Faites-vous partie des riches, des pauvres ou des classes moyennes ? Un graphique pour le savoir.

pailleauquebec a écrit:Oui là c'est raisonnable, surtout si tu as bossé l'été. Mais tu aurais pu acheter toi ta caisse, il y en a pour 1000 euros, c'est pas la mer à boire.

Je suis contre le fait que tout est dû. L'apprentissage de l'autonomie c'est un cadeau qu'on fait à ses enfants.

Complètement d'accord avec ça, mais les faire ramer un max n'est peut-être pas si formateur... surtout si c'est pour se retrouver à 50 ans héritiers d'un patrimoine dont une modeste part leur aurait été bien utile avant. Dans l'hypothèse où il y en a un, bien sûr.

pailleauquebec a écrit:

Thalia de G a écrit:

Leclochard a écrit:

Pour une fois, je suis à 100% d'accord avec toi. J'avais déjà eu l'occasion de le dire presque par provocation mais c'est une réalité: mieux vaut recevoir un beau capital très jeune et n'avoir qu'un salaire moyen que de très bien gagner sa vie et n'avoir jamais aucune aide familiale.
Dans mon cas, on a gagné cinq ans de crédit et  ça m'a évité de courir après des heures supp comme le font certains collègues.

+ 1 avec vous, Messieurs.
J'ai eu l'occasion d'expliquer ici que je peux me permettre de partir avant l'âge légal de la retraite, parce que mes parents m'ont fait une donation. Je suis actuellement à mi-temps.
Selon le graphique je fais partie des classes moyennes, mais je me range dans les classes aisées, ayant remboursé mon logement depuis plus d'une décennie.

Tout à fait en désaccord avec vous désolé.

J'ai du côté de ma maman une famille dans laquelle il y avait un très gros patrimoine. Et j'ai vu les effets sur mes oncles et tantes d'abord, puis sur mes cousins, de l'argent facile.
Ces personnes qui démarrent dans la vie avec quelques dizaines/centaines de milliers d'euros acquis sans efforts et très jeune.

Eh bien le résultat sur la troisième génération n'est pas beau à voir (18 cousins, ça permet de commencer à faire des stats).

Entre les dépressifs, les désœuvrés, les alcooliques,...

Bref, je pense que dans la vie, rien ne vaut la fierté de s'être construit seul en partant de la maison avec zéro euros (mais une grande richesse culturelle, un bon diplôme, confiance en soi,...).

Je suis complètement contre l'idée d'aider mes enfants en leur payant une partie de leur logement, une voiture, le permis,... Je participerai un peu à leurs études supérieures, mais ils faudra qu'ils bossent aussi l'été. Et après ils auront zéro euros de ma part.

Quand à partir à la retraite jeune, ça a été le cas de mon grand père et j'ai pu constater qu'il s'est ensuite bien ennuyé au bout de 20 ans de retraite et a fini 10 ses dernières années complètement blasé de la vie.

Partir à 50 ans c'est bien, mais ensuite ça fait parfois long derrière (et parfois en bonne santé).

Je veux bien que recevoir à 18 ans plusieurs centaines de milliers d'euros "montent à la tête". Quand je parlais d'héritage, je pensais plutôt à quelques milliers ou quelques dizaines de milliers d'euros investis dans des études ou un premier achat immobilier.
Je trouve complètement respectable et défendable ta conception de la vie. Mais il faut que tu saches que tu es à contre-courant. Quasiment tous les parents qui peuvent aider le font pour des raisons bien compréhensibles. Vu toutes les dépenses qu'on doit faire quand on s'installe, c'est un handicap  de devoir se payer tout seul son permis, sa voiture, ses études et son loyer avec ses propres moyens. Beaucoup d'étudiants échouent car ils travaillent.
 
Ta dernière réflexion en revanche me fait sourire. Il y a mille chose à faire, mille activités passionnantes. Tant pis si ton grand-père n'a pas su s'occuper. Son existence devait être remplie par son boulot. Perso, j'ai toujours plein de projets et d'activités en tête.

pailleauquebec a écrit:

coindeparadis a écrit:Je mets chaque mois 10 euros de côté pour mon fils depuis sa naissance. Je veux pouvoir lui payer le précieux permis, sans lequel - Paris excepté - on est handicapé.

Pour moi, c'est le genre de pratique que je me refuse de faire, et qui je pense a des effets néfastes.
Je sais que les banquiers vous proposent d'épargner pour les études de vos enfants, le futur logement de vos enfants, le permis, la voiture,...
Bref je pense que c'est clairement ne pas leur laisser prendre leur autonomie.
L'entrée dans l'âge adulte c'est difficile et la liberté doit se payer en efforts. Je ne pense pas qu'il y ait d'autre voie pour devenir un adulte responsable et ne pas rester un éternel ado.
Ces efforts pour moi sont salutaires, les premiers petits boulots, l'argent compté. C'est ce qui fait qu'on peut ensuite se considérer "riche", avec 2000€ par mois, et ne pas rester un éternel insatisfait.

Pour compléter le tableau, tu devrais conseiller de virer de la maison les enfants à 18 ans: ainsi, ils découvriront ce qu'est la vraie vie

J'en connais qui l'ont fait.   

Ici classe moyenne, mais qui passerait en classe populaire si vous avions deux enfants.   

pailleauquebec a écrit:

coindeparadis a écrit:Je mets chaque mois 10 euros de côté pour mon fils depuis sa naissance. Je veux pouvoir lui payer le précieux permis, sans lequel - Paris excepté - on est handicapé.

Pour moi, c'est le genre de pratique que je me refuse de faire, et qui je pense a des effets néfastes.
Je sais que les banquiers vous proposent d'épargner pour les études de vos enfants, le futur logement de vos enfants, le permis, la voiture,...
Bref je pense que c'est clairement ne pas leur laisser prendre leur autonomie.
L'entrée dans l'âge adulte c'est difficile et la liberté doit se payer en efforts. Je ne pense pas qu'il y ait d'autre voie pour devenir un adulte responsable et ne pas rester un éternel ado.
Ces efforts pour moi sont salutaires, les premiers petits boulots, l'argent compté. C'est ce qui fait qu'on peut ensuite se considérer "riche", avec 2000€ par mois, et ne pas rester un éternel insatisfait.

D'abord vous partez d'un exemple précis (le permis ) et extrapolez. Ensuite, le côté "faut en c..., ça forme le caractère", c'est un crédo de classe moyenne. Chez les pauvres, on connaît la difficulté à partir de rien. En tant que pupille de l'Etat, ayant dû m'assumer seule, à 18 ans avec un emploi à 3/4 temps plus des études supérieures par correspondance, je ne souhaite pas cela à mon enfant. Je lui inculque la valeur des choses et de l'argent, la nécessité de ne pas gaspiller, de se réjouir des petits plaisirs. Mais si je peux lui éviter de se retrouver sans emploi, parce qu'il n'a pas le sacro-saint permis exigé dans toutes les annonces, y compris dans des postes sédentaires, je le fais sans remords.

CDP   

coindeparadis a écrit:Ensuite, le côté "faut en c..., ça forme le caractère", c'est un crédo de classe moyenne. Chez les pauvres, on connaît la difficulté à partir de rien. En tant que pupille de l'Etat, ayant dû m'assumer seule, à 18 ans avec un emploi à 3/4 temps plus des études supérieures par correspondance, je ne souhaite pas cela à mon enfant. Je lui inculque la valeur des choses et de l'argent, la nécessité de ne pas gaspiller, de se réjouir des petits plaisirs. Mais si je peux lui éviter de se retrouver sans emploi, parce qu'il n'a pas le sacro-saint permis exigé dans toutes les annonces, y compris dans des postes sédentaires, je le fait sans remords.

Je suis en tout point d'accord avec toi.
Les hasards de la vie m'ont fait passer par tous les états. Aujourd'hui j'appartiens à cette classe moyenne qui pourrait avoir le discours sur le fait qu'il faut en baver. Mais j'ai grandi dans une famille de nouveaux riches et suis ensuite brutalement tombé, à 17 ans, dans la pauvreté (avec de lourdes dettes), j'ai donc dû payer mes études, et travailler du DEUG à la maîtrise pendant l'année (et évidemment à plein temps tous les étés). J'ai trouvé cette expérience très formatrice et préfère, avec le recul, avoir vécu ça qu'une vie de gosse de riche. Mais, en même temps, je ne souhaite en aucun cas cela à mes enfants. Je ne vais pas tout leur donner tout cuit (et de toute façon, si je le voulais, mes revenus ne me le permettraient pas), mais je ne vais pas tomber dans l'excès inverse: tu as raison CDP, c'est typique de la classe moyenne ce discours, sans doute parce qu'on ne s'y rend pas compte de ce qu'est la vraie galère, celle où les enfants doivent travailler avec un parent isolé pour payer le loyer et la bouffe.

Perso je suis issue d'une famille aisée mais mon pere nous a laisser nous débrouiller pour payer nos études (de temps en temps on avait droit à un petit bonus...il était très radin) je l'ai encore en travers de la gorge car ça n'a pas été facile de concilier, étudiante la journée, caissière le soir et weekend et tout l'ete..je suis partie après mes études de chez lui avec mes fringues et qq affaires + mes économies il n'a pas proposé quoique ce soit pour mon installation, je ne l'ai plus vu depuis...je précise que mon père à devant lui qq millions d'euros, qui lui viennent de son boulot et de sa famille, mes grands-parents lui ayant fait des donations...donc tirer le diable par la queue en voyant son père rouler en grosse voiture, ça laisse amère...je ne reproduirai pas ça avec mes enfants, sans les pourir je veux les aider au maximum..surtout que leur génération va morfler...envolée des prix, difficulté à trouver des petits jobs, études qui vont sans doute être longues pour avoir un bon job plus tard.
Sinon par rapport au tableau nous sommes aussi "riches" mais en idf...avec nos revenus on est locataire de 70 m2 lorsqu'on pourrait être proprios en province...Donc je ne me sens pas riche...non....on vit bien mais sans plus...

Étudiant boursier, jobs tous les étés et des parents dans la merde financièrement, j'en ai bien bavé. Si j'ai des enfants un jour, je veux qu'ils apprennent la valeur du travail, donc hors de question de les pourrir. Ceci étant, pas question non plus de les laisser dans la mouise, j'en ai trop bavé pour souhaiter la même chose à mes hypothétiques enfants.

Ronin a écrit:Étudiant boursier, jobs tous les étés et des parents dans la merde financièrement, j'en ai bien bavé. Si j'ai des enfants un jour, je veux qu'ils apprennent la valeur du travail, donc hors de question de les pourrir. Ceci étant, pas question non plus de les laisser dans la mouise, j'en ai trop bavé pour souhaiter la même chose à mes hypothétiques enfants.

Voilà, c'est exactement ce que je voulais dire, mais tu l'as bien mieux écrit que moi.

Marcel Khrouchtchev a écrit: Je suis en tout point d'accord avec toi.
Les hasards de la vie m'ont fait passer par tous les états. Aujourd'hui j'appartiens à cette classe moyenne qui pourrait avoir le discours sur le fait qu'il faut en baver. Mais j'ai grandi dans une famille de nouveaux riches et suis ensuite brutalement tombé, à 17 ans, dans la pauvreté (avec de lourdes dettes), j'ai donc dû payer mes études, et travailler du DEUG à la maîtrise pendant l'année (et évidemment à plein temps tous les étés). J'ai trouvé cette expérience très formatrice et préfère, avec le recul, avoir vécu ça qu'une vie de gosse de riche. Mais, en même temps, je ne souhaite en aucun cas cela à mes enfants. Je ne vais pas tout leur donner tout cuit (et de toute façon, si je le voulais, mes revenus ne me le permettraient pas), mais je ne vais pas tomber dans l'excès inverse: tu as raison CDP, c'est typique de la classe moyenne ce discours, sans doute parce qu'on ne s'y rend pas compte de ce qu'est la vraie galère, celle où les enfants doivent travailler avec un parent isolé pour payer le loyer et la bouffe.

+1 Je ne souhaite pas à mes enfants de travailler une quinzaine d'heures par semaine pendant leurs études comme moi sans savoir si on va réussir à payer le loyer et la bouffe et ne pas oser demander de l'argent à ses parents qui n'en ont pas assez pour eux. J'espère pouvoir les aider. Travailler l'été voire pendant les petites vacances et savoir gérer un budget, je trouve ça suffisant.

Quand je vois ma nièce exiger un 30m2 minimum dans un quartier huppé pour sa première année de fac, ça me donne aussi envie d'hurler     J'ai pas envie non plus de me laisser aller dans l'excès inverse.

Classe moyenne ici aussi.
Et une remarque que je me suis faite qui serait prouvée par ce graphique : je ne serai jamais riche.

Comme beaucoup je me suis cassée le dos aux vendanges, à trier des carottes, j'ai passé des parties de nuits derrière un bar pour payer mon 9m2 de chambre d'étudiante et ma bouffe parce que 150 e de bourses c'est que dalle. Et pourtant mon fils devra lui aussi passer par là ...
Comme pour moi, parce que je n'aurai pas les moyens.

J'envisage de lui faire passer le BAFA en temps voulu pour au moins limiter la casse.

Nous sommes riches  ... jamais je ne me situerai dans cette catégorie, certes, nous vivons convenablement en faisant attention, mais de là à passer pour riches il y a un fossé.

Je viens de regarder le graphique et constate que je serai pauvre, jusqu'à ce que j'atteigne l'échelon 4. Quand on part du 1er, combien faut-il de temps pour y accéder ?

Un an.

Je précise que j'aiderai mes enfants en leur payant une partie de leurs études (droits d'inscription + logement + bouffe). Mais le budget sera serré.
Il faudra qu'ils bossent l'été pour avoir le reste, permis, voiture, sorties, portable, loisirs, vacances...

Je ne pousserai pas le bouchon pour qu'ils bossent la semaine en plus des études, sauf si ce sont des études assez cool (certaines années de fac le permettent assez facilement, impossible en classe prépa par exemple).

J'ai commencé de zéro et j'ai bossé à l'usine.
Je pense que tout ceux qui en ont "bavé modérément" ici mesurent mal, car ils sont encore trop jeunes, la chance qu'ils ont eu.

Pour ceux qui ont été dans la vraie panade, je comprends que ce n'est pas une expérience constructive.

Oui je souhaite inciter fortement mes enfants à voler de leurs propres ailes une fois leur diplôme empoché. C'est humiliant pour le jeune adulte de vivre encore chez ses parents à 30 ans. Je comprends que ce n'est malheureusement pas toujours possible.

pailleauquebec a écrit:Je précise que j'aiderai mes enfants en leur payant une partie de leurs études (droits d'inscription + logement + bouffe). Mais le budget sera serré.
Il faudra qu'ils bossent l'été pour avoir le reste, permis, voiture, sorties, portable, loisirs, vacances...

Je n'avais compris ça en fait.
On est donc d'accord   

Jenny a écrit:

pailleauquebec a écrit:Je précise que j'aiderai mes enfants en leur payant une partie de leurs études (droits d'inscription + logement + bouffe). Mais le budget sera serré.
Il faudra qu'ils bossent l'été pour avoir le reste, permis, voiture, sorties, portable, loisirs, vacances...

Je n'avais compris ça en fait.
On est donc d'accord   

Ok j'avais pas compris non plus....Je suis d'accord que pour les "extras" avoir un petit job ça forme et fait comprendre la valeur de l'argent....

La situation des jeunes actuellement n'a rien à voir avec celle de ma génération ( j'ai 45 ans).
J'étais en fac , je bossais dans une école de musique parallèlement ( j'étais aussi au conservatoire). CAPES à 23 ans je m'installe sans avoir besoin de personne dans un studio à Paris ( à l'époque ça ne posait aucun problème). Je passe l'agreg l'année de stage de CAPES (encore un truc plus possible).J'ai acheté il y a 12 ans avec mon compagnon 80 mètres carrés 200 000 euros à Paris (quartier bon marché) remboursement sur 15 ans, aujourd'hui une telle acquisition ne serait pas envisageable.
Voyons maintenant mes neveux , nés dans les années 80 ils travaillent dans le secteur social fort peu rémunérateur certes mais pas le seuil de pauvreté quand même mais ils ne peuvent pas se loger en IDF sans aide parentale.
La situation des jeunes profs est beaucoup plus difficile
aujourd'hui qu'il y a vingt ans. Je me vois mal donner des leçons de morale aux jeunes. Je ne comprends pas en quoi en ch.... serait formateur, un reste de mentalité judéo-chrétienne? La souffrance élève? Je n'ai aucune envie que mes enfants rencontrent plus de difficultés que celles que la vie, qui n'épargne pas grand monde, leurs réserve et ferait donc en sorte de les aider comme je le peux. Ce n'est pas avec nos salaires de profs que nous allons les pourrir de toute manière.

anthinéa a écrit:Un an.

Passer de l'échelon 1 à l'échelon 4 durant l'année de stage ?   

coindeparadis a écrit:

anthinéa a écrit:Un an.

Passer de l'échelon 1 à l'échelon 4 durant l'année de stage ?   

échelon 4 = début de l'année de T1.

Jenny a écrit:

pailleauquebec a écrit:Je précise que j'aiderai mes enfants en leur payant une partie de leurs études (droits d'inscription + logement + bouffe). Mais le budget sera serré.
Il faudra qu'ils bossent l'été pour avoir le reste, permis, voiture, sorties, portable, loisirs, vacances...

Je n'avais compris ça en fait.
On est donc d'accord   

Oui. Finalement, il fera comme 90% des parents, surtout que payer le logement, c'est une aide bien plus précieuse que le permis.
Si j'ai bien compris, il reste opposé au don d'un capital. Dans le fond, ce n'est pas si différent car on peut obliger l'enfant à l'employer intelligemment.

Ben oui, je lui paye le permis , la voiture l'épave à 1000 euros et il dort dehors (ou dans sa voiture).   

florestan a écrit: La situation des jeunes actuellement n'a rien à voir avec celle de ma génération ( j'ai 45 ans).
J'étais en fac , je bossais dans une école de musique parallèlement ( j'étais aussi au conservatoire). CAPES à 23 ans je m'installe sans avoir besoin de personne dans un studio à Paris ( à l'époque ça ne posait aucun problème). Je passe l'agreg l'année de stage de CAPES (encore un truc plus possible).J'ai acheté il y a 12 ans avec mon compagnon 80 mètres carrés 200 000 euros à Paris (quartier bon marché) remboursement sur 15 ans, aujourd'hui une telle acquisition ne serait pas envisageable.
Voyons maintenant mes neveux , nés dans les années 80 ils travaillent dans le secteur social fort peu rémunérateur certes mais pas le seuil de pauvreté quand même mais ils ne peuvent pas se loger en IDF sans aide parentale.
La situation des jeunes profs est beaucoup plus difficile
aujourd'hui qu'il y a vingt ans. Je me vois mal donner des leçons de morale aux jeunes. Je ne comprends pas en quoi en ch.... serait formateur, un reste de mentalité judéo-chrétienne? La souffrance élève? Je n'ai aucune envie que mes enfants rencontrent plus de difficultés que celles que la vie, qui n'épargne pas grand monde, leurs réserve et ferait donc en sorte de les aider comme je le peux.  Ce n'est pas avec nos salaires de profs que nous allons les pourrir de toute manière.

+1.
Dans son discours, il y a aussi l'idée qu'on doit travailler pour vivre (héritage du péché originel) : elle a conduit à accepter bien des souffrances et des injustices.