Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Les activités périscolaires seront facturées au même tarif que la garderie, « dont le plus haut forfait peut atteindre 2,78 € ». Une réunion publique présentera le dispositif aux parents, début juin.

The Goon a écrit:jusqu'à 200 euros par an et par enfant à "Hallennes-lez-Haubourdin : la commune affiche sa sérénité sur les rythmes scolaires " ?

Les activités périscolaires seront facturées au même tarif que la garderie, « dont le plus haut forfait peut atteindre 2,78 € ». Une réunion publique présentera le dispositif aux parents, début juin.

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2.78x77 (nombre de jours avec périscolaire, les activités sont proposées un jour sur deux)= 200

elena3 a écrit:C'est fou de dépenser des centaines d'euros par enfant pour le périscolaire alors que pour le scolaire (fournitures) les mairies ne refilent en général que 40€/enfant et par an....Ça ne les gêne pas un peu au SE ou à la FCPE ?  

comme le prévoit la Convention d’objectifs et de gestion conclue avec l’État pour 2013-2017, la Caisse nationale d’allocations familiales accompagnera les communes mettant en place des activités périscolaires dans le cadre d’accueils de loisir déclarés par une aide spécifique pour les trois heures induites par la modification des rythmes scolaires. Cette aide, pérenne et cumulable avec l’aide versée au titre du fonds d’amorçage, équivaut actuellement à 54 € par enfant et par an.

The Goon a écrit:

elena3 a écrit:C'est fou de dépenser des centaines d'euros par enfant pour le périscolaire alors que pour le scolaire (fournitures) les mairies ne refilent en général que 40€/enfant et par an....Ça ne les gêne pas un peu au SE ou à la FCPE ?  

A Villeurbanne, c'est 23 euros/an/enfant pour les fournitures, mais ils feront payer le périsco entre 50 et 400 euros/an/enfant. C'est la commune la mieux gérée de France. :shock: 

pour Jacques Pélissard, le président de l'association des maires de France (AMF), «le compte n'y est pas». «Quel est le montant de ce fond?», interroge l'élu. C'est bien la grande question, que le ministre de l'Éducation a volontairement laissé en suspens. En 2013, 250 millions ont été débloqués pour soutenir les communes dans la mise en œuvre de la réforme. En 2014, 370 sont prévus. Mais Benoît Hamon n'a rien dit du montant 2015.

«Une chose est certaine: sans soutien financier, les municipalités ne pourront pas mettre en place la réforme», martèle Jacques Pélissard. Et d'évoquer la «saignée financière» à laquelle les collectivités doivent aujourd'hui faire face, avec la baisse programmée des dotations. «Lorsque le décret Peillon est passé en janvier 2013, notre dotation générale de fonctionnement (50 milliards d'euros en 2013) était gelée, mais maintenue. Désormais, nous sommes confrontés à une baisse de 3,5% en 2014, 10% en 2015 et 25% en 2017».

«L'État doit répondre à nos interrogations avant le 6 juin, date à laquelle les communes sont tenues de rendre leur nouvelle organisation du temps scolaire, conformément au nouveau texte sur les rythmes», conclut-il.

Vincent Peillon considère que «c'est le seul endroit de France on ça se passe comme ça.» Il s'indigne que la cité phocéenne ne profite pas des moyens mis à disposition par l'État.

Selon nos informations, le montant du fonds devrait être de l’ordre de 200 millions d’euros. Mais il faut encore que la Rue de Grenelle et Bercy s’accordent…

Les communes les plus en difficulté le seront en priorité. Mais Benoît Hamon a insisté en Conseil des ministres, ce mercredi matin, sur une aide destinée « en particulier » aux communes les plus en difficulté. La précision est de taille. Elle a été décidée mardi soir tard, l’idée étant de ne pas exclure les grandes villes du dispositif. Reste désormais à fixer les critères précis d’éligibilité. Toutes les communes, qui perçoivent déjà aujourd’hui 50 euros par an et par enfant de l’Etat même si elles n’ont pas mis en place la réforme des rythmes, continueront d’être aidées pour l’année scolaire 2015-2016, mais pas au même niveau.

The Goon a écrit:Peillon fait dans la dentelle :

Rythmes scolaires : Peillon accuse le maire de Marseille «d'abandonner les enfants»

Vincent Peillon considère que «c'est le seul endroit de France on ça se passe comme ça.» Il s'indigne que la cité phocéenne ne profite pas des moyens mis à disposition par l'État.

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On sent que le gouvernement redoute que Marseille fasse boule de neige.

Actuellement, 93 millions d'euros ont été donnés aux 4.000 communes qui sont déjà passées aux nouveaux rythmes, à travers un fonds d'amorçage. Il accompagne les communes dans la mise en application de cette réforme lancée par l'ancien ministre de l'Éducation Vincent Peillon. Il est prolongé de deux ans jusqu'en 2015-2016.

Cependant, son montant n'a pas encore été précisé puisque l'enveloppe initiale était de 497 millions d'euros. La rentrée scolaire de 2015 prévoit un budget de 3 millions d'euros supplémentaires, qui n'ont pas encore été budgétés.
404 millions d'euros donnés aux communes en 2014-2015

Pour l'année scolaire 2014-2015, 20.000 autres communes ayant une école appliqueront la réforme qui concernera 4,5 millions d'élèves. Ainsi, ce sont 404 millions d'euros qui seront versés, dont 199 millions pour les communes les plus en difficulté.

« Il ne s’agit pas d’un affront mais d’une impossibilité d’application, poursuit-il. Si l’Etat veut imposer une charge supplémentaire aux communes, il doit la restituer par ailleurs. »

Pour financer le dispositif dans ses 445 écoles où se pressent quotidiennement 73.000 enfants, la ville a besoin de trouver entre 23 et 27 millions d’euros par an dans un budget qui a décidé la stabilité fiscale. « Avec cette somme, nous pourrions offrir un ordinateur à chaque élève ou construire 5 groupes scolaires »

« Je refuse de confier l’encadrement de nos enfants à des jeunes non qualifiés en recrutant des emplois d’avenir », martèle Jean-Claude Gaudin.

The Goon a écrit:
Je n'ai rien compris. Ca serait 500 millions en tout sur 3 ans ? Ils auraient claqué 93 millions jusqu'à présent, ils vont en claquer 400 millions l'année prochaine dont 200 pour les communes les plus pauvres (200 millions pour les communes à 50 euros et 200 millions pour les communes à 90 euros) ? Et ils auraient seulement 3 millions pour la 3ème année ?

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : 93 millions d'euros ont été accordés par l'État à 4.000 communes

Actuellement, 93 millions d'euros ont été donnés aux 4.000 communes qui sont déjà passées aux nouveaux rythmes, à travers un fonds d'amorçage. Il accompagne les communes dans la mise en application de cette réforme lancée par l'ancien ministre de l'Éducation Vincent Peillon. Il est prolongé de deux ans jusqu'en 2015-2016.

Cependant, son montant n'a pas encore été précisé puisque l'enveloppe initiale était de 497 millions d'euros. La rentrée scolaire de 2015 prévoit un budget de 3 millions d'euros supplémentaires, qui n'ont pas encore été budgétés.
404 millions d'euros donnés aux communes en 2014-2015

Pour l'année scolaire 2014-2015, 20.000 autres communes ayant une école appliqueront la réforme qui concernera 4,5 millions d'élèves. Ainsi, ce sont 404 millions d'euros qui seront versés, dont 199 millions pour les communes les plus en difficulté.

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Je n'ai rien compris. Ca serait 500 millions en tout sur 3 ans ? Ils auraient claqué 93 millions jusqu'à présent, ils vont en claquer 400 millions l'année prochaine dont 200 pour les communes les plus pauvres (200 millions pour les communes à 50 euros et 200 millions pour les communes à 90 euros) ? Et ils auraient seulement 3 millions pour la 3ème année ?

The Goon a écrit:

« Je refuse de confier l’encadrement de nos enfants à des jeunes non qualifiés en recrutant des emplois d’avenir », martèle Jean-Claude Gaudin.

le Collectif de parents contre la réforme des rythmes scolaires de Côte-d'Or continue de se mobiliser.

Ces opposants continuent de réclamer l'abrogation du décret Vincent Peillon instituant la la réforme des rythmes scolaires. Le 15 mai prochain, ils appellent à un nouveau rassemblement, impasse Arago, à Genlis, à 18h, devant le siège de la communauté de communes de la plaine dijonnaise. Leur objectif, demander aux maires des 25 communes de prendre une délibération contre cette mesure phare du gouvernement.

Rythmes scolaires: les maires en résistance
DES COMMUNES DU CALAISIS SE LIGUENT CONTRE L'APPLICATION DE LA RÉFORME

Calais, Marck, Coulogne, Coquelles, Sangatte-Blériot Plage mais aussi Fréthun font front commun contre la réforme des rythmes scolaires. Leur refus s'exprimera, en premier lieu, par une délibération de refus d'appliquer la réforme dans ses conditions actuelles La révolte gronde en Calaisis. Au-delà de leurs divergences politiques, les cinq maires de Cap Calaisis et le maire de Fréthun, Catherine Fournier, font front commun. Il n'est pas exclu que d'autres élus se joignent à ce mouvement. Le maire de Fréthun a pris contact avec des élus des communautés de communes des Trois Pays et de la Région d'Audruicq. En attendant, les maires mobilisés interviendront ensemble vendredi matin.

Les élus sangatto-blériotins restent sur leur exigence exprimée par une motion lors du précédent mandat : « Nous voulons que des conclusions soient tirées de l'application de la réforme dans les communes qui ont commencé en 2013. Nous voulons les preuves que cette réforme est bénéfique pour l'enfant des points de vue pédagogique et chronobiologique », résume Guy Allemand qui précise « qu'un nouveau décret étant en cours d'écriture au ministère, on ne peut pas imposer la réforme aux communes sans qu'elles en connaissent le contenu. »

elena3 a écrit:Cazeneuve , ex ministre du budget avait envoyé paître Peillon  qui réclamait 450 millions....

forrester1 a écrit:Peut-être que si Copé ne s'en était pas mêlé, le gvt aurait eu une oreille plus attentive?

Moins connaisseur que son prédécesseur des arcanes de l’éducation, mais fin politique, il a cherché les compromis possibles sans donner l’air de reculer, et avec un maître-mot, «apaiser». Le but étant que la réforme passe, enfin, sans heurts.

L’objectif était surtout de couper l’herbe sous le pied à l’opposition, requinquée après les municipales, et de rassurer les maires à qui l’Etat vient de réduire drastiquement les dotations.

Mais nos militants de base se sentent un peu trahis. Ils ont mouillé la chemise pour défendre la réforme Peillon, ils sont allés sur le terrain, où ils n’ont pas toujours été bien accueillis.

Or, là encore, rien n’est dit sur la gratuité. Si elles sont payantes, cela fera deux après-midi dans la semaine, avec le mercredi, où les enfants des familles les plus modestes risquent de se retrouver sur le carreau, car leurs parents ne pourront pas payer.

On risque dès lors de voir fleurir des projets qui servent leur intérêt gestionnaire

pour le nouveau maire, « Jouarre n’a ni les moyens humains, ni les locaux, ni les moyens financiers pour organiser correctement ces nouveaux rythmes scolaires ».