Témoignages des admis à l'agrégation interne de lettres modernes

papillonp a écrit:

- Quelle est votre formation (bac +4/ +5? ) et aviez-vous déjà passé l'agrég (si oui combien de fois)?

> J'ai fait 2 ans de prépa, licence, maîtrise puis capes. Report de stage pour passer l'agreg externe que j'ai  bien loupée. Pas même admissible. Très mauvaises notes dans les 2 dissertes. Pourtant, tout mon temps y était consacré, je n'avais pas d'enfant, et à l'époque j'avais une super mémoire...Je connaissais les Atlande sur le bout des doigts.

- Quand avez-vous commencé à préparer l'agrégation interne?

> Préparation depuis avril dernier, d'abord sur un rythme de croisière où le plaisir de la lecture et de la réflexion prévalait plus que tout. J'ai lu toutes les œuvres, y compris celle du MA et celles de comparée pour l'oral, 2 fois: d'abord une lecture plaisir sans prise de notes, puis aussitôt relecture avec prise de notes (résumé détaillé + réflexions perso), et ce jusqu'en août, pour être familiarisée avec toutes les œuvres avant septembre et la reprise du boulot au collège. nb: après avoir lu et pris des notes sur les œuvres qui étaient seulement à l'oral en mai-juin, je n'y ai plus touché jusque fin février. A partir de juillet, tout ce que j'ai fait a été consacré à la préparation des épreuves écrites, statistiquement le plus gros cap à passer.

- Pendant les vacances, vous bossiez combien d'heures par jour environ?
> 6 à 7h / jour.

- Pendant les cours, même question

> plus variable: entre 2 et 3h, 2 jours "off" consacrés à la correction de copies. A partir de septembre, un rythme d'environ 20h/semaine au total. nb: Après les écrits, strictement rien fait pendant 3 semaines et 1/2: trop fatiguée, et trop de copies mises de côté à corriger. Je suis partie une semaine en vacances en février sans rien emmener.

- Vous aviez lu combien d’œuvres critiques par œuvre au programme?

> 2 pour Corneille (Bénichou, Couton); 0 pour La Boétie; 2 pour Baudelaire (et pas les références incontournables genre Blin ou Compagnon, j'ai juste lu le foliothèque et le livre de JM Gouvard conçu pour le concours); 0 sur Yourcenar (4-5 articles trouvés sur Internet mais qui ne m'ont pas servi dans les devoirs que j'ai pu faire); 0 en Moyen Age; en comparée j'ai lu une seule fois l'Atlande mais ni fiché ni rien retenu de ce que j'ai lu parce que justement rien fiché (et je ne retiens rien si je ne fiche pas, bref une lecture inutile; d'ailleurs c'était beaucoup trop détaillé et la démarche convient plus pour l'externe que pour l'interne). Je n'ai acheté ni lu aucun Atlande pour les auteurs au programme: ils paraissent tard (le plus souvent en novembre) et il m'était impossible de les lire et de les ingurgiter en 2 mois.
Pour la didactique, j'ai travaillé avec le bouquin de synthèse de Stalloni sur les courants littéraires, mes vieux Itinéraires littéraires de lycée pour les synthèses sur les auteurs; le dictionnaire du littéraire pour les notions (tonalités, registres, genres, formes etc): des articles courts, souvent problématisés, faciles à lire et ficher. Je pense que c'est grâce à lui que j'ai réussi à problématiser La Bruyère cette année, et grâce aux cours de didac de Sévigné récupérés d'une copine, où j'avais lu un exemple de traitement d’œuvre intégrale (méthode absente des cours du CNED cette année) - j'ai eu 14.

- Vous aviez des enfants? Des passions qui étaient chronophages?
> 2 enfants, 4 et 7 quand j'ai commencé. Récupérées en semaine à 16h30, et que j'avais en charge seule jusque 19h30-20h pour devoirs, douches, préparation du repas etc, mon mari ayant un travail prenant dans le privé (donc seule avec les enfants pendant les vacances scolaires aussi). Pas de passion chronophage. Mais aucune sortie les week end ou le soir. J'ai juste rempli les "devoirs" familiaux en temps de fête (Noël, anniversaires, quand même!).

- Vous étiez inscrit au CNED? Fac? Cours sévigné? Les trois?

> Inscrite au Cned (pour les devoirs à rendre), le PAF à Nanterre (pour faire le concours blanc, indispensable je pense de faire un entraînement en temps limité, en tout cas pour moi qui ai toujours eu des pbs de gestion du temps en épreuve). J'ai rendu tous les devoirs du CNED pour les écrits, fait le concours blanc de Nanterre, suis allée à la session de cours d'une semaine pendant les vacances de la Toussaint, mais je ne suis pas allée aux cours en semaine du mercredi aprèm et du samedi matin: le mercredi aprem je m'occupais de mes enfants et corrigeais mes copies; le samedi trop fatiguée pour me lever une 6e fois tôt le matin.., il fallait que je me préserve).

- Vous bossiez à plein temps? ou mi-temps? ou congé de formation?

> Temps partiel à 75% en collège pour pouvoir tout "gérer" au mieux sans faire un burn-out et me rendre malade. Je n'étais pas PP et je n'avais pas de 3e. J'avais 3 aprem de libres dans la semaine sans compter le mercredi. Je n'aurais pas pu à temps plein, clairement.

- Par œuvre, combien de citations aviez-vous apprises?

> Aucune par cœur et par bourrage de crâne. J'ai découvert que je n'avais plus ma super mémoire d'il y a 15 ans et ça a été la grosse claque, que je n'avais pas anticipée. Mais j'ai retenu, à force de lire, quelques expressions ou bouts de phrase (sur Baudelaire, Yourcenar et La Boétie, rien sur Corneille que je n'ai pas révisé pour les écrits).

- Vous avez fait combien de devoirs /oeuvre?

1/ œuvre en litté générale; 2 en didactiques + le concours blanc en temps limité à Nanterre. J'ai toujours écrit les devoirs pour le CNED avant de les taper pour les envoyer, il me semblait important d'ECRIRE pour être dans les mêmes conditions qu'aux épreuves, même si ça faisait double emploi. Pour les oraux, aucune colle à Nanterre (seulement 1 avec des collègues en explic), aucun devoir rendu en grammaire. Mais j'ai fait en temps limité 3 leçons, 3 ET, seulement des plans pour la comparée dont je n'ai jamais été satisfaite.
NB: j'ai fait en sorte de faire une disserte en litté générale et en didactique l'été, avant de reprendre le boulot, ça me paraissait essentiel de prendre le temps de me remettre à la rédaction et de faire au moins un devoir dpour chaque épreuve écrite avant le rush de la rentrée, ça me rassurait d'avoir mis un pied à l'étrier avant septembre, car après le temps défile! D'ailleurs, pour ces deux premiers devoirs, je ne me suis pas contrainte en termes de temps: il importait pour moi de me remettre à la rédaction (en friche pendant plus de 10 ans), de réapprendre à faire un plan, à penser problématique etc. J'ai fait ma première disserte en plus de 15 heures. Après, j'ai fait attention à réduire mon temps (entre 7 et 9h).

Autre: bien qu'habitant en région parisienne, j'ai toujours pris l'hôtel pour les écrits comme les oraux pour éviter le stress d'éventuels bouchons/accidents/grèves et autres. Mon bien-être avant tout.
Merci de vos réponses!!! :lol:

papillonp a écrit:Bonjour,

Je commence la préparation de l'agrég interne de lettres modernes 2015, je me pose quelques questions sur la difficulté, la masse de travail à fournir, la compatibilité avec une vie de famille !!

Ceux qui ont réussi  dites-moi tout!! si vous le voulez bien!!!

- Quelle est votre formation (bac +4/ +5? ) et aviez-vous déjà passé l'agrég (si oui combien de fois)?

J'avais passé ma thèse pendant les 5 années qu'il faut attendre pour passer l'interne : ça m'a permis de ne pas perdre l'habitude de travailler après avoir obtenu le CAPES.

- Quand avez-vous commencé à préparer l'agrégation interne?

C'est un concours qui se prépare sur plusieurs années : j'ai dû la passer trois fois avant de l'obtenir.

- Pendant les vacances, vous bossiez combien d'heures par jour environ?

Dès que j'avais un moment de libre (même dans le métro, à lire et à ficher). Ca fait tout bizarre, une fois qu'on l'a obtenue, de ne plus rien avoir à faire : on se sent tout désœuvré, mais on s'y habitue très bien !

- Pendant les cours, même question

Même réponse.

- Vous aviez lu combien d'oeuvres critiques par oeuvre au programme?

L'année où je l'ai obtenue, j'avais trouvé une bibliographie de 400 références que j'ai descendue à la BNF pendant les deux mois de l'été : j'étais bien en avance sur les autres en septembre. Et je ne parle pas des colloques le samedi au petit matin, car j'habite la région parisienne, qui permettent de se tenir au courant des dernières tendances concernant les œuvres au programme.

- Vous aviez des enfants? Des passions qui étaient chronophages?

J'étais en couple à l'époque et j'ai toujours fait passer mon chéri avant le travail.

- Vous étiez inscrit au CNED? Fac? Cours sévigné? Les trois?

Le CNED, mais pas Sévigné qui noie sous une masse de documents, et la fac par le PAF. J'étais inscrit à Nanterre le mercredi am et le samedi et j'allais en pirate à Paris VII, tous les soirs de la semaine de 18h00 à 20h00. Mais cela dit, je n'allais pas à tous les cours : tu remarques très vite ceux qui t'apportent quelque chose et les autres. On ne peut pas se permettre de perdre son temps avec un prof touriste (et il y en a beaucoup).

- Vous bossiez à plein temps? ou mi-temps? ou congé de formation?

J'étais à plein temps et j'avais même des heures sup' : 20h00 de cours, sans emploi du temps particulièrement aménagé d'ailleurs (mais on bosse très bien en salle des profs quand on un trou, à condition d'être au calme).

- Par oeuvre, combien de citations aviez-vous apprises?

Une dizaine de pages par œuvre.

- Vous avez fait combien de devoirs /oeuvre?

J'ai essayé d'en faire un par oeuvre.

Merci de vos réponses!!! :lol:

papillonp a écrit:Bonjour,

Je commence la préparation de l'agrég interne de lettres modernes 2015, je me pose quelques questions sur la difficulté, la masse de travail à fournir, la compatibilité avec une vie de famille !!

Ceux qui ont réussi  dites-moi tout!! si vous le voulez bien!!!

- Quelle est votre formation (bac +4/ +5? ) et aviez-vous déjà passé l'agrég (si oui combien de fois)?
Bac +4 à 20 ans, admission au CAPES et admissibilité à l'agrégation externe l'année suivante, en 2000. Ensuite, j'ai enseigné et je n'ai pas vraiment réussi à concilier préparation de l'agrégation externe et cours...J'ai à nouveau été admissible en 2003. Dernière tentative en 2004, soit 5 tentatives de 2000 à 2004.

- Quand avez-vous commencé à préparer l'agrégation interne?
Dès que j'ai pu, mais en étant trop confiante la première année (2007) en pensant que l'interne était plus facile que l'externe...Je n'ai même pas été admissible. Je l'ai été en 2008 : 9 et 10 à l'écrit, 6, 10, 13 à l'oral. Pas admise. Puis la barre est montée. 9 et 10 en 2010, pas admissible. 2011 : 11 (dissertation) et 6 (didactique). 2012 : 6 (dissertation) et 12 (didactique). 2013 : 8 et 9 en ayant suivi les cours Sévigné, qui m'ont noyée...En 2014, je ne l'ai pas passée.

- Pendant les vacances, vous bossiez combien d'heures par jour environ?
Que ce soit cette année ou les autres années, c'est trop variable pour que je puisse répondre. L'essentiel : passer quelques journées à la bibliothèque universitaire, au calme, par mois, quand on le peut.

- Pendant les cours, même question
Idem.

- Vous aviez lu combien d'oeuvres critiques par oeuvre au programme?
Peu. Lire les Atlande, bien sûr...sinon des résumés d'ouvrages critiques, des fiches trouvées sur le net (Persée), écouter des visio-conférences (JAL) et lire 1 ou 2 critiques par auteur (pour Corneille, j'avais lu Forestier et pour Marguerite Yourcenar, Henriette Levillain).

- Vous aviez des enfants? Des passions qui étaient chronophages?
Je suis auteur jeunesse. J'écris aussi des poèmes (un recueil publié) et je suis maman...et actuellement enceinte.

- Vous étiez inscrit au CNED? Fac? Cours sévigné? Les trois?
PAF cette année + Nanterre sans rendre de devoirs mais pour suivre de temps à autre les cours sur les auteurs par visio-conférence (ce qui est bien pratique).

- Vous bossiez à plein temps? ou mi-temps? ou congé de formation?
Congé de formation cette année. J'ai retrouvé mon 11 de 2011 et mon 12 de 2012   sans les 6.

- Par oeuvre, combien de citations aviez-vous apprises?
Une cinquantaine de chaque mais sans le congé, ça n'aurait pas été possible et c'est beaucoup trop. Mieux vaut très bien connaître certains passages du livre, pouvoir revenir sur tel ou tel passage sans avoir le livre dans les mains que citer des phrases détachées du contexte...

- Vous avez fait combien de devoirs /oeuvre?
Sérieusement...aucun cette année. J'en ai fait beaucoup en 2012/2013 quand j'étais inscrite à Sévigné mais cette année, j'ai décidé de lire, relire, apprendre, sans faire de devoirs à côté hormis celui du concours par rapport aussi au fait que me connaissant, avoir un 5 ou un 6 en décembre me rend(r)ait défaitiste avant le jour J. Par contre, j'ai rendu une dissertation de didactique, obtenu un 14, et je me suis arrêtée là.
En revanche, j'ai passé trois colles avant les oraux, une pour chaque épreuve. J'ai apprécié qu'elles ne soient pas notées, les enseignants nous disant ce qu'il fallait corriger, nous conseillant, mais sans nous dire si ça valait 2 ou 15. C'est ce que j'ai aimé dans la formation du PAF que j'ai suivie : un regard bienveillant, encourageant...Je marche à la carotte plus qu'au bâton.  

Merci de vos réponses!!! :lol:

clairlaure a écrit:Tout ça me donne envie de bosser, et de l'obtenir!

nitescence a écrit:C'est certain que ça vaut vraiment le coup : on devient le roi du pétrole ! Travailler moins pour gagner plus, sans parler d'opportunités de carrière (le lycée, la prépa, la fac). Et le prestige aussi, ça compte. Il faut travailler dur mais ça en vaut la peine et, même si on ne l'obtient pas, c'est enrichissant.

nitescence a écrit:En réalité, les choses sont un peu plus complexes : on peut bien sûr exiger de ne faire que 15 heures, mais on peut aussi, surtout si on reste sur le même poste, continuer à faire 18h00 (donc trois heures sup') : c'est alors travailler pareil pour gagner beaucoup plus !

nitescence a écrit:En réalité, les choses sont un peu plus complexes : on peut bien sûr exiger de ne faire que 15 heures, mais on peut aussi, surtout si on reste sur le même poste, continuer à faire 18h00 (donc trois heures sup') : c'est alors travailler pareil pour gagner beaucoup plus !

Lornet a écrit:Je voudrais ne faire que 15 h. J'ai demandé ma mutation intra mais maintenant que je suis agrégée, j'attends patiemment le retour de la dame de la DP3 du rectorat parce que :
1 - je ne veux pas rester dans mon collège actuel
2 - mais ce n'est peut-être pas un bon choix si de toute façon, on m'envoie faire mon stage en lycée.

Cripure a écrit:

nitescence a écrit:En réalité, les choses sont un peu plus complexes : on peut bien sûr exiger de ne faire que 15 heures, mais on peut aussi, surtout si on reste sur le même poste, continuer à faire 18h00 (donc trois heures sup') : c'est alors travailler pareil pour gagner beaucoup plus !

Sans parler de ce comportement au plan stratégique, suicidaire pour les agrégés (accréditant auprès de l'administration l'idée que l'horaire "par défaut" doit être 18h, puisque tout le monde les assure), encore faut-il qu'il y ait des HS à se partager. Ce n'est pas toujours un choix. Et n'oublions pas que les services ressortissent exclusivement au CdE.

Lornet a écrit:Je voudrais ne faire que 15 h. J'ai demandé ma mutation intra mais maintenant que je suis agrégée, j'attends patiemment le retour de la dame de la DP3 du rectorat parce que :
1 - je ne veux pas rester dans mon collège actuel
2 - mais ce n'est peut-être pas un bon choix si de toute façon, on m'envoie faire mon stage en lycée.

Mais les stagiaires de concours internes demeurent sur leur poste dès lors qu'il est compatible avec la discipline d'agrégation ! Seuls les PLP devenant agrégés ou les profs d'une discipline sans agrégation devenus agrégés dans une autre, ou encore les TZR changent d'établissement. Titulaire vous êtes, titulaire vous demeurez.

Lornet a écrit:Dans mon académie (Amiens), je connais des professeurs de collège qui ont fait leur stage en lycée suite à leur admission à l'agrégation interne. Je sais que ce n'est pas le cas partout et je ne sais pas si c'est toujours le cas.

Je veux bien être TZR et je l'ai même mis dans mes voeux.

Je ne veux pas rester dans mon collège actuel (ce qui est lié...à un problème de salle. Il y a 4 salles pour 7 professeurs de lettres. On pourrait penser que ça créerait une solidarité que les collègues demanderaient un agrandissement. Que nenni ! Quand il y a un départ en retraite, ils écrivent une chanson en mettant dans les paroles "Qui donc récupérera ta salle ? ça va être la curée !..." Du coup, j'ai eu 7 salles sur deux étages l'an dernier. Elles sont parfois ultra décorées, avec des panneaux à chewing-gums sur les murs, des guirlandes...d'autres fois, elles sont en îlots, en U... ça peut changer d'un cours sur l'autre selon l'humeur du collègue qui ne vient sûrement pas me demander "Est-ce que ça te dérange que je mette les tables en ilôts pour un travail de groupe ?" Par contre, j'ai déjà eu des collègues attendant patiemment que je sorte de leur salle pour remettre parfaitement les chaises, bien alignées, car "tu comprends, ça gêne l'esthétique de MA salle..." Et bien 4 ans comme ça, et au final, je me suis fait hurler dessus parce qu'une collègue voulait rattraper un cours donc me demandait poliment de faire cours ailleurs alors que c'était la salle marquée sur mon emploi du temps depuis la rentrée de septembre... Elle a haussé le ton : "Ah ! Tu fais chier ! Heureusement qu'on ne voit plus ta gueule l'année prochaine !" etc. Donc non, j'en ai assez de lutter contre les moulins à vent et je n'ai pas envie d'être inspectée l'année prochaine dans une salle de mathématiques en îlots).

Je sais : c'est bête.
Mais même TZR, même collège ZEP+, je veux bien, mais pas ça.

nitescence a écrit:Cripure, vous êtes d'une naïveté confondante :

nitescence a écrit:le jour où ça arrangera l'administration de croire qu'un service normal est de 18h00, elle le justlfiera sans aucun problème, heures sup' ou pas.

nitescence a écrit:Enfin, ne soyons pas hypocrite, l'année précédente, j'assurais sans problème un service de 18h00, je ne vois pas par quelle oopération du Saint Esprit, en obtenant l'agrégation, je ne serais plus en mesure de le faire.

nitescence a écrit:En réalité, il me semble plus judicieux de souligner que nous sommes des agrégés de l'université

nitescence a écrit:et c'est ce qui justifie un temps de travail moindre : nous devrions enseigner dans le supérieur et c'est l'administration qui est dans son tort en nous soys-employant dans le secondaire. Na !

Lornet a écrit:Dans mon académie (Amiens), je connais des professeurs de collège qui ont fait leur stage en lycée suite à leur admission à l'agrégation interne. Je sais que ce n'est pas le cas partout et je ne sais pas si c'est toujours le cas.

Je veux bien être TZR et je l'ai même mis dans mes voeux.

nitescence a écrit:Ben je suis agrégé de l'interne et pourtant la Société des agrégés de l'université à laquelle j'ai l'honneur d'appartenir n'a pas fait la moindre difficulté pour m'accueillir comme l'un de ses membres.

Cripure a écrit:

Lornet a écrit:Dans mon académie (Amiens), je connais des professeurs de collège qui ont fait leur stage en lycée suite à leur admission à l'agrégation interne. Je sais que ce n'est pas le cas partout et je ne sais pas si c'est toujours le cas.

Je veux bien être TZR et je l'ai même mis dans mes voeux.

Non mais Lornet, c'est pas "chez nous" Si vous avez demandé une mutation, elle sera traitée comme les autres, mais un certifié devenant agrégé n'a aucune nouvelle affectation automatique. La réussite à un concours interne de professeur ne fait pas bouger le titulaire (ce serait une belle panique, tiens ! )

florestan a écrit:

nitescence a écrit:Ben je suis agrégé de l'interne et pourtant la Société des agrégés de l'université à laquelle j'ai l'honneur d'appartenir n'a pas fait la moindre difficulté pour m'accueillir comme l'un de ses membres.

Ils se ramollissent à l'honorable société, ils vont finir pas accepter les agrégés aux hormones sur liste d'aptitude