- variaHabitué du forum
Mille mercis et bon courage à toi aussi !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Bon courage Varia!
- variaHabitué du forum
Merci à tous !
Bon, une dernière question (en tout cas j'espère pour vous que ce sera la dernière...)
Dans le formulaire de candidature en ligne apparaît un cadre destiné aux "travaux, ouvrages, articles, réalisations" : faut-il y mentionner les trois publications que l'on présenterait en cas d'audition ? Y faire figurer le plus possible d'articles, participations à des colloques, etc. (mais dans ce cas, faute de place, on ne peut mentionner que les titres et non les références complètes...) ?
Bon, une dernière question (en tout cas j'espère pour vous que ce sera la dernière...)
Dans le formulaire de candidature en ligne apparaît un cadre destiné aux "travaux, ouvrages, articles, réalisations" : faut-il y mentionner les trois publications que l'on présenterait en cas d'audition ? Y faire figurer le plus possible d'articles, participations à des colloques, etc. (mais dans ce cas, faute de place, on ne peut mentionner que les titres et non les références complètes...) ?
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
alors moi j'écris juste "voir le cv ci-joint" et ça passe
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CdB
@AbbeCordillere
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Il faut tout mentionner, toutes tes publications et tous tes colloques. Pour ma part, j'avais mis en gras les travaux que j'avais prévu d'envoyer en cas d'audition(s).
Mais ce n'était pas un formulaire en ligne et il n'y avait pas de limitation de place.
Mais ce n'était pas un formulaire en ligne et il n'y avait pas de limitation de place.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Collier de Barbe a écrit:alors moi j'écris juste "voir le cv ci-joint" et ça passe
Faut-il envoyer une liste des publications différente du CV?
Je ne me souviens que d'avoir envoyé un CV analytique (avec, donc, en gras les travaux que j'avais prévu d'envoyer).
- variaHabitué du forum
C'est en gros ce que j'ai fait pour le CV lui-même mais lors de la déclaration de candidature sur Galaxie, le problème se complique... faute de place !
Du coup j'ai retenu qq titres, sans les références précises...
Bon, si tout va bien, j'arrête de vous solliciter maintenant ! et merci encore, bon courage et bonne chance à vous.
Du coup j'ai retenu qq titres, sans les références précises...
Bon, si tout va bien, j'arrête de vous solliciter maintenant ! et merci encore, bon courage et bonne chance à vous.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
maintenant, ils demandent de signaler clairement les publi que tu soumettras au comité de sélection, j'ai mis un * mais la solution de MK de graisser les trucs que tu prévoies de donner est très bien aussi.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- variaHabitué du forum
J'ai fait les deux conjointement !
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
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CdB
@AbbeCordillere
- e-WandererGrand sage
Il faut aussi considérer qu'on reçoit des dossiers hors profil : la pénurie de postes est telle que certains candidats envoient leur dossier tous azimuts en s'imaginant qu'ils augmentent leurs chances d'être recrutés. Mais ça ne sert absolument à rien, sinon à faire perdre du temps aux rapporteurs ! Je passe mon WE à rédiger des rapports sur 22 dossiers, il y a un bon tiers de candidatures complètement hors sujet. Si on flèche un poste "siècles classiques", il est totalement inutile d'envoyer un dossier concernant le XXe siècle. Si on flèche un poste "latin", ce n'est pas un poste de grec… Franchement, ça énerve, car on perd beaucoup de temps pour de la paperasse absolument inutile (il faut quand même renseigner toutes les rubriques du rapport, faire le décompte des articles et des communications etc.).
En revanche, je suis impressionné par la qualité de certains dossiers. Je suis absolument certain qu'on n'a jamais recruté à un aussi haut niveau. C'est triste de voir un tel gâchis de compétences, car d'excellents candidats se retrouvent forcément sans poste.
De plus en plus d'universités transmettent les dossiers aux rapporteurs sous forme électronique, et du coup les candidats joignent aussi de plus en plus souvent au dossier des documents en PDF (thèse, articles…) : on n'a évidemment pas le temps de tout lire en détail (pour 6 dossiers qui me revenaient il y a quinze jours, j'avais 4 thèses en PDF, et on avait moins d'une semaine pour rédiger les rapports), mais ça permet au moins de jeter un œil, de voir comment les candidats organisent leur pensée, ou de vérifier certains points à partir des rapports de soutenance. Donc si vous avez la possibilité technique de joindre des pièces, faites-le.
En revanche, je suis impressionné par la qualité de certains dossiers. Je suis absolument certain qu'on n'a jamais recruté à un aussi haut niveau. C'est triste de voir un tel gâchis de compétences, car d'excellents candidats se retrouvent forcément sans poste.
De plus en plus d'universités transmettent les dossiers aux rapporteurs sous forme électronique, et du coup les candidats joignent aussi de plus en plus souvent au dossier des documents en PDF (thèse, articles…) : on n'a évidemment pas le temps de tout lire en détail (pour 6 dossiers qui me revenaient il y a quinze jours, j'avais 4 thèses en PDF, et on avait moins d'une semaine pour rédiger les rapports), mais ça permet au moins de jeter un œil, de voir comment les candidats organisent leur pensée, ou de vérifier certains points à partir des rapports de soutenance. Donc si vous avez la possibilité technique de joindre des pièces, faites-le.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Merci wanderer de nous raconter l'envers du décor.
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CdB
@AbbeCordillere
- barègesÉrudit
Toutes les facs prennent bien la peine de préciser sur leur site que le dossier doit comporter à l'exclusion de toute autre pièce les documents listés par l'arrêté (donc ni thèse ni article...)e-Wanderer a écrit:. Donc si vous avez la possibilité technique de joindre des pièces, faites-le.
Sinon je me demande toujours si la candidature d'un spécialiste de tel domaine est bien dans le profil d'un poste "didactique du domaine en question" ou "échos modernes" du siècle en question en littérature. Certains profils sont assez alambiqués, et on se dit que soit personne ne correspond vraiment au profil (dans ce cas, tout le monde envoie son dossier en se disant cela), soit qu'il y a réellement des spécialistes de ces questions,un ou deux, et que ce n'est pas vraiment la peine de faire acte de candidature.
- e-WandererGrand sage
Pour l'un des trois postes pour lesquels je siège cette année, on a reçu uniquement un dossier papier avec les pièces administratives, sans annexes. Pour les deux autres, il fallait récupérer le dossier sur un site internet sécurisé. Et là, dans les deux cas, il y avait parfois des annexes. Je ne sais pas ce qui a été dit aux candidats, mais en tout cas c'est bien pratique de pouvoir jeter un œil aux travaux.
Pour ce qui est du profilage, je serais bien incapable de dire quoi que ce soit sur les postes de didactique – ce qui je pense n'étonnera personne ici. :lol: Dans mon précédent message, je parlais bien évidemment des disciplines sérieuses et des postes au profil clairement défini (type : "littérature française du XVIIIe siècle", "histoire politique du XIXe siècle" etc.). C'est d'ailleurs la même chose au CNU : il peut bien sûr être légitime de demander une double qualification, mais il faut tout de même avoir quelques raisons pour le faire.
Pour ce qui est du profilage, je serais bien incapable de dire quoi que ce soit sur les postes de didactique – ce qui je pense n'étonnera personne ici. :lol: Dans mon précédent message, je parlais bien évidemment des disciplines sérieuses et des postes au profil clairement défini (type : "littérature française du XVIIIe siècle", "histoire politique du XIXe siècle" etc.). C'est d'ailleurs la même chose au CNU : il peut bien sûr être légitime de demander une double qualification, mais il faut tout de même avoir quelques raisons pour le faire.
- variaHabitué du forum
Pour quasiment tous les postes que j'ai vus cette année et qui me concernaient, il est effectivement indiqué qu'il faut uniquement le dossier "administratif", "à l'exclusion d'autres pièces".
Et puis quand tu te rends sur le site internet (quand l'inscription définitive se fait sur un site spécifique), tu t'aperçois qu'il y a des espaces dévolus à d'autres pièces éventuelles (lettre de recommandation ? thèse ?).
J'avais fait le choix de n'en joindre aucune, pour respecter ce qu'indiquent les textes, et de peur que cela soit rédhibitoire de rajouter encore de la charge de travail aux membres de la commission, mais maintenant, d'après ce que tu dis, e-Wanderer, je me demande si je n'ai pas eu tort...
Bref encore trois réponses à attendre pour moi, et sur des postes auxquels je crois peu, les autres étant déjà négatives...
J'imagine de toute façon que sans expérience réelle dans le supérieur de type ATER, moniteur/trice, PRAG, les dossiers sont écartés d'emblée (je serais curieuse de savoir ce que tu pratiques, e-Wanderer, si ça ne te dérange pas de nous faire encore un peu plus pénétrer de l'autre côté du miroir... [aux alouettes])...
Et puis quand tu te rends sur le site internet (quand l'inscription définitive se fait sur un site spécifique), tu t'aperçois qu'il y a des espaces dévolus à d'autres pièces éventuelles (lettre de recommandation ? thèse ?).
J'avais fait le choix de n'en joindre aucune, pour respecter ce qu'indiquent les textes, et de peur que cela soit rédhibitoire de rajouter encore de la charge de travail aux membres de la commission, mais maintenant, d'après ce que tu dis, e-Wanderer, je me demande si je n'ai pas eu tort...
Bref encore trois réponses à attendre pour moi, et sur des postes auxquels je crois peu, les autres étant déjà négatives...
J'imagine de toute façon que sans expérience réelle dans le supérieur de type ATER, moniteur/trice, PRAG, les dossiers sont écartés d'emblée (je serais curieuse de savoir ce que tu pratiques, e-Wanderer, si ça ne te dérange pas de nous faire encore un peu plus pénétrer de l'autre côté du miroir... [aux alouettes])...
- e-WandererGrand sage
Chaque comité a sa façon de procéder, mais en règle générale on fait un premier tour de table pour voir à peu près à quoi s'en tenir. Si on doit traiter une cinquantaine ou une centaine de dossiers, on est obligé de faire un tri rapide : on a au mieux une journée, parfois une demi-journée seulement. Donc on constitue déjà trois groupes : les dossiers qui ont reçu deux avis positifs des rapporteurs, ceux qui ont reçu deux avis négatifs, et les autres. En fonction du nombre dans chaque tas, on affine. Plus il y a de dossiers, plus on peut se permettre d'être sélectif. On tient compte aussi du contexte (nombre de postes disponibles dans la spécialité, attractivité de la fac…) pour savoir combien de candidats on auditionne.
Evidemment, le critère principal est la qualité de la thèse et son adéquation au profil. C'est pourquoi il est impératif d'avoir de bons rapports de soutenance. Sinon, ça peut vraiment être catastrophique, même en compensant avec d'autres choses. On regarde aussi le sujet retenu : même avec de bons rapports, toutes les thèses ne se valent pas et certains sujets sont plus "vendeurs" que d'autres. Mais on peut exceller dans différents genres : une thèse très académique mais qui comble une lacune importante ou renouvelle considérablement l'approche d'un auteur, une thèse aux ambitions théoriques très affirmées etc.
Parmi les autres critères, on regarde :
- les autres titres : l'agrégation est un critère pratiquement obligatoire dans certaines disciplines (lettres, histoire, philo…) mais pas dans d'autres (en sciences du langage, il n'y a pas d'agrégation et on ne demande rien ; en histoire de l'art il n'y a pas d'agrégation mais on apprécie quand même fortement que le candidat ait l'agrégation d'histoire ; en maths il y a une agrégation mais on en tient peu compte car il y a beaucoup de places et un candidat qui fait une thèse a forcément le niveau du concours : on regarde plutôt dans ce cas le rang au concours). C'est la garantie que le candidat ait une bonne culture générale de sa discipline (au-delà du cercle étroit de sa thèse) et très souvent il sera amené à dispenser lui-même des cours d'agrégation : il n'est donc pas absurde de lui demander de savoir à quoi ressemble le concours.
Les normaliens ont aussi un sérieux avantage (pour donner une idée, dans mon département, il y a environ 1/3 de normaliens Ulm/Sèvres, 1/3 de normaliens Fontenay/Saint-Cloud/Lyon et 1/3 de non normaliens) : non pas pour de basses raisons de cooptation sordide, mais parce que les normaliens, qui ont déjà été triés sur le volet par la voie du concours, ont vraiment des conditions beaucoup plus favorables que les autres pour étudier (études payées pendant 4 ans, bibliothèque importante, facilités pour obtenir un monitorat ou un contrat de thèse, facilités pour être lecteur à l'étranger…). Ceux qui savent en tirer profit peuvent constituer de très beaux dossiers. Mais là aussi, ça dépend beaucoup des disciplines : en sciences du langage ou en FLE, il y a par exemple très peu de normaliens. Enfin, on regarde aussi les autres titres éventuels (fondation Thiers, prix de thèse…).
Ces critères n'ont évidemment pas de pertinence dans le cas de candidats étrangers. Pour donner une idée, dans mon département, les rares non agrégés ont fait leurs études aux États-Unis, en Suisse ou en Italie. Ou alors ils compensent par une expérience professionnelle préalable dans des domaines qui peuvent intéresser l'université (métiers des bibliothèques, édition, arts du spectacle et métiers de la culture…)
- l'expérience d'enseignement. Effectivement, on apprécie que le candidat ait été moniteur, ATER, PRAG, ait fait des vacations dans le supérieur etc. Mais ce n'est pas strictement obligatoire. En revanche, on n'envisagerait pas de recruter quelqu'un qui n'a jamais enseigné, y compris dans le secondaire.
- les publications (livres, articles, comptes rendus) et l'activité de recherche en général (séminaires, activités sur internet - par exemple sur Fabula –, activités au service d'une revue). C'est un critère fluctuant : on ne demande pas la même chose à un trentenaire qu'à un quadragénaire, à un candidat à la mutation qu'à un candidat au recrutement. On regarde aussi la redondance avec la thèse : si les articles sont juste une réécriture des chapitres de la thèse, ce n'est pas forcément très valorisé. Les lieux de publication sont aussi importants : ce n'est pas la même chose de publier dans une revue locale d'étudiants de l'université ou dans une grande revue à comité de lecture ou dans les actes d'un gros colloque international.
– l'expérience internationale. On regardait assez peu ces choses-là auparavant, mais c'est devenu un atout vraiment intéressant. Avoir été étudiant Erasmus, avoir été moniteur dans une fac étrangère, avoir publié dans une langue étrangère etc. sont des atouts supplémentaires. On assiste d'ailleurs à un développement important des co-tutelles, parfois dans un but purement stratégique.
En revanche, il ne me semble pas que les lettres de recommandation puissent avoir une quelconque importance.
Les critères qui viennent s'ajouter à la thèse sont donc assez variés et en croisant tout ça, on arrive à établir une hiérarchie assez objective.
Evidemment, le critère principal est la qualité de la thèse et son adéquation au profil. C'est pourquoi il est impératif d'avoir de bons rapports de soutenance. Sinon, ça peut vraiment être catastrophique, même en compensant avec d'autres choses. On regarde aussi le sujet retenu : même avec de bons rapports, toutes les thèses ne se valent pas et certains sujets sont plus "vendeurs" que d'autres. Mais on peut exceller dans différents genres : une thèse très académique mais qui comble une lacune importante ou renouvelle considérablement l'approche d'un auteur, une thèse aux ambitions théoriques très affirmées etc.
Parmi les autres critères, on regarde :
- les autres titres : l'agrégation est un critère pratiquement obligatoire dans certaines disciplines (lettres, histoire, philo…) mais pas dans d'autres (en sciences du langage, il n'y a pas d'agrégation et on ne demande rien ; en histoire de l'art il n'y a pas d'agrégation mais on apprécie quand même fortement que le candidat ait l'agrégation d'histoire ; en maths il y a une agrégation mais on en tient peu compte car il y a beaucoup de places et un candidat qui fait une thèse a forcément le niveau du concours : on regarde plutôt dans ce cas le rang au concours). C'est la garantie que le candidat ait une bonne culture générale de sa discipline (au-delà du cercle étroit de sa thèse) et très souvent il sera amené à dispenser lui-même des cours d'agrégation : il n'est donc pas absurde de lui demander de savoir à quoi ressemble le concours.
Les normaliens ont aussi un sérieux avantage (pour donner une idée, dans mon département, il y a environ 1/3 de normaliens Ulm/Sèvres, 1/3 de normaliens Fontenay/Saint-Cloud/Lyon et 1/3 de non normaliens) : non pas pour de basses raisons de cooptation sordide, mais parce que les normaliens, qui ont déjà été triés sur le volet par la voie du concours, ont vraiment des conditions beaucoup plus favorables que les autres pour étudier (études payées pendant 4 ans, bibliothèque importante, facilités pour obtenir un monitorat ou un contrat de thèse, facilités pour être lecteur à l'étranger…). Ceux qui savent en tirer profit peuvent constituer de très beaux dossiers. Mais là aussi, ça dépend beaucoup des disciplines : en sciences du langage ou en FLE, il y a par exemple très peu de normaliens. Enfin, on regarde aussi les autres titres éventuels (fondation Thiers, prix de thèse…).
Ces critères n'ont évidemment pas de pertinence dans le cas de candidats étrangers. Pour donner une idée, dans mon département, les rares non agrégés ont fait leurs études aux États-Unis, en Suisse ou en Italie. Ou alors ils compensent par une expérience professionnelle préalable dans des domaines qui peuvent intéresser l'université (métiers des bibliothèques, édition, arts du spectacle et métiers de la culture…)
- l'expérience d'enseignement. Effectivement, on apprécie que le candidat ait été moniteur, ATER, PRAG, ait fait des vacations dans le supérieur etc. Mais ce n'est pas strictement obligatoire. En revanche, on n'envisagerait pas de recruter quelqu'un qui n'a jamais enseigné, y compris dans le secondaire.
- les publications (livres, articles, comptes rendus) et l'activité de recherche en général (séminaires, activités sur internet - par exemple sur Fabula –, activités au service d'une revue). C'est un critère fluctuant : on ne demande pas la même chose à un trentenaire qu'à un quadragénaire, à un candidat à la mutation qu'à un candidat au recrutement. On regarde aussi la redondance avec la thèse : si les articles sont juste une réécriture des chapitres de la thèse, ce n'est pas forcément très valorisé. Les lieux de publication sont aussi importants : ce n'est pas la même chose de publier dans une revue locale d'étudiants de l'université ou dans une grande revue à comité de lecture ou dans les actes d'un gros colloque international.
– l'expérience internationale. On regardait assez peu ces choses-là auparavant, mais c'est devenu un atout vraiment intéressant. Avoir été étudiant Erasmus, avoir été moniteur dans une fac étrangère, avoir publié dans une langue étrangère etc. sont des atouts supplémentaires. On assiste d'ailleurs à un développement important des co-tutelles, parfois dans un but purement stratégique.
En revanche, il ne me semble pas que les lettres de recommandation puissent avoir une quelconque importance.
Les critères qui viennent s'ajouter à la thèse sont donc assez variés et en croisant tout ça, on arrive à établir une hiérarchie assez objective.
- variaHabitué du forum
Merci beaucoup pour ce rapport très instructif et intéressant !
Bon courage à toi pour l'étude des dossiers donc.
Bon courage à toi pour l'étude des dossiers donc.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Merci wanderer ça correspond à ce que l'on perçoit en "googlant" le nom des auditionnés mis sur le wiki.
Ce que je trouve rude en histoire c'est que la concurrence (surtout en contempo) conduit apparemment les comités a choisir des critères ultra-élevés du type "on va auditionner les candidats qui ont publié un livre" ?!
Or être prof dans le secondaire a plein temps, éventuellement père aussi et trouver le moyen de publier plusieurs articles et un livre (la thèse le plus souvent) ça devient extrêmement difficile quand même...
Ce que je trouve rude en histoire c'est que la concurrence (surtout en contempo) conduit apparemment les comités a choisir des critères ultra-élevés du type "on va auditionner les candidats qui ont publié un livre" ?!
Or être prof dans le secondaire a plein temps, éventuellement père aussi et trouver le moyen de publier plusieurs articles et un livre (la thèse le plus souvent) ça devient extrêmement difficile quand même...
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CdB
@AbbeCordillere
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Effectivement, exiger d'avoir publié un livre quand on a soutenu sa thèse depuis moins de 2-3 ans, c'est quand même rude.
- PhilomèleNiveau 9
Je rédige aussi des rapports en ce moment. C'est la seconde fois pour moi, ce qui me permet de m'étonner de différences de fonctionnement entre les commissions et d'en soupeser les conséquences. Comme précédemment, il n'y a pas de candidat local, donc nous cherchons la perle rare dans un gigantesque parc à huîtres – si je puis dire, sans froisser personne.
Personnellement, je suis plutôt agacée par l'envoi de documents complémentaires. Savoir suivre les consignes administratives, c'est pour moi déjà un critère (parmi d'autres, hein, et pas décisif, on est d'accord). En pratique, les lettres de motivation que j'ai pu lire étaient toujours d'une ineptie telle que je n'avais qu'une seule envie, ne pas avoir le collègue pour collègue. Quant aux articles, on trouve souvent en deux clics les publications, ou même en tendant le bras dans sa bibliothèque (j'ai dû vérifier les paginations manquantes dans une bibliographie, par exemple, pour confirmer qu'il s'agissait bien d'articles et non de notules), donc je ne lis pas non plus les documents joints.
Les consignes que j'ai reçues du président de la commission sont un peu différentes de celles que j'avais eu lors d'un autre recrutement. La première fois, les rapporteurs devaient remplir un formulaire, du type : état civil et formation, expérience d'enseignement, expérience de recherche (thème, bibliométrie), avis. Cette fois, nous rédigeons un texte sur des points proches : état civil, formation, domaine de recherche et synthèse du rapport de soutenance, avis. De fait, on accorde cette fois a priori moins d'importance à l'expérience d'enseignement et beaucoup plus au rapport de thèse.
À titre personnel, j'ai décidé de décrire davantage le parcours d'enseignement et d'en faire part au moment de la présentation du rapport. À titre personnel toujours, à mes yeux, un candidat qui enseigne dans le secondaire n'a pas moins de chance qu'un ancien AMN, ATER : il n'a pas été aspiré dans les tuyaux au moment de commencer sa thèse, c'est tout, ou a fait d'autres choix, pas moins légitimes. En revanche, l'absence de concours est rédhibitoire : on recrute un enseignant, aussi, qui devra à son tour préparer aux concours. C'est la moindre des politesses que d'avoir consenti à jouer le jeu des concours.
Quant à la présentation du travail de recherche, cette commission accorde beaucoup plus d'importance à la thèse et à sa soutenance que la précédente commission à laquelle j'ai pris part. En fait, cela me semble plus pertinent de s'attacher au jugement formulé lors de la soutenance qu'à l'effervescence éditoriale du candidat. De ce fait, les articles et toutes les activités de valorisation de la recherche deviennent secondaires : elles n'ont pas été évaluées et je comprends qu'elles apparaissent comme annexes pour la commission. À titre personnel, pour un candidat qui vient de soutenir, deux ou trois publications soignées me paraissent bien suffisantes, avec une bonne thèse. À l'inverse, si la soutenance est récente, je suis très soupçonneuse face aux bibliographies pléthoriques : autoplagiat ? travail hâtif ? Je préfère l'honnêteté au carriérisme brouillon. Quant au fameux livre, non, la commission n'attend pas a priori de livre si la soutenance est récente. Par contre, il est bon de pouvoir annoncer un projet avec un éditeur, mais ce n'est pas non plus décisif, que ce soit pour retenir ou recaler un dossier.
Même agacement que le camarade Professeur E-Wanderer pour les candidatures hors profil. Il faut vraiment manquer de jugeotte pour envoyer un dossier de littérature "extrême contemporain" pour un recrutement "siècles anciens", sous prétexte qu'il y a un chapitre d'étude de réception dans la thèse qui pourrait coller. Cela fait obstruction au travail de la commission, parce qu'il faut bien rédiger le rapport malgré tout. On va un peu plus vite dans la rédaction du résumé du rapport et la formulation de l'avis, mais cela ne console pas d'être pris pour une poire. Et cela ne donne pas non plus envie de travailler par la suite avec la personne, que l'on pourra toujours recroiser à une occasion ou une autre.
Pour moi, c'est un crève-coeur de lire des dossiers tous plus excellents les uns que les autres. Même les dossiers plus ternes, relativement, restent d'excellente facture. J'ai la désagréable impression de faire mon marché, alors qu'il s'agit de personnes (existences, projets, temps passé) à qui l'on dit : une personne va avoir le pied dans la porte et pourra se faufiler, mais les battants se refermeront derrière elles. Sur ce forum, vous ne le savez que trop bien. Il faut vraiment faire une thèse pour soi, comme une expérience mi-scolaire, mi-professionnelle, et jamais dans une optique carriériste, pour fuir le secondaire, ou bien il ne faut pas faire de thèse du tout. Écrire un roman, un essai, à la place, faire du théâtre, que sais-je.
Sinon, pour les personnes qui vont être retenues pour l'audition, toutes en adéquation avec le profil et brillantes, je proposerais bien la solution la plus démocratique, le tirage au sort.
Personnellement, je suis plutôt agacée par l'envoi de documents complémentaires. Savoir suivre les consignes administratives, c'est pour moi déjà un critère (parmi d'autres, hein, et pas décisif, on est d'accord). En pratique, les lettres de motivation que j'ai pu lire étaient toujours d'une ineptie telle que je n'avais qu'une seule envie, ne pas avoir le collègue pour collègue. Quant aux articles, on trouve souvent en deux clics les publications, ou même en tendant le bras dans sa bibliothèque (j'ai dû vérifier les paginations manquantes dans une bibliographie, par exemple, pour confirmer qu'il s'agissait bien d'articles et non de notules), donc je ne lis pas non plus les documents joints.
Les consignes que j'ai reçues du président de la commission sont un peu différentes de celles que j'avais eu lors d'un autre recrutement. La première fois, les rapporteurs devaient remplir un formulaire, du type : état civil et formation, expérience d'enseignement, expérience de recherche (thème, bibliométrie), avis. Cette fois, nous rédigeons un texte sur des points proches : état civil, formation, domaine de recherche et synthèse du rapport de soutenance, avis. De fait, on accorde cette fois a priori moins d'importance à l'expérience d'enseignement et beaucoup plus au rapport de thèse.
À titre personnel, j'ai décidé de décrire davantage le parcours d'enseignement et d'en faire part au moment de la présentation du rapport. À titre personnel toujours, à mes yeux, un candidat qui enseigne dans le secondaire n'a pas moins de chance qu'un ancien AMN, ATER : il n'a pas été aspiré dans les tuyaux au moment de commencer sa thèse, c'est tout, ou a fait d'autres choix, pas moins légitimes. En revanche, l'absence de concours est rédhibitoire : on recrute un enseignant, aussi, qui devra à son tour préparer aux concours. C'est la moindre des politesses que d'avoir consenti à jouer le jeu des concours.
Quant à la présentation du travail de recherche, cette commission accorde beaucoup plus d'importance à la thèse et à sa soutenance que la précédente commission à laquelle j'ai pris part. En fait, cela me semble plus pertinent de s'attacher au jugement formulé lors de la soutenance qu'à l'effervescence éditoriale du candidat. De ce fait, les articles et toutes les activités de valorisation de la recherche deviennent secondaires : elles n'ont pas été évaluées et je comprends qu'elles apparaissent comme annexes pour la commission. À titre personnel, pour un candidat qui vient de soutenir, deux ou trois publications soignées me paraissent bien suffisantes, avec une bonne thèse. À l'inverse, si la soutenance est récente, je suis très soupçonneuse face aux bibliographies pléthoriques : autoplagiat ? travail hâtif ? Je préfère l'honnêteté au carriérisme brouillon. Quant au fameux livre, non, la commission n'attend pas a priori de livre si la soutenance est récente. Par contre, il est bon de pouvoir annoncer un projet avec un éditeur, mais ce n'est pas non plus décisif, que ce soit pour retenir ou recaler un dossier.
Même agacement que le camarade Professeur E-Wanderer pour les candidatures hors profil. Il faut vraiment manquer de jugeotte pour envoyer un dossier de littérature "extrême contemporain" pour un recrutement "siècles anciens", sous prétexte qu'il y a un chapitre d'étude de réception dans la thèse qui pourrait coller. Cela fait obstruction au travail de la commission, parce qu'il faut bien rédiger le rapport malgré tout. On va un peu plus vite dans la rédaction du résumé du rapport et la formulation de l'avis, mais cela ne console pas d'être pris pour une poire. Et cela ne donne pas non plus envie de travailler par la suite avec la personne, que l'on pourra toujours recroiser à une occasion ou une autre.
Pour moi, c'est un crève-coeur de lire des dossiers tous plus excellents les uns que les autres. Même les dossiers plus ternes, relativement, restent d'excellente facture. J'ai la désagréable impression de faire mon marché, alors qu'il s'agit de personnes (existences, projets, temps passé) à qui l'on dit : une personne va avoir le pied dans la porte et pourra se faufiler, mais les battants se refermeront derrière elles. Sur ce forum, vous ne le savez que trop bien. Il faut vraiment faire une thèse pour soi, comme une expérience mi-scolaire, mi-professionnelle, et jamais dans une optique carriériste, pour fuir le secondaire, ou bien il ne faut pas faire de thèse du tout. Écrire un roman, un essai, à la place, faire du théâtre, que sais-je.
Sinon, pour les personnes qui vont être retenues pour l'audition, toutes en adéquation avec le profil et brillantes, je proposerais bien la solution la plus démocratique, le tirage au sort.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Merci Philomèle de partager cela avec nous.
Les rapports sont tout à la fois utiles et obligatoires. Depuis la loi Pécresse de 2010, les candidats malheureux non auditionnés peuvent les demander. Je l'avais fait en 2013, déçu de n'avoir obtenu que 2 auditions sur 12 candidatures. Eh bien c'est très utile.
1/ j'ai découvert qu'une rapporteuse avait juste pas lu mon CV (elle avait écrit que j'étais agrégé...de géographie)
2/ j'ai découvert de nombreux points faibles dans mon dossier, sur lesquels j'ai pu travailler pour la campagne 2014.
Les rapports sont tout à la fois utiles et obligatoires. Depuis la loi Pécresse de 2010, les candidats malheureux non auditionnés peuvent les demander. Je l'avais fait en 2013, déçu de n'avoir obtenu que 2 auditions sur 12 candidatures. Eh bien c'est très utile.
1/ j'ai découvert qu'une rapporteuse avait juste pas lu mon CV (elle avait écrit que j'étais agrégé...de géographie)
2/ j'ai découvert de nombreux points faibles dans mon dossier, sur lesquels j'ai pu travailler pour la campagne 2014.
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CdB
@AbbeCordillere
- variaHabitué du forum
Collier de Barbe, dans ce cas (demande des rapports) tu adresses directement un mail à l'adresse indiquée pour le poste ?
J'avoue que cela m'intéresse aussi, même si je devine déjà un peu le contenu de ces rapports.
J'avoue que cela m'intéresse aussi, même si je devine déjà un peu le contenu de ces rapports.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Varia, ça dépend de chaque fac. Moi j'avais écrit un mail directement au président/présidente de chaque comité de sélection, si nécessaire en rappelant le texte officiel. Cette pratique est nouvelle et beaucoup d'universitaires la connaissent mal. Dans le fameux comité où l'on m'a pris pour un géographe, la présidente avait souligné le fait que j'étais le seul à oser demander ces fameux rapports (certaines personnes sont juste incroyables, non?)
Bref, un petit mail et parfois une lettre. Tu apprendras beaucoup.
Bref, un petit mail et parfois une lettre. Tu apprendras beaucoup.
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CdB
@AbbeCordillere
- PhilomèleNiveau 9
Je soigne beaucoup mes rapports et c'est vrai que la "double destination" du texte en rend la rédaction délicate. C'est avant tout un document de travail qui va nourrir le débat de la commission mais je sais qu'il est possible qu'un candidat le consulte. Je me demande parfois jusqu'à quel point je dois transcrire pour archivage ce qui va se dire oralement, et, nécessairement, je condense les arguments.
En pratique, il y a vraiment des dossiers mal fichus (je ne dis pas que c'était le cas du tien, CdB), dans lesquels on perd du temps à pêcher des informations essentielles. En l'occurrence, il y a un dossier dans lequel je crois comprendre que le candidat a été admissible à l'agreg mais n'est donc pas agrégé. J'ai dû faire une fouille sur Internet pour être sûre de ne pas faire une erreur (dés-agréger le malheureux) mais cette perte de temps est pénible. Toutes les formulations allusives, lacunaires, font mauvaise impression.
Et je ne doute pas non plus que certains collègues bâclent le rapport, s'ils estiment que le dossier n'entre pas dans le profil et que l'avis sera négatif, ou tout simplement parce qu'il y a beaucoup de dossiers à traiter, qu'il n'y a pas de défraiement, que l'ordinaire est tout aussi urgent ou qu'ils ne sont tout simplement ni sérieux ni compétents à ce moment là.
En pratique, il y a vraiment des dossiers mal fichus (je ne dis pas que c'était le cas du tien, CdB), dans lesquels on perd du temps à pêcher des informations essentielles. En l'occurrence, il y a un dossier dans lequel je crois comprendre que le candidat a été admissible à l'agreg mais n'est donc pas agrégé. J'ai dû faire une fouille sur Internet pour être sûre de ne pas faire une erreur (dés-agréger le malheureux) mais cette perte de temps est pénible. Toutes les formulations allusives, lacunaires, font mauvaise impression.
Et je ne doute pas non plus que certains collègues bâclent le rapport, s'ils estiment que le dossier n'entre pas dans le profil et que l'avis sera négatif, ou tout simplement parce qu'il y a beaucoup de dossiers à traiter, qu'il n'y a pas de défraiement, que l'ordinaire est tout aussi urgent ou qu'ils ne sont tout simplement ni sérieux ni compétents à ce moment là.
- variaHabitué du forum
Merci Philomène pour ces précieux témoignages, et Collier de Barbe pour tes conseils concernant la demande de rapports.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Allez une petite mise à jour en ce qui me concerne:
-pour la 3eme fois consécutive, 0 audition en histoire (22ème section). Concurrence sauvage (168 dossiers par exemple sur l'un des postes de Paris X Nanterre), très haut niveau de certains auditionnés (livre/s publiés, nombreux articles, nombreuses campagnes de recrutement...) excellent piston pour d'autres (la présence de son propre directeur de thèse dans le comité)... Bref, une certaine amertume vis-à-vis de ma matière fétiche et de la configuration du "champ" universitaire dans la 22ème section (histoire moderne, contemporaine, histoire de l'art)
-je me console avec plusieurs auditions en 11ème section (en anglais) où il apparaît que la concurrence est moins forte, le localisme et le féodalisme moins évidents et le sectarisme aussi...
Reste plus qu'à briller!
-pour la 3eme fois consécutive, 0 audition en histoire (22ème section). Concurrence sauvage (168 dossiers par exemple sur l'un des postes de Paris X Nanterre), très haut niveau de certains auditionnés (livre/s publiés, nombreux articles, nombreuses campagnes de recrutement...) excellent piston pour d'autres (la présence de son propre directeur de thèse dans le comité)... Bref, une certaine amertume vis-à-vis de ma matière fétiche et de la configuration du "champ" universitaire dans la 22ème section (histoire moderne, contemporaine, histoire de l'art)
-je me console avec plusieurs auditions en 11ème section (en anglais) où il apparaît que la concurrence est moins forte, le localisme et le féodalisme moins évidents et le sectarisme aussi...
Reste plus qu'à briller!
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CdB
@AbbeCordillere
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