"désolée mais on ne va pas pouvoir tous les coller" : comment gérer ma classe bavarde et immature ?

Bonjour à tous

Voilà, je m'en suis plainte plusieurs fois, mais là, un mois après ma reprise, je crois que je vais péter un plomb à cause de mes secondes insupportables :
- des bavardages incessants. Il est impossible, impossible, d'obtenir une minute de silence complet. Même au début du cours, on perd en général 10 minutes montre en main, debout, à attendre le silence.
- des élèves qui se lèvent à tort et à travers
- un petit nombre qui ne fout rien, refuse de prendre des notes
- un bon nombre qui n'écoute pas, passe l'heure à se retourner et à bavarder.

Parler moins fort et plus vite ? Les bons tentent de suivre, les autres ou bien continuent de piailler, ou bien hurlent à la mort parce qu'ils sont perdus (forcément, ils n'écoutent pas). Cesser le cours ? Ils s'en foutent.

Les sanctions par les notes et interros ? Ils s'en foutent éperdument aussi. J'ai déjà deux interros en trois semaines (moyenne pitoyable), des exercices ramassés et notés (ils préfèrent ne rien rendre et avoir zéro), des punitions (textes à recopier, sans le moindre effet)... rien de rien. Et en plus, je me punis moi-même, avec des copies en plus à corriger, et déjà que mes nuits sont courtes...
Hier j'ai tenté de voir avec la CPE pour les coller. La CPE (qui est très bien, ce n'est pas la question) me dit qu'on ne peut plus ou moins rien pour moi : "désolée mais on ne va pas pouvoir tous les coller donc soit tu les colles dans un autre de tes cours [très mauvaise idée, ils me le pourrissent] soit tu fais autrement". La liste des pénibles (une petite moitié de la classe) est bien connue, tout le monde sait qu'ils sont infects, mais rien n'y fait.

A partir de lundi, je pense virer d'office tous les bavards. C'est ça ou je pète un câble en cours, hier mardi c'est passé pas loin. Le souci est que la plupart refusent de donner leur carnet, et que si je dois à chaque fois remplir le bulletin dans le carnet, je vais encore perdre du temps (et pendant que je remplis le carnet, l'exclu en profite en général pour faire le malin, faire rire ses camarades, etc). Dans certaines de mes salles, j'ai accès à pronote, je peux donc remplir en direct l'exclusion, mais quand je ne peux pas, je risque quoi à ne pas remplir le petit bulletin ? (sachant que je peux me précipiter à l'intercours en SDP pour aller sur pronote, ça c'est possible).

Je n'en peux plus de les voir s'asseoir posément sur une chaise pour délirer avec leurs copains alors que purée, le lycée, certains ados dans le monde seraient bien contents d'y aller pour apprendre des trucs. Je veux faire COURS. Je veux arrêter de voir les cinq-six bons élèves de la classe attendre, d'un air navré, de pouvoir prendre des notes.

Ah mais         

Elaïna a écrit:Bonjour à tous

Voilà, je m'en suis plainte plusieurs fois, mais là, un mois après ma reprise, je crois que je vais péter un plomb à cause de mes secondes insupportables :
- des bavardages incessants. Il est impossible, impossible, d'obtenir une minute de silence complet. Même au début du cours, on perd en général 10 minutes montre en main, debout, à attendre le silence.
- des élèves qui se lèvent à tort et à travers
- un petit nombre qui ne fout rien, refuse de prendre des notes
- un bon nombre qui n'écoute pas, passe l'heure à se retourner et à bavarder.

Parler moins fort et plus vite ? Les bons tentent de suivre, les autres ou bien continuent de piailler, ou bien hurlent à la mort parce qu'ils sont perdus (forcément, ils n'écoutent pas). Cesser le cours ? Ils s'en foutent.

Les sanctions par les notes et interros ? Ils s'en foutent éperdument aussi. J'ai déjà deux interros en trois semaines (moyenne pitoyable), des exercices ramassés et notés (ils préfèrent ne rien rendre et avoir zéro), des punitions (textes à recopier, sans le moindre effet)... rien de rien. Et en plus, je me punis moi-même, avec des copies en plus à corriger, et déjà que mes nuits sont courtes...
Hier j'ai tenté de voir avec la CPE pour les coller. La CPE (qui est très bien, ce n'est pas la question) me dit qu'on ne peut plus ou moins rien pour moi : "désolée mais on ne va pas pouvoir tous les coller donc soit tu les colles dans un autre de tes cours [très mauvaise idée, ils me le pourrissent] soit tu fais autrement". La liste des pénibles (une petite moitié de la classe) est bien connue, tout le monde sait qu'ils sont infects, mais rien n'y fait.

A partir de lundi, je pense virer d'office tous les bavards. C'est ça ou je pète un câble en cours, hier mardi c'est passé pas loin. Le souci est que la plupart refusent de donner leur carnet, et que si je dois à chaque fois remplir le bulletin dans le carnet, je vais encore perdre du temps (et pendant que je remplis le carnet, l'exclu en profite en général pour faire le malin, faire rire ses camarades, etc). Dans certaines de mes salles, j'ai accès à pronote, je peux donc remplir en direct l'exclusion, mais quand je ne peux pas, je risque quoi à ne pas remplir le petit bulletin ? (sachant que je peux me précipiter à l'intercours en SDP pour aller sur pronote, ça c'est possible).

Je n'en peux plus de les voir s'asseoir posément sur une chaise pour délirer avec leurs copains alors que purée, le lycée, certains ados dans le monde seraient bien contents d'y aller pour apprendre des trucs. Je veux faire COURS. Je veux arrêter de voir les cinq-six bons élèves de la classe attendre, d'un air navré, de pouvoir prendre des notes.

Ah mais         

Fléchettes de tranquilisant + sarbacane ?

Non sinon je pense que virer les bavards seraient pas mal mais ils seraient peut-etre trop heureux de partir... As-tu contacté les parents ?

Aaaaah ne me tente pas avec les fléchettes de sédatifs !!
Contacter les parents, c'est plus ou moins la seule chose que peut me proposer la CPE. Je pense qu'il va falloir que j'aille au lycée demain (avec mon fils de 5 mois car personne pour me le garder, super...) pour appeler la bonne quinzaine de familles concernées... mais sans grand espoir. La PP l'a déjà fait sans succès.

Organiser une réunion avec tous les parents et l'équipe enseignante ?

le problème de cette réunion, c'est que personne ne semble disposé à s'y coller. (ça aurait dû être fait bien plus tôt dans l'année je pense... quand je n'étais pas là car en congé maternité...). En gros, le mot d'ordre semble être que chacun se débrouille comme il peut en navigant à vue jusqu'à la fin de l'année, on se soutient, mais rien de plus.

des fiches de suivi ? et des conseils éducatifs ?

je ne sais quoi te dire, j'avais une classe de même profil l'an dernier ça a été la galère...

les faire bosser en groupes ? au moins ceux qui veulent bosser pourront... les autres tant pis pour eux...

Dans mon collège, ce genre de réunion a été organisé avant les vacances avec une classe d'ultra pénibles. Aucun résultat à ce jour, les collègues sont toujours bordélisés par cette moitié de classe qui ne veut pas travailler. La PP est encore intervenue en classe cette semaine.

Elaïna a écrit:Bonjour à tous

Voilà, je m'en suis plainte plusieurs fois, mais là, un mois après ma reprise, je crois que je vais péter un plomb à cause de mes secondes insupportables :
- des bavardages incessants. Il est impossible, impossible, d'obtenir une minute de silence complet. Même au début du cours, on perd en général 10 minutes montre en main, debout, à attendre le silence.
- des élèves qui se lèvent à tort et à travers
- un petit nombre qui ne fout rien, refuse de prendre des notes
- un bon nombre qui n'écoute pas, passe l'heure à se retourner et à bavarder.

Parler moins fort et plus vite ? Les bons tentent de suivre, les autres ou bien continuent de piailler, ou bien hurlent à la mort parce qu'ils sont perdus (forcément, ils n'écoutent pas). Cesser le cours ? Ils s'en foutent.

Les sanctions par les notes et interros ? Ils s'en foutent éperdument aussi. J'ai déjà deux interros en trois semaines (moyenne pitoyable), des exercices ramassés et notés (ils préfèrent ne rien rendre et avoir zéro), des punitions (textes à recopier, sans le moindre effet)... rien de rien. Et en plus, je me punis moi-même, avec des copies en plus à corriger, et déjà que mes nuits sont courtes...
Hier j'ai tenté de voir avec la CPE pour les coller. La CPE (qui est très bien, ce n'est pas la question) me dit qu'on ne peut plus ou moins rien pour moi : "désolée mais on ne va pas pouvoir tous les coller donc soit tu les colles dans un autre de tes cours [très mauvaise idée, ils me le pourrissent] soit tu fais autrement". La liste des pénibles (une petite moitié de la classe) est bien connue, tout le monde sait qu'ils sont infects, mais rien n'y fait.

A partir de lundi, je pense virer d'office tous les bavards. C'est ça ou je pète un câble en cours, hier mardi c'est passé pas loin. Le souci est que la plupart refusent de donner leur carnet, et que si je dois à chaque fois remplir le bulletin dans le carnet, je vais encore perdre du temps (et pendant que je remplis le carnet, l'exclu en profite en général pour faire le malin, faire rire ses camarades, etc). Dans certaines de mes salles, j'ai accès à pronote, je peux donc remplir en direct l'exclusion, mais quand je ne peux pas, je risque quoi à ne pas remplir le petit bulletin ? (sachant que je peux me précipiter à l'intercours en SDP pour aller sur pronote, ça c'est possible).

Je n'en peux plus de les voir s'asseoir posément sur une chaise pour délirer avec leurs copains alors que purée, le lycée, certains ados dans le monde seraient bien contents d'y aller pour apprendre des trucs. Je veux faire COURS. Je veux arrêter de voir les cinq-six bons élèves de la classe attendre, d'un air navré, de pouvoir prendre des notes.

Ah mais         

Ce sont mes 4èmes dont  tu parles ?      Moi, je leur explique justement qu'on ne peut pas coller tout le monde à chaque fois , mais qu'on peut sur la durée  . Donc je colle au choix le premier :
- qui se lève
- qui parle après que j'ai compté jusqu'à trois
- qui coupe la parole.
3 pris ce matin .
Ensuite, je passe au rapport pour les plus collés et les plus avertis. Comme mes collègues font de même, on obtient des exclusions ... là on va se priver de la présence d'une Nabilla pendant une semaine. Notre tort erst sans doute de vouloir faire cours coûte-que-coûte. ce matin, deuxième heure avec eux, c'était très dur physiquement. j'ai croisé les bras, je leur ai dit que puisque nombreux étaient ceux qui refusaient le cours, j'arrêtais , tant pis pour eux. Je suis resté bras croisés une ou deux minutes , je ne suis reparti que dans le silence.
Pur ne pas trop te  punir, tu peux relever les préparations de questionnaires faits à la maison  de quelques uns, procéder par tirage au sort.
Ou interroger systématiquement en fin de semaine sur un point vu, avec correction rapide pour toi (en collège, un point de grammaire, quatre ou cin questions de cours, au lycée, faut trouver une idée...) .
Pour les bulletins d'exclusion , tu peux en préparer avec ls noms tout prêts...

Si leur attitude est la même dans tous les cours (ce qu'on peut supposer), vous avez essayé une fiche de suivi classe par heure avec croix (ce qui élimine les tranquilles) et colle le samedi matin, mercedi après-midi jusqu'à épuisement des récalcitrants ?

Est-il possible de dédoubler la classe? Est-ce faisable par rapport à leur emploi du temps? Ce n'est pas la solution miracle, je le sais mais cela peut aider à les reprendre en main certaines heures.

Je vais parler des fiches de suivi à la CPE demain, mais j'ai bien peur que ça soit sans grand effet...
Quand tu parles de les faire bosser en groupe, comment procèderais-tu ?
La dernière fois que j'ai fais cours en classe entière, j'ai fini par ne plus m'adresser qu'aux quelques bosseurs qui s'étaient mis devant (ils commencent à comprendre que c'est la seule façon de pouvoir écouter) pour pouvoir enfin avancer, car le temps file et le programme n'avance pas... Les autres formaient un magma bruyant au fond de la salle...

A mon avis seule une réponse collective peut définitivement les calmer.

Elaïna a écrit:le problème de cette réunion, c'est que personne ne semble disposé à s'y coller.  (ça aurait dû être fait bien plus tôt dans l'année je pense... quand je n'étais pas là car en congé maternité...). En gros, le mot d'ordre semble être que chacun se débrouille comme il peut en navigant à vue jusqu'à la fin de l'année, on se soutient, mais rien de plus.

Oui si vous ne faîtes pas bloc vous allez droit dans le mur.
Il faut tous faire front : CPE et les autres collègues devant les élèves..Même si ce n'est que 3 ou 4 collègues...Tapez du point sur la table.



Faire venir les parents j'ai connu ça quand j'ai eu ma période triste...Et on a eu 4 parents...No comment

Elaïna, il n'est pas possible de les faire rester 8h-17h au bahut + le mercredi ou samedi ?

Une question : quels sont les types d'orientation majoritaires envisagés pour l'année prochaine ?

Rapunzel a écrit:Si leur attitude est la même dans tous les cours (ce qu'on peut supposer), vous avez essayé une fiche de suivi classe par heure avec croix (ce qui élimine les tranquilles) et colle le samedi matin, mercedi après-midi jusqu'à épuisement des récalcitrants ?

oui apparemment c'est la foire dans les autres cours assez souvent... la PP me dit que quand elle termine sa semaine avec eux, elle est souvent démoralisée... le souci des colles mercredi et samedi, c'est qu'on m'explique posément que ce serait à moi de les surveiller car "on ne peut pas tous les coller, pas possible". Et de toute façon, ils ne viennent pas en colle : hier matin, 8 élèves convoqués à la vie sco pour retenue non faite...

paula54 a écrit:Est-il possible de dédoubler la classe? Est-ce faisable par rapport à leur emploi du temps? Ce n'est pas la solution miracle, je le sais mais cela peut aider à les reprendre en main certaines heures.

oui, c'est possible, la PP et une collègue me disent de penser à le demander au proviseur si ça continue. Le souci c'est que pour le moment, la garde de mon fils cadet est calée sur mon edt (pas de place en crèche, une nounou vient le garder quand je ne suis pas à la maison) qui est très serré donc le dédoublement nous placerait dans une situation impossible en faisant exploser les frais de garde du cadet... de tous les côtés, il y a des inconvénients qui font que je me punis moi-même, c'est... épuisant.

Lefteris, j'ai adopté ce système depuis cette semaine : je note les noms de ceux que je chope à discuter, ensuite je ramasse et note les questions qu'ils avaient à faire pour le cours. J'ai attrapé comme ça un certain nombre de greluches qui parlaient vernis à ongle, mais le cours suivant, c'était reparti de plus belle pour parler shampooing...

Hermiony a écrit:Elaïna, il n'est pas possible de les faire rester 8h-17h au bahut + le mercredi ou samedi ?

si nous venons les surveiller nous-même, oui...

EU1 a écrit:Une question : quels sont les types d'orientation majoritaires envisagés pour l'année prochaine ?

Dans cette classe, il y en a un certain nombre qui demandent des sections techniques, mais beaucoup ne savent pas (ils devaient rendre des projets, pas mal n'ont rien rendu parce que c'était noté et qu'ils préféraient avoir zéro plutôt que de rendre un truc... oui oui on en est là). Un certain nombre veut entrer dans des trucs pro (esthéticienne, tatoueur, etc). La PP m'a dit au dernier conseil qu'elle était assez consternée par leurs demandes : soit irréalistes (je demande première S avec un niveau de 4 ou 5/20 à peu près partout), soit je m'en foutiste.

Un élève qui ne vient pas en colle, je ne l'accepte pas avant qu'il ait effectué sa retenue. Et peu importe ce qu'en pense le chef d'etb.

Un gamin qui ne fait pas sa retenue, on le convoque avec ses parents.

Quand le chef d'etb et la vie scolaire sont défaillants, pas étonnant que tout soit compliqué après.

Bon courage à toi

Au conseil de classe personne n'a parlé de ce problème avec la classe ? vu la situation, ça paraît invraisemblable quand même...

EU1 a écrit:Un élève qui ne vient pas en colle, je ne l'accepte pas avant qu'il ait effectué sa retenue. Et peu importe ce qu'en pense le chef d'etb.

Un gamin qui ne fait pas sa retenue, on le convoque avec ses parents.

Quand le chef d'etb et la vie scolaire sont défaillants, pas étonnant que tout soit compliqué après.

Bon courage à toi

EU1 a écrit:Au conseil de classe personne n'a parlé de ce problème avec la classe ? vu la situation, ça paraît invraisemblable quand même...

Les collègues évoquent le bavardage, notamment dans l'appréciation de classe sur pronote. En conseil, on a préféré rester sur "les points positifs"... les délégués se contentent d'un vague "bah oui mais on essaie de se taire, mais, c'est dur hein". La CPE me dit que oui, on sait, mais bon...

La semaine dernière ça a été limite l'émeute parce que j'ai refusé en cours ceux qui n'avaient pas fait leur punition.

Déjà, tu aurais sans doute intérêt à prendre les carnets à l'entrée de la salle. Pas de carnet, l'élève n'entre pas, direction la VS.

Les conseils de Lefteris sont très bons.
Si tu n'as pas internet, tu as au moins un ordi dans chaque salle ou pas? Essaie d'avoir une salle avec ordi, vu les circonstances (cette classe pourrie) c'est bien le moins que l'on puisse faire pour toi. Vidéoprojette, cours à recopier, schéma à compléter, travail individuel en silence.

Les parents tu peux les appeler de chez toi en masquant ton numéro de téléphone. Et effectivement refuse en cours tout élève qui n'aura pas fait sa retenue.

Courage, ça va payer, tu vas gagner la partie     

Elaïna a écrit:
- des bavardages incessants. Il est impossible, impossible, d'obtenir une minute de silence complet. Même au début du cours, on perd en général 10 minutes montre en main, debout, à attendre le silence.
- des élèves qui se lèvent à tort et à travers
- un petit nombre qui ne fout rien, refuse de prendre des notes
- un bon nombre qui n'écoute pas, passe l'heure à se retourner et à bavarder.

Désolé mais je ne vois pas où est le positif lorsque je lis cela   

Enfin, c'est mon avis

Bonne idée les carnets à l'entrée de la salle. Au moins ça me fera déjà un filtre. Merci ML.
J'ai un ordi qui marche dans quasi toutes mes salles (il n'y a qu'un jour où je n'en ai pas. A la limite je peux me dépatouiller avec un vidéoprojecteur, ça peut se faire.
Le cours à recopier, j'ai peur que ça n'enraye pas tant que ça le bavardage, mais enfin, je pense que je vais tenter. Travail individuel en silence, en revanche, impossible, ça ne marche pas. Même pour les interros/sanctions ils ne s'arrêtent pas (même si je marque sur la copie - 5 pour bavardage).
Si je dicte vite, ça peut en calmer certains, mais au bout d'un moment, c'est "on gratte trop, je suis perdu, c'est n'importe quoi, et madame votre remplaçant il faisait pas comme ça". Et le bordel revient. Lundi, à l'énième truc de la sorte, j'ai lancé que j'en n'avais rien à fiche de ce que faisait mon remplaçant.

J'oscille entre la rage (froide) et la désolation. Désolation devant des gosses pourris-gâtés par tout, pas méchants pour deux sous (beaucoup de cette classe, individuellement, sont très attachants), mais déjà feignants, consommateurs, blasés.

EU1 a écrit:

Elaïna a écrit:
- des bavardages incessants. Il est impossible, impossible, d'obtenir une minute de silence complet. Même au début du cours, on perd en général 10 minutes montre en main, debout, à attendre le silence.
- des élèves qui se lèvent à tort et à travers
- un petit nombre qui ne fout rien, refuse de prendre des notes
- un bon nombre qui n'écoute pas, passe l'heure à se retourner et à bavarder.

Désolé mais je ne vois pas où est le positif lorsque je lis cela   

Enfin, c'est mon avis

Je t'avoue que moi non plus. Je suis un peu restée sur les fesses quand j'ai vu comment se déroulait le conseil. Comme c'était le premier de ma vie, j'ai mal géré, j'aurais dû l'ouvrir davantage mais je suis restée muette de stupéfaction. Surtout en découvrant les notes mises par mon remplaçant... une moyenne de classe de 13 alors qu'une bonne moitié fait une faute d'orthographe au moins par ligne... Bon, ça, c'est ma faute. J'aurais dû davantage me faire entendre au lieu de rester bouche bée.