- IphigénieProphète
tu veux dire en paternelles?combin d'hommes en maternelles?
- RagnetrudeExpert spécialisé
"Les seules promotions possibles, c'est le syndicalisme ou l'inspection"
Non mais sérieux ? Si c'est pas pour contenter le lecteur du Figaro...
En tout cas je ne connaissais pas ce Monsieur Compagnon, mais il devrait aller s'informer ailleurs qu'au café du commerce... J'espère pour lui qu'il trouvera un bon poste quelque part avant que le Collège de France ne se féminise trop.
Non mais sérieux ? Si c'est pas pour contenter le lecteur du Figaro...
En tout cas je ne connaissais pas ce Monsieur Compagnon, mais il devrait aller s'informer ailleurs qu'au café du commerce... J'espère pour lui qu'il trouvera un bon poste quelque part avant que le Collège de France ne se féminise trop.
- IphigénieProphète
ce n'est pas le sens : si tu ne lis pas la phrase d'après:Haldetrude a écrit:"Les seules promotions possibles, c'est le syndicalisme ou l'inspection"
Non mais sérieux ? Si c'est pas pour contenter le lecteur du Figaro...
En tout cas je ne connaissais pas ce Monsieur Compagnon, mais il devrait aller s'informer ailleurs qu'au café du commerce... J'espère pour lui qu'il trouvera un bon poste quelque part avant que le Collège de France ne se féminise trop.
Voir dans le syndicalisme une "promotion" n'est pas déshonorant pour le syndicalisme. C'est dire que c'est une fonction qui peut rendre le métier plus intéressant. Mais en même temps c'est dire le contraire du Figaro , le syndicalisme n'a plus le pouvoir (de "blocage") qu'on lui fait assumer bien souvent dans les colonnes du Figaro.Mais, en réalité, lorsqu'on dénonce le pouvoir syndical, on nage en plein mythe. Le syndicalisme perd de son influence. Les syndicats ont ainsi de plus en plus de mal à recruter chez les jeunes.
Je ne pense pas que cet article soit le chef-d'oeuvre de Compagnon, mais je trouve un peu choquant qu'on lui fasse dire l'inverse, de ce qu'il dit ou du moins autre chose.
- RagnetrudeExpert spécialisé
Ben non, moi ce que je comprends c'est qu'il prétend qu'il y a des profs qui bénéficient d'une promotion interne ou d'un meilleur salaire car ils sont syndicalistes, alors qu'ils ne représentent plus rien du fait du faible poids des structures syndicales.
- CondorcetOracle
iphigénie a écrit:Oui, bien sûr mais en 1950 qui et combien regardaient la télévision?Leclochard a écrit:Passacaille a écrit:
Mouahaha. Il est grand temps de réviser toutes ces lois d'avant la télé, zappeurs de tous pays !
La télévision a été inventée avant 1950. Qu'un homme aussi cultivé ne le sache pas est étonnant.
Etait-ce réellement le même média qu'aujourd'hui? Parlez-vous bien de la même chose?
Personnellement je ne crois pas.
Sinon, en l'état actuel des choses je suis farouchement pour la sauvegarde des statuts de 1950 parce qu'on n'est prêt à les remplacer que par du pire.
Si c'est pour dire que tout le système est gangréné, et mériterait d'être radicalement remis à plat là, je suis d'accord....mais j'aurais bien peur de ce qui en ressortirait...bref, je n'entrerai pas dans le fond de ce débat qui me paraît très "piégé" depuis le début, par des caricatures abusives de tous les côtés.... et des impulsions subjectives sujettes à caution ....
En 1950, la France compte 3794 postes de télévision, un seul émetteur de télévision (celui de la Tour Eiffel dont la portée est comprise entre 80 et 120 km) et propose aux rares téléspectateurs 24 heures de programmes hebdomadaires. La journée de programmes commence à 12 h 00 avec le Journal Télévisé (le même que celui de la veille) suivi de "Télé-Paris", se poursuit à 17 h avec un film, une émission culturelle et un magazine, et s'achève, après une ou plusieurs interruptions en cours d'après-midi par la diffusion du Journal Télévisé à 21 h et (éventuellement) à 21 h 15 celle d'un film. Les émissions phares de l'époque sont le Journal Télévisé (1ère édition le 29 juin 1949 sous l'égide de Pierre Sabbagh : le Tour de France et les rencontres sportives y sont à l'honneur), les émissions de variétés et les dramatiques (à cette époque, des pièces de théâtre, par la suite des téléfilms ou pièces de théâtre adaptées et créées pour la télévision). En 1949, apparaissent aussi les premières émissions religieuses dominicales.
Le 25 avril 1950, est inaugurée à Lille la première station régionale dotée d'un studio, d'une antenne (un 2e émetteur donc), d'une caméra, de programmes de film, d'un télé-cinéma. Elle propose des programmes différents de ceux de Paris : le mardi, une soirée dramatique (à cette époque ; le jeudi, un spectacle de marionnettes ; le vendredi, des variétés en français, le samedi, un magazine féminin et des variétés en flamand, des films les autres soirs et des émissions dramatiques
Le défi est alors technique : grâce à l'ancien occupant allemand et à Fernsehsender Paris (station de télévision employant 120 personnes - françaises et allemandes -, offrant entre mai 1943 et août 1944 14 heures de programmes à un public de rares élus, les 200 à 300 postes de télévision disposés par les Allemands à l'intention de leurs blessés de guerre s'ajoutant aux quelques centaines de postes de particuliers) , la RTF (Radiodiffusion-Télévision française) dispose d'un équipement moderne, d'un premier studio (celui de Cognac-Jay). La redevance créée en 1949 lui confère de maigres moyens financiers (3000 francs pour les particuliers [94 euros de 2014], 6000 francs pour les possesseurs d'un poste de télévision dans les lieux publics) tandis que l'émetteur de la Tour Eiffel (l'un des plus puissants émetteurs radiophoniques durant l'entre-deux-guerres), utilisé par Fernsehsender Paris en 1943-1944, est adapté à la nouvelle norme télévisuelle des 819 lignes à l'initiative de François Mitterrand, secrétaire d'Etat à l'Information.
Les grands directs fascinent les rares publics ébahis par la prouesse technique que le nouveau média incarne. L'écoute de télévision s'effectue alors dans les lieux publics (les particuliers possédant un poste étant rares) tandis que naissent des télé-clubs ruraux (sur le modèle des ciné-clubs) tel celui de l'Aisne étudié par Marie-France Lévy où sa création bénéficie du soutien des mouvements d'Education populaire (Ligue de l'enseignement, Peuple et culture, Travail et Culture) subventionnés par le ministère de l'Education nationale qui a créé à cet effet la direction des Mouvements de jeunesse et d'éducation populaire à la tête de laquelle est nommé Jean Guéhenno. Ainsi des membres de l'Inspection, des institeurs et des professionnels se trouvent-ils étroitement associés à la vie de ces télé-clubs et donc à l'essor du nouveau média. Les habitants des communes concernées achètent, par le biais de souscription, les postes de télévision qui restent ensuite la propriété de l'école où les projections sont organisées en trois temps : présentation du film, diffusion du film, débat autour du film.
La pénétration de la télévision dans les foyers français coïncide cependant avec les années gaulliennes : en 1957, 6,1 % des ménages français possèdent la télévision contre 66,4 % en 1969 (entre-temps sont apparus en 1960 le magnétoscope, en 1964 la deuxième chaîne, en 1967, la couleur sur la 2e chaîne, à la rentrée 1968 la publicité de marques). Si la télévision des années 1930 au début des années 1950 est celle des ingénieurs et des techniciens, elle s'affirme au fil des années 1950 et 1960 comme celle des réalisateurs et des producteurs : Cinq colonnes à la une (1959-1968), Lectures pour tous (1953-1968), Le Théâtre de la jeunesse (1960-1968) de Claude Santelli, les créations de Jean-Claude Averty réunissent les téléspectateurs non sans critiques... La critique de télévision prend ses lettres de noblesse avec Radio-Cinéma-Télévision né en 1950 (rebaptisé Télérama en 1960).
En 1950, la télévision et l'éducation nationale voient déjà leur destin étroitement lié....
Bibliographie.
Christian Brochand, Jacques Mousseau, L’aventure de la télévision des pionniers à aujourd’hui, Paris, Nathan, 1987
Laurent Gervereau, Cécile Méadel (dir.), La grande aventure du petit écran. La télévision française 1935-1975, Paris, BDIC/INA, 1997
Jean-Noël Jeanneney (dir.), L’Echo du siècle. Dictionnaire historique de la radio et la télévision en France, Paris, Hachette littératures, 1999, 602 p.
Marie-Françoise Lévy (dir.), La télévision dans la République : les années 1950, Bruxelles, Complexe/CNRS-IHTP, 1999, 242 p.
http://books.google.fr/books?id=2w1h43bOsZMC&pg=PA107&dq=marie+fran%C3%A7oise+l%C3%A9vy+la+t%C3%A9l%C3%A9vision+dans+la+r%C3%A9publique&hl=fr&sa=X&ei=WpnNUpWJEeaz0QWB5IDwDw&ved=0CDMQ6AEwAA#v=onepage&q=marie%20fran%C3%A7oise%20l%C3%A9vy%20la%20t%C3%A9l%C3%A9vision%20dans%20la%20r%C3%A9publique&f=false
(consulté dans sa version papier)
Raymond Marcillac (dir.), Chronique de la télévision, Paris, Editions Chronique, 1996.
- Marie LaetitiaBon génie
iphigénie a écrit:ce n'est pas le sens : si tu ne lis pas la phrase d'après:Haldetrude a écrit:"Les seules promotions possibles, c'est le syndicalisme ou l'inspection"
Non mais sérieux ? Si c'est pas pour contenter le lecteur du Figaro...
En tout cas je ne connaissais pas ce Monsieur Compagnon, mais il devrait aller s'informer ailleurs qu'au café du commerce... J'espère pour lui qu'il trouvera un bon poste quelque part avant que le Collège de France ne se féminise trop.
Voir dans le syndicalisme une "promotion" n'est pas déshonorant pour le syndicalisme. C'est dire que c'est une fonction qui peut rendre le métier plus intéressant. Mais en même temps c'est dire le contraire du Figaro , le syndicalisme n'a plus le pouvoir (de "blocage") qu'on lui fait assumer bien souvent dans les colonnes du Figaro.Mais, en réalité, lorsqu'on dénonce le pouvoir syndical, on nage en plein mythe. Le syndicalisme perd de son influence. Les syndicats ont ainsi de plus en plus de mal à recruter chez les jeunes.
Je ne pense pas que cet article soit le chef-d'oeuvre de Compagnon, mais je trouve un peu choquant qu'on lui fasse dire l'inverse, de ce qu'il dit ou du moins autre chose.
D'autant que sur l'absence de promotion, il n'a pas tort. Que peut-on faire quand on estime avoir fait le tour du métier, après 10, 15 ou 20 ans? Qu'est-ce qu'il y a comme choix en dehors de l'activité syndicale, des concours de perdir ou de la formation? Quand on envisage pas de quitter sa discipline parce que c'est pour ÇA que l'on a choisi ce métier, que les débouchés en formation sont rarissimes... on tourne en rond.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- DionysosFidèle du forum
Isis39 a écrit:Reine Margot a écrit:pour cela, encore faudrait-il un double cursus solide, et vu le peu de moyens de l'université c'est pas demain la veille...
Déjà faire un double cursus géographie / histoire n'est pas évident. CCe sont deux matière bien différente. ET en plus on nous a filé l'éducation civique. Alors, question formation, on a déjà de quoi faire.
ENFIN !
En HG, tout comme en Physique-Chimie, nous sommes DEJA bivalents bon sang de bois ! (et je passe sur l'EC qui suppose que nous ayons des notions, par exemple de Droit, ce qui va tout à fait de soi quand on a un cursus en Géographie ;-).
Et les collègues de LP Lettres-Histoire-Géographie-Education-Civique sont quadrivalents !
_________________
"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- Luigi_BGrand Maître
Et parlant de la télévision, plus moderne que les statuts des professeurs du secondaire :Antoine Compagnon a écrit:Ce qui est aberrant, c'est ce statut des enseignants qui n'a pas évolué depuis 1950. Il date d'avant la télévision...
Histoire d’une illusion : la télévision scolaire de 1945 à 1985
Résumé
L’idée d’exploiter la télévision comme outil pédagogique se fait jour dès 1945. Toutefois c’est dans les années 1960 qu’elle connaît sa véritable expansion, dans la période où les ménages s’équipent d’un récepteur. Elle occupe alors 20% du temps d’antenne. Presque toutes les disciplines scolaires sont concernées et une fiche pédagogique, rédigée par le professeur producteur de l’émission doit en faciliter l’exploitation. En 1966, un collège expérimental est même créé, où les classes sont équipées de récepteur pour un enseignement « tout audiovisuel ». Mais, quand les Français achètent eux-mêmes leur récepteur et que la RTF produit des émissions de reportages et des émissions culturelles, la télévision scolaire ne trouve plus sa place et elle disparaît progressivement dans les années 1980.
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TDM_021_0122
Toute ressemblance...
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Alors que le Collège de France, fondé en 1530 soit encore un peu avant la télévision, date d'une époque scolaire beaucoup plus démocratique.Ce qui est aberrant, c'est ce statut des enseignants qui n'a pas évolué depuis 1950. Il date d'avant la télévision, d'une époque où très peu de Français allaient au collège et encore moins au lycée.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- IphigénieProphète
Luigi, est-ce mon grand âge qui me fait comprendre tout à fait autre chose? La télévision dont parle Compagnon, ce n'est pas celle des années soixante mais bien celle d'aujourd'hui: entre les ambitions de la chaîne unique qui diffusait les Perses d'Eschyle ou les adaptations de Santelli pour les enfants- et les Cht'is à Miami, il y a le même fossé qu'entre le lycée des années 60 et le lycée d'aujourd'hui. Il me semble que ce qui est dit ce n'est rien de plus que le fait que le rouleau compresseur des médias contemporains, télé et internet change profondément la donne culturelle et qu'on ne peut donc pas penser l'école d'aujourd'hui comme celle des années 60. Rien de plus rien de moins que cette banalité au fond. Je ne comprends pas vos lectures de Compagnon.Luigi_B a écrit:Et parlant de la télévision, plus moderne que les statuts des professeurs du secondaire :Antoine Compagnon a écrit:Ce qui est aberrant, c'est ce statut des enseignants qui n'a pas évolué depuis 1950. Il date d'avant la télévision...
Histoire d’une illusion : la télévision scolaire de 1945 à 1985
Résumé
L’idée d’exploiter la télévision comme outil pédagogique se fait jour dès 1945. Toutefois c’est dans les années 1960 qu’elle connaît sa véritable expansion, dans la période où les ménages s’équipent d’un récepteur. Elle occupe alors 20% du temps d’antenne. Presque toutes les disciplines scolaires sont concernées et une fiche pédagogique, rédigée par le professeur producteur de l’émission doit en faciliter l’exploitation. En 1966, un collège expérimental est même créé, où les classes sont équipées de récepteur pour un enseignement « tout audiovisuel ». Mais, quand les Français achètent eux-mêmes leur récepteur et que la RTF produit des émissions de reportages et des émissions culturelles, la télévision scolaire ne trouve plus sa place et elle disparaît progressivement dans les années 1980.
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TDM_021_0122
Toute ressemblance...
- Luigi_BGrand Maître
iphigénie, moi qui vous ai toujours crue jeune ! Ce que c'est que la force du mythe...
Je souscris à ce que vous dites bien sûr mais je ne crois que Compagnon ait seulement songé à tout cela. Avec la télévision, démocratisée en même temps que le secondaire, Compagnon a juste voulu montrer le caractère antédiluvien de nos statuts.
Par ailleurs ma remarque sur la télévision scolaire était une simple digression, pour montrer que ce qui était moderne peut aussi - rétrospectivement - apparaître comme idiot.
Je souscris à ce que vous dites bien sûr mais je ne crois que Compagnon ait seulement songé à tout cela. Avec la télévision, démocratisée en même temps que le secondaire, Compagnon a juste voulu montrer le caractère antédiluvien de nos statuts.
Par ailleurs ma remarque sur la télévision scolaire était une simple digression, pour montrer que ce qui était moderne peut aussi - rétrospectivement - apparaître comme idiot.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Pour preuve qu'Antoine Compagnon n'est par pas nécessairement un fervent défenseur des nouvelles technologies à l'école :
Fin du hors-sujet.
http://www.huffingtonpost.fr/antoine-compagnon/gabegie-numerique-dans-le-93_b_1408092.htmlPourquoi tous ces ordinateurs entreposés dans ces salles vides, dans les couloirs? À quoi bon ces somptueuses et infructueuses salles de classe numériques? "C'est comme ça, me confia le principal, que le ministère et les collectivités territoriales, le conseil régional, le conseil général, la municipalité, la communauté urbaine, plus quelques entreprises mécènes, se donnent bonne conscience à un moindre coût. On nous approvisionne en ordinateurs à ne plus savoir qu'en faire, mais nous manquons de personnels pour les entretenir, et nous n'avons pas de moniteurs pour initier les élèves à leur marche." Avec des ardoises, un peu de craie et quelques bouliers, me dis-je, et en suivant les élèves de plus près, on n'aurait pas grand-peine à faire mieux.
Fin du hors-sujet.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- IgniatiusGuide spirituel
Dionysos a écrit:Isis39 a écrit:Reine Margot a écrit:pour cela, encore faudrait-il un double cursus solide, et vu le peu de moyens de l'université c'est pas demain la veille...
Déjà faire un double cursus géographie / histoire n'est pas évident. CCe sont deux matière bien différente. ET en plus on nous a filé l'éducation civique. Alors, question formation, on a déjà de quoi faire.
ENFIN !
En HG, tout comme en Physique-Chimie, nous sommes DEJA bivalents bon sang de bois ! (et je passe sur l'EC qui suppose que nous ayons des notions, par exemple de Droit, ce qui va tout à fait de soi quand on a un cursus en Géographie ;-).
Et les collègues de LP Lettres-Histoire-Géographie-Education-Civique sont quadrivalents !
Je dirais plutôt tétravalents.
Ce qui fait de vous des concurrents sérieux à l'atome de carbone.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- DwarfVénérable
Sauf qu'il a raison : je me rappelle des dotations informatiques régionales automatiques et déconnectées des besoins réels, mais à Gennevilliers (92 limite 93), cette fois. Du jour au lendemain, sans crier gare, des palettes arrivaient : de nouveaux ordinateurs alors que les autres étaient parfaits... Gabegie, oui, c'est le mot. Et double puisque le gâchis matériel et financier double le gâchis pédagogique...Luigi_B a écrit:Pour preuve qu'Antoine Compagnon n'est par pas nécessairement un fervent défenseur des nouvelles technologies à l'école :
http://www.huffingtonpost.fr/antoine-compagnon/gabegie-numerique-dans-le-93_b_1408092.htmlPourquoi tous ces ordinateurs entreposés dans ces salles vides, dans les couloirs? À quoi bon ces somptueuses et infructueuses salles de classe numériques? "C'est comme ça, me confia le principal, que le ministère et les collectivités territoriales, le conseil régional, le conseil général, la municipalité, la communauté urbaine, plus quelques entreprises mécènes, se donnent bonne conscience à un moindre coût. On nous approvisionne en ordinateurs à ne plus savoir qu'en faire, mais nous manquons de personnels pour les entretenir, et nous n'avons pas de moniteurs pour initier les élèves à leur marche." Avec des ardoises, un peu de craie et quelques bouliers, me dis-je, et en suivant les élèves de plus près, on n'aurait pas grand-peine à faire mieux.
Fin du hors-sujet.
- CathEnchanteur
Igniatius a écrit:Dionysos a écrit:
Et les collègues de LP Lettres-Histoire-Géographie-Education-Civique sont quadrivalents !
Je dirais plutôt tétravalents.
Même qu'on touche 4 salaires !
Heu...Finalement, non.
- IphigénieProphète
Bon, grand-mère va se coucher parce que je n'y comprends plus rien à ce que vous voulez démontrer: cette dernière citation du huffingtonpost me paraît assez réaliste, non? il connaît peut-être encore mieux le système que je ne l'eusse cru....Pourquoi diable se servirait-il alors de la télévision dans le sens de nous la proposer comme modèle éducatif?
BOn, un peu de repos et je reprends l'étude à la base demain. Ou plus tard, parce que j'ai huit heures de cours demain. Fichtre, plus de la moitié de ma semaine.
ajout: oh vous les tétravalents, hein... :lol: :lol: moi je suis quinquavalétudinaire,là,
BOn, un peu de repos et je reprends l'étude à la base demain. Ou plus tard, parce que j'ai huit heures de cours demain. Fichtre, plus de la moitié de ma semaine.
ajout: oh vous les tétravalents, hein... :lol: :lol: moi je suis quinquavalétudinaire,là,
- Marie LaetitiaBon génie
Luigi_B a écrit:Pour preuve qu'Antoine Compagnon n'est par pas nécessairement un fervent défenseur des nouvelles technologies à l'école :
http://www.huffingtonpost.fr/antoine-compagnon/gabegie-numerique-dans-le-93_b_1408092.htmlPourquoi tous ces ordinateurs entreposés dans ces salles vides, dans les couloirs? À quoi bon ces somptueuses et infructueuses salles de classe numériques? "C'est comme ça, me confia le principal, que le ministère et les collectivités territoriales, le conseil régional, le conseil général, la municipalité, la communauté urbaine, plus quelques entreprises mécènes, se donnent bonne conscience à un moindre coût. On nous approvisionne en ordinateurs à ne plus savoir qu'en faire, mais nous manquons de personnels pour les entretenir, et nous n'avons pas de moniteurs pour initier les élèves à leur marche." Avec des ardoises, un peu de craie et quelques bouliers, me dis-je, et en suivant les élèves de plus près, on n'aurait pas grand-peine à faire mieux.
Fin du hors-sujet.
L'article que tu cites n'est pas du tout hors-sujet lui et montre que plusieurs sur ce fil se sont emballés. Être allé passer une journée dans un collège AR, tous ses collègues ne l'ont pas fait. Avoir dénoncé la gabegie qui résulte de quelques marottes médiatisées est aussi très positif.Maintenant, il reste qu'il se trompe en partie au moins sur les solutions à mettre en œuvre.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Luigi_BGrand Maître
Bien sûr que l'article sur la gabegie numérique est lucide. Ce n'est pas moi qui dirai le contraire. :lol:
Et je n'ai jamais cru qu'Antoine Compagnon voulût nous proposer la télévision comme modèle éducatif. J'ai simplement fait remarquer que cette chose ancienne mais plus moderne que nos statuts avait semblé un temps tellement moderne qu'elle devait s'imposer à l'école. Finalement il semblerait que nous ayons survécu à cette modernité. Sic gloria...
Et je n'ai jamais cru qu'Antoine Compagnon voulût nous proposer la télévision comme modèle éducatif. J'ai simplement fait remarquer que cette chose ancienne mais plus moderne que nos statuts avait semblé un temps tellement moderne qu'elle devait s'imposer à l'école. Finalement il semblerait que nous ayons survécu à cette modernité. Sic gloria...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User17706Bon génie
Sur syndicalisme et télévision, Iphigénie me paraît tomber juste. J'ai déjà expliqué en quoi le titre du fil me paraît être un contresens. En somme, dans le propos de Compagnon, il y a bien des choses contestables, mais tout n'est pas stupide.
- JacqGuide spirituel
Dionysos a écrit:Isis39 a écrit:Reine Margot a écrit:pour cela, encore faudrait-il un double cursus solide, et vu le peu de moyens de l'université c'est pas demain la veille...
Déjà faire un double cursus géographie / histoire n'est pas évident. CCe sont deux matière bien différente. ET en plus on nous a filé l'éducation civique. Alors, question formation, on a déjà de quoi faire.
ENFIN !
En HG, tout comme en Physique-Chimie, nous sommes DEJA bivalents bon sang de bois ! (et je passe sur l'EC qui suppose que nous ayons des notions, par exemple de Droit, ce qui va tout à fait de soi quand on a un cursus en Géographie ;-).
Et les collègues de LP Lettres-Histoire-Géographie-Education-Civique sont quadrivalents !
Ah merdouil.e.... je ne connaissais même pas le mot . Bon, c'est vrai que je ne suis pas LM mais historien :lol:
EDIT : "tétravalent" "quinquavalétudinaire".... je vous le dis : je suis tout simplement "dépassé"
- cliohistHabitué du forum
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En partant d'une mention brève de la féminisation massive, ce forum a revisité beaucoup de sujets : les débuts de la TV, la polyvalence, l’ordi en classe, etc...
Est-il possible de rappeler (d’après les adresses web) que Le Figaro a publié 2 articles :
- « Professeur, un métier sans évolution », le court entretien avec Compagnon, le 07.01.2014
http://tinyurl.com/fi-metiersans-evo
- « Enseignant : une profession de plus en plus féminisée », un article plus long de ME Pech sur la féminisation (excessive). http://tinyurl.com/fi-feminisee
Les plus masos pourront parcourir les commentaires des lecteurs-militants-internautes.
Ils pourront lire par exemple : « Revenons à l'éducation des années fin 50 et 60 elle fonctionnait et on ne change pas se qui marche. la preuve la France était un grand pays respectée (sic) dans le monde entier »
Compagnon, le futur ministre en 2017 (?), cogne tous azimuts : le déclassement lié à la massification, la féminisation massive, les vacances, le statut de 1950, l'identité disciplinaire, l'isolement du prof.
C’est ME Pech qui l'interroge sur les syndicats [critiqués par les compatriotes, comprendre les lecteurs du Figaro, surtout militants de l’UMP].
L’autre article cite les 6 recteurs sur 29 en 2008 (celles de Lille, Poitiers, Orléans ont beaucoup fait réagir par leur application zélée de la chatelisation ...]
ME Pech poursuit sur le terrain politique, cite « Sauvons les garçons » ; En 2011, « pour restaurer l'autorité en classe, Cameron jugeait urgent de renforcer la présence d'enseignants masculins ».
L’article se termine par « l’entourage de NS » - une mention anonymisée - : il faut « tendre vers davantage d’équilibre » entre hommes et femmes ; « en réformant ce métier, en offrant un salaire de cadre, nous espérons attirer davantage d’hommes ».
Des pistes à (re)venir en 2017 ?
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En partant d'une mention brève de la féminisation massive, ce forum a revisité beaucoup de sujets : les débuts de la TV, la polyvalence, l’ordi en classe, etc...
Est-il possible de rappeler (d’après les adresses web) que Le Figaro a publié 2 articles :
- « Professeur, un métier sans évolution », le court entretien avec Compagnon, le 07.01.2014
http://tinyurl.com/fi-metiersans-evo
- « Enseignant : une profession de plus en plus féminisée », un article plus long de ME Pech sur la féminisation (excessive). http://tinyurl.com/fi-feminisee
Les plus masos pourront parcourir les commentaires des lecteurs-militants-internautes.
Ils pourront lire par exemple : « Revenons à l'éducation des années fin 50 et 60 elle fonctionnait et on ne change pas se qui marche. la preuve la France était un grand pays respectée (sic) dans le monde entier »
Compagnon, le futur ministre en 2017 (?), cogne tous azimuts : le déclassement lié à la massification, la féminisation massive, les vacances, le statut de 1950, l'identité disciplinaire, l'isolement du prof.
C’est ME Pech qui l'interroge sur les syndicats [critiqués par les compatriotes, comprendre les lecteurs du Figaro, surtout militants de l’UMP].
L’autre article cite les 6 recteurs sur 29 en 2008 (celles de Lille, Poitiers, Orléans ont beaucoup fait réagir par leur application zélée de la chatelisation ...]
ME Pech poursuit sur le terrain politique, cite « Sauvons les garçons » ; En 2011, « pour restaurer l'autorité en classe, Cameron jugeait urgent de renforcer la présence d'enseignants masculins ».
L’article se termine par « l’entourage de NS » - une mention anonymisée - : il faut « tendre vers davantage d’équilibre » entre hommes et femmes ; « en réformant ce métier, en offrant un salaire de cadre, nous espérons attirer davantage d’hommes ».
Des pistes à (re)venir en 2017 ?
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- JacqGuide spirituel
cliohist a écrit:
- « Enseignant : une profession de plus en plus féminisée », un article plus long de ME Pech sur la féminisation (excessive). http://tinyurl.com/fi-feminisee
Pour une fois je suis d'accord avec l'avis d'un des lecteurs du Figaro :
"En tout cas, le professeur en photo sur cet article donne vraiment envie de venir en cours et d'avoir des bonnes notes :-). Franchement, vive la féminisation du métier d'enseignant."
Par contre le système de notation (le vilain mot) qui est visible au tableau....
- DionysosFidèle du forum
Jacq a écrit:Dionysos a écrit:Isis39 a écrit:
Déjà faire un double cursus géographie / histoire n'est pas évident. CCe sont deux matière bien différente. ET en plus on nous a filé l'éducation civique. Alors, question formation, on a déjà de quoi faire.
ENFIN !
En HG, tout comme en Physique-Chimie, nous sommes DEJA bivalents bon sang de bois ! (et je passe sur l'EC qui suppose que nous ayons des notions, par exemple de Droit, ce qui va tout à fait de soi quand on a un cursus en Géographie ;-).
Et les collègues de LP Lettres-Histoire-Géographie-Education-Civique sont quadrivalents !
Ah merdouil.e.... je ne connaissais même pas le mot . Bon, c'est vrai que je ne suis pas LM mais historien :lol:
EDIT : "tétravalent" "quinquavalétudinaire".... je vous le dis : je suis tout simplement "dépassé"
Laissez-moi un droit au néologisme, nom de Zeus !
(On peut dire d'un atome, me semble-t-il, qu'il est quadrivalent... Un scientifique peut-il nous éclairer sur le sujet ?)
_________________
"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- Isis39Enchanteur
Une réponse à Antoine Compagnon :
http://monsieursamovar.wordpress.com/2014/01/08/antoine-compagnon-madame-bovary-et-ce-metier-denseigner/
ou ici :
http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/09/profs-si-metier-est-declasse-cest-a-cause-femmes-sans-deconner-248895
http://monsieursamovar.wordpress.com/2014/01/08/antoine-compagnon-madame-bovary-et-ce-metier-denseigner/
ou ici :
http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/09/profs-si-metier-est-declasse-cest-a-cause-femmes-sans-deconner-248895
- IlonaHabitué du forum
En chimie,on emploie pas le terme quadrivalent mais,le terme tétravalent.
Un atome tétravalent est un atome capable d'établir quatre liaisons coventes,cela peut étre 4 liaisons covalentes simples ou 1 liaison covalente triple et 1 liaison covalente simple ou deux liaisons covalentes double.
L'atome de carbone est tétravalent.
Par exemple,dans le diamant(carbone cristallisé),chaque atome de carbone est lié à quatre autres atomes de carbone (4 liaisons covalentes simples dans ce cas).
Dans le dioxyde de carbone,l'atome de carbone établit deux liaisons covalentes double,chacune avec un des deux atomes d'oxygéne de la molécule.
Je ne suis pas sure d'avoir été trés claire.
Un atome tétravalent est un atome capable d'établir quatre liaisons coventes,cela peut étre 4 liaisons covalentes simples ou 1 liaison covalente triple et 1 liaison covalente simple ou deux liaisons covalentes double.
L'atome de carbone est tétravalent.
Par exemple,dans le diamant(carbone cristallisé),chaque atome de carbone est lié à quatre autres atomes de carbone (4 liaisons covalentes simples dans ce cas).
Dans le dioxyde de carbone,l'atome de carbone établit deux liaisons covalentes double,chacune avec un des deux atomes d'oxygéne de la molécule.
Je ne suis pas sure d'avoir été trés claire.
- Roumégueur IerÉrudit
C'est tellement décevant venant d'un auteur que j'apprécie (ses petits billets compilés dans Un été avec Montaigne sont un délice!).
La réponse faite dans rue89 nous évite de devoir reprendre les pires balourdises qu'il a balancées dans son article (la souplesse de l'emploi du temps, les nombreuses vacances, la polyvalence...).
Ceci dit, il touche de très loin un véritable scandale sans vraiment l'expliciter : n'aviez-vous pas remarqué que plus le métier est féminisé, plus les salaires y sont bas?
Eh oui, les PE se reconnaîtront : 82% de femmes, des temps de travail très importants (c'est là que l'on a le plus d'heures de cours à assurer, de la surveillance de cour, on attend même gratos les parents à la bourre sans appeler les gendarmes), des temps de formation annualisés en plus du reste (les 108h), le suivi des élèves et les relations avec les familles les plus lourdes (heureusement rétribuées par l'Isae... 5 fois moins importante que l'Isoe, comme quoi, une lettre change bien des choses), les livrets de compétences (que personne ne lit), les cahiers le soir... et tout cela pour un salaire médiocre.
Etonnamment, dans le secondaire, il y a un peu plus d'hommes (59% de femmes), les salaires comparés au temps de travail sont certes insuffisants mais moins déplorables que dans le primaire (et la maternelle). C'est notamment l'Isoe fixe et variable l'accès à la hors-classe et les heures supps qui font la différence, les grilles indiciaires étant les mêmes.
Au lycée, on retrouve davantage d'agrégé(e)s, concours qui n'existe pas dans le primaire, du moins sous une forme qui 'favoriserait' le Pe expérimenté!.
Et plus haut, encore moins de femmes, toujours plus de pépettes.
Même si ce débat nécessite une analyse bien plus approfondie que ce je viens de développer, tout de même, il y a des injustices.
Bref, il y en avait des choses à dire mon Compagnon, mais là, même Montaigne t'aurait tiré l'oreille devant tant de médiocrité.
Quelques liens sur le sujet :
http://www.lexpress.fr/education/y-a-t-il-trop-de-femmes-dans-l-enseignement_1028271.html
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/09/07/01016-20110907ARTFIG00651-le-debat-sur-le-feminisation-de-l-enseignement-est-lance.php
Chiffres de l'Insee 2013 : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=nattef07115
http://media.education.gouv.fr/file/17/1/5171.pdf (Dossier de 2003, à actualiser)
Et pour les perdir : http://books.google.fr/books?id=sMg1mTPobGcC&pg=PA202&lpg=PA202&dq=proportion+de+femmes+lyc%C3%A9e&source=bl&ots=X6YLQw-3G6&sig=1odNF1JCY-_XHA6DXUwNGu6XEFc&hl=fr&sa=X&ei=78zOUvmVO-XR7AbopoH4BA&ved=0CGAQ6AEwCA#v=onepage&q=proportion%20de%20femmes%20lyc%C3%A9e&f=false
La réponse faite dans rue89 nous évite de devoir reprendre les pires balourdises qu'il a balancées dans son article (la souplesse de l'emploi du temps, les nombreuses vacances, la polyvalence...).
Ceci dit, il touche de très loin un véritable scandale sans vraiment l'expliciter : n'aviez-vous pas remarqué que plus le métier est féminisé, plus les salaires y sont bas?
Eh oui, les PE se reconnaîtront : 82% de femmes, des temps de travail très importants (c'est là que l'on a le plus d'heures de cours à assurer, de la surveillance de cour, on attend même gratos les parents à la bourre sans appeler les gendarmes), des temps de formation annualisés en plus du reste (les 108h), le suivi des élèves et les relations avec les familles les plus lourdes (heureusement rétribuées par l'Isae... 5 fois moins importante que l'Isoe, comme quoi, une lettre change bien des choses), les livrets de compétences (que personne ne lit), les cahiers le soir... et tout cela pour un salaire médiocre.
Etonnamment, dans le secondaire, il y a un peu plus d'hommes (59% de femmes), les salaires comparés au temps de travail sont certes insuffisants mais moins déplorables que dans le primaire (et la maternelle). C'est notamment l'Isoe fixe et variable l'accès à la hors-classe et les heures supps qui font la différence, les grilles indiciaires étant les mêmes.
Au lycée, on retrouve davantage d'agrégé(e)s, concours qui n'existe pas dans le primaire, du moins sous une forme qui 'favoriserait' le Pe expérimenté!.
Et plus haut, encore moins de femmes, toujours plus de pépettes.
Même si ce débat nécessite une analyse bien plus approfondie que ce je viens de développer, tout de même, il y a des injustices.
Bref, il y en avait des choses à dire mon Compagnon, mais là, même Montaigne t'aurait tiré l'oreille devant tant de médiocrité.
Quelques liens sur le sujet :
http://www.lexpress.fr/education/y-a-t-il-trop-de-femmes-dans-l-enseignement_1028271.html
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/09/07/01016-20110907ARTFIG00651-le-debat-sur-le-feminisation-de-l-enseignement-est-lance.php
Chiffres de l'Insee 2013 : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=nattef07115
http://media.education.gouv.fr/file/17/1/5171.pdf (Dossier de 2003, à actualiser)
Et pour les perdir : http://books.google.fr/books?id=sMg1mTPobGcC&pg=PA202&lpg=PA202&dq=proportion+de+femmes+lyc%C3%A9e&source=bl&ots=X6YLQw-3G6&sig=1odNF1JCY-_XHA6DXUwNGu6XEFc&hl=fr&sa=X&ei=78zOUvmVO-XR7AbopoH4BA&ved=0CGAQ6AEwCA#v=onepage&q=proportion%20de%20femmes%20lyc%C3%A9e&f=false
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