Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

«Une réunion avec plus de 100 personnes a eu lieu et un faux compte-rendu de cette réunion a été distribué. C’est de l’instrumentalisation politique dirigée par les proches de Rachid Temal», explique-t-on du côté de la nouvelle majorité. «C’est faux. Les personnes présentes jeudi étaient des parents et des enseignants qui veulent des réponses. Le rapport doit être remis le 6 juin et aucun débat n’aura lieu sur les rythmes scolaires. Là, il n’y a plus de TAP (temps d’activités périscolaires) prévus. Les enfants ont plus de récréation. Voilà le projet éducatif», détaille le patron du PS Val-d’Oise. «Nous avons essayé de trouver les meilleures solutions en augmentant le temps d’apprentissage le matin, en améliorant la pause méridienne... Si cela ne tenait qu’à moi, je ne l’appliquerais pas du tout cette réforme», lance Florence Portelli, qui assure que la ville est dans l’incapacité de recruter 60 à 70 animateurs qualifiés d’ici deux mois. «Nous préférons améliorer les conditions d’accueil à l’école et assurer l’entretien général des locaux», explique la nouvelle maire dans un communiqué distribué aux habitants.

Jeudi 22 mai, des réunions de parents, d'enseignants et d'élus étaient organisées dans plusieurs villes de l'île, comme à Furiani par exemple.

"La réforme des rythmes scolaires sera bien appliquée dans toutes les écoles de l’Académie de Corse à la prochaine rentrée. Il n’y aura ni retrait, ni report, ni libre choix des communes" : le propos de Michel Barat, recteur de l'académie de Corse, est on ne peut plus clair. Il fait suite au "front du refus" qui s'est manifesté lors d'une réunion qui vient de se tenir dans la région bastiaise.

Enseignants démotivés, enfants fatigués, parents désabusés, maires irrités : rarement une réforme comme celle des rythmes scolaires n'avait autant divisé les acteurs de l'éducation. Et les récentes déclarations de Benoît Hamon, parlant d'« assouplissement » et d'« apaisement », n'y font rien. Face à un discours marketing vantant « les immenses bénéfices de la réforme », les maires sont plus que jamais inquiets.

Pourquoi ne pas tenir compte des avis du Conseil supérieur de l'éducation nationale et de la mission sénatoriale sur les rythmes scolaires qui ont massivement rejeté ce décret ? Pourquoi ne pas croire en la bonne foi des maires, toutes tendances confondues, lorsqu'ils font part des difficultés qu'ils rencontrent dans la mise en place ce dispositif ? Pourquoi rester sourd aux appels de l'Association des maires de France qui souligne la nécessite de compenser les dépenses nouvelles à hauteur d'un milliard d'euros ? Pourquoi ne pas écouter le désarroi et la colère des parents d'élèves, des enseignants, des animateurs, comme, par exemple, à Trappes (Yvelines), dans la propre commune du ministre de l'éducation nationale ? Pourquoi ne pas entendre les chronobiologistes qui dénoncent un nombre d'heures de cours trop élevé et des week-ends trop longs qui risquent d'amplifier la désynchronisation des enfants ?

Aujourd'hui, personne ne défend vraiment cette réforme telle qu'elle existe. Il est temps d'ouvrir une réelle concertation avec l'ensemble des acteurs de terrain. Les différents collectifs d'élus et de parents d'élèves demandent une étude d'impact pédagogique et financière réalisée sur les expérimentations des communes ayant mis en place l'organisation des 4,5 jours. Un moratoire est nécessaire à plus d'un titre. Il doit permettre à l'ensemble des élus d'établir des budgets qui correspondent à la situation économique du pays. L'intérêt de l'enfant et la refonte de notre système éducatif doivent être les objectifs principaux.

Le Département du Rhône, interrogé par Lyon capitale, précise qu'il ne paiera pas pour les transports scolaires le mercredi matin. Dans les communes rurales, il faudra en effet transporter les élèves jusqu'à l'école le mercredi matin, pour les communes qui appliqueront la réforme des rythmes scolaires à partir de l'année prochaine.

il n'est pas possible pour le Département d'adapter son offre de transport à ces nouveaux besoins sans impact important pour les finances départementales et donc pour les concitoyens" fait valoir le conseil général qui a déjà augmenté les impôts cette année

The Goon a écrit:

Enseignants démotivés, enfants fatigués, parents désabusés, maires irrités : rarement une réforme comme celle des rythmes scolaires n'avait autant divisé les acteurs de l'éducation. Et les récentes déclarations de Benoît Hamon, parlant d'« assouplissement » et d'« apaisement », n'y font rien. Face à un discours marketing vantant « les immenses bénéfices de la réforme », les maires sont plus que jamais inquiets.

Pourquoi ne pas tenir compte des avis du Conseil supérieur de l'éducation nationale et de la mission sénatoriale sur les rythmes scolaires qui ont massivement rejeté ce décret ? Pourquoi ne pas croire en la bonne foi des maires, toutes tendances confondues, lorsqu'ils font part des difficultés qu'ils rencontrent dans la mise en place ce dispositif ? Pourquoi rester sourd aux appels de l'Association des maires de France qui souligne la nécessite de compenser les dépenses nouvelles à hauteur d'un milliard d'euros ? Pourquoi ne pas écouter le désarroi et la colère des parents d'élèves, des enseignants, des animateurs, comme, par exemple, à Trappes (Yvelines), dans la propre commune du ministre de l'éducation nationale ? Pourquoi ne pas entendre les chronobiologistes qui dénoncent un nombre d'heures de cours trop élevé et des week-ends trop longs qui risquent d'amplifier la désynchronisation des enfants ?

Aujourd'hui, personne ne défend vraiment cette réforme telle qu'elle existe. Il est temps d'ouvrir une réelle concertation avec l'ensemble des acteurs de terrain. Les différents collectifs d'élus et de parents d'élèves demandent une étude d'impact pédagogique et financière réalisée sur les expérimentations des communes ayant mis en place l'organisation des 4,5 jours. Un moratoire est nécessaire à plus d'un titre. Il doit permettre à l'ensemble des élus d'établir des budgets qui correspondent à la situation économique du pays. L'intérêt de l'enfant et la refonte de notre système éducatif doivent être les objectifs principaux.

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Bravo au PS de permettre à l'UMP d'écrire ça alors qu'ils ont cassé l'école pendant 10 ans.

Meuhpet a écrit:Ah non, dans l'école de mes enfants ils ont fait beaucoup mieux.
Pour éviter que les enseignants ne s'écharpent, les représentants de la communauté de communes ont décidé que l'après-midi libéré dans chacune des 4 écoles tournerait toutes les 7 semaines  :aaj:
Je pense sérieusement à changer mes enfants d'école  

may68 a écrit:

Meuhpet a écrit:Ah non, dans l'école de mes enfants ils ont fait beaucoup mieux.
Pour éviter que les enseignants ne s'écharpent, les représentants de la communauté de communes ont décidé que l'après-midi libéré dans chacune des 4 écoles tournerait toutes les 7 semaines  :aaj:
Je pense sérieusement à changer mes enfants d'école  

Aaaaah le cirque pour les remplaçants !!!   

frimoussette77 a écrit:

may68 a écrit:

Meuhpet a écrit:Ah non, dans l'école de mes enfants ils ont fait beaucoup mieux.
Pour éviter que les enseignants ne s'écharpent, les représentants de la communauté de communes ont décidé que l'après-midi libéré dans chacune des 4 écoles tournerait toutes les 7 semaines  :aaj:
Je pense sérieusement à changer mes enfants d'école  

Aaaaah le cirque pour les remplaçants !!!   

et pour les parents !

La municipalité veut désormais regrouper les activités périscolaires le vendredi.

Concrètement, la possibilité d’un week-end allongé d’une demi-journée pèse lourd face au respect de l’esprit initial de la réforme des rythmes scolaires. Gérard Collomb a en tout cas fait ce pari.

Et ce samedi, le collectif de maires, qui revendique 700 élus, présidé par Jean-Michel Fourgous, maire UMP d’Élancourt (Yvelines) – battu aux dernières législatives par… Benoît Hamon – organise une manifestation à Paris, de « la statue de Jules Ferry située aux Tuileries jusqu’au ministère de l’Éducation nationale ».

Montpellier : "nous allons appliquer la réforme des rythmes scolaires mais a minima" (P. Saurel)

"Le ministre de l'Éducation natio­nale, Benoît Hamon, m'a clai­re­ment indi­qué qu'il ne repous­se­rait pas la date de mise en œuvre de la réforme. Moi je ne mets pas l'Etat au tri­bu­nal admi­nis­tra­tif et je ne bloque pas les écoles avec des voi­tures. Aussi nous allons appli­quer cette réforme, mais a minima", a expli­qué Philippe Saurel, maire de Montpellier, au cours d'une confé­rence de presse ce jeudi.
Un voeu refusé par le gouvernement

La réforme des rythmes sco­laires sera donc appli­quée dès la ren­trée pro­chaine, bien que le Conseil d'Agglomération de Montpellier ait adopté, lundi soir, un vœu dans lequel il deman­dait au gou­ver­ne­ment "d'assouplir le calen­drier" de la réforme des rythmes sco­laires et "d'autoriser les villes à une mise en place en sep­tembre 2015".
Ainsi, la mise en place de la réforme va se tra­duire par l'ouverture des classes le mer­credi matin dans le cadre du temps sco­laire et le ven­dredi après-midi pour le péri­sco­laire. Enfin, bien que "cette appli­ca­tion a minima ne soit pas la meilleure solu­tion pour les enfants", le maire de Montpellier assure que "les acti­vi­tés péri­sco­laires seront gra­tuites". Celles-ci coû­te­ront pour la ville envi­ron 3 mil­lions d'euros, dont un mil­lion sera pris en charge par l'Etat.

may68 a écrit:Y sont où les chornomachinchouettes qui nous serinaient que 2 jours de week-end c'était trop  ???

elena3 a écrit:Il faut jeter nos dernières armes dans la bataille: grève le 2 septembre !!  
Marre de voir une telle pagaille se mettre en place ! Inacceptable !    

elena3 a écrit:Il faut jeter nos dernières armes dans la bataille: grève le 2 septembre !!  
Marre de voir une telle pagaille se mettre en place ! Inacceptable !    

maîtresse a écrit:

elena3 a écrit:Il faut jeter nos dernières armes dans la bataille: grève le 2 septembre !!  
Marre de voir une telle pagaille se mettre en place ! Inacceptable !    

Ce ne sera pas trop tard le 2 septembre ?

La semaine de quatre jours et demi ne nous paraît pas adaptée et difficilement réalisable. La pause du mercredi, surtout pour les plus jeunes, est nécessaire et bénéfique. Les journées ne seront pas raccourcies pour les deux tiers des élèves qui ne pourront pas être récupérés à 16 h. Le temps passé en collectivité, pour ces enfants, sera trop important, générant fatigue et nervosité.

Les problèmes posés par la mise en place des Tap (Temps d'activités périscolaires) prévus de 16 h 15 à 17 h, dont l'organisation avec du personnel qualifié qui ne resterait que trois quarts d'heure, est difficilement envisageable... De plus, le financement de ces activités resterait à la charge de l'Ogec (Organisme de gestion de l'enseignement catholique). Autre souci, certains élèves ne pourront pas utiliser les transports scolaires, car les cars passeront à l'école à 16 h 10 et le centre d'accueil de loisir municipal du mercredi n'est plus garanti. Nous restons à l'écoute des familles concernées par le problème des transports et les discussions continuent avec nos différents partenaires pour trouver des solutions. Nous aurions préféré harmoniser les rythmes des écoles sur la commune de Sucé-sur-Erdre.

Menut a écrit:« Monsieur le Président,

Depuis des mois la question des rythmes scolaires est posée aux maires de France et plus particulièrement de Côte-d’Or. Le nouveau décret pris par le ministre Hamon n’a apporté aucun élément nouveau permettant à nos collègues de régler les problèmes pratiques qui leurs sont posés : encadrement – horaires – locaux – financement. Les parents sont inquiets et déroutés et interrogent leurs élus qui restent sans réponse.

Le Conseil général a fait savoir l’impossibilité d’organiser des transports à la carte aussi bien pour des raisons financières que pratiques. Il privilégie la gratuité des transports que deux nouveaux départements viennent d’abandonner, le Rhône et le Lot-et-Garonne. L’association des Maires de Côte d’Or ne peut rester indifférente à cette situation complexe d’autant que le succès pratique de la réforme n’est pas établi. De l’aveu même de l’adjointe de la ville de Dijon, 50% seulement des enfants fréquentent les nouveaux apprentissages pédagogiques. La remise en cause envisagée de la gratuité de ces activités ne va sûrement pas améliorer la fréquentation.

Aussi, à l’instar de nombreuses associations départementales et en particulier la Haute-Marne dont je vous joins copie de la motion du 19 mai dernier, l’association de la Côte-d’Or doit se réunir et émettre un avis collectif exprimant l’inquiétude de ses membres, qui sera à transmettre à l’AMF et aux autorités d’Etat compétentes.Comptant sur une prompte initiative de votre part, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, mes sincères salutations».