- User5899Demi-dieu
Pardon ?e-Wanderer a écrit:C'est une solution radicale, mais elle n'est pas légalekero a écrit:
Ou faire la grève du DNB/bac.
- atriumNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Pardon ?e-Wanderer a écrit:C'est une solution radicale, mais elle n'est pas légalekero a écrit:
Ou faire la grève du DNB/bac.
Vous avez sans doute le droit de faire grève même au moment du bac ou du brevet, mais vous pouvez être réquisitionnés, non?
- e-WandererGrand sage
J'ai lu "faire la grève du DNB / Bac" (et pas au moment du, ce qui n'est pas tout à fait la même chose), donc j'ai compris rétention de notes, refus de se rendre sur les lieux d'examen ou ce genre de choses. Mais j'ai peut-être mal interprété la pensée de Kero. De toutes façons, ça ne change rien au fait qu'une telle mesure passerait très mal dans l'opinion et ne servirait guère notre cause.
- Raoul VolfoniGrand sage
henriette a écrit:POLITIQUE - Ceux qui gagnent plus qu’un ministre sont dans le collimateur de Marylise Lebranchu…
Ils risquent de mettre la main à la poche. Après la décision annoncée mercredi de geler jusqu’en 2017 le point d’indice des 5,2 millions de fonctionnaires, qui sert de base de calcul à leurs salaires, dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros du gouvernement, les plus hauts salaires de la fonction publique pourraient bien être obligés de se serrer un peu la ceinture.
Juste ciel, les pauvres gens :shock:et on nous annonce ça sans sourciller !
Sinon, on se pose pour faire la manche dans Paris, un de ces quatre ? Par exemple rue de Varenne, ou rue de Grenelle...
- PaddyHabitué du forum
e-Wanderer a écrit:J'ai lu "faire la grève du DNB / Bac" (et pas au moment du, ce qui n'est pas tout à fait la même chose), donc j'ai compris rétention de notes, refus de se rendre sur les lieux d'examen ou ce genre de choses. Mais j'ai peut-être mal interprété la pensée de Kero. De toutes façons, ça ne change rien au fait qu'une telle mesure passerait très mal dans l'opinion et ne servirait guère notre cause.
Comme si on avait un quelconque crédit dans l'opinion.
Si on essayait une fois, une seule fois pour voir. Chiche !
- inviteeMNiveau 8
Raoul Volfoni a écrit:henriette a écrit:POLITIQUE - Ceux qui gagnent plus qu’un ministre sont dans le collimateur de Marylise Lebranchu…
Ils risquent de mettre la main à la poche. Après la décision annoncée mercredi de geler jusqu’en 2017 le point d’indice des 5,2 millions de fonctionnaires, qui sert de base de calcul à leurs salaires, dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros du gouvernement, les plus hauts salaires de la fonction publique pourraient bien être obligés de se serrer un peu la ceinture.
Sinon, on se pose pour faire la manche dans Paris, un de ces quatre ? Par exemple rue de Varenne, ou rue de Grenelle...
Proposition non dénuée de bon sens mais malheureusement il me reste encore un peu d'amour-propre!
Cela étant, j'imagine la scène, et plusieurs centaines voire milliers de fonctionnaires à faire la manche rue de Grenelle, ça pourrait faire son petit effet!
- NuitsFidèle du forum
J'avais déjà abordé la question, et il m'avait déjà été répondu que ça ne "prendrait pas" , mais pourquoi une grève du zèle ne serait-elle pas envisageable ? Je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas tenter un tel mouvement. Bien sûr qu'il y a beaucoup de collègues cherchant des HS, beaucoup de collègues désireux d'être bien vus, mais est-ce vraiment perdu d'avance ? Si les syndicats portent officiellement l'idée ?
Je pense en particulier à tous les projets qui rapportent de l'argent aux secteurs de la culture et du tourisme. Le fric, c'est le nerf de la guerre.
Je pense en particulier à tous les projets qui rapportent de l'argent aux secteurs de la culture et du tourisme. Le fric, c'est le nerf de la guerre.
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- inviteeMNiveau 8
On a voulu le faire chez nous à la rentrée, pour protester contre le manque de moyens notamment en vie scolaire. Personne n'a suivi.
Résultat: après une semaine de grève, tout était au point mort et la plupart des collègues sont allés au bout de leurs projets de voyages ou d'accompagnement éducatif.
Ce n'est qu'un exemple mais je pense qu'il est assez révélateur, l'établissement étant assez marqué syndicalement parlant...
Résultat: après une semaine de grève, tout était au point mort et la plupart des collègues sont allés au bout de leurs projets de voyages ou d'accompagnement éducatif.
Ce n'est qu'un exemple mais je pense qu'il est assez révélateur, l'établissement étant assez marqué syndicalement parlant...
- e-WandererGrand sage
Avec cette particularité que c'est le Gouda qui rend visite à la souris.Frater a écrit:henriette a écrit:Oui, je suis curieuse aussi de voir de quoi accouchera la montagne...
Avec ce gouvernement ? Probablement d'une souris et d'un Gouda...
- MUTISExpert
A lire sur Boursorama.
Ce n'est pas la crise pour tout le monde !
"2,14 millions d'euros par an pour Jean-Paul Chifflet, patron du Crédit Agricole, soit un salaire en hausse de 38,8% par rapport à l'année précédente... 3,44 millions d'euros pour Jean-Laurent Bonnafé, patron de la BNP, en hausse de 8,1%... 2,7 millions pour Frédéric Oudéa, patron de la Société Générale, soit 8,5% supplémentaires... 1,44 million d'euros pour François Pérol, patron de la BPCE... Alors que de nombreux Français voient leur pouvoir d'achat diminuer ou le gel de leur rémunération, Arnaud Montebourg, le nouveau ministre de l'Economie, et Manuel Valls, le nouveau Premier ministre, voient rouge."
ça me rappelle une petite anecdote de 2008. Je m'étonnais auprès d'un ami (dans la finance à Bruxelles) des milliards sortis pour aider les banques et je lui demandais naïvement : qui va payer pour les faillites et les milliards perdus par les banques ? Il me répondit tranquillement : "mais toi ! Dans quelques mois, tu verras, on va te dire qu'il n'y a plus d'argent du tout et tout le monde va devoir se serrer la ceinture pour éponger. Mais les fautifs eux continueront à toucher les bonus ! T'inquiète pas pour eux !"
Ce n'est pas la crise pour tout le monde !
"2,14 millions d'euros par an pour Jean-Paul Chifflet, patron du Crédit Agricole, soit un salaire en hausse de 38,8% par rapport à l'année précédente... 3,44 millions d'euros pour Jean-Laurent Bonnafé, patron de la BNP, en hausse de 8,1%... 2,7 millions pour Frédéric Oudéa, patron de la Société Générale, soit 8,5% supplémentaires... 1,44 million d'euros pour François Pérol, patron de la BPCE... Alors que de nombreux Français voient leur pouvoir d'achat diminuer ou le gel de leur rémunération, Arnaud Montebourg, le nouveau ministre de l'Economie, et Manuel Valls, le nouveau Premier ministre, voient rouge."
ça me rappelle une petite anecdote de 2008. Je m'étonnais auprès d'un ami (dans la finance à Bruxelles) des milliards sortis pour aider les banques et je lui demandais naïvement : qui va payer pour les faillites et les milliards perdus par les banques ? Il me répondit tranquillement : "mais toi ! Dans quelques mois, tu verras, on va te dire qu'il n'y a plus d'argent du tout et tout le monde va devoir se serrer la ceinture pour éponger. Mais les fautifs eux continueront à toucher les bonus ! T'inquiète pas pour eux !"
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- CeladonDemi-dieu
Ca on le sait bien. La question est comment y mettre fin ? Et là les solutions ne sont pas pléthoriques...
- PseudoDemi-dieu
Celadon a écrit:Ca on le sait bien. La question est comment y mettre fin ? Et là les solutions ne sont pas pléthoriques...
On aurait pu les obliger à nous rendre nos sous, au lieu de les leur donner à fond perdu.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- LeclochardEmpereur
MUTIS a écrit:A lire sur Boursorama.
Ce n'est pas la crise pour tout le monde !
"2,14 millions d'euros par an pour Jean-Paul Chifflet, patron du Crédit Agricole, soit un salaire en hausse de 38,8% par rapport à l'année précédente... 3,44 millions d'euros pour Jean-Laurent Bonnafé, patron de la BNP, en hausse de 8,1%... 2,7 millions pour Frédéric Oudéa, patron de la Société Générale, soit 8,5% supplémentaires... 1,44 million d'euros pour François Pérol, patron de la BPCE... Alors que de nombreux Français voient leur pouvoir d'achat diminuer ou le gel de leur rémunération, Arnaud Montebourg, le nouveau ministre de l'Economie, et Manuel Valls, le nouveau Premier ministre, voient rouge."
ça me rappelle une petite anecdote de 2008. Je m'étonnais auprès d'un ami (dans la finance à Bruxelles) des milliards sortis pour aider les banques et je lui demandais naïvement : qui va payer pour les faillites et les milliards perdus par les banques ? Il me répondit tranquillement : "mais toi ! Dans quelques mois, tu verras, on va te dire qu'il n'y a plus d'argent du tout et tout le monde va devoir se serrer la ceinture pour éponger. Mais les fautifs eux continueront à toucher les bonus ! T'inquiète pas pour eux !"
On n'a pas assez exigé d'efforts des banques (merci les lobbies et la lâcheté des politiques) mais on était bien obligé de les sauver ou de les soutenir. Qu'est-ce qu'on aurait lu sur ce forum si on avait laissé couler la Société générale ou le Crédit agricole ? ! Par ailleurs, on a prêté de l'argent...on ne l'a pas donné aux banques.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Pseudo a écrit:Celadon a écrit:Ca on le sait bien. La question est comment y mettre fin ? Et là les solutions ne sont pas pléthoriques...
On aurait pu les obliger à nous rendre nos sous, au lieu de les leur donner à fond perdu.
C'est à la Grèce qu'on a donné de l'argent (c'est ainsi qu'on appelle un prêt qui ne sera pas remboursé). Certaines banques y ont aussi laissé des plumes.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
cunégonde a écrit:Tu ne peux pas nier que pendant longtemps les syndicats n'ont cessé de demander des moyens "pour faire réussir les élèves". La réussite des élèves, c'est noble, mais les fins de mois des profs, c'est petit, n'est-ce pas?Modulo a écrit:Delim a écrit:Une question: que font les syndicats? Notamment, que fait la FSU par rapport au gel du point d'indice? Depuis 1997 elle n'a cessé de dire que le plus important, c'était les moyens. On voit aujourd'hui le résultat. Dans mon établissement, quasiment plus personne n'est syndiqué, l'information ne circule plus. Bien joué, la FSU et les "socialistes"!
Les syndicats ne sont, au final, que la réunion de personnes syndiquées sous une même bannière. À la question "Que font les syndicats ?", j'aime toujours autant répondre : que fais tu pour que le syndicat porte ses revendications ?
Cependant, je suis d'accord avec toi : la lutte pour l'augmentation du point d'indice (je n'ose rêver d'une refonte indiciaire) doit être une priorité.
Effectivement, certes, nous sommes notre syndicat, il n'empêche qu'il est très difficile, lors de certains stages syndicaux, par exemple, de parler de revendications salariales. On est très vite culpabilisé, un peu moins ces deux, trois dernières années mais tout de même, on est toujours hors sujet quand on parle d'argent. Même chose parfois lors des réunions syndicales, des collègues qui gagnent parfois nettement moins que toi trouvent que tout est bien dans le meilleur des mondes et ne parlent que de l'intérêt des élèves, alors ? Comment faire pour que ton syndicat porte tes revendications?
A l'inverse, tu as des collègues qui gagnent très bien leur vie ou pour qui il s'agit d'un revenu d'appoint et qui ne se mettront pas en grève sur ce sujet.
Sinon, j'ai l'intuition que certains (les?) syndicats (et pas des moindres) sont devenus les complices des gouvernements. Ils ont pour rôle de gérer la colère, si je puis dire, des travailleurs. Je dois encore lire et réfléchir pour creuser cette hypothèse mais il semble qu'on en a plein de signes évidents comme le refus d'actions impopulaires ou non qui auraient un impact réel.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DelimNiveau 5
Leclochard a écrit:
Sinon, j'ai l'intuition que certains (les?) syndicats (et pas des moindres) sont devenus les complices des gouvernements. Ils ont pour rôle de gérer la colère, si je puis dire, des travailleurs. Je dois encore lire et réfléchir pour creuser cette hypothèse mais il semble qu'on en a plein de signes évidents comme le refus d'actions impopulaires ou non qui auraient un impact réel.
Je pense également cela. A présent, j'estime que si les confédérations syndicales -quelles qu'elles soient- ne rompent pas le pseudo-"dialogue social" , elles seront ouvertement complices de ce qui se passe actuellement.
- PseudoDemi-dieu
Leclochard a écrit:Pseudo a écrit:Celadon a écrit:Ca on le sait bien. La question est comment y mettre fin ? Et là les solutions ne sont pas pléthoriques...
On aurait pu les obliger à nous rendre nos sous, au lieu de les leur donner à fond perdu.
C'est à la Grèce qu'on a donné de l'argent (c'est ainsi qu'on appelle un prêt qui ne sera pas remboursé). Certaines banques y ont aussi laissé des plumes.
Les banques vont nous rendre nos sous ?
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- keroGrand sage
Pseudo a écrit:Leclochard a écrit:Pseudo a écrit:
On aurait pu les obliger à nous rendre nos sous, au lieu de les leur donner à fond perdu.
C'est à la Grèce qu'on a donné de l'argent (c'est ainsi qu'on appelle un prêt qui ne sera pas remboursé). Certaines banques y ont aussi laissé des plumes.
Les banques vont nous rendre nos sous ?
Il ne faut pas oublier que les banques ont été dans une situation très critique et l'enjeu était d'empêcher l'effondrement du système bancaire (ce qui aurait été dramatique, non pas spécialement pour les banquiers, mais surtout pour les particuliers et le tissu économique, privé de sources de financement). Cela n'enlève rien à leurs responsabilités dans la crise, mais le raisonnement qui consiste à dire "Prenons aux banques pour donner au peuple" est un peu à courte vue.
Par ailleurs, dans tout ça, il ne faudrait pas exonérer la responsabilité des États. La crise actuelle est quand même avant tout une crise des dettes d'État, qui ont atteint des niveaux insoutenables. C'est bien joli de pleurer sur la Grèce, mais c'est le gouvernement grec qui a laisser filer les déficits de manière délirante (en maquillant autant que possible), le tout financé par des obligations. Et au-delà du cas de la Grèce, de fait, les pays européens vivent à crédit depuis des décennies et ce n'est pas tenable. En France, le service de la dette coûte chaque année 45 milliards d'euros, autrement dit, pratiquement l'équivalent des bénéfices de l'impôt sur le revenu. De l'argent que l'on pourrait utiliser à bien d'autres choses, si on n'avait pas une dette si grosse.
Avec tout ça, c'est un peu facile de tout mettre sur le dos des méchants banquiers.
- PseudoDemi-dieu
Oh oui, mais tout le monde ne peut pas avoir ta vue haute et perçante. Il faut être tolérant avec les simples d'esprits, merci d'avance.
Avec ma façon un peu bête de tout "mettre sur le dos des méchants banquiers" j'ai quand même lu des choses qui expliquent que la crise de la dette rapporte aux banques et, que, même, les états se sont arrangés pour ne plus financer eux-même le déficit grâce à la création monétaire et faire ce cadeau aux banques. On est donc un certain nombre (et pas que des bouseux de doc) à penser que le système financier vit sur le dos des couillons.
Mais bon, c'est vrai que je suis assez simpliste. Trop surement.
Avec ma façon un peu bête de tout "mettre sur le dos des méchants banquiers" j'ai quand même lu des choses qui expliquent que la crise de la dette rapporte aux banques et, que, même, les états se sont arrangés pour ne plus financer eux-même le déficit grâce à la création monétaire et faire ce cadeau aux banques. On est donc un certain nombre (et pas que des bouseux de doc) à penser que le système financier vit sur le dos des couillons.
Mais bon, c'est vrai que je suis assez simpliste. Trop surement.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- keroGrand sage
Pseudo a écrit:Oh oui, mais tout le monde ne peut pas avoir ta vue haute et perçante. Il faut être tolérant avec les simples d'esprits, merci d'avance.
Inutile de le prendre comme ça. Je ne fais qu'amener une opinion contradictoire. Si ça te dérange, rien ne t'oblige à rebondir.
Pseudo a écrit:Avec ma façon un peu bête de tout "mettre sur le dos des méchants banquiers" j'ai quand même lu des choses qui expliquent que la crise de la dette rapporte aux banques et, que, même, les états se sont arrangés pour ne plus financer eux-même le déficit grâce à la création monétaire et faire ce cadeau aux banques. On est donc un certain nombre (et pas que des bouseux de doc) à penser que le système financier vit sur le dos des couillons.
Oui, on lit de tout sur le sujet et on trouve aussi beaucoup de désinformation. Je ne dis pas nécessairement que c'est le cas des choses que tu as lues, mais pour pouvoir discuter une théorie/un avis, encore faut-il vérifier si l'avis est pertinent. Les textes dont tu parles sont-ils consultables sur le net ?
Dire que les États se sont arrangés pour ne pas avoir à financer le déficit, grâce à une forte création monétaire, ça reste à voir, et ça me semble hautement contestable dans le contexte actuel. Dans le passé, ça a été souvent le cas : on faisait tourner la planche à billets et ça finançait les déficits. Mais il faut savoir que cela avait des conséquences graves, car ça provoquait mécaniquement une très grosse inflation (et donc une forte perte du pouvoir d'achat des salariés, dont les revenus n'augmentaient pas autant). Ça s'est observé sans cesse tout au long du XX siècle.
Maintenant, en réalité, cela n'est plus le cas depuis l'introduction de l'euro, puisque la politique menée par la BCE vise avant tout à réguler l'inflation par le contrôle de la masse monétaire. Les dévaluations compétitives, ou l'augmentation incontrôlée de la masse monétaire ne sont plus possibles. Ce sont principalement les Allemands qui l'empêchent. Ils ont de mauvais souvenirs de la crise inflationniste des années 1920. C'est précisément une des principales critiques menées contre l'euro et la BCE par certains qui voudraient faire justement ce que tu dis: financer la dette par de la création monétaire, ce qui est une mauvaise solution, car ça revient, en réalité, à faire peser le poids de la dette sur les ménages mais d'une autre manière qu'une politique d'austérité budgétaire, autrement dit par leur perte de pouvoir d'achat.
- VicomteDeValmontGrand sage
kero a écrit:Pseudo a écrit:Oh oui, mais tout le monde ne peut pas avoir ta vue haute et perçante. Il faut être tolérant avec les simples d'esprits, merci d'avance.
Inutile de le prendre comme ça. Je ne fais qu'amener une opinion contradictoire. Si ça te dérange, rien ne t'oblige à rebondir.Pseudo a écrit:Avec ma façon un peu bête de tout "mettre sur le dos des méchants banquiers" j'ai quand même lu des choses qui expliquent que la crise de la dette rapporte aux banques et, que, même, les états se sont arrangés pour ne plus financer eux-même le déficit grâce à la création monétaire et faire ce cadeau aux banques. On est donc un certain nombre (et pas que des bouseux de doc) à penser que le système financier vit sur le dos des couillons.
Oui, on lit de tout sur le sujet et on trouve aussi beaucoup de désinformation. Je ne dis pas nécessairement que c'est le cas des choses que tu as lues, mais pour pouvoir discuter une théorie/un avis, encore faut-il vérifier si l'avis est pertinent. Les textes dont tu parles sont-ils consultables sur le net ?
Dire que les États se sont arrangés pour ne pas avoir à financer le déficit, grâce à une forte création monétaire, ça reste à voir, et ça me semble hautement contestable dans le contexte actuel. Dans le passé, ça a été souvent le cas : on faisait tourner la planche à billets et ça finançait les déficits. Mais il faut savoir que cela avait des conséquences graves, car ça provoquait mécaniquement une très grosse inflation (et donc une forte perte du pouvoir d'achat des salariés, dont les revenus n'augmentaient pas autant). Ça s'est observé sans cesse tout au long du XX siècle.
Maintenant, en réalité, cela n'est plus le cas depuis l'introduction de l'euro, puisque la politique menée par la BCE vise avant tout à réguler l'inflation par le contrôle de la masse monétaire. Les dévaluations compétitives, ou l'augmentation incontrôlée de la masse monétaire ne sont plus possibles. Ce sont principalement les Allemands qui l'empêchent. Ils ont de mauvais souvenirs de la crise inflationniste des années 1920. C'est précisément une des principales critiques menées contre l'euro et la BCE par certains qui voudraient faire justement ce que tu dis: financer la dette par de la création monétaire, ce qui est une mauvaise solution, car ça revient, en réalité, à faire peser le poids de la dette sur les ménages mais d'une autre manière qu'une politique d'austérité budgétaire, autrement dit par leur perte de pouvoir d'achat.
Ce qui est dit là n'est pas nécessairement vrai. Si l'Allemagne ne désire pas modifier la politique de la BCE, ce n'est pas par peur d'une inflation incontrôlée (les Etats-Unis font, de leur côté, tourner la planche à billets) mais parce qu'une telle ligne de conduite convient à leur économie: de plus en plus de retraités, qui bénéficient d'une retraite par capitalisation (c'est à dire qui tirent partie d'un euro très fort sur les marchés pour augmenter leur rentrée d'argent). Quant à la plupart des autres pays de l'Europe, il serait préférable de baisser la valeur de l'euro sur les marchés pour permettre d'exporter mieux et davantage (un euro fort réduit les marges pour rester compétitif).
- keroGrand sage
VicomteDeValmont a écrit:Ce qui est dit là n'est pas nécessairement vrai. Si l'Allemagne ne désire pas modifier la politique de la BCE, ce n'est pas par peur d'une inflation incontrôlée (les Etats-Unis font, de leur côté, tourner la planche à billets) mais parce qu'une telle ligne de conduite convient à leur économie: de plus en plus de retraités, qui bénéficient d'une retraite par capitalisation (c'est à dire qui tirent partie d'un euro très fort sur les marchés pour augmenter leur rentrée d'argent). Quant à la plupart des autres pays de l'Europe, il serait préférable de baisser la valeur de l'euro sur les marchés pour permettre d'exporter mieux et davantage (un euro fort réduit les marges pour rester compétitif).
Oui. Sans doute que l'approche hyper orthodoxe de l'Allemagne en matière monétaire ne peut se comprendre uniquement en référence aux crises passées. On pourrait ajouter à ce que tu dis que l'Allemagne est la seule - ou une des seules - à avoir une balance commerciale positive et dans ces conditions, elle n'a aucune raison de vouloir une baisse de l'euro. Je suis aussi d'accord sur le fait qu'il serait souhaitable que l'euro baisse. La politique actuelle a surtout de dangereux, dans ce sens, qu'elle va, au contraire, plutôt dans un sens déflationniste.
Maintenant, ce je voulais surtout faire remarquer, c'est que l'on a tendance - particulièrement en France - à parler de la dette comme si c'était un faux problème, sans tenir compte de l'ensemble des données, et comme si on pouvait en faire allègrement abstraction. Ce qui n'est pas le cas, si on considère le poids qu'elle a dans les budgets nationaux.
- CondorcetOracle
Leclochard a écrit:cunégonde a écrit:Tu ne peux pas nier que pendant longtemps les syndicats n'ont cessé de demander des moyens "pour faire réussir les élèves". La réussite des élèves, c'est noble, mais les fins de mois des profs, c'est petit, n'est-ce pas?Modulo a écrit:
Les syndicats ne sont, au final, que la réunion de personnes syndiquées sous une même bannière. À la question "Que font les syndicats ?", j'aime toujours autant répondre : que fais tu pour que le syndicat porte ses revendications ?
Cependant, je suis d'accord avec toi : la lutte pour l'augmentation du point d'indice (je n'ose rêver d'une refonte indiciaire) doit être une priorité.
Effectivement, certes, nous sommes notre syndicat, il n'empêche qu'il est très difficile, lors de certains stages syndicaux, par exemple, de parler de revendications salariales. On est très vite culpabilisé, un peu moins ces deux, trois dernières années mais tout de même, on est toujours hors sujet quand on parle d'argent. Même chose parfois lors des réunions syndicales, des collègues qui gagnent parfois nettement moins que toi trouvent que tout est bien dans le meilleur des mondes et ne parlent que de l'intérêt des élèves, alors ? Comment faire pour que ton syndicat porte tes revendications?
A l'inverse, tu as des collègues qui gagnent très bien leur vie ou pour qui il s'agit d'un revenu d'appoint et qui ne se mettront pas en grève sur ce sujet.
Sinon, j'ai l'intuition que certains (les?) syndicats (et pas des moindres) sont devenus les complices des gouvernements. Ils ont pour rôle de gérer la colère, si je puis dire, des travailleurs. Je dois encore lire et réfléchir pour creuser cette hypothèse mais il semble qu'on en a plein de signes évidents comme le refus d'actions impopulaires ou non qui auraient un impact réel.
Je partage ton intuition et la fonde entre autres sur : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131009trib000789472/patronat-l-uimm-avait-une-caisse-noire-elle-a-maintenant-une-grosse-cagnotte.html (lire la vidéo)
http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20140210.OBS5697/caisse-noire-de-l-uimm-jugement-attendu-ce-lundi.html
http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/caisse-noire-de-l-uimm-l-ancien-patron-denis-gautier-sauvagnac-condamne-a-un-an-de-prison-ferme_526463.html
et plus étoffé : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/affaire-de-l-uimm-un-des-plus-gros-30578
- DaniNiveau 8
"Je sais ce que nous devons aux fonctionnaires (...) Nous leur devons notre reconnaissance."
Leur soumission, plutôt...
Leur soumission, plutôt...
- palomitaNeoprof expérimenté
Dani a écrit:"Je sais ce que nous devons aux fonctionnaires (...) Nous leur devons notre reconnaissance."
Leur soumission, plutôt...
Oui, nous, nous pouvons par vocation et esprit de sacrifice, vivre d' " amour" ( pardon " de reconnaissance" ) et d'eau fraîche
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- DaniNiveau 8
Bon, vu le score qu'a réalisé Hollande dès le premier tour dans la profession, celle-ci l'a bien cherché, au fond.
Quant à l'amour, qui pourrait aussi s'appeler en l'occurrence "solidarité" voire "conscience de classe", des chers collègues...j'ai l'impression qu'il est moins présent que l'eau fraîche.
Quant à l'amour, qui pourrait aussi s'appeler en l'occurrence "solidarité" voire "conscience de classe", des chers collègues...j'ai l'impression qu'il est moins présent que l'eau fraîche.
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