancer le débat, qui a pris une ampleur assez inattendue pour moi, j'ai juste quelques réponses à donner.
- leyadeEsprit sacré
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- ysabelDevin
Teodora29 a écrit:leyade a écrit:Je suis d'acc avec vous sur le fait que "bosser" alors que l'on est arrêté décrédibilise la notion de légitimité de l'arrêt de ceux qui sont en arrêt pour maladie ; maintenant, là, pour Teodora et sa collègue, on ne sait pas tout : pour mon dernier arrêt, en fin de grossesse, nécessité d'arrêter d'aller travailler, mais pour aller à la maternité, je devais passer dans la rue du collège, je me suis donc arrêtée pour donner la feuille d'arrêt, filer à ma remplaçante mes clés et des cours, je suis restée un peu pour lui donner des infos, je vais peut-être essuyer des jets de tomates virtuels, mais, je n'avais pas l'impression d'être pourrie d'orgueil, débile ou inconsciente...
C'est à peu près mon cas. En arrêt depuis mi-avril pour la grossesse, je suis suivie à la maternité de la même ville, je fais mes prises de sang dans un cabinet à deux pas du collège, j'ai la mutuelle au même endroit.
Quelle drôle d'idée, n'est-ce pas, de choisir la facilité pour un suivi de grossesse, j'aurai dû aller à la grande ville et doubler le temps de transport....
Je me suis donc arrêtée moi aussi deux fois au collège: la première fois, pareil, pour donner la feuille d'arrêt, mais également les clés, les progressions, faire le point avec ma remplaçante. Tout simplement parce que j'avais du mal avec l'idée de la laisser se débrouiller, uniquement avec le cahier de textes, pour décider de ce qu'elle allait faire le temps d'un week-end. Tout comme je n'ai pas réussi à mettre de côté les copies, parce que je sentais que cet arrêt allait se prolonger. De plus, il s'agissait de copies de brevet blanc... pas uniquement de mes élèves, mais des élèves que mes collègues ont en classe. Et oui, j'ai culpabilisé à mort les premières semaines de mon arrêt, surtout pour les gamins que je "plantais" comme cela, d'un jour à l'autre, sans avoir fini ce que j'avais à faire, sans avoir rendu les derniers devoirs. Tout comme j'ai pensé à mes collègues en prenant les copies. Stupidité, peut-être...
Je ne veux pas relancer le débat, qui a pris une ampleur assez inattendue pour moi, j'ai juste quelques réponses à donner.
A la limite, s'arrêter pour déposer l'AM, oui mais pour tout le reste c'est "stupide"... Si on est en AM on ne PEUT pas travailler et on n'a pas le DROIT de travailler.
Si tu avais eu un accident et avais été hospitalisée, on se serait débrouillé sans toi.
Tout ce que tu as fait grignote peu à peu nos droits - certes on est en AM mais on peut bien quand même bosser un peu...
Les cimetières sont pleins de gens indispensables...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Teodora29Niveau 9
lilith888 a écrit:Je suis de plus en plus inquiète, pour diverses raisons, pour l'avenir de la profession quand je vois arriver ce type de jeunes collègues, dont le nombre ne cesse de croître, qui font n'importe quoi, qui ont un niveau universitaire déplorable malgré la mastérisation, qui n'ont aucune répartie, aucune jugeote et pas une once d'argumentation. Comme des assistés, ils attendent qu'on vienne les guider par la main et si on le ne fait pas, ce sera encore notre faute. Pourtant, je n'ai que 8 ans d'ancienneté.
Ce n'est même pas, malheureusement mon cas. C'est à dire... je n'ai même pas le master, j'ai eu le concours en interne, par grande chance avec une bonne note qui ne veut rien dire, je n'avais aucune expérience pour être professeur en collège, je ne suis même pas française. Je n'ai même vraiment l'excuse de la jeunesse, car j'ai passé le concours assez tard. La honte, quoi!?! J'ai ramé la première année, je tente de devenir prof et oui, malheureusement encore, malgré tous mes efforts de m'informer, je ne maîtrise pas tous les textes et parfois je ne pense pas aux dernières conséquences possibles de mes actes.
En postant ici, je n'ai rien demandé. Les conséquences, je les assume si nécessaire. Naïve comme je suis, je n'ai pas pensé mettre en péril l'image de la profession.
Je vous remercie donc, certaines remarques très pertinentes m'ont ouvert les yeux. Il y a certainement des erreurs que je ne referai plus.
Par contre, qualifier de "stupidité", "bêtise", "inconscience" etc. ... enfin bref, comme je disais, le débat a pris une ampleur et une tournure qui me dépassent.
Quant à ma collègue présente pendant son arrêt pour l'hda, je ne vais rien rajouter. Elle seule sait ce qui s'est passé exactement, moi j'étais uniquement sidérée qu'on puisse demander à quelqu'un en arrêt assurer un jury.
- leyadeEsprit sacré
Excuse-moi Teodora, je suis confuse, je n'aurais pas dû relancer le sujet...
J'ai été maladroite.
J'ai été maladroite.
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- User5899Demi-dieu
Oui, enfin, être enseignant et ne pas savoir que quand un collègue fait grève, on ne casse pas sa grève en le remplaçant, c'est inquiétant. Certes, il y a 50 ans, cette/ce collègue se serait fait casser la gueule au sens propre alors qu'aujourd'hui, les choses sont un peu apaisées. Mais quand même : un prof qui ne sait pas ça n'est pas à sa place devant des élèves.Mandoline a écrit:Pourquoi en passer d'abord par la véhémence ? Quelqu'un qui s'obstinerait, se croirait au-dessus des autres en allant bosser alors qu'il est malade, en étant au fait de ce qu'il risque en cas d'accident, qu'on le taxe de stupidité, qu'on dise qu'il fait du tort à tous, d'accord. Mais là ?
Vu la manière dont les jeunes (et de façon générale les nouveaux) sont accueillis dans les établissements, vu le peu d'implication des délégués syndicaux dans certains collèges, vu l'isolement de notre métier, est-ce bien étonnant ?
J'ai dû expliquer à une jeune collègue à qui le CDE avait demandé d'assurer un remplacement de Robien lors d'une grève qu'il ne fallait pas le faire, que c'était casser l'action des collègues. Cette jeune prof n'avait tout simplement pas pensé aux conséquences, elle s'était retrouvée au pied du mur, une demande au pied levé, pour arranger une classe à laquelle elle était justement en train de faire cours quand le chef est arrivé pour lui demander. Ce n'est pas forcément évident. Pour dire non, encore faut-il avoir du recul et avoir pu réfléchir aux conséquences, qui ne sont pas forcément évidentes pour les nouveaux collègues.
A mon sens, un peu de bienveillance ne fait pas de mal.
- Thalia de GMédiateur
Ni même en modifiant l'emploi du temps ce jour-là pour arranger les élèves, la vie sco ou soi-même. Les élèves qui essayent se voient opposer un ferme refus par l'administration. J'ignore si cela s'appuie sur un texte. Si oui, j'aimerais savoir lequel, je me méfie un peu de ma nouvelle pa.Cripure a écrit:Mandoline a écrit:Pourquoi en passer d'abord par la véhémence ? Quelqu'un qui s'obstinerait, se croirait au-dessus des autres en allant bosser alors qu'il est malade, en étant au fait de ce qu'il risque en cas d'accident, qu'on le taxe de stupidité, qu'on dise qu'il fait du tort à tous, d'accord. Mais là ?
Vu la manière dont les jeunes (et de façon générale les nouveaux) sont accueillis dans les établissements, vu le peu d'implication des délégués syndicaux dans certains collèges, vu l'isolement de notre métier, est-ce bien étonnant ?
J'ai dû expliquer à une jeune collègue à qui le CDE avait demandé d'assurer un remplacement de Robien lors d'une grève qu'il ne fallait pas le faire, que c'était casser l'action des collègues. Cette jeune prof n'avait tout simplement pas pensé aux conséquences, elle s'était retrouvée au pied du mur, une demande au pied levé, pour arranger une classe à laquelle elle était justement en train de faire cours quand le chef est arrivé pour lui demander. Ce n'est pas forcément évident. Pour dire non, encore faut-il avoir du recul et avoir pu réfléchir aux conséquences, qui ne sont pas forcément évidentes pour les nouveaux collègues.
A mon sens, un peu de bienveillance ne fait pas de mal.
Oui, enfin, être enseignant et ne pas savoir que quand un collègue fait grève, on ne casse pas sa grève en le remplaçant, c'est inquiétant. Certes, il y a 50 ans, cette/ce collègue se serait fait casser la gueule au sens propre alors qu'aujourd'hui, les choses sont un peu apaisées. Mais quand même : un prof qui ne sait pas ça n'est pas à sa place devant des élèves.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- PouceNiveau 9
J'ai été arrêtée du 21 mai au 3 juin inclus. J'étais en pleine correction du BB. L'arrêt des notes étant le 5 juin au soir, je ne me voyais pas attendre la reprise pour corriger les quarante rédactions et saisir mes appréciations. J'ai donc attendu de me sentir mieux pour, chaque jour, corriger quelques copies. J'ai même transmis à la vie sco un sujet de rédaction, déjà prêt, pour les 5°. Tout cela n'a rien à voir avec le fait de me sentir indispensable ou de bien me faire voir du CDE, je n'en ai vraiment pas besoin. J'ai simplement agi pour mon confort personnel, je ne voulais pas me sentir débordée lors de ma reprise. Je ne vois pas ce qu'il y a ici de scandaleux.
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