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- keroGrand sage
Celeborn a écrit:historien14 a écrit:
Je ne pense pas que l'on puisse dire qu'une démarche est bonne ou mauvaise si on ne l'a pas essayé.
Le problème, c'est que généralement, ceux qui expérimentent une démarche, dans l'EN, te diront quasiment toujours à l'arrivée qu'elle est bonne.
Cela n'est vrai que pour ceux qui tentent quelque chose en ayant a priori décidé qu'elle devait être bonne. Les péda*g*o*g*o*, quoi. Mais on peut être ouvert à des expérimentations sans être de cette école.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Voilà encore une innovation qu'elle est innovante !
On faisait déjà ça quand j'étais lycéen, ça s'appelait une préparation pour le cours suivant.
Nous bossions.
Dans le « collège de l'an 2000 », c'est une autre paire de manches.
On faisait déjà ça quand j'étais lycéen, ça s'appelait une préparation pour le cours suivant.
Nous bossions.
Dans le « collège de l'an 2000 », c'est une autre paire de manches.
- ElyasEsprit sacré
historien14 a écrit:
Je pense que je vais reprendre cette idée, pour le programme de cinquième, sur le chapitre "ménager l'atmosphère" : je leur donne leur cours et quelques questions de compréhension intégrée dans le cours distribuée.
Quand on passe au travail d'analyse-synthèse, est-ce que les élèves ont le cours avec eux ou bien c'est vraiment un travail d'apprentissage actif et de mémorisation pour ensuite passer à l'évaluation notée ?
Je ne donnerai pas de questions personnellement, seulement des consignes de lecture actives (le stabilotage dont je parlais plus haut et qui les aidera).
Comme on est au collège, oui, tu les laisses avec leur cours. C'est de l'analyse-synthèse, donc tu peux y aller tranquillement. Après, tu peux faire un contrôle de connaissance de 15-20 mn pour vérifier leurs connaissances. Le travail d'analyse-synthèse, tu le notes comme une évaluation formative, donc avec un coefficient faible. Et pour le coup, autant faire une pédagogie de l'"événement" (copyright un ami ayant enseigner en REP+) en faisant faire un travail qui paraît sortir de l'ordinaire.
Marie Laetitia a écrit:Et quel volume de cours écrit à travailler à la maison donnes-tu? Plus que le cours qu'ils auraient à apprendre en suivant la méthode classique, ou même longueur? (moi j'aurais tendance à dire plus, puisqu'il faut qu'ils disposent des explications qu'ils auraient eu à l'oral...)
Je ne pense pas que ça fonctionne en revanche avec ma 4e pénible, puisqu'ils ne fournissent (à deux exceptions près) aucun travail à la maison (mais rigoureusement aucun, même pas un exercice alors qu'ils savent que je donne un bonus quand le travail à la maison est fait. Les leçons à apprendre, ça, même pas en rêve...) Ne pas faire le travail à la maison les empêchera de travailler en classe, ce qui ne les perturbera pas le moins du monde...
La question du volume est cruciale. Je pencherais comme toi sur un cours plus long, car plus descriptif et explicatif que d'habitude. Par contre, les questions de la formulation et du vocabulaire sont cruciaux : ne pas les perdre tout en leur donnant du nouveau vocabulaire.
J'ai une classe de 4e pénible, avec qui je n'aurais jamais imaginé faire des trucs comme ça. Curieusement, je me suis lâché sur les formes et les modalités de faire cours, et ça fonctionne. A ma grande stupéfaction.
Par contre, les consignes de travail devront être bien cadrées.
- benji_du95Niveau 5
Cette méthode me parait intéressante à tenter mais j'ai une questions:
Normalement les exercices ne sont-ils pas fait pour faire découvrir les éléments du cours aux élèves? Dans ce le cas de la classe inversée, les élèves découvrent le cours avant l'heure de classe, quel est l'intérêt des exercices dans ce cas là?
Normalement les exercices ne sont-ils pas fait pour faire découvrir les éléments du cours aux élèves? Dans ce le cas de la classe inversée, les élèves découvrent le cours avant l'heure de classe, quel est l'intérêt des exercices dans ce cas là?
- keroGrand sage
benji_du95 a écrit:Cette méthode me parait intéressante à tenter mais j'ai une questions:
Normalement les exercices ne sont-ils pas fait pour faire découvrir les éléments du cours aux élèves? Dans ce le cas de la classe inversée, les élèves découvrent le cours avant l'heure de classe, quel est l'intérêt des exercices dans ce cas là?
Je pense que justement, si on sort du délire constructiviste, qui consisterait à faire tout découvrir aux élèves par les documents (ce qu'ils ne peuvent en réalité pas faire, car il leur manque le contexte), cela permet de travailler en exercice tout un tat d'autres aspects:
- d'un point de vue notionnel/savoir, ça peut être approfondir un aspect du cours (comment se déroule concrètement une cérémonie, par exemple)
- ça peut aussi être travailler la lecture/contextualisation de document, son approche critique.
- travailler la rédaction
- etc. etc.
- ElyasEsprit sacré
kero a écrit:Celeborn a écrit:historien14 a écrit:
Je ne pense pas que l'on puisse dire qu'une démarche est bonne ou mauvaise si on ne l'a pas essayé.
Le problème, c'est que généralement, ceux qui expérimentent une démarche, dans l'EN, te diront quasiment toujours à l'arrivée qu'elle est bonne.
Cela n'est vrai que pour ceux qui tentent quelque chose en ayant a priori décidé qu'elle devait être bonne. Les péda*g*o*g*o*, quoi. Mais on peut être ouvert à des expérimentations sans être de cette école.
Bah, en lisant Celeborn, je suis de base un pédag*o*g*o qui se ment et qui est aveuglé par l'idéologie :lol:
Benji_du95 a écrit:Cette méthode me parait intéressante à tenter mais j'ai une questions:
Normalement les exercices ne sont-ils pas fait pour faire découvrir les éléments du cours aux élèves? Dans ce le cas de la classe inversée, les élèves découvrent le cours avant l'heure de classe, quel est l'intérêt des exercices dans ce cas là?
La démarche inductive est conseillée, effectivement. Cependant, de temps en temps, pour faire travailler les capacités tout en finissant le programme, tu peux, au nom de la liberté pédagogique, essayer ce genre de chose.
Prenons l'exemple du programme de 4e, la France de 1815 à 1914. Voici les capacités demandées :
Situer dans le temps
- Les régimes politiques successifs de la France de 1815 à 1914
- L'abolition de l'esclavage et suffrage universel masculin en 1848
Raconter des moments significatifs de la IIIe République (Jules Ferry et l’école gratuite, laïque et obligatoire : 1882; Affaire Dreyfus : 1894-1906 ; loi de séparation des Églises et de l’État : 1905) et expliquer leur importance historique.
C'est du costaud. Or, en travaillant avec la classe inversée, tu peux faire 2-3 activités très intéressantes qui vont faire travailler la mémoire longue et les capacités d'écriture des élèves :
- construire une frise chronologique de l'époque en mettant des tableaux représentatifs pour les grands événements (en travaillant sur ordinateur ou sur papier avec des vignettes préparées à l'avance) --> les 2 capacités de situer dans le temps, accomplies.
- faire des TACOs sur l'école, l'Affaire Dreyfus ou la loi de séparation.
- Une carte mentale ou une fiche de révisions (selon les élèves) en travail final.
Puis, contrôle de 20 mn. Le chapitre est fait en 3h20.
Evidemment, on ne fait pas ça tout le temps. Mais de temps en temps, cela permet de surprendre la classe et d'avancer assez vite dans le programme.
- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:
Bah, en lisant Celeborn, je suis de base un pédag*o*g*o qui se ment et qui est aveuglé par l'idéologie :lol:
Il ne me semble pas avoir écrit cela.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- BoubouleDoyen
Retour d'expérience (si j'ai bien compris de quoi il s'agit) :
Je ne vais pas parler histoire-géographie spécifiquement, discipline dont je ne connais pas l'évolution depuis que j'ai été élève (cours magistral, recrachage ou dissertation/commentaire de documents comme évaluation).
A priori, la classe inversée est une méthode parmi d'autres (varier les plaisirs) et qu'il faut bien un jour maîtriser (études supérieures). Effectivement, j'ai un très gros doute pour les classes qui ne font rien, mais ça me paraît très bien pour les bons élèves sérieux (il y en a !).
J'ai suivi une expérience en CPGE (classe scientifique, niveau de recrutement très hétérogène mais cela reste de la CPGE) : - distribution du cours avant les vacances de Noël,
- consigne simple de travailler le cours comme si on avait raté la présentation,
- travail à rendre la rentrée : devoir d'applications simples, soit les réponses sont "cachées" dans le poly, soit il faut transposer les connaissances sur des cas similaires, éventuellement proposés au sein d'un développement faisant appel à des notions assimilées antérieurement,
- expérience renouvelée sur trois années, pour lisser l'effet promotion.
- à la rentrée, correction du devoir, reprise du cours en classe entière, évaluations écrites et orales classiques.
Bilan de l'enseignant : très mitigé. Très bien pour les bons à très bons, gain de temps dégagé pour aborder des approfondissements. Pas plus productif que d'habitude pour les étudiants moins investis, certains ne répondant pas aux questions dont la réponse est dans le poly (mais on retrouve cette même difficulté à exploiter un cours lorsqu'à l'oral, on leur donne l'autorisation d'utiliser leur cours).
Les pistes :
- commencer à petites doses
- rentabilité à long terme, si on arrive à responsabiliser les élèves/étudiants (est-ec possible dès le collège)
Bien sûr, on peut se fixer des objectifs modestes.
Je ne vais pas parler histoire-géographie spécifiquement, discipline dont je ne connais pas l'évolution depuis que j'ai été élève (cours magistral, recrachage ou dissertation/commentaire de documents comme évaluation).
A priori, la classe inversée est une méthode parmi d'autres (varier les plaisirs) et qu'il faut bien un jour maîtriser (études supérieures). Effectivement, j'ai un très gros doute pour les classes qui ne font rien, mais ça me paraît très bien pour les bons élèves sérieux (il y en a !).
J'ai suivi une expérience en CPGE (classe scientifique, niveau de recrutement très hétérogène mais cela reste de la CPGE) : - distribution du cours avant les vacances de Noël,
- consigne simple de travailler le cours comme si on avait raté la présentation,
- travail à rendre la rentrée : devoir d'applications simples, soit les réponses sont "cachées" dans le poly, soit il faut transposer les connaissances sur des cas similaires, éventuellement proposés au sein d'un développement faisant appel à des notions assimilées antérieurement,
- expérience renouvelée sur trois années, pour lisser l'effet promotion.
- à la rentrée, correction du devoir, reprise du cours en classe entière, évaluations écrites et orales classiques.
Bilan de l'enseignant : très mitigé. Très bien pour les bons à très bons, gain de temps dégagé pour aborder des approfondissements. Pas plus productif que d'habitude pour les étudiants moins investis, certains ne répondant pas aux questions dont la réponse est dans le poly (mais on retrouve cette même difficulté à exploiter un cours lorsqu'à l'oral, on leur donne l'autorisation d'utiliser leur cours).
Les pistes :
- commencer à petites doses
- rentabilité à long terme, si on arrive à responsabiliser les élèves/étudiants (est-ec possible dès le collège)
Bien sûr, on peut se fixer des objectifs modestes.
- BoubouleDoyen
Elyas a écrit:
C'est du costaud. Or, en travaillant avec la classe inversée, tu peux faire 2-3 activités très intéressantes qui vont faire travailler la mémoire longue et les capacités d'écriture des élèves :
- construire une frise chronologique de l'époque en mettant des tableaux représentatifs pour les grands événements (en travaillant sur ordinateur ou sur papier avec des vignettes préparées à l'avance) --> les 2 capacités de situer dans le temps, accomplies.
- faire des TACOs sur l'école, l'Affaire Dreyfus ou la loi de séparation.
- Une carte mentale ou une fiche de révisions (selon les élèves) en travail final.
Puis, contrôle de 20 mn. Le chapitre est fait en 3h20.
Evidemment, on ne fait pas ça tout le temps. Mais de temps en temps, cela permet de surprendre la classe et d'avancer assez vite dans le programme.
Sur cet exemple, peux-tu détailler le temps de travail personnel de l'élève en dehors de la classe ? Et comparer au travail traditionnel qui est fait sur cette même partie ?
- User9397Niveau 9
C'est quoi des TACOs, excepté une spécialité mexicaine ?
- benji_du95Niveau 5
historien14 a écrit:C'est quoi des TACOs, excepté une spécialité mexicaine ?
Taches complexes il me semble. Laquelle proposes-tu Elyas sur ce sujet?
- benji_du95Niveau 5
Elyas a écrit:kero a écrit:Celeborn a écrit:
Le problème, c'est que généralement, ceux qui expérimentent une démarche, dans l'EN, te diront quasiment toujours à l'arrivée qu'elle est bonne.
Cela n'est vrai que pour ceux qui tentent quelque chose en ayant a priori décidé qu'elle devait être bonne. Les péda*g*o*g*o*, quoi. Mais on peut être ouvert à des expérimentations sans être de cette école.
Bah, en lisant Celeborn, je suis de base un pédag*o*g*o qui se ment et qui est aveuglé par l'idéologie :lol:Benji_du95 a écrit:Cette méthode me parait intéressante à tenter mais j'ai une questions:
Normalement les exercices ne sont-ils pas fait pour faire découvrir les éléments du cours aux élèves? Dans ce le cas de la classe inversée, les élèves découvrent le cours avant l'heure de classe, quel est l'intérêt des exercices dans ce cas là?
La démarche inductive est conseillée, effectivement. Cependant, de temps en temps, pour faire travailler les capacités tout en finissant le programme, tu peux, au nom de la liberté pédagogique, essayer ce genre de chose.
Prenons l'exemple du programme de 4e, la France de 1815 à 1914. Voici les capacités demandées :
Situer dans le temps
- Les régimes politiques successifs de la France de 1815 à 1914
- L'abolition de l'esclavage et suffrage universel masculin en 1848
Raconter des moments significatifs de la IIIe République (Jules Ferry et l’école gratuite, laïque et obligatoire : 1882; Affaire Dreyfus : 1894-1906 ; loi de séparation des Églises et de l’État : 1905) et expliquer leur importance historique.
C'est du costaud. Or, en travaillant avec la classe inversée, tu peux faire 2-3 activités très intéressantes qui vont faire travailler la mémoire longue et les capacités d'écriture des élèves :
- construire une frise chronologique de l'époque en mettant des tableaux représentatifs pour les grands événements (en travaillant sur ordinateur ou sur papier avec des vignettes préparées à l'avance) --> les 2 capacités de situer dans le temps, accomplies.
- faire des TACOs sur l'école, l'Affaire Dreyfus ou la loi de séparation.
- Une carte mentale ou une fiche de révisions (selon les élèves) en travail final.
Puis, contrôle de 20 mn. Le chapitre est fait en 3h20.
Evidemment, on ne fait pas ça tout le temps. Mais de temps en temps, cela permet de surprendre la classe et d'avancer assez vite dans le programme.
Merci avec l'explication c'est plus clair!
Etant très en retard ça me parait une excellente idée et cela change du cours traditionnel. Donc pour la frise chrono tu donnes le cours à l'avance, les élèves le lisent et doivent construire une frise chronologique pendant une heure avec les grands évènements? A faire seul ou en groupe? Quand tu donnes le cours, ils doivent juste lire ou aussi répondre à des questions?
- ElyasEsprit sacré
Bouboule a écrit:Elyas a écrit:
C'est du costaud. Or, en travaillant avec la classe inversée, tu peux faire 2-3 activités très intéressantes qui vont faire travailler la mémoire longue et les capacités d'écriture des élèves :
- construire une frise chronologique de l'époque en mettant des tableaux représentatifs pour les grands événements (en travaillant sur ordinateur ou sur papier avec des vignettes préparées à l'avance) --> les 2 capacités de situer dans le temps, accomplies.
- faire des TACOs sur l'école, l'Affaire Dreyfus ou la loi de séparation.
- Une carte mentale ou une fiche de révisions (selon les élèves) en travail final.
Puis, contrôle de 20 mn. Le chapitre est fait en 3h20.
Evidemment, on ne fait pas ça tout le temps. Mais de temps en temps, cela permet de surprendre la classe et d'avancer assez vite dans le programme.
Sur cet exemple, peux-tu détailler le temps de travail personnel de l'élève en dehors de la classe ? Et comparer au travail traditionnel qui est fait sur cette même partie ?
Hormis lire et stabiloter le cours avec une consigne donnée sur le cahier de texte, rien. Donc, en 20 mn grand max, c'est fait. Le but, c'est qu'ils balisent les dates, les noms de personnage, le vocabulaire spécifique et les lieux. Pas autre chose. On est au collège.
Ensuite, voici ce que je ferai :
- 10-15 mn de briefing sur ce qu'ils ont lu (ou pas).
- Ensuite, je leur donne mes consignes de travail général en leur disant qu'ils ont 2h30. Ils peuvent travailler en solo, en duo ou à plusieurs du moment qu'au bout de 2h30, le travail est fini.
- Les 30 dernières minutes seront le moment d'une synthèse liant le cours et le travail effectué.
L'an dernier, ce chapitre m'a pris 8 heures. Là, je pense pouvoir le faire en 4 heures grand max, évaluation de connaissances incluse (30 mn).
Après, ce que je viens de présenter, c'est un jet d'idée fait en 5 mn entre deux enfants en bas âge qui voulaient jouer et manger
Je reviens sur une remarque que tu as faite par rapport à l'expérience en CPGE et qui n'est pas l'esprit pour ce type de travail au collège : le but du travail à la maison est de digérer le cours, de le manipuler pour le comprendre et contextualiser les objets historiques étudiés, le tout accompagné du professeur qui reste dans la classe pour aider ses élèves, écoutant leurs discussions, intervenant quand ça part sur de mauvaises pistes, donnant des consignes de méthodes ou donnant un coup de pouce aux plus faibles. Après, quand le travail est fini, on peut passer à l'évaluation de connaissance.
- ElyasEsprit sacré
benji_du95 a écrit:historien14 a écrit:C'est quoi des TACOs, excepté une spécialité mexicaine ?
Taches complexes il me semble. Laquelle proposes-tu Elyas sur ce sujet?
Oui, c'est ce à quoi je pensais.
- ElyasEsprit sacré
benji_du95 a écrit:
Merci avec l'explication c'est plus clair!
Etant très en retard ça me parait une excellente idée et cela change du cours traditionnel. Donc pour la frise chrono tu donnes le cours à l'avance, les élèves le lisent et doivent construire une frise chronologique pendant une heure avec les grands évènements? A faire seul ou en groupe? Quand tu donnes le cours, ils doivent juste lire ou aussi répondre à des questions?
Je laisse très souvent mes élèves libres de leur organisation dans la classe quand je fais cours "autrement". Pour le cours à la maison, je serais plus lecture active avec stabilo.
Attention, plus j'y réfléchis, plus je pense qu'il faut être très humble dans nos attentes vis-à-vis des élèves. Je ne proposais cela que pour aider Nonancourt à finir le programme.
De plus, je ne pense pas que tous les chapitres s'y prêtent.
Là, par exemple, je vois mal comment mettre le travail que j'aime donner à mes élèves sur Jean Jaurès si je fais ça.
Là, j'imagine que mon cours présentera la France de 1815 à 1914 un peu comme un livre avec des encarts d'articles précis (genre Jean Jaurès, Gambetta, Clémenceau, l'école...) et des documents.
En travail en classe, je pourrais leur demander 2 types de travaux :
- construire une frise chronologique.
- construire une carte mentale ou une fiche de révisions.
Le tout en utilisant le matériel iconographique et documentaire que j'aurai fourni.
Je suis navré de paraître changer d'idée toutes les 3 mn mais je n'ai jamais fait ce genre de choses et je construis dans ma tête ce qui pourrait fonctionner avec mes élèves.
- Marie LaetitiaBon génie
Le truc que j'aime bien avec cette méthode (outre le fait que ça me redonne vaguement espoir de finir le programme notamment avec les 4e ce qui n'est pas sans conséquence sur la qualité de mon sommeil nocturne re- ) c'est que ça fait lire les élèves, ça se rapproche un peu (j'ai dit "un peu") du travail personnel que j'ai adoré faire en fac et qui m'a manqué sans que je le sache quand j'étais élève dans le secondaire...
Bon, je ne l'ai pas encore testée, mais a priori, ça me plaît bien.
Bon, je ne l'ai pas encore testée, mais a priori, ça me plaît bien.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
boris vassiliev a écrit:Eh ben mes cadets, je fais de la classe inversée sans le savoir !!! :lol:
En fait c'est ce que j'appelle en déconnant mes "polycops pédagogiques" , que je fais de temps en temps pour rattraper du retard : je file le cours sur polycop, je fais chercher les notions, formuler certains titres à partir de la lecture du paragraphe, résumer chaque alinéa pour faire une fiche de révision, ou bien en géo ledit polycop du cours sert de support pour construire le croquis et sa légende (en 1ère sur les espaces productifs, en Tle sur les Etats-Unis et le Brésil).
C'est ça, le talent! Qu'est-ce que tu veux! :lol:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MélophoreNiveau 6
Cette méthode me semble d'un grand intérêt, je vais en parler à ma tutrice. Ca va m'être utile pour assurer le gros gros rush pour finir le programme de 4e, où j'ai un maxi retard !
_________________
"Les étoiles à ma présence ici-bas n'ont rien gagné
Leur grandeur par ma déchéance ne sera pas augmentée
Et, témoin mes deux oreilles, nul n'a su me dire
Pourquoi on m'a fait venir, pourquoi me faut-il m'en aller"
Omar Khayyâm
- ElyasEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:Le truc que j'aime bien avec cette méthode (outre le fait que ça me redonne vaguement espoir de finir le programme notamment avec les 4e ce qui n'est pas sans conséquence sur la qualité de mon sommeil nocturne re- ) c'est que ça fait lire les élèves, ça se rapproche un peu (j'ai dit "un peu") du travail personnel que j'ai adoré faire en fac et qui m'a manqué sans que je le sache quand j'étais élève dans le secondaire...
Bon, je ne l'ai pas encore testée, mais a priori, ça me plaît bien.
On peut même faire en sore que le cours donné soit beau, fait avec publisher par exemple.
Maintenant, un point m'inquiète tout de même : il faut être carré et savoir exactement où on va pour répondre aux IO. Les demandes expresses de raconter un événement ou les démarches imposées doivent apparaître si on se soucie de respecter à la lettre les IO.
A voir, donc. Mais bon, j'ai une pathologie forte avec la notion de faire écrire les élèves :lol:
- MélophoreNiveau 6
Elyas a écrit: A voir, donc. Mais bon, j'ai une pathologie forte avec la notion de faire écrire les élèves :lol:
C'est une bonne pathologie, que l'IPR m'a vivement encouragé à continuer de contracter, l'année prochaine, ils écriront encore plus que cette année !!!
_________________
"Les étoiles à ma présence ici-bas n'ont rien gagné
Leur grandeur par ma déchéance ne sera pas augmentée
Et, témoin mes deux oreilles, nul n'a su me dire
Pourquoi on m'a fait venir, pourquoi me faut-il m'en aller"
Omar Khayyâm
- JohnMédiateur
Je sais que Celeborn est assez objectif pour reconnaître que ce qui marche, marche, tu peux lui faire confiance sur ce pointElyas a écrit:Cependant, même si cela fonctionne, tu parleras d'effet prof, de micro-climat ou de public favorisé.
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- skindiverÉrudit
Je n'ai jamais testé cette méthode donc je ne la jugerai pas...
Elle peut être très efficace pour les bons élèves, enfin les élèves motivés qui bossent à la maison tous les soirs.
Pour mes glandeurs, ça leur fera une raison de plus de ne rien faire et arrivés en classe à mon avis ça sera la catastrophe.
Elle peut être très efficace pour les bons élèves, enfin les élèves motivés qui bossent à la maison tous les soirs.
Pour mes glandeurs, ça leur fera une raison de plus de ne rien faire et arrivés en classe à mon avis ça sera la catastrophe.
- *Fifi*Modérateur
J'avais pas mal lu sur cette méthode, et j'avais regarde les cours en ligne de collègues. Beaucoup font des vidéos à la place du cours polycopié dont tu parles. Ce qui me chiffonne un peu c'est que ça donne beaucoup de boulot au prof le temps de préparer la vidéo ou de faire un cours personnel (et beaucoup de photocopies !). Utiliser le manuel, pourquoi pas, mais commenr leur demander alors une lecture "active" qui remplacerait le stabylotage ?
_________________
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- Isis39Enchanteur
John a écrit:Je sais que Celeborn est assez objectif pour reconnaître que ce qui marche, marche, tu peux lui faire confiance sur ce pointElyas a écrit:Cependant, même si cela fonctionne, tu parleras d'effet prof, de micro-climat ou de public favorisé.
Celeborn a testé la classe inversée en histoire géo ? Les retours m'intéressent.
- Marie LaetitiaBon génie
Merci d'éviter les piques, de manière à conserver des échanges courtois, s'il vous plaît.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
*Fifi* a écrit:J'avais pas mal lu sur cette méthode, et j'avais regarde les cours en ligne de collègues. Beaucoup font des vidéos à la place du cours polycopié dont tu parles. Ce qui me chiffonne un peu c'est que ça donne beaucoup de boulot au prof le temps de préparer la vidéo ou de faire un cours personnel (et beaucoup de photocopies !). Utiliser le manuel, pourquoi pas, mais commenr leur demander alors une lecture "active" qui remplacerait le stabylotage ?
Je préfère éviter à mes élèves de me retrouver en vidéo, surtout avec un talent de réalisateur proche du zéro... :lol: Plus sérieusement, l'inconvénient du texte à stabyloter, c'est pour les dyslexiques, à moins qu'ils ne puissent travailler en binôme avec un camarade qui leur lise le texte... Disons qu'il faut tenir compte de ce genre de particularité.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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- Questionnaire adressé aux professeurs d'histoire géographie en classe de 5e
- Détail de l'épreuve obligatoire d'histoire-géographie en classe de première S.
- Prof. non remplacé : une classe de 1ère s'inquiète pour le bac et recherche "des cours d'histoire-géographie de 1ère S".
- numérique et classe inversée
- spoc, numérique en classe, classe inversée
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