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- ElyasEsprit sacré
Nonancourt a écrit:Elyas a écrit:Nonancourt a écrit:J'ai fait pour la première fois le programme de 4eme cette année et je pense qu'on ne peut pas s'en sortir si on ne recoupe pas certains chapitres, notamment en géographie... Après, étant donné que je suis stagiaire, je n'ai pas eu envie de prendre trop de risques en utilisant cette méthode qui est pourtant bien pratique...
Sinon, pensez-vous qu'il est possible en géographie de regrouper le chapitre sur les Pays en Développement et les pays pauvres ?
Ce n'est que ma réponse mais, non. Tu ferais une erreur à mon sens, il n'y a pas les mêmes dynamiques et phénomènes entre PMA et pays émergents. Le Mali ou le Bhoutan ne sont pas le Brésil ou la Chine dans le rapport à la mondialisation.
D'accord, mais je voulais en gros faire une partie sur les pays émergents et une autre sur les PMA, au lieu de faire deux grands chapitres tout en englobant cela autour d'une réflexion sur les espaces en marge de la mondialisation et ceux qui s'en écartent de plus en plus.
As-tu pensé à la technique de la classe inversée ?
- keroGrand sage
Elyas a écrit:Les 3 en même temps, c'est plus intéressant. Sinon, je le répète, il y a la classe inversée (je vais tester sur la France au XIXe siècle).
Comment comptes-tu mettre ça en œuvre ? (Je commence juste après les vacances le chapitre sur l'industrialisation, justement).
- Invité NHabitué du forum
La classe inversée ? C'est à dire ?
Sinon, je pense que je vais faire deux mini chapitres.
Sinon, je pense que je vais faire deux mini chapitres.
- keroGrand sage
Nonancourt a écrit:La classe inversée ? C'est à dire ?
Si j'ai bien suivi, le principe de la classe inversée, c'est que les élèves travaillent le sujet chez eux, et l'heure de classe est concentrée sur des activités ou sur des questions/réponses. Mais Elyas saura surement répondre plus précisément.
- Invité NHabitué du forum
kero a écrit:Nonancourt a écrit:La classe inversée ? C'est à dire ?
Si j'ai bien suivi, le principe de la classe inversée, c'est que les élèves travaillent le sujet chez eux, et l'heure de classe est concentrée sur des activités ou sur des questions/réponses. Mais Elyas saura surement répondre plus précisément.
Dans mon collège, ils ne font rien à la maison ! Alors bon, c'est rapé d'avance ! En outre, mon tuteur est contre les devoirs à faire à la maison !
- ElyasEsprit sacré
Nonancourt a écrit:kero a écrit:Nonancourt a écrit:La classe inversée ? C'est à dire ?
Si j'ai bien suivi, le principe de la classe inversée, c'est que les élèves travaillent le sujet chez eux, et l'heure de classe est concentrée sur des activités ou sur des questions/réponses. Mais Elyas saura surement répondre plus précisément.
Dans mon collège, ils ne font rien à la maison ! Alors bon, c'est rapé d'avance ! :)En outre, mon tuteur est contre les devoirs à faire à la maison !
Ce n'est absolument pas râpé. Et dis-moi, demandes-tu à tes élèves d'apprendre leurs leçons ? Si oui, tu donnes donc du travail à la maison.
De toute façon, face à la classe inversée, tes élèves vont être obligés de travailler sinon ils vont échouer en classe car ils devront rattrapper leur retard, ce qui les mettra en retard sur leur travail en classe. Au bout d'une ou deux fois, la majorité de ta classe bossera. ENfin bref.
Parlons du principe de la classe inversée. Je n'en ai pas encore fait mais c'est une idée très à la mode qui est intéressante, je trouve. En fait, tu donnes le cours en photocopie à tes élèves. Ils le lisent à la maison. Tu peux donner une ou deux consignes de lecture active (genre stabiloter les mots nouveaux et les dates dans deux couleurs différentes, et ptêt les noms de personnages et de lieux).
Une fois en classe, vu qu'on est en collège, tu demandes si les élèves ont des questions sur la leçon. Tu y réponds en 10 mn. Puis, tu leur donnes une consigne pour un travail d'analyse-synthèse à partir du cours donné à lire à la maison ou du cours avec des documents.
Pour faire simple, sur les PMA ou les pays émergents, tu pourrais leur demander de faire soit une carte mentale à partir du cours et qui répond aux capacités demandées par le programme, tu pourrais leur dire qu'ils sont des fonctionnaires de la Banque mondiale ou du FMI qui vient montrer les atouts et les problèmes du pays étudié, tu pourrais leur faire fabriquer un journal parlant du pays avec toutes les capacités demandées...
Tu plies le chapitre en 2 heures et tu as une note d'évaluation en même temps.
Par exemple, sur la France du XIXe siècle, je vais leur donner le cours sur les mutations politiques en France au XIXe siècle et les faire travailler sur le tableau de "La Liberté menant le peuple", ensuite, je leur distribuerai le cours sur la IIIe République et ils seront un groupe d'archivistes du XXVe siècle qui doit collecter les informations sur Jean Jaurès, sur la loi de 1905 et sur l'affaire Dreyfus pour répondre à des demandes de la Bibliothèque de France qui craint de perdre ses données avec la montée des eaux (oui, oui, je sais...). J'ai fini le chapitre en 2 heures (bon, 3 heures avec mes 4e...).
- Invité NHabitué du forum
Elyas a écrit:Nonancourt a écrit:kero a écrit:
Si j'ai bien suivi, le principe de la classe inversée, c'est que les élèves travaillent le sujet chez eux, et l'heure de classe est concentrée sur des activités ou sur des questions/réponses. Mais Elyas saura surement répondre plus précisément.
Dans mon collège, ils ne font rien à la maison ! Alors bon, c'est rapé d'avance ! :)En outre, mon tuteur est contre les devoirs à faire à la maison !
Ce n'est absolument pas râpé. Et dis-moi, demandes-tu à tes élèves d'apprendre leurs leçons ? Si oui, tu donnes donc du travail à la maison.
De toute façon, face à la classe inversée, tes élèves vont être obligés de travailler sinon ils vont échouer en classe car ils devront rattrapper leur retard, ce qui les mettra en retard sur leur travail en classe. Au bout d'une ou deux fois, la majorité de ta classe bossera. ENfin bref.
Parlons du principe de la classe inversée. Je n'en ai pas encore fait mais c'est une idée très à la mode qui est intéressante, je trouve. En fait, tu donnes le cours en photocopie à tes élèves. Ils le lisent à la maison. Tu peux donner une ou deux consignes de lecture active (genre stabiloter les mots nouveaux et les dates dans deux couleurs différentes, et ptêt les noms de personnages et de lieux).
Une fois en classe, vu qu'on est en collège, tu demandes si les élèves ont des questions sur la leçon. Tu y réponds en 10 mn. Puis, tu leur donnes une consigne pour un travail d'analyse-synthèse à partir du cours donné à lire à la maison ou du cours avec des documents.
Pour faire simple, sur les PMA ou les pays émergents, tu pourrais leur demander de faire soit une carte mentale à partir du cours et qui répond aux capacités demandées par le programme, tu pourrais leur dire qu'ils sont des fonctionnaires de la Banque mondiale ou du FMI qui vient montrer les atouts et les problèmes du pays étudié, tu pourrais leur faire fabriquer un journal parlant du pays avec toutes les capacités demandées...
Tu plies le chapitre en 2 heures et tu as une note d'évaluation en même temps.
Par exemple, sur la France du XIXe siècle, je vais leur donner le cours sur les mutations politiques en France au XIXe siècle et les faire travailler sur le tableau de "La Liberté menant le peuple", ensuite, je leur distribuerai le cours sur la IIIe République et ils seront un groupe d'archivistes du XXVe siècle qui doit collecter les informations sur Jean Jaurès, sur la loi de 1905 et sur l'affaire Dreyfus pour répondre à des demandes de la Bibliothèque de France qui craint de perdre ses données avec la montée des eaux (oui, oui, je sais...). J'ai fini le chapitre en 2 heures (bon, 3 heures avec mes 4e...).
En effet, ça a l'air pas mal... Cela dit, je pense que leur faire recopier le cours sur le cahier pour être certains qu'ils ont lu les feuilles peut être une bonne chose.
Je vais voir si je peux mettre ça en place avant la fin de l'année et après mon inspection surtout !
- ElyasEsprit sacré
Nonancourt a écrit:
En effet, ça a l'air pas mal... Cela dit, je pense que leur faire recopier le cours sur le cahier pour être certains qu'ils ont lu les feuilles peut être une bonne chose.
Je vais voir si je peux mettre ça en place avant la fin de l'année et après mon inspection surtout !
Autant ne pas faire le principe de la classe inversée si tu fais ce que j'ai mis en gras. C'est détruire le principe de la classe inversée mais aussi perdre le temps que tu auras voulu gagné.
D'autant plus que si tu fais l'exercice d'analyse-synthèse qui servira à la fois de note et de contrôle de leur compréhension du sujet, ils auront forcément lu le cours et en faisant le travail d'analyse-synthèse, les processus de mémorisation à long terme entrent en jeu.
A toi de voir.
- keroGrand sage
Elyas a écrit:Ce n'est absolument pas râpé. Et dis-moi, demandes-tu à tes élèves d'apprendre leurs leçons ? Si oui, tu donnes donc du travail à la maison.
De toute façon, face à la classe inversée, tes élèves vont être obligés de travailler sinon ils vont échouer en classe car ils devront rattrapper leur retard, ce qui les mettra en retard sur leur travail en classe. Au bout d'une ou deux fois, la majorité de ta classe bossera. ENfin bref.
Parlons du principe de la classe inversée. Je n'en ai pas encore fait mais c'est une idée très à la mode qui est intéressante, je trouve. En fait, tu donnes le cours en photocopie à tes élèves. Ils le lisent à la maison. Tu peux donner une ou deux consignes de lecture active (genre stabiloter les mots nouveaux et les dates dans deux couleurs différentes, et ptêt les noms de personnages et de lieux).
Une fois en classe, vu qu'on est en collège, tu demandes si les élèves ont des questions sur la leçon. Tu y réponds en 10 mn. Puis, tu leur donnes une consigne pour un travail d'analyse-synthèse à partir du cours donné à lire à la maison ou du cours avec des documents.
Pour faire simple, sur les PMA ou les pays émergents, tu pourrais leur demander de faire soit une carte mentale à partir du cours et qui répond aux capacités demandées par le programme, tu pourrais leur dire qu'ils sont des fonctionnaires de la Banque mondiale ou du FMI qui vient montrer les atouts et les problèmes du pays étudié, tu pourrais leur faire fabriquer un journal parlant du pays avec toutes les capacités demandées...
Tu plies le chapitre en 2 heures et tu as une note d'évaluation en même temps.
Par exemple, sur la France du XIXe siècle, je vais leur donner le cours sur les mutations politiques en France au XIXe siècle et les faire travailler sur le tableau de "La Liberté menant le peuple", ensuite, je leur distribuerai le cours sur la IIIe République et ils seront un groupe d'archivistes du XXVe siècle qui doit collecter les informations sur Jean Jaurès, sur la loi de 1905 et sur l'affaire Dreyfus pour répondre à des demandes de la Bibliothèque de France qui craint de perdre ses données avec la montée des eaux (oui, oui, je sais...). J'ai fini le chapitre en 2 heures (bon, 3 heures avec mes 4e...).
Bon en gros donc, ça ressemble donc bien à ce que j'en avais retenu. Concernant le cours à apprendre, pourquoi ne pas se servir simplement du cours du manuel ? Après tout, ça ne serait pas mal que ce machin (le manuel) serve enfin réellement à quelque chose.
- MalagaModérateur
Comme souvent, je trouve tes idées intéressantes, Elyas. Je vais ptet tenter cela sur mon cas sur les PMA d'autant plus qu'un certain nombre de notions du cours a été vu en 5e et en début de 4e.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:Comme souvent, je trouve tes idées intéressantes, Elyas. Je vais ptet tenter cela sur mon cas sur les PMA d'autant plus qu'un certain nombre de notions du cours a été vu en 5e et en début de 4e.
C'est un formateur lycée qui m'avait parlé de cette technique. En réunion, j'en entends souvent parler aussi. Mais honnêtement, les gens en parlent mais il y a peu de passage à l'acte.
Je n'y ai pensé que parce que Nonancourt veut absolument finir le programme. C'est en écrivant ma réponse que je me suis dit que je devrais peut-être essayé ce que je conseille.
Cela peut être la catastrophe comme une belle réussite. Cela me semble une bonne idée, cependant, pour finir un programme au final, tout en travaillant en classe la réflexion et la pratique de l'oral/écriture/cartographie (rayez les mentions inutiles).
Une idée sans application n'est qu'une fumée qui disparaît dans la brise. Je préfère les racines des vieux chênes pour mettre au boulot mes élèves !
EDIT : @Kero : excellente idée, surtout si le cours de ton manuel est bon
- User9397Niveau 9
Elyas a écrit:Nonancourt a écrit:kero a écrit:
Si j'ai bien suivi, le principe de la classe inversée, c'est que les élèves travaillent le sujet chez eux, et l'heure de classe est concentrée sur des activités ou sur des questions/réponses. Mais Elyas saura surement répondre plus précisément.
Dans mon collège, ils ne font rien à la maison ! Alors bon, c'est rapé d'avance ! :)En outre, mon tuteur est contre les devoirs à faire à la maison !
Ce n'est absolument pas râpé. Et dis-moi, demandes-tu à tes élèves d'apprendre leurs leçons ? Si oui, tu donnes donc du travail à la maison.
De toute façon, face à la classe inversée, tes élèves vont être obligés de travailler sinon ils vont échouer en classe car ils devront rattrapper leur retard, ce qui les mettra en retard sur leur travail en classe. Au bout d'une ou deux fois, la majorité de ta classe bossera. ENfin bref.
Parlons du principe de la classe inversée. Je n'en ai pas encore fait mais c'est une idée très à la mode qui est intéressante, je trouve. En fait, tu donnes le cours en photocopie à tes élèves. Ils le lisent à la maison. Tu peux donner une ou deux consignes de lecture active (genre stabiloter les mots nouveaux et les dates dans deux couleurs différentes, et ptêt les noms de personnages et de lieux).
Une fois en classe, vu qu'on est en collège, tu demandes si les élèves ont des questions sur la leçon. Tu y réponds en 10 mn. Puis, tu leur donnes une consigne pour un travail d'analyse-synthèse à partir du cours donné à lire à la maison ou du cours avec des documents.
Pour faire simple, sur les PMA ou les pays émergents, tu pourrais leur demander de faire soit une carte mentale à partir du cours et qui répond aux capacités demandées par le programme, tu pourrais leur dire qu'ils sont des fonctionnaires de la Banque mondiale ou du FMI qui vient montrer les atouts et les problèmes du pays étudié, tu pourrais leur faire fabriquer un journal parlant du pays avec toutes les capacités demandées...
Tu plies le chapitre en 2 heures et tu as une note d'évaluation en même temps.
Par exemple, sur la France du XIXe siècle, je vais leur donner le cours sur les mutations politiques en France au XIXe siècle et les faire travailler sur le tableau de "La Liberté menant le peuple", ensuite, je leur distribuerai le cours sur la IIIe République et ils seront un groupe d'archivistes du XXVe siècle qui doit collecter les informations sur Jean Jaurès, sur la loi de 1905 et sur l'affaire Dreyfus pour répondre à des demandes de la Bibliothèque de France qui craint de perdre ses données avec la montée des eaux (oui, oui, je sais...). J'ai fini le chapitre en 2 heures (bon, 3 heures avec mes 4e...).
Je pense que je vais reprendre cette idée, pour le programme de cinquième, sur le chapitre "ménager l'atmosphère" : je leur donne leur cours et quelques questions de compréhension intégrée dans le cours distribuée.
Quand on passe au travail d'analyse-synthèse, est-ce que les élèves ont le cours avec eux ou bien c'est vraiment un travail d'apprentissage actif et de mémorisation pour ensuite passer à l'évaluation notée ?
- *Fifi*Modérateur
Dernier post de Marie Laetitia, arrivé trop tard pour la création du nouveau topic :
Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Malaga a écrit:Comme souvent, je trouve tes idées intéressantes, Elyas. Je vais ptet tenter cela sur mon cas sur les PMA d'autant plus qu'un certain nombre de notions du cours a été vu en 5e et en début de 4e.
C'est un formateur lycée qui m'avait parlé de cette technique. En réunion, j'en entends souvent parler aussi. Mais honnêtement, les gens en parlent mais il y a peu de passage à l'acte.
Je n'y ai pensé que parce que Nonancourt veut absolument finir le programme. C'est en écrivant ma réponse que je me suis dit que je devrais peut-être essayé ce que je conseille.
Cela peut être la catastrophe comme une belle réussite. Cela me semble une bonne idée, cependant, pour finir un programme au final, tout en travaillant en classe la réflexion et la pratique de l'oral/écriture/cartographie (rayez les mentions inutiles).
Une idée sans application n'est qu'une fumée qui disparaît dans la brise. Je préfère les racines des vieux chênes pour mettre au boulot mes élèves !
EDIT : @Kero : excellente idée, surtout si le cours de ton manuel est bon
Et quel volume de cours écrit à travailler à la maison donnes-tu? Plus que le cours qu'ils auraient à apprendre en suivant la méthode classique, ou même longueur? (moi j'aurais tendance à dire plus, puisqu'il faut qu'ils disposent des explications qu'ils auraient eu à l'oral...)
Je ne pense pas que ça fonctionne en revanche avec ma 4e pénible, puisqu'ils ne fournissent (à deux exceptions près) aucun travail à la maison (mais rigoureusement aucun, même pas un exercice alors qu'ils savent que je donne un bonus quand le travail à la maison est fait. Les leçons à apprendre, ça, même pas en rêve...) Ne pas faire le travail à la maison les empêchera de travailler en classe, ce qui ne les perturbera pas le moins du monde...
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- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:
De toute façon, face à la classe inversée, tes élèves vont être obligés de travailler sinon ils vont échouer en classe car ils devront rattrapper leur retard, ce qui les mettra en retard sur leur travail en classe. Au bout d'une ou deux fois, la majorité de ta classe bossera. ENfin bref.
Ou alors ils ne travailleront pas, ne feront rien en classe et la majorité de la classe ne bossera pas. Je pense que c'est optimiste d'anticiper la réussite du procédé. Je connais de nombreuses classes où le fait d'échouer en classe n'en embêterait pas beaucoup. Je ne dis pas que ça ne peut pas fonctionner dans certaines classes (mais j'ai un peu peur que ce soit dans celles où le fonctionnement traditionnel marche lui aussi très bien, en fait).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- ElyasEsprit sacré
Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
De toute façon, face à la classe inversée, tes élèves vont être obligés de travailler sinon ils vont échouer en classe car ils devront rattrapper leur retard, ce qui les mettra en retard sur leur travail en classe. Au bout d'une ou deux fois, la majorité de ta classe bossera. ENfin bref.
Ou alors ils ne travailleront pas, ne feront rien en classe et la majorité de la classe ne bossera pas. Je pense que c'est optimiste d'anticiper la réussite du procédé. Je connais de nombreuses classes où le fait d'échouer en classe n'en embêterait pas beaucoup. Je ne dis pas que ça ne peut pas fonctionner dans certaines classes (mais j'ai un peu peur que ce soit dans celles où le fonctionnement traditionnel marche lui aussi très bien, en fait).
Comme on en est dans l'ordre de "moi, je pense" sans avoir testé, je pense tout le contraire de ce que tu exprimes. De précédentes expériences que j'ai menées d'ailleurs me confortent à ce sujet. Cependant, même si cela fonctionne, tu parleras d'effet prof, de micro-climat ou de public favorisé.
- User9397Niveau 9
Elyas a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
De toute façon, face à la classe inversée, tes élèves vont être obligés de travailler sinon ils vont échouer en classe car ils devront rattrapper leur retard, ce qui les mettra en retard sur leur travail en classe. Au bout d'une ou deux fois, la majorité de ta classe bossera. ENfin bref.
Ou alors ils ne travailleront pas, ne feront rien en classe et la majorité de la classe ne bossera pas. Je pense que c'est optimiste d'anticiper la réussite du procédé. Je connais de nombreuses classes où le fait d'échouer en classe n'en embêterait pas beaucoup. Je ne dis pas que ça ne peut pas fonctionner dans certaines classes (mais j'ai un peu peur que ce soit dans celles où le fonctionnement traditionnel marche lui aussi très bien, en fait).
Comme on en est dans l'ordre de "moi, je pense" sans avoir testé, je pense tout le contraire de ce que tu exprimes. De précédentes expériences que j'ai menées d'ailleurs me confortent à ce sujet. Cependant, même si cela fonctionne, tu parleras d'effet prof, de micro-climat ou de public favorisé.
Et pourrait-on aussi avoir des réponses aux questions posées sur la classe inversée, plutôt que ce genre de réponses stériles ?
- boris vassilievGrand sage
Eh ben mes cadets, je fais de la classe inversée sans le savoir !!! :lol:
En fait c'est ce que j'appelle en déconnant mes "polycops pédagogiques" , que je fais de temps en temps pour rattraper du retard : je file le cours sur polycop, je fais chercher les notions, formuler certains titres à partir de la lecture du paragraphe, résumer chaque alinéa pour faire une fiche de révision, ou bien en géo ledit polycop du cours sert de support pour construire le croquis et sa légende (en 1ère sur les espaces productifs, en Tle sur les Etats-Unis et le Brésil).
En fait c'est ce que j'appelle en déconnant mes "polycops pédagogiques" , que je fais de temps en temps pour rattraper du retard : je file le cours sur polycop, je fais chercher les notions, formuler certains titres à partir de la lecture du paragraphe, résumer chaque alinéa pour faire une fiche de révision, ou bien en géo ledit polycop du cours sert de support pour construire le croquis et sa légende (en 1ère sur les espaces productifs, en Tle sur les Etats-Unis et le Brésil).
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
De toute façon, face à la classe inversée, tes élèves vont être obligés de travailler sinon ils vont échouer en classe car ils devront rattrapper leur retard, ce qui les mettra en retard sur leur travail en classe. Au bout d'une ou deux fois, la majorité de ta classe bossera. ENfin bref.
Ou alors ils ne travailleront pas, ne feront rien en classe et la majorité de la classe ne bossera pas. Je pense que c'est optimiste d'anticiper la réussite du procédé. Je connais de nombreuses classes où le fait d'échouer en classe n'en embêterait pas beaucoup. Je ne dis pas que ça ne peut pas fonctionner dans certaines classes (mais j'ai un peu peur que ce soit dans celles où le fonctionnement traditionnel marche lui aussi très bien, en fait).
Comme on en est dans l'ordre de "moi, je pense" sans avoir testé, je pense tout le contraire de ce que tu exprimes. De précédentes expériences que j'ai menées d'ailleurs me confortent à ce sujet. Cependant, même si cela fonctionne, tu parleras d'effet prof, de micro-climat ou de public favorisé.
Je développe (pour éviter les procès d'intention).
J'ai toujours trouvé étonnant que des gens se réclamant plutôt (j'essaie de ne pas caricaturer, promis) d'un courant de pensée qui s'oppose au "magistral", à la transmission des savoirs vue comme quelque chose d'assez vertical en soient arrivés à un fonctionnement où, finalement, on injecterait (de diverses façons) le savoir à la maison pour, en classe, uniquement le mettre en pratique. Je voudrais bien me faire comprendre : je trouve ça pour le coup particulièrement "magistral", comme façon de faire, que ce soit par un poly, par une vidéo ou par tout autre moyen. Cela présuppose que tous les élèves vont non seulement faire ce qui leur est demandé (autrement, la séance en cours ne sert absolument à rien pour ceux qui n'ont pas bossé en amont, non ?), mais également qu'ils vont comprendre (ou au moins atteindre un degré de compréhension leur permettant de poser les questions sur ce qu'ils n'auraient pas compris, sachant qu'ils n'ont pas le professeur à la maison).
Je trouve ça extrêmement optimiste, oui.
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- keroGrand sage
Le fait est que si on peut s'abstraire de la partie magistrale pendant l'heure de cours, c'est quand même un temps fou de gagné. Je pense en particulier à la partie rédaction de la trace écrite.
Je crois que je vais peu à peu introduire ça. Il m'est déjà arrivé de faire du cours en mode polycop' pour accélérer (ce qui est très peu inspection-compliant), mais tourné en mode "innovation pédagogique" ça doit sans doute mieux passer
Je crois que je vais peu à peu introduire ça. Il m'est déjà arrivé de faire du cours en mode polycop' pour accélérer (ce qui est très peu inspection-compliant), mais tourné en mode "innovation pédagogique" ça doit sans doute mieux passer
- Isis39Enchanteur
Celeborn a écrit:Elyas a écrit:Celeborn a écrit:
Ou alors ils ne travailleront pas, ne feront rien en classe et la majorité de la classe ne bossera pas. Je pense que c'est optimiste d'anticiper la réussite du procédé. Je connais de nombreuses classes où le fait d'échouer en classe n'en embêterait pas beaucoup. Je ne dis pas que ça ne peut pas fonctionner dans certaines classes (mais j'ai un peu peur que ce soit dans celles où le fonctionnement traditionnel marche lui aussi très bien, en fait).
Comme on en est dans l'ordre de "moi, je pense" sans avoir testé, je pense tout le contraire de ce que tu exprimes. De précédentes expériences que j'ai menées d'ailleurs me confortent à ce sujet. Cependant, même si cela fonctionne, tu parleras d'effet prof, de micro-climat ou de public favorisé.
Je développe (pour éviter les procès d'intention).
J'ai toujours trouvé étonnant que des gens se réclamant plutôt (j'essaie de ne pas caricaturer, promis) d'un courant de pensée qui s'oppose au "magistral", à la transmission des savoirs vue comme quelque chose d'assez vertical en soient arrivés à un fonctionnement où, finalement, on injecterait (de diverses façons) le savoir à la maison pour, en classe, uniquement le mettre en pratique. Je voudrais bien me faire comprendre : je trouve ça pour le coup particulièrement "magistral", comme façon de faire, que ce soit par un poly, par une vidéo ou par tout autre moyen. Cela présuppose que tous les élèves vont non seulement faire ce qui leur est demandé (autrement, la séance en cours ne sert absolument à rien pour ceux qui n'ont pas bossé en amont, non ?), mais également qu'il vont comprendre (ou au moins atteindre un degré de compréhension leur permettant de poser les questions sur ce qu'ils n'auraient pas compris, sachant qu'ils n'ont pas le professeur à la maison). Je trouve ça extrêmement optimiste, oui.
Je suis assez d'accord avec toi. Ce qui me gêne le plus, c'est pour les élèves en difficulté : que vont-ils comprendre de ce qu'ils liront (ou écouteront) à la maison. Quand je vois le vocabulaire simple qu'il faut expliquer en classe, j'ai peur d'un découragement des plus faibles. De plus, cela rajoute encore du travail à la maison : ils en ont déjà beaucoup en français et en maths (ah les DM de maths !).
- boris vassilievGrand sage
kero a écrit:Le fait est que si on peut s'abstraire de la partie magistrale pendant l'heure de cours, c'est quand même un temps fou de gagné. Je pense en particulier à la partie rédaction de la trace écrite.
Je crois que je vais peu à peu introduire ça. Il m'est déjà arrivé de faire du cours en mode polycop' pour accélérer (ce qui est très peu inspection-compliant), mais tourné en mode "innovation pédagogique" ça doit sans doute mieux passer
C'est comme ça que je vois les choses : ça reste du polycop, donc un pis-aller pour la compréhension par rapport à un bon cours dialogué/magistral où on explique pas-à-pas, ou à un travail sur documents dans certains cas.
Mais accompagné d'un jargon pédagogique, ça a plus d'allure... :lol:
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- User9397Niveau 9
Isis39 a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
Comme on en est dans l'ordre de "moi, je pense" sans avoir testé, je pense tout le contraire de ce que tu exprimes. De précédentes expériences que j'ai menées d'ailleurs me confortent à ce sujet. Cependant, même si cela fonctionne, tu parleras d'effet prof, de micro-climat ou de public favorisé.
Je développe (pour éviter les procès d'intention).
J'ai toujours trouvé étonnant que des gens se réclamant plutôt (j'essaie de ne pas caricaturer, promis) d'un courant de pensée qui s'oppose au "magistral", à la transmission des savoirs vue comme quelque chose d'assez vertical en soient arrivés à un fonctionnement où, finalement, on injecterait (de diverses façons) le savoir à la maison pour, en classe, uniquement le mettre en pratique. Je voudrais bien me faire comprendre : je trouve ça pour le coup particulièrement "magistral", comme façon de faire, que ce soit par un poly, par une vidéo ou par tout autre moyen. Cela présuppose que tous les élèves vont non seulement faire ce qui leur est demandé (autrement, la séance en cours ne sert absolument à rien pour ceux qui n'ont pas bossé en amont, non ?), mais également qu'il vont comprendre (ou au moins atteindre un degré de compréhension leur permettant de poser les questions sur ce qu'ils n'auraient pas compris, sachant qu'ils n'ont pas le professeur à la maison). Je trouve ça extrêmement optimiste, oui.
Je suis assez d'accord avec toi. Ce qui me gêne le plus, c'est pour les élèves en difficulté : que vont-ils comprendre de ce qu'ils liront (ou écouteront) à la maison. Quand je vois le vocabulaire simple qu'il faut expliquer en classe, j'ai peur d'un découragement des plus faibles. De plus, cela rajoute encore du travail à la maison : ils en ont déjà beaucoup en français et en maths (ah les DM de maths !).
Le fameux argumentaires du travail à la maison. Je pense que chacun d'entre nous donne du travail à la maison, il faut arrêter avec cette idée selon laquelle l'élève ne doit plus rien faire chez lui pour tout faire en classe. Quand il y a une évaluation, les élèves doivent bien travailler à la maison et réviser le cours, non ? Donc, ils ont du travail à la maison également.
J'ai toujours eu du travail à faire chez moi et je n'en suis pas mort. Pourquoi est-ce que cela ne serait plus possible à partir du moment où c'est limité, évidemment ? Plutôt que d'écrire le cours en classe, on le donne à la maison : ils doivent également l'apprendre et l'on pourrait, je pense, ajouter quelques questions de compréhension qui seront corrigées en classe, tout en ajoutant des précisions tout de même.
Je ne pense pas que l'on puisse dire qu'une démarche est bonne ou mauvaise si on ne l'a pas essayé.
- keroGrand sage
Celeborn a écrit:J'ai toujours trouvé étonnant que des gens se réclamant plutôt (j'essaie de ne pas caricaturer, promis) d'un courant de pensée qui s'oppose au "magistral", à la transmission des savoirs vue comme quelque chose d'assez vertical en soient arrivés à un fonctionnement où, finalement, on injecterait (de diverses façons) le savoir à la maison pour, en classe, uniquement le mettre en pratique. Je voudrais bien me faire comprendre : je trouve ça pour le coup particulièrement "magistral", comme façon de faire [...]
Mais en effet je pense qu'en réalité, c'est une approche parfaitement magistrale. C'est d'ailleurs bien pour ça que je vais probablement procéder comme ça, quelque fois.
Après, quant au fait qu'il y a risque que les élèves ne lisent pas/ne fassent pas le travail nécessaire en amont, j'ai deux remarques à faire:
1/ Un élève qui ne fout rien, dans tous les cas il ne va pas apprendre plus en mode cours classique.
2/ S'il est avéré (mais ça reste à démontrer, mais ce n'est pas à exclure) que reconstruire les séquences selon le principe de la classe inversée permet à certains qui sont largués de s'investir davantage, ça serait ça de gagné. C'est pourquoi je pense que ça n'a pas de sens de partir du principe que de toute manière, ça ne pourra pas fonctionner devant un public XY. On n'en sait rien, en fait. Faut essayer.
- CelebornEsprit sacré
historien14 a écrit:
Je ne pense pas que l'on puisse dire qu'une démarche est bonne ou mauvaise si on ne l'a pas essayé.
Le problème, c'est que généralement, ceux qui expérimentent une démarche, dans l'EN, te diront quasiment toujours à l'arrivée qu'elle est bonne.
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- keroGrand sage
Celeborn a écrit:historien14 a écrit:
Je ne pense pas que l'on puisse dire qu'une démarche est bonne ou mauvaise si on ne l'a pas essayé.
Le problème, c'est que généralement, ceux qui expérimentent une démarche, dans l'EN, te diront quasiment toujours à l'arrivée qu'elle est bonne.
Cela n'est vrai que pour ceux qui tentent quelque chose en ayant a priori décidé qu'elle devait être bonne. Les péda*g*o*g*o*, quoi. Mais on peut être ouvert à des expérimentations sans être de cette école.
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