- User14996Niveau 10
Attention à la racine du parfait: peto, is, ere, petiui ou petii, petitum.virgere a écrit:tsss, encore une étourderie...
petebant --> peteuisse
Comme tu l'as écrit, c'est bon !Du coup je tente la relative : Vlulans Proserpina raptorem, qui currum ducebat, sequi debuit.
Mais j'ai un doute sur la place de la relative et je ne trouve pas de réponse claire dans mon livre à ce sujet (juste que cette place est assez libre, du coup je ne suis pas sûre de faire bien en suivant la construction française)
Les deux constructions sont recevables !Enfin, pour "poussé par", je ne trouve pas le verbe latin correspondant. Encore une fois, j'ai imité la construction trouvée dans un texte, ce qui m'arrangeait puisque je ne sais comment traduire le verbe français. Ou alors incito ? Ce qui pourrait donner : Ac is, poenae timore incitatus,...
Ou le verbe timeo ? : Ac is, poenam timens,... Mais alors ne suis-je pas trop éloignée du texte latin ?
- virgereNeoprof expérimenté
j'en ai maaaaaaaaaaarre des étourderies. Y'a une recette qui fonctionne ?
petiuisse est ce que je voulais écrire.
Je peux désormais passer au thème, mais j'attends demain ou cette nuit, il parait que j'ai des enfants dont je dois m'occuper
Merci pour ton temps et tes remarques
petiuisse est ce que je voulais écrire.
Je peux désormais passer au thème, mais j'attends demain ou cette nuit, il parait que j'ai des enfants dont je dois m'occuper
Merci pour ton temps et tes remarques
- User14996Niveau 10
Ce n'est pas une recette, mais ma prof de latin en khâgne conseillait à chacun de relire son thème le lendemain (ou quelques heures après l'avoir réalisé). Il est vrai qu'on ne voit pas toujours ses erreurs à vif. C'est toujours plus facile de corriger le thème d'autrui (si ça peut te rassurer).virgere a écrit:j'en ai maaaaaaaaaaarre des étourderies. Y'a une recette qui fonctionne ?
"Patience et courage..."
- virgereNeoprof expérimenté
Merci du tuyau
C'est vrai que déjà, en recopiant mes thèmes ici, je vois des erreurs qui m'avaient échappé.
Je devrais peut-être attendre un peu avant de poster mon travail, alors...
C'est vrai que déjà, en recopiant mes thèmes ici, je vois des erreurs qui m'avaient échappé.
Je devrais peut-être attendre un peu avant de poster mon travail, alors...
- LefterisEsprit sacré
Non elles ne sont pas oubliées . les fautes, oui...virgere a écrit:
J'espère ne pas avoir oublié d'étourderie.
Blague à part, tu t'en sors très bien , puisque je reprends le fil. Tu as compris l'essentiel en latin apparemment, et à mon avis il faut commencer à lire quelques lignes en bilingue, pour s'imprégner de ça sous toutes les formes.virgere a écrit:j'en ai maaaaaaaaaaarre des étourderies. Y'a une recette qui fonctionne ?
petiuisse est ce que je voulais écrire.
Je peux désormais passer au thème, mais j'attends demain ou cette nuit, il parait que j'ai des enfants dont je dois m'occuper
Merci pour ton temps et tes remarques
Quant à l'étourderie, rien à faire : en grec j'ai recopié un morceau de brouillon fautif à l'agreg, fatigué et pas en forme ce jour là . A vouloir trop faire de thème, il m'est même arrivé de décliner des neutres comme des masculins ou de me tromper de modèle de conjugaison ... Le mieux est d'être reposé et décontracté, et d'avoir en tête des tournures qui viennent toutes seules.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User5899Demi-dieu
Lefteris m'a devancé. Je voulais moi aussi célébrer votre ténacité : vous avez assimilé beaucoup des tournures de base et vous êtes plus qu'à l'aise sur les questions de morphologie. C'est une belle performance. Félicitations :succes:
- virgereNeoprof expérimenté
Merci pour ces compliments et encouragements qui me vont droit au coeur et qui entretiennent ma motivation.
Pour la lecture en bilingue, j'ai peur de ne pas avoir encore suffisamment de vocabulaire (j'avoue que je n'apprends pas de liste, j'espère mémoriser à l'usage, ce qui marche... lentement) et j'ai peur également de trop et trop vite lire la page traduite... Je pensais m'y mettre à la fin du 1er volume (où j'achève la 12e leçon sur 21).
Mais pourquoi pas, en effet. Surtout que le livre de Lucien Jerphagnon Histoire de la Rome antique, qui m'avait été ici conseillé, par Oudémia me semble-t-il, m'a donné envie de découvrir certains textes et auteurs (le Satiricon de Pétrone, Amnien Marcellin, Lucien de Samosate ou encore les Métamorphoses d'Apulée). Même si je doute avoir le niveau requis pour l'instant !
Mais, Lefteris, si tu as des références de textes en édition bilingue à me conseiller, je prends avec plaisir
Pour la lecture en bilingue, j'ai peur de ne pas avoir encore suffisamment de vocabulaire (j'avoue que je n'apprends pas de liste, j'espère mémoriser à l'usage, ce qui marche... lentement) et j'ai peur également de trop et trop vite lire la page traduite... Je pensais m'y mettre à la fin du 1er volume (où j'achève la 12e leçon sur 21).
Mais pourquoi pas, en effet. Surtout que le livre de Lucien Jerphagnon Histoire de la Rome antique, qui m'avait été ici conseillé, par Oudémia me semble-t-il, m'a donné envie de découvrir certains textes et auteurs (le Satiricon de Pétrone, Amnien Marcellin, Lucien de Samosate ou encore les Métamorphoses d'Apulée). Même si je doute avoir le niveau requis pour l'instant !
Mais, Lefteris, si tu as des références de textes en édition bilingue à me conseiller, je prends avec plaisir
- virgereNeoprof expérimenté
C'est re-moi. J'ai fait la version finale de la leçon (et je pourrais donc attaquer la 13 voire la finir d'ici le retour des élèves, mercredi)
Comme d'habitude, je soumets mon travail à votre regard :
Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed infamis et pestilens. Per silentium noctis sonus ferri et strepitus uinculorum logius primo, deinde e proximo reddebatur. Mox apparebat idolon : senex squalore confectus, promissa barba, horrenti capillo, cruribus compedes, manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus et, crescente formidine, mors sequebatur. Nam interdiu quoque, quamquam abscesserat imago, memoria oculis inerrabat.
Pline le Jeune
--> Il y avait à Athènes une maison spacieuse et étendue mais de mauvaise réputation et malsaine. A travers le silence de la nuit se produisaient, d'abord d'assez loin puis de près, un son de glaive et un bruit de chaîne. Bientôt, un fantôme apparaissait : un vieillard usé de crasse, avec une longue barbe, des cheveux hirsutes, des jambes entravées tenait dans ses mains une chaine et la secouait. De ce lieu, les nuits sinistres et effrayantes étaient passées sans dormir par les habitants ; la maladie et, l'épouvante croissant, la mort suivaient la veille. En effet, pendant le jour aussi, bien que l'apparition se fût éloignée, le souvenir du fantôme erraient devant les (leurs ?) yeux.
Je pense avoir saisi le sens général du texte, mais que ma traduction a un mauvais style (j'ai toujours été mauvaise en version, quelque soit la langue) : on dirait un mauvais épisode de Scobidoo
J'ai aussi un doute sur inhabitantibus (et la tournure inde aussi), et sur la traduction des datifs descriptifs.
Comme d'habitude, je soumets mon travail à votre regard :
Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed infamis et pestilens. Per silentium noctis sonus ferri et strepitus uinculorum logius primo, deinde e proximo reddebatur. Mox apparebat idolon : senex squalore confectus, promissa barba, horrenti capillo, cruribus compedes, manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus et, crescente formidine, mors sequebatur. Nam interdiu quoque, quamquam abscesserat imago, memoria oculis inerrabat.
Pline le Jeune
--> Il y avait à Athènes une maison spacieuse et étendue mais de mauvaise réputation et malsaine. A travers le silence de la nuit se produisaient, d'abord d'assez loin puis de près, un son de glaive et un bruit de chaîne. Bientôt, un fantôme apparaissait : un vieillard usé de crasse, avec une longue barbe, des cheveux hirsutes, des jambes entravées tenait dans ses mains une chaine et la secouait. De ce lieu, les nuits sinistres et effrayantes étaient passées sans dormir par les habitants ; la maladie et, l'épouvante croissant, la mort suivaient la veille. En effet, pendant le jour aussi, bien que l'apparition se fût éloignée, le souvenir du fantôme erraient devant les (leurs ?) yeux.
Je pense avoir saisi le sens général du texte, mais que ma traduction a un mauvais style (j'ai toujours été mauvaise en version, quelque soit la langue) : on dirait un mauvais épisode de Scobidoo
J'ai aussi un doute sur inhabitantibus (et la tournure inde aussi), et sur la traduction des datifs descriptifs.
- LefterisEsprit sacré
Le De Viris par exemple, réédité chez Babel ( orthographe parfois surprenante, quum = cum par exemple, mais on s'y fait), ou des auteurs simples comme Cornelius Nepos, en juxtalinéaire , là entre autres :virgere a écrit:Merci pour ces compliments et encouragements qui me vont droit au coeur et qui entretiennent ma motivation.
Pour la lecture en bilingue, j'ai peur de ne pas avoir encore suffisamment de vocabulaire (j'avoue que je n'apprends pas de liste, j'espère mémoriser à l'usage, ce qui marche... lentement) et j'ai peur également de trop et trop vite lire la page traduite... Je pensais m'y mettre à la fin du 1er volume (où j'achève la 12e leçon sur 21).
Mais pourquoi pas, en effet. Surtout que le livre de Lucien Jerphagnon Histoire de la Rome antique, qui m'avait été ici conseillé, par Oudémia me semble-t-il, m'a donné envie de découvrir certains textes et auteurs (le Satiricon de Pétrone, Amnien Marcellin, Lucien de Samosate ou encore les Métamorphoses d'Apulée). Même si je doute avoir le niveau requis pour l'instant !
Mais, Lefteris, si tu as des références de textes en édition bilingue à me conseiller, je prends avec plaisir
http://juxta.free.fr/spip.php?rubrique34
Exercice fructueux, qui de plus replonge dans les faits historiques, les hommes, les dates. Il y a plein de notes, dont la lecture finit par constituer une culture classique.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- virgereNeoprof expérimenté
Merci
Je suis allée voir. A l'usage, si je veux vraiment lire, je me procurerai l'édition papier car ce n'est vraiment pas confortable sur l'ordinateur.
Je suis allée voir. A l'usage, si je veux vraiment lire, je me procurerai l'édition papier car ce n'est vraiment pas confortable sur l'ordinateur.
- LefterisEsprit sacré
Les éditions papier des "juxta" ne se vendent plus, hormis d'occasion (quand on les trouve) et à un prix exorbitant. Sur une tablette ? Une liseuse ?virgere a écrit:Merci
Je suis allée voir. A l'usage, si je veux vraiment lire, je me procurerai l'édition papier car ce n'est vraiment pas confortable sur l'ordinateur.
Sinon, pour un travail ponctuel de quelques pages, à imprimer.
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- HermionyGuide spirituel
Lefteris a écrit:
Le De Viris par exemple, réédité chez Babel ( orthographe parfois surprenante, quum = cum par exemple, mais on s'y fait)
Je plussoie pour le De Viris : c'est celui que notre professeur de latin nous avait fait acheter et travailler lorsque je suis entrée en prépa. Il nous conseillait de faire du "petit latin" tous les jours.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- virgereNeoprof expérimenté
J'ai une liseuse, en effet, mais pour travailler il me faut du papier. (je ne trouve pas la liseuse pratique pour une lecture non strictement linéaire)
Je tenterai les deux : lire sur la liseuse et travailler plus en profondeur certains passages en les imprimant.
Je tenterai les deux : lire sur la liseuse et travailler plus en profondeur certains passages en les imprimant.
- User14996Niveau 10
virgere a écrit:C'est re-moi. J'ai fait la version finale de la leçon (et je pourrais donc attaquer la 13 voire la finir d'ici le retour des élèves, mercredi)
Comme d'habitude, je soumets mon travail à votre regard :
Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed infamis et pestilens. Per silentium noctis sonus ferri et strepitus uinculorum logius primo, deinde e proximo reddebatur. Mox apparebat idolon : senex squalore confectus, promissa barba, horrenti capillo, cruribus compedes, manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus et, crescente formidine, mors sequebatur. Nam interdiu quoque, quamquam abscesserat imago, memoria oculis inerrabat.
Pline le Jeune
--> Il y avait à Athènes une maison spacieuse et étendue mais de mauvaise réputation et malsaine. A travers le silence de la nuit se produisaient, d'abord d'assez loin puis de près (1), un son de glaive (2) et un bruit de chaîne. Bientôt, un fantôme apparaissait : un vieillard usé de crasse, avec une longue barbe, des cheveux hirsutes, des jambes entravées tenait dans ses mains une chaine et la secouait (3). De ce lieu (4), les nuits sinistres et effrayantes étaient passées sans dormir par les habitants (5); la maladie et, l'épouvante croissant, la mort suivaient la veille. En effet, pendant le jour aussi, bien que l'apparition se fût éloignée, le souvenir du fantômeerraienterrait devant les (leurs ?) yeux.
Je pense avoir saisi le sens général du texte, mais que ma traduction a un mauvais style (j'ai toujours été mauvaise en version, quelque soit la langue) : on dirait un mauvais épisode de Scobidoo
J'ai aussi un doute sur inhabitantibus (et la tournure inde aussi), et sur la traduction desdatifsablatifs descriptifs.
(1) e proximo : attention à la traduction, il s'agit d'un superlatif !
(2) traduire ferri plus littéralement : pas de métonymie ici, mais c'est bien d'avoir cette possibilité à l'esprit !
(3) cruribus compedes, manibus catenas gerebat quatiebatque : tu as mal analysé compedes ; il y a ici un parallélisme cruribus compedes / manibus catenas qui devrait t'aider à reprendre ;
(4) inde : j'y vois plus une relation causale (de là vient que...) ;
(5) inhabitantibus = qui habitauerant in domo tout simplement (pense à l'anglais inhabitants) ; tu as oublié de traduire per metum.
- virgereNeoprof expérimenté
Merci
Je tente la correction :
1 : d'abord d'assez loin puis de plus près
2 : un son de fer (un son métallique ?) (j'imaginais un fantôme armé )
3 : portait et secouait des entraves à ses jambes et une chaîne à ses mains.
4 et 5 : de là le fait que (mais ça fait lourd... je peux modifier ? Comme par exemple : De là venaient les nuits sinistres et effrayantes qu'à cause de la terreur les habitants passaient sans dormir)
Pour le datif, évidemment j'ai écrit une ânerie que je te remercie d'avoir corrigée sans la relever, de même que le pluriel inapproprié de mon dernier verbe.
Je tente la correction :
1 : d'abord d'assez loin puis de plus près
2 : un son de fer (un son métallique ?) (j'imaginais un fantôme armé )
3 : portait et secouait des entraves à ses jambes et une chaîne à ses mains.
4 et 5 : de là le fait que (mais ça fait lourd... je peux modifier ? Comme par exemple : De là venaient les nuits sinistres et effrayantes qu'à cause de la terreur les habitants passaient sans dormir)
Pour le datif, évidemment j'ai écrit une ânerie que je te remercie d'avoir corrigée sans la relever, de même que le pluriel inapproprié de mon dernier verbe.
- User14996Niveau 10
Superlatif, pas comparatif ! Le bruit se rapproche : il est même tout à côté ! La tension atteint immédiatement son comble avec l'embrayeur mox...virgere a écrit:1 : d'abord d'assez loin puis de plus près
C'est un bruit de métal assez indéterminé et qui se précise lors de l'apparition (apparebat idolon).2 : un son de fer (un son métallique ?) (j'imaginais un fantôme armé)
Oui. Petite astuce pour alléger : subordonner ce qui est coordonné (il portait, aux pieds, des entraves et, aux mains, des chaînes qu'il secouait).3 : portait et secouait des entraves à ses jambes et une chaîne à ses mains.
Oui, il faut aménager ; je ferais du complément d'agent le sujet pour commencer ; quand à inde : aussi, voilà pourquoi, de là venait que...4 et 5 : de là le fait que (mais ça fait lourd... je peux modifier ? Comme par exemple : De là venaient les nuits sinistres et effrayantes qu'à cause de la terreur les habitants passaient sans dormir)
Mais la construction grammaticale est comprise, le reste est littérature !
- yranohHabitué du forum
virgere a écrit:
Firmicus raconte que beaucoup demandaient Proserpine en mariage. Mais, comme la mère demeurait perplexe à cause du nombre des amoureux, un des jeunes gens rencontra la jeune fille près d'un lac, en Sicile, et l'enleva. < Bien que > poussant des hurlements, Proserpine dut suivre son ravisseur qui conduisait un char. Et celui-ci, poussé par la crainte d'un châtiment, quitta le territoire de la cité d'Henna.
--> Firmicus narrat multos Proserpinam ad coniugale consortium petebant. Sed, cum mater propter amatorum multitudinem incerta maneret, unus ex iuuenibus apud lacum in Sicilia inuentam puellam rapuit. Ululens Proserpina currum ducentem raptorem sequori debuit. Ac is*, poenae timore, Hennae ciuitatis fines relinquit.
)
Je suis désolé de revenir sur ce thème virgere, mais il faut absolument mettre toutes les phrases au discours indirect.
- virgereNeoprof expérimenté
Sullien: Merci (et je bats ma coulpe pour la confusion dans les notions. Encore une boulette de ma part...)
Yohanr : le souci étant que je n'ai pas encore vu le discours indirect qui est prévu pour la dernière leçon. A moins que tu ne veuilles dire que je dois donner à toutes mes phrases la forme de propositions infinitives (Firmicus narrat étant alors sous entendu à chaque fois) ? Quand même pas, si ?
(et ne t'excuse pas, je suis au contraire heureuse d'avoir de multiples regards, ça me permet à coup sûr de progresser plus vite )
Yohanr : le souci étant que je n'ai pas encore vu le discours indirect qui est prévu pour la dernière leçon. A moins que tu ne veuilles dire que je dois donner à toutes mes phrases la forme de propositions infinitives (Firmicus narrat étant alors sous entendu à chaque fois) ? Quand même pas, si ?
(et ne t'excuse pas, je suis au contraire heureuse d'avoir de multiples regards, ça me permet à coup sûr de progresser plus vite )
- yranohHabitué du forum
Si si, c'est bien ça! Toutes des infinitives!
- virgereNeoprof expérimenté
Je n'aurais jamais pensé qu'il faille toutes les mettre au discours rapporté. Mais tu t'y connais plus que moi, alors je ne conteste pas...
Et donc, à chaque fois que je serai dans ce cas là, il faudra tout mettre en prop infinitive ?
Et comment faire pour les propositions causales cum + subj ?
J'avoue que ça me parait très compliqué (alors que si ça se trouve, je m'en fais une montagne pour rien...)
- OudemiaBon génie
Bravo pour ton assiduité !virgere a écrit:
Je n'aurais jamais pensé qu'il faille toutes les mettre au discours rapporté. Mais tu t'y connais plus que moi, alors je ne conteste pas...
Et donc, à chaque fois que je serai dans ce cas là, il faudra tout mettre en prop infinitive ?
Et comment faire pour les propositions causales cum + subj ?
J'avoue que ça me parait très compliqué (alors que si ça se trouve, je m'en fais une montagne pour rien...)
Pour ce thème ,avec raconte que, il est évident qu'il y a subordination et donc prop. infinitive en latin.
Pour les autres phrases, je serais plus nuancée que Yohanr : si dans la progression le style indirect n'a pas été abordé, on pourrait envisager de traiter le reste comme un récit...
Sinon, j'ai la flemme de revenir en arrière pour vérifier le texte, ce n'est pas vraiment compliqué : en gros, les indépendantes ou principales passent à l'infinitif (comme si en effet le verbe déclaratif initial était sous-entendu, il l'est, d'ailleurs), les subordonnées au subjonctif restent au subjonctif, celles à l'indicatif passent au subjonctif.
Le De viris on le trouve en bilingue chez Babel pour 10€ (je sais, 10€ par ci, 10€ par là, à la longue...).
Ravie que le Jerphagnon te plaise.
J'espère que tu auras un peu de temps pour continuer, ce genre de travail intellectuel choisi constitue un loisir délassant (moi je m'étais mise à l'hébreu pendant mon année de stage...).
Bonne rentrée
- LefterisEsprit sacré
Lis bien ce que te dis Oudemia, et concrètement ce qui suit t'aidera peut-être, pour les prop.au subj. enchâssées dans une infinitive. Tu remarqueras aussi que les faits considérés comme réels restent à l'indicatif :virgere a écrit:
Je n'aurais jamais pensé qu'il faille toutes les mettre au discours rapporté. Mais tu t'y connais plus que moi, alors je ne conteste pas...
Et donc, à chaque fois que je serai dans ce cas là, il faudra tout mettre en prop infinitive ?
Et comment faire pour les propositions causales cum + subj ?
J'avoue que ça me parait très compliqué (alors que si ça se trouve, je m'en fais une montagne pour rien...)
http://toutbox.fr/egcr75/Documents/La+traduction+d*27une+phrase+complexe+en+5+*c3*a9tapes,10448721.ppt
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- virgereNeoprof expérimenté
Merci
J'espère que tu as bien profité de tes vacances dans cette maison qui n'attendais que toi
Le Jerphagnon m'a beaucoup plu, oui. J'y ai appris foultitude de choses (en même temps, vu mon niveau de départ...) et a aussi battu en brèche certaines de mes représentations (sur "l'objectivité" des auteurs, sur l'anachronisme de ma représentation de la république et de l'empire, sur certains empereurs que les textes et l'histoire nous présentent comme haïssables,...) Comme je le disais plus haut, il m'a également sonné envie de lire certains auteurs antiques qu'il mentionne, et certains contemporains cités dans la biblio (Grimal, notamment, qui m'a l'air d'être un incontournable)
Par contre, il m'a aussi déprimée à répéter que son livre n'est qu'un survol sommaire (500 pages de survol, quand même) et qu'il ne doit être qu'une base à une étude plus approfondie. Je comprends bien qu'on ne peut résumer aussi synthétiquement 1000 ans d'histoire, mais le travail que j'ai à fournir pour mieux comprendre les rouages plus que compliqués de ces différentes périodes (et leurs quasi innombrables acteurs principaux) me parait insurmontable !
Mais j'ai vraiment aimé lire son livre (surtout jusqu'à la Pax Romana, et j'avoue que la fin de l'empire, avec ses perpétuelles guerres de successions et ses usurpateurs m'a été moins plaisante à lire. Trop complexe, sans doute... et "triste" - je ne trouve pas de meilleurs mots tout de suite)
A la lumière de tes explications, je tente de mettre mon thème au discours indirect...
Je mets en gras ce que je change.
Firmicus narrat multos Proserpinam ad coniugale consortium petiuisse. Sed, cum mater propter amatorum multitudinem incerta maneret, unum ex iuuenibus apud lacum in Sicilia inuentam puellam rapuisse. Vlulantem Proserpinam raptorem, qui currum duceret, sequi deleuisse. Ac eum, poenam timens, Hennae ciuitatis fines relinquisse. (ou, pour suivre Sullien, Hennae ciuitatis ex finibus exisse)
J'ai mis des infinitifs parfaits partout puisque l'action est antérieure au récit.
Pour "duceret", dans l'ignorance des règles, j'ai gardé le temps de l'imparfait (subj imparfait qui remplace l'indic imparfait du départ)
(je ne dis pas que j'ai raison, hein, j'explique juste mon raisonnement)
J'espère que tu as bien profité de tes vacances dans cette maison qui n'attendais que toi
Le Jerphagnon m'a beaucoup plu, oui. J'y ai appris foultitude de choses (en même temps, vu mon niveau de départ...) et a aussi battu en brèche certaines de mes représentations (sur "l'objectivité" des auteurs, sur l'anachronisme de ma représentation de la république et de l'empire, sur certains empereurs que les textes et l'histoire nous présentent comme haïssables,...) Comme je le disais plus haut, il m'a également sonné envie de lire certains auteurs antiques qu'il mentionne, et certains contemporains cités dans la biblio (Grimal, notamment, qui m'a l'air d'être un incontournable)
Par contre, il m'a aussi déprimée à répéter que son livre n'est qu'un survol sommaire (500 pages de survol, quand même) et qu'il ne doit être qu'une base à une étude plus approfondie. Je comprends bien qu'on ne peut résumer aussi synthétiquement 1000 ans d'histoire, mais le travail que j'ai à fournir pour mieux comprendre les rouages plus que compliqués de ces différentes périodes (et leurs quasi innombrables acteurs principaux) me parait insurmontable !
Mais j'ai vraiment aimé lire son livre (surtout jusqu'à la Pax Romana, et j'avoue que la fin de l'empire, avec ses perpétuelles guerres de successions et ses usurpateurs m'a été moins plaisante à lire. Trop complexe, sans doute... et "triste" - je ne trouve pas de meilleurs mots tout de suite)
A la lumière de tes explications, je tente de mettre mon thème au discours indirect...
Je mets en gras ce que je change.
Firmicus narrat multos Proserpinam ad coniugale consortium petiuisse. Sed, cum mater propter amatorum multitudinem incerta maneret, unum ex iuuenibus apud lacum in Sicilia inuentam puellam rapuisse. Vlulantem Proserpinam raptorem, qui currum duceret, sequi deleuisse. Ac eum, poenam timens, Hennae ciuitatis fines relinquisse. (ou, pour suivre Sullien, Hennae ciuitatis ex finibus exisse)
J'ai mis des infinitifs parfaits partout puisque l'action est antérieure au récit.
Pour "duceret", dans l'ignorance des règles, j'ai gardé le temps de l'imparfait (subj imparfait qui remplace l'indic imparfait du départ)
(je ne dis pas que j'ai raison, hein, j'explique juste mon raisonnement)
- virgereNeoprof expérimenté
Merci, Lefteris, j'ai téléchargé le document et vais faire l'exercice tel que proposé.
A la lecture de ce que tu me dis, je devrais donc garder "qui currum ducebat" à l'indicatif, alors, puisque la chose ne semble pas être mise en doute ?
A la lecture de ce que tu me dis, je devrais donc garder "qui currum ducebat" à l'indicatif, alors, puisque la chose ne semble pas être mise en doute ?
- LefterisEsprit sacré
Oui, on peut, puisque le fait est considéré comme réel ici, même s'il s'agit d'un mythe.virgere a écrit:Merci, Lefteris, j'ai téléchargé le document et vais faire l'exercice tel que proposé.
A la lecture de ce que tu me dis, je devrais donc garder "qui currum ducebat" à l'indicatif, alors, puisque la chose ne semble pas être mise en doute ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- virgereNeoprof expérimenté
Alors je corrige.
Firmicus narrat multos Proserpinam ad coniugale consortium petiuisse. Sed, cum mater propter amatorum multitudinem incerta maneret, unum ex iuuenibus apud lacum in Sicilia inuentam puellam rapuisse. Vlulantem Proserpinam raptorem, qui currum ducebat, sequi deleuisse. Ac eum, poenam timens, Hennae ciuitatis fines relinquisse. (ou, pour suivre Sullien, Hennae ciuitatis ex finibus exisse)
Firmicus narrat multos Proserpinam ad coniugale consortium petiuisse. Sed, cum mater propter amatorum multitudinem incerta maneret, unum ex iuuenibus apud lacum in Sicilia inuentam puellam rapuisse. Vlulantem Proserpinam raptorem, qui currum ducebat, sequi deleuisse. Ac eum, poenam timens, Hennae ciuitatis fines relinquisse. (ou, pour suivre Sullien, Hennae ciuitatis ex finibus exisse)
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