- CeladonDemi-dieu
OMG Merci Luigi.
- User5899Demi-dieu
Je vous crois sans peine. Mais justement : un travail de prépa et de correction moindre (quoique peut-être plus fréquent) à effectuer après des journées plus pénibles, est-ce que ça équilibre bien ? Pour ma part, je redis ce qui a été ignoré plus haut : je pense que plus les élèves sont jeunes, plus on s'éloigne de sa spécialité universitaire et donc plus le métier est difficile, d'où ma proposition d'un abattement pour les profs de collège plus que pour les profs de lycée (et je n'ai enseigné qu'en lycée). Quant aux instits... Sancti subito !Isis39 a écrit:Ayant enseigné en collège et en lycée, je constate que préparer des cours en collège prend moins de temps, de même que les corrections (corriger le brevet et corriger le bac, par exemple, ce n'est franchement pas la même chose !). Par contre une heure de cours au collège c'est plus fatigant en terme d'investissement, de fatigue nerveuse.
J'ai entendu à 13h que le blocage du point d'indice est décidé jusqu'en 2017. J'ai immédiatement décidé que dorénavant, ce sera deux devoirs par trimestre et par classe. D'ailleurs, ça ne changera rien :lol:PauvreYorick a écrit:Je "fonctionne" de la même façon.iphigénie a écrit: personnellement, je travaille toujours autant quel que soit mon nombre d'heures: si j'en ai moins, je perfectionne, si j'en ai plus, je vais plus vite. Si on m'impose plus, je bâcle.
Y aurait-il un délit d'opinion ? Et la nation, sur ce sujet comme sur d'autres, serait-elle dédouanée du devoir de justification, de rendu des comptes et de cohérence ?the educator a écrit:Le truc c'est que quand ladite nation se dit qu'elle réviserait bien son jugement, ouh la, on dirait qu'on pisse sur une fourmilière...Cripure a écrit:The Educator, avoir 16 à la dissert ouvre un droit : celui d'enseigner ce qui tourne autour de la dissert, permet de la réaliser et a été jugé par la nation comme possédant quelque valeur.
- IphigénieProphète
Non on a calqué le temps de travail sur une certaine idée du travail véritable en lycée, après sont venus les agrégés en collèges, les AP et l'ECJS.the educator a écrit:Wow, ça voudrait dire que depuis tout ce temps, on a calqué le temps de travail sur ta vitesse d’exécution! Mais c'est génial. Et on travaille tous à la même vitesse et de la même manière?Iphigénie a écrit:personnellement, je travaille toujours autant quel que soit mon nombre d'heures: si j'en ai moins, je perfectionne, si j'en ai plus, je vais plus vite. Si on m'impose plus, je bâcle.
On travaille à la vitesse que l'on veut: c'est justement ça le métier d'enseignant (enfin à mes yeux): le droit d'approfondir ton travail si tu le souhaites, et normalement, tu le souhaites.
- User17706Bon génie
(réponse au post de Cripure):
Le camarade latiniste a oublié de faire tomber le c
Je ne suis pas sûr qu'on puisse généraliser le raisonnement même si pour ma part je le partage (il y a un "niveau de confort" et quand on s'en éloigne c'est dur, dans les deux sens quoique pas pour les mêmes raisons; cela ne dit pas où il se situe, je peux très bien imaginer qu'il se situe, pour mille raisons et par exemple du fait des programmes, en 4e plutôt qu'en 1re par exemple).
En revanche, ce qu'on peut dire, c'est que lorsque le service d'un certifié est exactement de même nature que le service d'un agrégé (cours aux mêmes classes), il est normal de se demander si la différence de concours justifie suffisamment que le certifié en fasse plus quantitativement pour un salaire moindre. (Et aberrant de poser la question dans les termes inverses.)
Le camarade latiniste a oublié de faire tomber le c
Je ne suis pas sûr qu'on puisse généraliser le raisonnement même si pour ma part je le partage (il y a un "niveau de confort" et quand on s'en éloigne c'est dur, dans les deux sens quoique pas pour les mêmes raisons; cela ne dit pas où il se situe, je peux très bien imaginer qu'il se situe, pour mille raisons et par exemple du fait des programmes, en 4e plutôt qu'en 1re par exemple).
En revanche, ce qu'on peut dire, c'est que lorsque le service d'un certifié est exactement de même nature que le service d'un agrégé (cours aux mêmes classes), il est normal de se demander si la différence de concours justifie suffisamment que le certifié en fasse plus quantitativement pour un salaire moindre. (Et aberrant de poser la question dans les termes inverses.)
- skindiverÉrudit
Après tout dépend du collége.... je suis dans un collège top, je ne peux vraiment pas rêver mieux. Faire des heures n'est pas un problème alors que là où j'étais avant c'était vraiment l'horreur, j'y allais à reculons, avec certaines classe j'avais un noeud dans le ventre en arrivant, j'étais sur le point de craquer certains soirs dans ma voiture. J'ai vraiment failli être dégouté à vie de l'enseignement.
Il pourrait y avoir aussi un allègement d'une ou deux heures par semaine dans les établissements difficiles.
Il pourrait y avoir aussi un allègement d'une ou deux heures par semaine dans les établissements difficiles.
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Je vous crois sans peine. Mais justement : un travail de prépa et de correction moindre (quoique peut-être plus fréquent) à effectuer après des journées plus pénibles, est-ce que ça équilibre bien ? Pour ma part, je redis ce qui a été ignoré plus haut : je pense que plus les élèves sont jeunes, plus on s'éloigne de sa spécialité universitaire et donc plus le métier est difficile, d'où ma proposition d'un abattement pour les profs de collège plus que pour les profs de lycée (et je n'ai enseigné qu'en lycée). Quant aux instits... Sancti subito !Isis39 a écrit:Ayant enseigné en collège et en lycée, je constate que préparer des cours en collège prend moins de temps, de même que les corrections (corriger le brevet et corriger le bac, par exemple, ce n'est franchement pas la même chose !). Par contre une heure de cours au collège c'est plus fatigant en terme d'investissement, de fatigue nerveuse.
Je dois avouer que j'enseigne dans un collège plutôt tranquille (question comportement des élèves, par contre au niveau culturel...). Donc j'ai vraiment mesuré la différence de travail à la maison. Cela permet de plus s'interroger ses pratiques, notamment pour faire travailler et progresser les élèves en difficulté, voire en perdition). Cependant la charge de travail s'est alourdie ces dernières années au collège : être professeur principal en 3e devient très très lourd, on a l'histoire des arts à assumer en plus, l'évaluation des compétences pour le LPC, etc.
- Roumégueur IerÉrudit
L'Ifrap, toujours en avance sur son temps.
Comme notre profession n'a pas connu le privilège de passer aux 35h (merci qui?) et comme nous sommes à un moment où d'aucuns estiment que les fonctionnaires devraient travailler 39h ( http://www.rtl.fr/actualites/info/economie/article/yves-jego-veut-revenir-aux-39-heures-une-provocation-selon-la-cfdt-fonction-publique-7771332323 ), nous voici bien embêtés : l'opinion publique trouverait tout à fait naturel d'augmenter notre temps d'enseignement, qui est bien loin du temps de travail total qui, lui, n'a fait qu'augmenter ces dernières années. Et comme dans le même temps, notre revenu n'a fait que baisser, le cocktail devient explosif.
TOUS en grève le 15 mai !
Le ministère avait fait une étude en 2002 et en 2010 sur notre temps de travail :
2002
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0243.pdf
2010
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2013/46/4/DEPP_NI_2013_13_temps_travail_enseignants_second_degre_public_2010_260464.pdf
Comme notre profession n'a pas connu le privilège de passer aux 35h (merci qui?) et comme nous sommes à un moment où d'aucuns estiment que les fonctionnaires devraient travailler 39h ( http://www.rtl.fr/actualites/info/economie/article/yves-jego-veut-revenir-aux-39-heures-une-provocation-selon-la-cfdt-fonction-publique-7771332323 ), nous voici bien embêtés : l'opinion publique trouverait tout à fait naturel d'augmenter notre temps d'enseignement, qui est bien loin du temps de travail total qui, lui, n'a fait qu'augmenter ces dernières années. Et comme dans le même temps, notre revenu n'a fait que baisser, le cocktail devient explosif.
TOUS en grève le 15 mai !
Le ministère avait fait une étude en 2002 et en 2010 sur notre temps de travail :
2002
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0243.pdf
2010
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2013/46/4/DEPP_NI_2013_13_temps_travail_enseignants_second_degre_public_2010_260464.pdf
- Isis39Enchanteur
Je suis bien embêtée : je ferai bien grève mais j'ai organisé une formation ce jour-là. Donc je je vais travailler.
- trompettemarineMonarque
Hors sujet :
Curieuse idée d'avoir mis la grève un jeudi alors que le jeudi 8 mai et le jeudi 29 mai sont fériés.
Quand on ne voit certaines classes que le jeudi ou presque, cela n'aide pas à faire la grève.
Curieuse idée d'avoir mis la grève un jeudi alors que le jeudi 8 mai et le jeudi 29 mai sont fériés.
Quand on ne voit certaines classes que le jeudi ou presque, cela n'aide pas à faire la grève.
- User5899Demi-dieu
Sans doute parce que je suis encore un peu latiniste :lol:PauvreYorick a écrit:(réponse au post de Cripure):
Le camarade latiniste a oublié de faire tomber le c
- IphigénieProphète
Les grèves changent de jour: les précédentes étaient le mardi. En excluant le lundi et le vendredi pour ne pas qu'on taxe les profs de vouloir allonger leur week-end.
Non, ce qui est dommage, c'est que les grèves dans l'EN ne soient pas hebdomadaires: chacun pourrait ainsi choisir le jour qui lui convient (déjà où il a cours...) et cela perturberait bien davantage.
Le principe d'une grève étant bien de perturber, et donc de léser, sinon, autant dire qu'on fait grève mais qu'on travaille quand même pour ne pas que certaines classes loupent leurs heures.
Non, ce qui est dommage, c'est que les grèves dans l'EN ne soient pas hebdomadaires: chacun pourrait ainsi choisir le jour qui lui convient (déjà où il a cours...) et cela perturberait bien davantage.
Le principe d'une grève étant bien de perturber, et donc de léser, sinon, autant dire qu'on fait grève mais qu'on travaille quand même pour ne pas que certaines classes loupent leurs heures.
- User5899Demi-dieu
Dans l'armée, changer de corps ou de grade, c'est aussi changer d'emploi. La solution au vrai problème que vous abordez, ce serait une différenciation des tâches. Mais les certifiés accepteraient-ils sans douleur d'être cantonnés au collège, puis aux secondes dans les lycées, puis dans les 1res technologiques, etc ?PauvreYorick a écrit:(réponse au post de Cripure):
Le camarade latiniste a oublié de faire tomber le c
Je ne suis pas sûr qu'on puisse généraliser le raisonnement même si pour ma part je le partage (il y a un "niveau de confort" et quand on s'en éloigne c'est dur, dans les deux sens quoique pas pour les mêmes raisons; cela ne dit pas où il se situe, je peux très bien imaginer qu'il se situe, pour mille raisons et par exemple du fait des programmes, en 4e plutôt qu'en 1re par exemple).
En revanche, ce qu'on peut dire, c'est que lorsque le service d'un certifié est exactement de même nature que le service d'un agrégé (cours aux mêmes classes), il est normal de se demander si la différence de concours justifie suffisamment que le certifié en fasse plus quantitativement pour un salaire moindre. (Et aberrant de poser la question dans les termes inverses.)
NB Le même travail pour un salaire différent, ça existe aussi chez les perdir, où un adjoint ex agrégé peut gagner plus qu'un chef ex certifié, vu qu'il y a plusieurs niveaux de perdir en fonction, par exemple, du corps d'origine.
- User5899Demi-dieu
1607h / 47, ça fait un peu moins de 35hRoumégueur Ier a écrit:L'Ifrap, toujours en avance sur son temps.
Comme notre profession n'a pas connu le privilège de passer aux 35h (merci qui?)
- User17706Bon génie
C'est vrai, mais le vieux marxiste que je suis a toujours un peu de mal avec ça (même si je peux voir l'intérêt de la chose).Cripure a écrit: NB Le même travail pour un salaire différent, ça existe aussi chez les perdir, où un adjoint ex agrégé peut gagner plus qu'un chef ex certifié, vu qu'il y a plusieurs niveaux de perdir en fonction, par exemple, du corps d'origine.
- Roumégueur IerÉrudit
Cripure a écrit:1607h / 47, ça fait un peu moins de 35hRoumégueur Ier a écrit:L'Ifrap, toujours en avance sur son temps.
Comme notre profession n'a pas connu le privilège de passer aux 35h (merci qui?)
Chiche : quand on arrive à 1607h de travail à partir de septembre, on arrête de bosser...
(Pardon, à partir d'août! Regardez ce zoli calendrier où on dit que les cours reprennent le 29/08 pour les enseignants ("Reprise des cours" qu'ils ont marqué!)
http://www.education.gouv.fr/pid25058/le-calendrier-scolaire.html?annee=158&zone=166&search_input=Toulouse+%2831000%29
On les prend au mot, on fait cours le 29/08 sans les élèves et on n'assiste pas aux réunions prévues? Bon, perso, je ferai encore grève ce jour-là en fait, quelle feignasse)
- mathmaxExpert spécialisé
The Educator a écrit:chez les PE, où l'on subventionne les femmes d'ingénieurs
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- florestanGrand sage
Mais euh moi j'ai pas envie de travailler 18 heures payées 15 sinon j'aurais pas passé l'agrégation. Qui c'est Agnès Verdier chose? c'est quoi l'IFRAP? Qu'est ce qu'on lui a fait encore à celle là?
- EU1Fidèle du forum
Il y a d'autres moyens de récupérer de l'argent sans geler le point d'indice ou montrer du doigt telle ou telle catégorie de personnel. Exemple :
Arrivant en région parisienne, on m'a versé :
- 2000 euros de prime spéciale d'installation
- 1500 euros de prime d'entrée dans le métier
- 900 euros au titre de l'AIP
- 1250 euros (l'équivalent de 34 HSE) au titre de la formation T1 non assurée
voilà un exemple d'argent qui ne me semble pas le plus intelligemment distribué.
Arrivant en région parisienne, on m'a versé :
- 2000 euros de prime spéciale d'installation
- 1500 euros de prime d'entrée dans le métier
- 900 euros au titre de l'AIP
- 1250 euros (l'équivalent de 34 HSE) au titre de la formation T1 non assurée
voilà un exemple d'argent qui ne me semble pas le plus intelligemment distribué.
- OlympiasProphète
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii c'est l'Ifrap. Elle a voulu devenir prof, le rêve de sa vie et a loupé son stage !!!! Depuis, elle nous hait.florestan a écrit: Mais euh moi j'ai pas envie de travailler 18 heures payées 15 sinon j'aurais pas passé l'agrégation. Qui c'est Agnès Verdier chose? c'est quoi l'IFRAP? Qu'est ce qu'on lui a fait encore à celle là?
- florestanGrand sage
Olympias a écrit:Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii c'est l'Ifrap. Elle a voulu devenir prof, le rêve de sa vie et a loupé son stage !!!! Depuis, elle nous hait.florestan a écrit: Mais euh moi j'ai pas envie de travailler 18 heures payées 15 sinon j'aurais pas passé l'agrégation. Qui c'est Agnès Verdier chose? c'est quoi l'IFRAP? Qu'est ce qu'on lui a fait encore à celle là?
Euh Olympias désolée pour mon inculture crasse , mais c'est quoi l'IFRAP ???
- mathmaxExpert spécialisé
Institution Française de Récriminations des Aigris Populistes.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- florestanGrand sage
mathmax a écrit:Institution Française de Récriminations des Aigris Populistes.
OK Je googlelise le sigle.
- florestanGrand sage
C'est bon je suis édifiée. Les fonctionnaires contre l'Etat, 60 milliards d'économie, elle nous a dans le blair. Mais Olympias comment sais-tu qu'elle voulait rentrer à l'EN?
- piescoModérateur
iphigénie a écrit:C'est le propre d'une promotion, non?the educator a écrit:C'est un vrai problème ce système de recrutement vécu comme un "ticket" pour quelque chose.
Si tu veux faire des heures, tu passes le concours de CPE, c'est un choix!
Pllus sérieusement, c'est absurde cette contestation des maxima: personnellement, je travaille toujours autant quel que soit mon nombre d'heures: si j'en ai moins, je perfectionne, si j'en ai plus, je vais plus vite. Si on m'impose plus, je bâcle.
Nous sommes deux.
- ChocolatGuide spirituel
Cripure a écrit:Même la pluie est crueChocolat a écrit:à l'exception de la pluie, rien ne tombe - et tout cuit, de préférence - du ciel !
C'est vraiment trop inzuste !
_________________
- User21714Expert spécialisé
L'IFRAP continue dans la même voie:
tenter de diviser pour régner. Bof... Rien de nouveau!
tenter de diviser pour régner. Bof... Rien de nouveau!
- IFRAP : Les solutions d'Agnès Verdier-Molinié pour l'éducation.
- L'Ifrap d'Agnès Verdier-Molinié : faux institut de recherche et vrai lobby ultra-libéral
- Le savoureux portrait d'Agnès Verdier-Molinié dans "Ces lobbys qui nous pourrissent la vie".
- Anne Coffinier, Agnès Verdier-Molinier : "Pour sauver l'école, osons le choix de l'autonomie".
- Demander moins d'heures de cours
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum