- florestanGrand sage
Et puis à l'interne il y a de la didactique ! Quand on veut un titre plus prestigieux, on passe l'interne c'est connu. Bientôt même cette assemblée de vieux croûtons prestigieux intellectuels, qu'est la Société des Agrégés de l'Université devra le reconnaître et admettra les externes au compte-goutte
- AeliaNiveau 7
nitescence a écrit:Ben je suis agrégé de l'interne et pourtant la Société des agrégés de l'université à laquelle j'ai l'honneur d'appartenir n'a pas fait la moindre difficulté pour m'accueillir comme l'un de ses membres.
Ah ! Vous avez intégré la faculté avec une agreg interne ! C'est exceptionnel ! Des profs de fac de Paris m'ont clairement fait comprendre qu'il me fallait l'externe pour enseigner, surtout la Médiévale.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Eh bien moi j'espère qu'on continuera à avoir dans les facs des profs majoritairement normaliens et reçus à l'externe jeunes. Quand je vois la baisse du niveau dans la fac où je suis inscrite cette année... Heureusement que bientôt je n'aurai plus aucun cours à valider.
Mais au moins je sais que ma directrice est extrêmement compétente et maîtrise parfaitement son sujet, qu'elle me dirigera au mieux pour faire un travail intéressant. Je ne pense pas qu'un enseignant ayant eu l'interne pourrait faire le même travail qu'elle et me diriger de la même façon(sauf cas exceptionnel évidemment je ne connais pas ton profil Nitescence). Après on me dira que vu le niveau des L1 ou même des M1 ou M2, oui on peut aussi baisser le niveau de recrutement des profs en fac mais cela ne me paraît pas vraiment un argument. On crée ainsi des diplômes sans valeur, vides de sens.
Les agrégés (quelle que soit l'agreg) devraient enseigner majoritairement en lycée ce qui justifierait leur décharge. Sinon effectivement en abusant des heures sup on donne des arguments aux hautes instances qui veulent la supprimer.
La moyenne d'admissibilité était de plus de 10 à l'externe LM l'an passé, à la réunion il a été souligné que le niveau était particulièrement haut en tout cas à l'écrit pour le cru 2014. Et je ne pense pas qu'ils aient surnoté. Ce débat sur l'interne/externe est vraiment vain, quand je vois ça je me dis que le milieu enseignant crève aussi de ce refus des hiérarchies.
Mais au moins je sais que ma directrice est extrêmement compétente et maîtrise parfaitement son sujet, qu'elle me dirigera au mieux pour faire un travail intéressant. Je ne pense pas qu'un enseignant ayant eu l'interne pourrait faire le même travail qu'elle et me diriger de la même façon(sauf cas exceptionnel évidemment je ne connais pas ton profil Nitescence). Après on me dira que vu le niveau des L1 ou même des M1 ou M2, oui on peut aussi baisser le niveau de recrutement des profs en fac mais cela ne me paraît pas vraiment un argument. On crée ainsi des diplômes sans valeur, vides de sens.
Les agrégés (quelle que soit l'agreg) devraient enseigner majoritairement en lycée ce qui justifierait leur décharge. Sinon effectivement en abusant des heures sup on donne des arguments aux hautes instances qui veulent la supprimer.
La moyenne d'admissibilité était de plus de 10 à l'externe LM l'an passé, à la réunion il a été souligné que le niveau était particulièrement haut en tout cas à l'écrit pour le cru 2014. Et je ne pense pas qu'ils aient surnoté. Ce débat sur l'interne/externe est vraiment vain, quand je vois ça je me dis que le milieu enseignant crève aussi de ce refus des hiérarchies.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InvitéInvité
Aliceinwonderland a écrit:Eh bien moi j'espère qu'on continuera à avoir dans les facs des profs majoritairement normaliens et reçus à l'externe jeunes. Quand je vois la baisse du niveau dans la fac où je suis inscrite cette année...
Oui, mais c'est le serpent qui se mord la queue. Effectivement, il y a une baisse du niveau dans les facs. Mais ça se répercute(ra) aussi sur le niveau des candidats aux concours de l'enseignement. L'agrégation externe de LM ne semble pas encore atteinte. En revanche, pour l'agrégation externe de LC, les non admissibles à l'interne sont encouragés à passer l'agrégation externe pour s'assurer une admissibilité (barre à 6,5)...on en est là.
Je ne tiens pas à enseigner à la fac. Mon but était/est d'enseigner au lycée. Mais je ne pense pas mentir si je dis qu'avoir le CAPES était plus difficile au début des années 2000 que maintenant, même si le major de promo est peut-être plus brillant cette année que le major de promo d'il y a dix ans. Il y a simplement beaucoup moins de candidats maintenant, des sessions supplémentaires. Le contexte n'est plus le même.
- Une passanteEsprit éclairé
Aliceinwonderland a écrit:Eh bien moi j'espère qu'on continuera à avoir dans les facs des profs majoritairement normaliens et reçus à l'externe jeunes. Quand je vois la baisse du niveau dans la fac où je suis inscrite cette année... Heureusement que bientôt je n'aurai plus aucun cours à valider.
Mais au moins je sais que ma directrice est extrêmement compétente et maîtrise parfaitement son sujet, qu'elle me dirigera au mieux pour faire un travail intéressant. Je ne pense pas qu'un enseignant ayant eu l'interne pourrait faire le même travail qu'elle et me diriger de la même façon(sauf cas exceptionnel évidemment je ne connais pas ton profil Nitescence). Après on me dira que vu le niveau des L1 ou même des M1 ou M2, oui on peut aussi baisser le niveau de recrutement des profs en fac mais cela ne me paraît pas vraiment un argument. On crée ainsi des diplômes sans valeur, vides de sens.
Les agrégés (quelle que soit l'agreg) devraient enseigner majoritairement en lycée ce qui justifierait leur décharge. Sinon effectivement en abusant des heures sup on donne des arguments aux hautes instances qui veulent la supprimer.
La moyenne d'admissibilité était de plus de 10 à l'externe LM l'an passé, à la réunion il a été souligné que le niveau était particulièrement haut en tout cas à l'écrit pour le cru 2014. Et je ne pense pas qu'ils aient surnoté. Ce débat sur l'interne/externe est vraiment vain, quand je vois ça je me dis que le milieu enseignant crève aussi de ce refus des hiérarchies.
Je ne comprends pas cette remarque, avoir obtenu l'agrégation interne ne préjuge en rien des études effectuées auparavant, on peut également être normalien et n'avoir passé l'agrégation (externe ou interne) qu'en n'étant plus "jeune" (même si cela doit être rare). Je connais des agrégés internes dont le niveau est exceptionnel, et qui ont tout à fait leur place parmi les meilleurs enseignants de fac (ce que je ne dirai pas de tous les enseignants que j'ai pu avoir à la fac).
L'agrégation est un concours, pas un examen. L'avoir (ou pas) ne renseigne que sur des aptitudes particulières sur un programme particulier. J'imagine qu'une thèse réalisée permet de donner des cours de haut niveau dans son sujet (mais pas dans un autre...)
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Qu'il y ait quelques exceptions, pourquoi pas.
Mais globalement les personnes qui ont eu l'interne l'ont eue à l'usure, en ayant déjà raté l'externe avant. Et je pense que les agrégés à l'usure (que ce soit en interne ou en externe) n'ont pas leur place en fac mais en lycée.
Et entendre que l'interne est plus dure que l'externe (même si comme je l'ai déjà dit je pense qu'il n'y a pas une grosse différence entre la fin du classement à l'externe les années fastes et l'interne) est fatigant. On sait bien que les normaliens faussent la donne, que ce n'est pas le même type de candidats qui la passent, que les universitaires eux-mêmes n'ont pour la plupart pas la même estime pour les deux etc.
Mais globalement les personnes qui ont eu l'interne l'ont eue à l'usure, en ayant déjà raté l'externe avant. Et je pense que les agrégés à l'usure (que ce soit en interne ou en externe) n'ont pas leur place en fac mais en lycée.
Et entendre que l'interne est plus dure que l'externe (même si comme je l'ai déjà dit je pense qu'il n'y a pas une grosse différence entre la fin du classement à l'externe les années fastes et l'interne) est fatigant. On sait bien que les normaliens faussent la donne, que ce n'est pas le même type de candidats qui la passent, que les universitaires eux-mêmes n'ont pour la plupart pas la même estime pour les deux etc.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- AeliaNiveau 7
Aliceinwonderland a écrit:Ce débat sur l'interne/externe est vraiment vain, quand je vois ça je me dis que le milieu enseignant crève aussi de ce refus des hiérarchies.
Ce n'est pas une question de refus des hiérarchies. Si je ne m'abuse, l'enseignant en fac (agreg externe ou, dans de très rares cas interne) se distingue par l'obtention d'une thèse, non ? Je pense qu'un agrégé interne n'est pas moins compétent qu'un agrégé externe (et je ne sous-estime pas la masse de travail qui est la sienne). Son parcours est juste différent.
- InvitéInvité
Aliceinwonderland a écrit:
La moyenne d'admissibilité était de plus de 10 à l'externe LM l'an passé, à la réunion il a été souligné que le niveau était particulièrement haut en tout cas à l'écrit pour le cru 2014. Et je ne pense pas qu'ils aient surnoté. Ce débat sur l'interne/externe est vraiment vain, quand je vois ça je me dis que le milieu enseignant crève aussi de ce refus des hiérarchies.
Je prends surtout en compte la barre d'admissibilité :
Le nombre des admissibles s’élève, pour cette session, à 287, avec une moyenne de 10,68 (7, 35
pour l’ensemble des candidats non éliminés). La barre d’admissibilité est à 8, 60.
A l'interne, la barre d'admissibilité n'est pas à 8,60 : elle est supérieure à 10.
10,4 en 2015 soit une barre d'admissibilité à l'interne presque au niveau de la moyenne de l'externe.
- AeliaNiveau 7
Aliceinwonderland a écrit:Qu'il y ait quelques exceptions, pourquoi pas.
Mais globalement les personnes qui ont eu l'interne l'ont eue à l'usure, en ayant déjà raté l'externe avant. Et je pense que les agrégés à l'usure (que ce soit en interne ou en externe) n'ont pas leur place en fac mais en lycée.
Et entendre que l'interne est plus dure que l'externe (même si comme je l'ai déjà dit je pense qu'il n'y a pas une grosse différence entre la fin du classement à l'externe les années fastes et l'interne) est fatigant. On sait bien que les normaliens faussent la donne, que ce n'est pas le même type de candidats qui la passent, que les universitaires eux-mêmes n'ont pour la plupart pas la même estime pour les deux etc.
C'est bien méprisant comme remarque ! Est-ce que parce que l'on a le concours au bout de plusieurs années, "à l'usure", comme vous dites, on est moins bon enseignant, juste bon pour le lycée ! Sincèrement, ce discours m’écœure (excusez-moi, je n'ai pas l'habitude de m'exprimer ainsi sur le forum).
- InvitéInvité
Aliceinwonderland a écrit:Qu'il y ait quelques exceptions, pourquoi pas.
Mais globalement les personnes qui ont eu l'interne l'ont eue à l'usure, en ayant déjà raté l'externe avant. Et je pense que les agrégés à l'usure (que ce soit en interne ou en externe) n'ont pas leur place en fac mais en lycée.
Et entendre que l'interne est plus dure que l'externe (même si comme je l'ai déjà dit je pense qu'il n'y a pas une grosse différence entre la fin du classement à l'externe les années fastes et l'interne) est fatigant. On sait bien que les normaliens faussent la donne, que ce n'est pas le même type de candidats qui la passent, que les universitaires eux-mêmes n'ont pour la plupart pas la même estime pour les deux etc.
Je ne nie pas l'avoir eue à l'usure même si j'ai été admissible à 21 ans et que si mes parents n'avaient pas été ouvriers, j'aurais sans doute pu demander un report de stage mais c'est un autre débat.
Simplement, j'ai passé les deux concours et cette année, je réfléchissais sérieusement à repasser l'externe en 2016 ou en 2017 si je n'avais pas l'interne parce que 8,60/20 avec six matières, ça me paraît moins aléatoire que 10,5 avec deux dissertations. L'interne, au niveau de la masse de travail demandée, est moins dure que l'externe. Mais l'interne, au vu de la barre d'admissibilité, mériterait qu'on y ajoute une épreuve, à l'écrit, parce qu'entre la candidate admissible avec 7 et 13 et celle non admissible avec 10 et 10, je ne vois pas une grande différence de niveau et je connais les deux cas parmi les agrégatives l'ayant passée dans ma promo cette année. On peut essayer pendant des années d'être admissible, ce qui a été mon cas, ce qui est le cas de beaucoup d'autres, en ayant des notes convenables à l'écrit (sur ce forum, une candidate a eu 9 et 12...non admissible !)
Quant à l'estime des universitaires, c'est en train de changer. Si j'étais LC, j'aurais passé l'externe, pas l'interne : ce sont quand même des professeurs de faculté, des formateurs, qui encouragent les agrégatifs internes à passer l'agrégation externe de lettres classiques parce qu'elle est actuellement plus qu'abordable ! 40% d'admis...et donc 80 % d'admissibles ?
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je pense simplement que c'est bercer d'illusions les gens que de leur faire miroiter un poste d'enseignant en fac avec l'interne. Dans la plupart des facs, le dossier passe directement à la poubelle paraît-il. Après ça pourrait changer (la fac est en pleine mutation aussi donc tout est possible) mais est-ce souhaitable?
Concernant la thèse, tout le monde (enfin j'exagère un peu) peut aller au bout d'une thèse. Mon voisin a fait une thèse, il m'a fait lire son bouquin qu'il a finalement fait publier à compte d'auteur car il n'a pas trouvé d'éditeur. Ce monsieur a certainement vécu des événements traumatiques en Iran, il est fort sympathique, il a donc fait une thèse (à la Sorbonne). Mais franchement j'espère qu'il n'enseignera jamais en fac. Je pense qu'il est important que la thèse ne soit pas le seul critère.
Ma remarque sur le fait de l'avoir à l'usure n'est pas du tout du mépris, je trouve que l'avoir ainsi est aussi très estimable (cela signifie en effet avoir mené de front la prépa, le travail, les enfants). Pour autant, je ne vois pas pourquoi ce serait un laisser-passer pour la fac. Le lycée d'office ce serait déjà beau je trouve.
Concernant la thèse, tout le monde (enfin j'exagère un peu) peut aller au bout d'une thèse. Mon voisin a fait une thèse, il m'a fait lire son bouquin qu'il a finalement fait publier à compte d'auteur car il n'a pas trouvé d'éditeur. Ce monsieur a certainement vécu des événements traumatiques en Iran, il est fort sympathique, il a donc fait une thèse (à la Sorbonne). Mais franchement j'espère qu'il n'enseignera jamais en fac. Je pense qu'il est important que la thèse ne soit pas le seul critère.
Ma remarque sur le fait de l'avoir à l'usure n'est pas du tout du mépris, je trouve que l'avoir ainsi est aussi très estimable (cela signifie en effet avoir mené de front la prépa, le travail, les enfants). Pour autant, je ne vois pas pourquoi ce serait un laisser-passer pour la fac. Le lycée d'office ce serait déjà beau je trouve.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InvitéInvité
Aliceinwonderland a écrit:Je pense simplement que c'est bercer d'illusions les gens que de leur faire miroiter un poste d'enseignant en fac avec l'interne. Dans la plupart des facs, le dossier passe directement à la poubelle paraît-il. Après ça pourrait changer (la fac est en pleine mutation aussi donc tout est possible) mais est-ce souhaitable?
En début d'année, un formateur très réputé nous a dit que si nous n'avions pas l'agrégation interne, nous pourrions tout de même postuler en fac parce que maintenant, à la fac, jusqu'en licence, ils sont confrontés aux Kevin...Bien sûr, on ne connaissait pas les Kevin à la fac, il y a dix ans. Mais maintenant, ils sont dans les amphithéâtres. Donc avec le CAPES, on peut postuler pour des postes de PRCE, en obtenir un et apprendre aux Kevin l'orthographe ou la communication car les enseignants en fac préfèrent ne plus s'en occuper, alors que le nombre de Kevin est en augmentation...et puis nous, certifiés, en avons l'expérience.
Je retranscris ses propos tels quels, jusqu'au mot "Kevin".
Après...vu comment c'est parti, avec la réforme du collège, tout ça, ça ne va pas s'arranger. Dans 10-15 ans, les agrégés externes normaliens auront tous quitté la fac française, si ce n'est pas déjà le cas. Ma belle-soeur, agrégée externe et docteur (dans une discipline scientifique) est aux Etats-Unis. L'enseignement en France, que ce soit au collège, au lycée ou à la fac, ça ne l'a pas intéressée.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Après là où je nuancerais Lornet, c'est qu'effectivement tu as été victime des recrutements en "yoyo" comme disait un de mes profs (edit et moi aussi d'ailleurs)... Donc effectivement, si tu avais passé l'externe dans une année plus faste en nombre de postes, peut-être aurais-tu été reçue avec les mêmes notes au lieu d'être seulement admissible, et aurais-tu eu plus de temps pour commencer une thèse jeune, sans avoir à repasser le concours plusieurs fois tout en enseignant.
Ce prof disait que ces recrutements en yoyo ont été très préjudiciables (d'autant que le vivier s'est considérablement tari, je l'ai vu en retournant à la fac, les cours d'agreg n'avaient plus lieu en Sorbonne en amphi mais dans des petites salles...)
Mais c'est une autre question.
je viens de voir ton message. Oui, les Kevin, c'est tout à fait ça. Mais c'est grave. Franchement, je préférerais enseigner à des élèves du collège/lycée privé de mes fils qu'aux Kevin de la fac (et oui, je les côtoie chaque semaine cette année, heureusement que c'est bientôt fini car je craque). Mais obtenir un détachement dans le privé à l'heure actuelle je crois que c'est impossible.
Ce prof disait que ces recrutements en yoyo ont été très préjudiciables (d'autant que le vivier s'est considérablement tari, je l'ai vu en retournant à la fac, les cours d'agreg n'avaient plus lieu en Sorbonne en amphi mais dans des petites salles...)
Mais c'est une autre question.
je viens de voir ton message. Oui, les Kevin, c'est tout à fait ça. Mais c'est grave. Franchement, je préférerais enseigner à des élèves du collège/lycée privé de mes fils qu'aux Kevin de la fac (et oui, je les côtoie chaque semaine cette année, heureusement que c'est bientôt fini car je craque). Mais obtenir un détachement dans le privé à l'heure actuelle je crois que c'est impossible.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InvitéInvité
Cet effet "yoyo" est encore plus vrai pour l'interne : avec les notes que j'ai obtenues en 2008, exactement les mêmes (9, 10, 10, 13, 6), j'aurais été admise toutes les années qui précèdent, sauf en 2006.
Mais avec 9 et 10 après 2008, on n'était même plus admissible.
Et avec 9 et 12 en 2015, si le 9 est en dissertation et le 12 en didactique, on ne l'est pas non plus.
Ceux qui s'apprêtent à passer l'agrégation interne en 2016 ont vraiment du courage. Le programme est énorme (Proust, Zola, Ronsard, les Pensées de Pascal, Yourcenar, etc.). Je ne sais pas combien ça fait de pages mais ils vont avoir beaucoup de travail. Or moins de 10 à la dissertation de fin janvier et ce sera fini, et même avec 10 si la note en didactique n'est pas égale ou supérieure à 11 (sauf si la barre baisse enfin, mais vu qu'elle est en constante augmentation...)
Est-ce jouable ? Oui. Est-ce aléatoire ? Oui.
Mais avec 9 et 10 après 2008, on n'était même plus admissible.
Et avec 9 et 12 en 2015, si le 9 est en dissertation et le 12 en didactique, on ne l'est pas non plus.
Ceux qui s'apprêtent à passer l'agrégation interne en 2016 ont vraiment du courage. Le programme est énorme (Proust, Zola, Ronsard, les Pensées de Pascal, Yourcenar, etc.). Je ne sais pas combien ça fait de pages mais ils vont avoir beaucoup de travail. Or moins de 10 à la dissertation de fin janvier et ce sera fini, et même avec 10 si la note en didactique n'est pas égale ou supérieure à 11 (sauf si la barre baisse enfin, mais vu qu'elle est en constante augmentation...)
Est-ce jouable ? Oui. Est-ce aléatoire ? Oui.
- Une passanteEsprit éclairé
Aliceinwonderland a écrit:Qu'il y ait quelques exceptions, pourquoi pas.
Mais globalement les personnes qui ont eu l'interne l'ont eue à l'usure, en ayant déjà raté l'externe avant. Et je pense que les agrégés à l'usure (que ce soit en interne ou en externe) n'ont pas leur place en fac mais en lycée.
Et entendre que l'interne est plus dure que l'externe (même si comme je l'ai déjà dit je pense qu'il n'y a pas une grosse différence entre la fin du classement à l'externe les années fastes et l'interne) est fatigant. On sait bien que les normaliens faussent la donne, que ce n'est pas le même type de candidats qui la passent, que les universitaires eux-mêmes n'ont pour la plupart pas la même estime pour les deux etc.
J'aimerais bien savoir d'où tu tires de telles certitudes ! que sais-tu de ceux qui passent l'interne exactement ? Je ne prends que mon cas personnel, qui n'a pas valeur d'exemple universel, mais je n'ai pas raté l'externe avant d'avoir l'interne, il y a juste que je n'avais pas les moyens financiers de préparer l'agrégation, j'avais besoin d'avoir un travail et pour cela, j'ai passé le capes, plus accessible à l'époque en terme de nombre de postes. Pourtant, malgré mes notes à la fac, et les notes encourageantes que j'avais eu lors de la prépa agreg, j'ai préféré finalement jouer la sécurité et passer les épreuves du capes en abandonnant l'agreg. De nombreuses années plus tard, ayant l'ancienneté requise, j'ai passé (et obtenu) l'interne, plus accessible parce que le programme était moins chargé et surtout ne comportait pas les matières "techniques" comme l'ancien français, le latin et une langue vivante (mais je ne doute pas qu'elles soient indispensables pour être un excellent professeur de fac....). Avec une vie de famille et un travail à temps plein, cela me semblait moins difficile étant donné le temps que je pouvais y consacrer. Et je ne l'ai pas eu "à l'usure", expression qui laisse d'ailleurs entendre qu'à force de la présenter, on finit par l'obtenir, mais la première année où j'ai pu la préparer correctement !
Je sais bien que l'interne ne permet pas l'obtention d'un poste en fac, mais cela ne m'intéressait pas, si cela avait été une de mes ambitions, avec un congé formation j'aurais sans doute présenté plutôt l'externe. Je te fais remarquer quand même que les épreuves proprement littéraires de l'externe et de l'interne sont quasiment les mêmes !
Bref, ta remarque est méprisante et condescendante, je retourne parmi les humbles agrégés internes me complaire dans mon ignorance...
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Non, ce n'est pas du mépris.
D'ailleurs je pense que le système est effectivement mal fait et qu'il n'est pas normal qu'on ne t'ait pas donné les moyens de passer l'externe. Il faudrait plus de bourses, un système comme les IPES mais incluant la possibilité de passer l'agreg.
Et effectivement le terme d'usure était peut-être mal choisi puisqu'il ne convient pas à ton cas. Mais il n'était pas méprisant, je trouve qu'il est plutôt courageux de la retenter, surtout quand les postes baissaient inéluctablement.
Par contre je vois une forme de malhonnêteté dans le fait de choisir un concours avec un programme allégé, et le fait de vouloir accéder à la fac. Même si le témoignage de Lornet montre qu'avec la démocratisation de la fac cela va peut-être en effet être de plus en plus possible (mais pour quel type d'enseignement? Peut-on vraiment reprendre les bases en fac?)
Et je le redis je ne vois pas une grande différence entre la seconde moitié du classement de l'externe et l'interne. Et je conçois très bien qu'on veuille faire une thèse pour son plaisir (ce que je compte bien faire). De là à considérer que l'interne ou même l'externe devraient forcément ouvrir les portes de la fac .... Je reste dubitative, j'y vois surtout un réflexe de fuite car le secondaire devient invivable. Mais ce n'est en aucun cas du mépris, les deux concours demeurent très exigeants bien évidemment.
D'ailleurs je pense que le système est effectivement mal fait et qu'il n'est pas normal qu'on ne t'ait pas donné les moyens de passer l'externe. Il faudrait plus de bourses, un système comme les IPES mais incluant la possibilité de passer l'agreg.
Et effectivement le terme d'usure était peut-être mal choisi puisqu'il ne convient pas à ton cas. Mais il n'était pas méprisant, je trouve qu'il est plutôt courageux de la retenter, surtout quand les postes baissaient inéluctablement.
Par contre je vois une forme de malhonnêteté dans le fait de choisir un concours avec un programme allégé, et le fait de vouloir accéder à la fac. Même si le témoignage de Lornet montre qu'avec la démocratisation de la fac cela va peut-être en effet être de plus en plus possible (mais pour quel type d'enseignement? Peut-on vraiment reprendre les bases en fac?)
Et je le redis je ne vois pas une grande différence entre la seconde moitié du classement de l'externe et l'interne. Et je conçois très bien qu'on veuille faire une thèse pour son plaisir (ce que je compte bien faire). De là à considérer que l'interne ou même l'externe devraient forcément ouvrir les portes de la fac .... Je reste dubitative, j'y vois surtout un réflexe de fuite car le secondaire devient invivable. Mais ce n'est en aucun cas du mépris, les deux concours demeurent très exigeants bien évidemment.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InvitéInvité
Barre
d’admissibilité (agrégation interne LM)
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
09,30 09,50 08,90 09,30 09,50 9,50 9,50 9,60 9,70 10,20 10,40
En gros, les candidats admis à l'interne sont majoritairement ceux qui ont eu le CAPES à un moment où il était difficile de l'avoir. Je n'ai pas les barres d'admissibilté du CAPES de lettres modernes, mais je ne serais pas étonnée que la barre, à l'inverse, n'ait jamais cessé de baisser et que finalement, ceux qui ont eu le CAPES à la fin des années 1990 et au début des années 2000, quand ils ont eu l'ancienneté requise pour passer l'agrégation interne, ont tous renoué avec un deuxième concours rendu difficile par l'effet "yoyo".
d’admissibilité (agrégation interne LM)
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
09,30 09,50 08,90 09,30 09,50 9,50 9,50 9,60 9,70 10,20 10,40
En 2014, on retrouve à l’œuvre les grandes tendances évoquées dans les rapports
précédents. On note la confirmation du rajeunissement des candidatures (un admis sur deux a
entre 30 et 35 ans) et d’une forte sélectivité : 1532 candidats sont présents aux épreuves
écrites de la session 2014 pour 127 places, soit un ratio de 8,28% !
En gros, les candidats admis à l'interne sont majoritairement ceux qui ont eu le CAPES à un moment où il était difficile de l'avoir. Je n'ai pas les barres d'admissibilté du CAPES de lettres modernes, mais je ne serais pas étonnée que la barre, à l'inverse, n'ait jamais cessé de baisser et que finalement, ceux qui ont eu le CAPES à la fin des années 1990 et au début des années 2000, quand ils ont eu l'ancienneté requise pour passer l'agrégation interne, ont tous renoué avec un deuxième concours rendu difficile par l'effet "yoyo".
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Enfin il ne faut pas exagérer, le CAPES n'a jamais été très difficile en lettres, je l'ai eu deux fois, à côté d'une admissibilité à l'agreg ce n'était rien du tout (et j'ai déjà raconté comment un de mes voisins aux écrits l'avait eu en venant les mains dans les poches!)
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Et la première fois je l'ai eu une année avec plein de postes et la deuxième alors qu'ils étaient au plus bas. Franchement pas vu de différence, ce ne sont pas les mêmes candidats qu'à l'agreg, les notes montent très haut très vite même avec moins de postes.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- invitéeMaNiveau 5
Revenons aux questions posées par le post initial...
- Quelle est votre formation (bac +4/ +5? ) et aviez-vous déjà passé l'agrég (si oui combien de fois)?
Licence obtenue en 1995. Il m'a fallu ensuite travailler : MI/SE, puis vacataire, puis MA en même temps que je ratais le CAPES externe sans parvenir à concilier sa préparation avec un temps plein (en plus j'étais amoureuse et je bossais loin à 100km de l'université, puis j'ai quitté l'enseignement pendant 10 ans, le temps de faire 4 enfants et de monter une société dans les loisirs créatifs. Reprise de l'enseignement en tant que MA en 2010. CAPES obtenu en interne en 2013, agrégation obtenue en 2015, du 1er coup pour les 2.
- Quand avez-vous commencé à préparer l'agrégation interne?
Dès la parution des programmes (février 2014, me semble-t-il...)
- Pendant les vacances, vous bossiez combien d'heures par jour environ?
Difficile de mesurer. Beaucoup.
- Pendant les cours, même question
Idem.
- Vous aviez lu combien d'oeuvres critiques par oeuvre au programme?
de 2 à 4 oeuvres critiques (pas trop compliquées...) pour les 4 oeuvres de l'écrit + des articles + les Atlandes + j'ai survolé les cours du CNED. Pour le cinéma : le 128 Précis d'analyse filmique et des ouvrages sur la littérature du MA et la chanson de geste.
- Vous aviez des enfants ? Des passions qui étaient chronophages ?
4 enfants et un mari avec qui j'ai fait du ski tous les weekend d'hiver à l'exception de celui qui précédait immédiatement les écrits et celui qui arrivait juste après les résultats de l'admissibilité. La famille est aussi un atout : je me suis beaucoup appuyée sur eux.
- Vous étiez inscrit au CNED? Fac? Cours sévigné? Les trois?
CNED, mais j'en suis guère satisfaite. Après les résultats de l'admissibilité j'ai demandé et obtenu une semaine de formation pour préparer les oraux, j'ai adoré cette immersion totale qui m'a permis aussi d'échanger sur les oeuvres avec des collègues.
- Vous bossiez à plein temps? ou mi-temps? ou congé de formation?
Je bossais à plein temps (18h) en lycée avec la charge de PP en 2de.
- Par oeuvre, combien de citations aviez-vous apprises?
Je ne sais pas. J'avais une liste de citations à apprendre, écrites à la main, que j'ai lue jusqu'au matin des écrits, mais je ne sais pas combien j'en ai réellement retenues.
- Vous avez fait combien de devoirs /oeuvre?
Dissertation sur auteur : 2 menées jusqu'au bout + 2 plans très détaillées avec rédaction de l'intro.
Didactique : 2 rédigées en entier + 3 plans détaillés et rédaction de passages.
1 leçon enregistrée et envoyée à la correction au CNED
1ET préparée (Corneille) 1ET menée de bout en bout en colle durant la formation (Yourcenar) 2ET enregistrées et envoyées à la correction au CNED (Baudelaire et La Boétie), 1 ET rédigée en début d'année (Baudelaire), 1 exercice grammaire enregistré et envoyé à la correction au CNED
J'ai participé à un groupe de travail qui m'a beaucoup aidée.
J'ai obtenu les notes suivantes :
-16 en didactique et 14 à la dissertation sur Baudelaire.
-Leçon sur Plotine dans les Mémoires d'Hadrien : 8
-Commentaire de comparée sur Goldoni : 8
-ET + grammaire sur La Boétie : 10,88/20
Tout est possible et avec tous les parcours, comme en témoigne le mien, tout à fait atypique.
Courage !
Magali
- Quelle est votre formation (bac +4/ +5? ) et aviez-vous déjà passé l'agrég (si oui combien de fois)?
Licence obtenue en 1995. Il m'a fallu ensuite travailler : MI/SE, puis vacataire, puis MA en même temps que je ratais le CAPES externe sans parvenir à concilier sa préparation avec un temps plein (en plus j'étais amoureuse et je bossais loin à 100km de l'université, puis j'ai quitté l'enseignement pendant 10 ans, le temps de faire 4 enfants et de monter une société dans les loisirs créatifs. Reprise de l'enseignement en tant que MA en 2010. CAPES obtenu en interne en 2013, agrégation obtenue en 2015, du 1er coup pour les 2.
- Quand avez-vous commencé à préparer l'agrégation interne?
Dès la parution des programmes (février 2014, me semble-t-il...)
- Pendant les vacances, vous bossiez combien d'heures par jour environ?
Difficile de mesurer. Beaucoup.
- Pendant les cours, même question
Idem.
- Vous aviez lu combien d'oeuvres critiques par oeuvre au programme?
de 2 à 4 oeuvres critiques (pas trop compliquées...) pour les 4 oeuvres de l'écrit + des articles + les Atlandes + j'ai survolé les cours du CNED. Pour le cinéma : le 128 Précis d'analyse filmique et des ouvrages sur la littérature du MA et la chanson de geste.
- Vous aviez des enfants ? Des passions qui étaient chronophages ?
4 enfants et un mari avec qui j'ai fait du ski tous les weekend d'hiver à l'exception de celui qui précédait immédiatement les écrits et celui qui arrivait juste après les résultats de l'admissibilité. La famille est aussi un atout : je me suis beaucoup appuyée sur eux.
- Vous étiez inscrit au CNED? Fac? Cours sévigné? Les trois?
CNED, mais j'en suis guère satisfaite. Après les résultats de l'admissibilité j'ai demandé et obtenu une semaine de formation pour préparer les oraux, j'ai adoré cette immersion totale qui m'a permis aussi d'échanger sur les oeuvres avec des collègues.
- Vous bossiez à plein temps? ou mi-temps? ou congé de formation?
Je bossais à plein temps (18h) en lycée avec la charge de PP en 2de.
- Par oeuvre, combien de citations aviez-vous apprises?
Je ne sais pas. J'avais une liste de citations à apprendre, écrites à la main, que j'ai lue jusqu'au matin des écrits, mais je ne sais pas combien j'en ai réellement retenues.
- Vous avez fait combien de devoirs /oeuvre?
Dissertation sur auteur : 2 menées jusqu'au bout + 2 plans très détaillées avec rédaction de l'intro.
Didactique : 2 rédigées en entier + 3 plans détaillés et rédaction de passages.
1 leçon enregistrée et envoyée à la correction au CNED
1ET préparée (Corneille) 1ET menée de bout en bout en colle durant la formation (Yourcenar) 2ET enregistrées et envoyées à la correction au CNED (Baudelaire et La Boétie), 1 ET rédigée en début d'année (Baudelaire), 1 exercice grammaire enregistré et envoyé à la correction au CNED
J'ai participé à un groupe de travail qui m'a beaucoup aidée.
J'ai obtenu les notes suivantes :
-16 en didactique et 14 à la dissertation sur Baudelaire.
-Leçon sur Plotine dans les Mémoires d'Hadrien : 8
-Commentaire de comparée sur Goldoni : 8
-ET + grammaire sur La Boétie : 10,88/20
Tout est possible et avec tous les parcours, comme en témoigne le mien, tout à fait atypique.
Courage !
Magali
- InvitéInvité
Je me souviens de mes oraux à Tours. Il y avait tout de même eu beaucoup de recalés à l'écrit et nous avons seulement été 13 admis au final. Je ne sais plus quel était le ratio et j'étais très optimiste, étant vue comme une intello dans ma fac et ayant aussi été admissible à l'agrégation, la même année.
Toutefois, vu le nombre de candidats que je connaissais qui ont mis plusieurs années à avoir le CAPES, parfois en interne ou en réservé, je ne sais pas si on peut dire que le CAPES n'a jamais été très difficile en lettres.
Il faudrait voir le ratio et les barres.
Toutefois, vu le nombre de candidats que je connaissais qui ont mis plusieurs années à avoir le CAPES, parfois en interne ou en réservé, je ne sais pas si on peut dire que le CAPES n'a jamais été très difficile en lettres.
Il faudrait voir le ratio et les barres.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Par ailleurs même s'il y a de plus en plus de Kevin en fac, et que les profs préfèrent laisser les L1 à des agrégés du secondaire, si la droite repasse (et même si la gauche reste), va-t-on continuer de financer les départements de lettres et sciences humaines ? Y aura-t-il tant de postes que cela? (je pose vraiment la question)
Pour le CAPES dans ma fac (Sorbonne) en gros tout le monde l'avait, sauf absentéisme lourd ou travail à côté.
Pour le CAPES dans ma fac (Sorbonne) en gros tout le monde l'avait, sauf absentéisme lourd ou travail à côté.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InvitéInvité
Tu fais bien de recadrer, Magali. En plus, ton parcours rappelle qu'il y a une vie après 20 ans et que ce n'est pas parce qu'on échoue pour une raison X ou Y quand on est jeune qu'on n'est pas capable de grandes choses par la suite.
Félicitations ! Avec un 16 en didactique, tu pourrais peut-être devenir formatrice en didactique pour l'agrégation interne ?
Félicitations ! Avec un 16 en didactique, tu pourrais peut-être devenir formatrice en didactique pour l'agrégation interne ?
- invitéeMaNiveau 5
"L'avoir à l'usure" est bel et bien une expression de mépris. On l'a parce qu'on avait le niveau au moment où on l'avait passé, quel que soit ce qu'on a fait auparavant. Point.
Merci Lornet pour ton gentil mot. J'habite pour l'heure très loin de toute ville universitaire... Je vais me contenter de continuer mon petit bonhomme de chemin et j'adore d'ailleurs cette période de l'année où je réfléchis aux oeuvres que je veux travailler avec mes élèves l'année suivante...
Bonne continuation à tous !
Merci Lornet pour ton gentil mot. J'habite pour l'heure très loin de toute ville universitaire... Je vais me contenter de continuer mon petit bonhomme de chemin et j'adore d'ailleurs cette période de l'année où je réfléchis aux oeuvres que je veux travailler avec mes élèves l'année suivante...
Bonne continuation à tous !
- InvitéInvité
Aliceinwonderland a écrit:Par ailleurs même s'il y a de plus en plus de Kevin en fac, et que les profs préfèrent laisser les L1 à des agrégés du secondaire, si la droite repasse (et même si la gauche reste), va-t-on continuer de financer les départements de lettres et sciences humaines ? Y aura-t-il tant de postes que cela? (je pose vraiment la question)
Pour le CAPES dans ma fac (Sorbonne) en gros tout le monde l'avait, sauf absentéisme lourd ou travail à côté.
Dans la mienne, non, mais j'étais à Amiens. A l'époque, il n'y avait même pas de préparation à l'agrégation externe (pour l'interne, je ne sais pas). Je suivais des cours de maîtrise, des cours de licence. Je n'avais aucun cours en comparée, en grammaire/stylistique (sauf ceux du Capes mais rien sur le programme d'agrégation), en anglais ou en latin (sauf ceux du CAPES).
Je me suis retrouvée admissible à l'agrégation externe donc les années suivantes, ils ont ouvert une préparation et j'y suis allée autant que j'ai pu, mais en enseignant à temps plein dans l'Aisne, c'était un peu compliqué. En 2003, nous avons été 3 admissibles, mais cette année-là, j'étais en dispo et également inscrite à Sévigné , et en 2004, il y a eu une admise à l'agrégation externe. Je ne sais pas si elle enseigne à la fac depuis la soutenance de sa thèse mais elle le mériterait : elle était brillante et n'a jamais étudié qu'à la faculté d'Amiens. Elle n'avait même pas fait prépa.
Et cette année, il y a eu 8 admis à l'agrégation interne, ce qui est bien pour une petite académie.
Je pense que je n'enseignerai jamais à la fac, et en même temps ça ne m'intéresse pas trop, sauf à la fac d'Amiens... si je peux participer à des colloques ou faire une thèse sur la littérature jeunesse en complément de mes albums.
- AeliaNiveau 7
Aliceinwonderland a écrit:Enfin il ne faut pas exagérer, le CAPES n'a jamais été très difficile en lettres, je l'ai eu deux fois, à côté d'une admissibilité à l'agreg ce n'était rien du tout (et j'ai déjà raconté comment un de mes voisins aux écrits l'avait eu en venant les mains dans les poches!)
:shock: De mieux en mieux !
- Témoignages des admis à l'agreg interne d'histoire-géo
- témoignages d'admis à l'agreg interne d'anglais
- Lettres modernes, en interne c'est ici
- certifiée lettres classiques souhaiterait tenter l'agreg interne lettres modernes...possible?
- Passer l'agreg interne de lettres modernes quand on est agrégé de lettres classiques
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