- arcencielGrand Maître
Belle du Seigneur, Au nom de la rose, Le choix de Sophie, Le Parfum, je n'ai jamais pu dépasser les 30 premières pages.
- MauvetteÉrudit
Bouvard et Pécuchet, Voyage au bout de la nuit, Da Vinci Code
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Je vais bien, ne t'en fais pas
- LefterisEsprit sacré
Ah ! Bouvard et Pécuchet, je ne suis donc pas seul ... Je me posais des questions, vu que j'aime plutôt Flaubert. Mais le Voyage, je l'ai dévoré. Comme quoi...Mauvette a écrit:Bouvard et Pécuchet, Voyage au bout de la nuit, Da Vinci Code
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Le Voyage, je l'ai lu deux fois... à moitié. La première fois, j'ai d'abord été comme ensorcelé, et puis l'ennui s'est installé petit à petit. La deuxième fois, même séduction au départ, je me suis dit que cette fois, j'allais l'atteindre, le bout de la nuit, mais non : ce n'était pas seulement de l'ennui, mais l'impression de quelque chose de très artificiel, d'affecté et de complaisant. Un peu plus tard, les lumières de certains professeurs sur le Professeur Y notamment ne m'ont pas aidé à aimer cet auteur. J'ai pourtant aimé expliquer un extrait de Mort à crédit durant la préparation des oraux.
- sansaraModérateur
Cath a écrit:J'ai adoré Bouvard et Pécuchet !
Moi aussi !
Je l'ai lu alors que j'étais hospitalisée pour une longue durée, et j'ai rarement autant ri à la lecture d'un roman !
- SeiGrand Maître
pandora51 a écrit:Je déteste Mme Bovary, l'éducation sentimentale, le rouge et le noir, la chartreuse de Parme. Pour moi, c'est de la torture. Le pire c'est que je suis tombée sur le rouge et le noir au bac et la Bovary au Capes!!
Ho ! Tu cites tous mes romans préférés du XIXe !
Mon enfer, déjà cité : Le lys dans la vallée.
Sinon, je n'apprécie pas Camus. L'Etranger, je trouve que c'est un roman pratique (je vais me faire lyncher) à étudier en 1re, mais un peu démonstratif pour ce qu'il est. Le pire est son théâtre... Le malentendu...
Ça me fait penser que je n'ai jamais compris l'engouement pour Huis clos.
Le Voyage, je partage l'avis de Sylvain, mais je ne désespère pas.
J'ai soupé aussi de L'image temps-mouvement, de Deleuze. Je trouve ça vieilli, puis trop long.
- SeiGrand Maître
John a écrit:Je me marre doucement...
J'ai DE-TES-TE!!!
Ah ben moi aussi j'ai ma tête de Turc.
Quelqu'un peut-il m'expliquer l'intérêt de lire la Chartreuse de Parme ? Je ne suis pas arrivé au bout.
Ah, mais La Chartreuse touche au sublime dans sa dernière partie ! Un peu de patience, tout le roman semble avoir été écrit pour sa fin...
- LefterisEsprit sacré
C'est un peu long, faut reconnaître. Des amis italiens, étaient d'accord avec moi, sur le fait que le personnage aurait du s'appeler Fabrice del Longo Autant lire la fin qui reprénste 10 ans en 3 pages , que 450 pages qui relatent deux ans Bon j'exagère, c'est pas le pire, mais c'est moins prenant que le Rouge et le Noir, qui pourtant m'avait ennuyé au lycée.Sei a écrit:John a écrit:Je me marre doucement...
J'ai DE-TES-TE!!!
Ah ben moi aussi j'ai ma tête de Turc.
Quelqu'un peut-il m'expliquer l'intérêt de lire la Chartreuse de Parme ? Je ne suis pas arrivé au bout.
Ah, mais La Chartreuse touche au sublime dans sa dernière partie ! Un peu de patience, tout le roman semble avoir été écrit pour sa fin...
De toute manière, nos grands auteurs ont parfois trop écrit, il y a du déchet...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- KelemNiveau 7
Je m'étonne que Le Lys dans la vallée soit autant cité. Diable, ça me donne envie de le relire, moi qui ai tant aimé ce roman lors de ma première lecture, il y a quelques années. D'ailleurs, je ne pense pas changer d'avis en recommençant
- sansaraModérateur
Kelem a écrit:Je m'étonne que Le Lys dans la vallée soit autant cité. Diable, ça me donne envie de le relire, moi qui ai tant aimé ce roman lors de ma première lecture, il y a quelques années. D'ailleurs, je ne pense pas changer d'avis en recommençant
Pareil. Bon, après, ce n'est pas mon Balzac préféré, mais je suis loin de l'avoir trouvé soporifique... D'autant que, de mémoire, c'est un roman relativement court.
- SeiGrand Maître
Kelem a écrit:Je m'étonne que Le Lys dans la vallée soit autant cité. Diable, ça me donne envie de le relire, moi qui ai tant aimé ce roman lors de ma première lecture, il y a quelques années. D'ailleurs, je ne pense pas changer d'avis en recommençant
M'enfin, Lefteris, pas une phrase de trop chez Stendhal !
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- SeiGrand Maître
sansara a écrit:Kelem a écrit:Je m'étonne que Le Lys dans la vallée soit autant cité. Diable, ça me donne envie de le relire, moi qui ai tant aimé ce roman lors de ma première lecture, il y a quelques années. D'ailleurs, je ne pense pas changer d'avis en recommençant
Pareil. Bon, après, ce n'est pas mon Balzac préféré, mais je suis loin de l'avoir trouvé soporifique... D'autant que, de mémoire, c'est un roman relativement court.
Relativement, mille fois plus long que La Chartreuse...
- LefterisEsprit sacré
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- sansaraModérateur
- LefterisEsprit sacré
C'est sûr qu'après une anesthésie, l'ambiance de l'hôpital , l'odeur de chloroforme, et les plateaux repas, tout est amusant.sansara a écrit:Cath a écrit:J'ai adoré Bouvard et Pécuchet !
Moi aussi !
Je l'ai lu alors que j'étais hospitalisée pour une longue durée, et j'ai rarement autant ri à la lecture d'un roman !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- sansaraModérateur
Lefteris a écrit:C'est sûr qu'après une anesthésie, l'ambiance de l'hôpital , l'odeur de chloroforme, et les plateaux repas, tout est amusant.sansara a écrit:Cath a écrit:J'ai adoré Bouvard et Pécuchet !
Moi aussi !
Je l'ai lu alors que j'étais hospitalisée pour une longue durée, et j'ai rarement autant ri à la lecture d'un roman !
C'est pas faux !
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
J'ai dévoré A Rebours. Il est rare qu'une oeuvre d'art puisse me donner l'impression d'être malade (Chopin me fait ça aussi), et il est étrange que j'aime ça.
- Reine MargotDemi-dieu
Kelem a écrit:Je m'étonne que Le Lys dans la vallée soit autant cité. Diable, ça me donne envie de le relire, moi qui ai tant aimé ce roman lors de ma première lecture, il y a quelques années. D'ailleurs, je ne pense pas changer d'avis en recommençant
+1 j'ai adoré le Lys, lu au lycée, ah, les épaules de Mme de Mortsauf, et la description de Clochegourde...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- zeprofGrand sage
je crois que je n'ai jamais stoppé la lecture d'un livre à part "belle du seigneur" de cohen... vraiment c'est le genre de pavé qui me tombe des mains et dont l'histoire ne m'émeut absolument pas... je ne sais plus qui traitait emma bovary de "gourde" mais là, on atteint des sommets avec le personnage féminin (dont j'ai oublié le nom, c'est dire si ça m'a marquée :lol: )...
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- NeronismaterNiveau 7
Il me semble que c' est fait exprès dans les deux cas, que l' héroïne soit une cruche... et la fin de Belle du Seigneur est plutôt cruelle que mièvre. Il y a d' ailleurs aussi des passages très drôles sur la SDN (si, si!) ...
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Oderint, dum metuant!
- zeprofGrand sage
j'ai pas dû atteindre ces passages là et du coup pas lu la fin non plus !
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- SaloumHabitué du forum
C'est vrai. On m'a vendu ce pavé (que j'ai eu du mal à finir, j'avoue) comme une romance ("la plus belle histoire d'amour de la littérature", rien que ça !) et j'y ai trouvé une satire féroce dont je me suis délectée. Mais cette idylle qui n'en finit pas a fini par m'agacer.Neronismater a écrit:Il me semble que c' est fait exprès dans les deux cas, que l' héroïne soit une cruche... et la fin de Belle du Seigneur est plutôt cruelle que mièvre. Il y a d' ailleurs aussi des passages très drôles sur la SDN (si, si!) ...
- Thalia de GMédiateur
Je plusoye !Neronismater a écrit:Il me semble que c' est fait exprès dans les deux cas, que l' héroïne soit une cruche... et la fin de Belle du Seigneur est plutôt cruelle que mièvre. Il y a d' ailleurs aussi des passages très drôles sur la SDN (si, si!) ...
Ariane est une innocente, aux deux sens du terme. Elle aspire à l'amour absolu et, bien sûr, se casse la figure, entraînant dans sa chute Solal le magnifique.
Comment ne pas être ému par la marche triomphale de l'amour quand elle parcourt Genève en sa robe voilière ?
Ariane est une héroïne pathétique, irritante et attendrissante.
Ne pas oublier, non plus, la critique féroce de Cohen d'une société égoïste, attachée au pouvoir, à l'argent, aux apparences et cet amour sublime qu'il porte au peuple juif, qu'il n'épargne pourtant pas de quelques coups de griffes.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
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