Quelle proposition parmi celles qui suivent décrit le mieux votre scolarité en classe prépa littéraire ?
- User17706Bon génie
Concernant l'ambiance entre les étudiants, à LLG elle était tout à fait bonne; les seuls individus qui faisaient exception étaient ceux qui croyaient dur comme fer au mythe de la mauvaise ambiance et des coups systématiques dans les pattes, prenant ainsi les devants dans le plus pur mode "prophétie auto-réalisatrice". Mais c'était quoi, 2-3% des étudiants d'une promo? et donc, il suffisait de les ignorer, ils n'étaient même pas assez nombreux pour foutre la mauvaise ambiance dont ils avaient si peur.
- OudemiaBon génie
J'ai coché la première et la dernière réponse.
"paradis perdu" c'est excessif, mais oui, tout le monde comprenait au quart de tour, avait les mêmes références culturelles, et nos cinq professeurs étaient de qualité.
Bon, en HK, une fille est partie après quelques semaines (ou à la Toussaint ?) parce qu'elle trouvait le système infantilisant, mais elle était la seule !
Il y avait du travail, mais c'était le jeu et on se sentait valorisé par ce qu'on nous demandait de faire.
Edit : c'était il y a très longtemps
"paradis perdu" c'est excessif, mais oui, tout le monde comprenait au quart de tour, avait les mêmes références culturelles, et nos cinq professeurs étaient de qualité.
Bon, en HK, une fille est partie après quelques semaines (ou à la Toussaint ?) parce qu'elle trouvait le système infantilisant, mais elle était la seule !
Il y avait du travail, mais c'était le jeu et on se sentait valorisé par ce qu'on nous demandait de faire.
Edit : c'était il y a très longtemps
- Spoiler:
- HK 1967
- CharivariExpert
J'ai voté:
Beaucoup de travail, très bonne ambiance, le paradis perdu
J'étais à l'internat, ça peut paraitre paradoxal mais j'y ai découvert la liberté, l'amour aussi (oui, parents étouffants, toussa). Ca aurait été pareil à la fac? Peut-être. Très bonne ambiance à l'internat, professeurs et cours souvent rudes pour le moral et l'estime de soi, mais bon on était prévenus et tous dans le même paniers, alors on se soutenait.
Je n'ai pas intégré une grande école à la sortie de ma prépa
Après Hypokhâgne, Khâgne, difficile d'intégrer une grande école, personne de ma promo n'a été reçu. Par contre, je pense que ça m'a beaucoup aidée à décrocher le CAPES et quelques années après l'agrégation, j'avais fait tellement de dissertation et de colle en prépa, ça m'a beaucoup servi aux concours...
Beaucoup de travail, très bonne ambiance, le paradis perdu
J'étais à l'internat, ça peut paraitre paradoxal mais j'y ai découvert la liberté, l'amour aussi (oui, parents étouffants, toussa). Ca aurait été pareil à la fac? Peut-être. Très bonne ambiance à l'internat, professeurs et cours souvent rudes pour le moral et l'estime de soi, mais bon on était prévenus et tous dans le même paniers, alors on se soutenait.
Je n'ai pas intégré une grande école à la sortie de ma prépa
Après Hypokhâgne, Khâgne, difficile d'intégrer une grande école, personne de ma promo n'a été reçu. Par contre, je pense que ça m'a beaucoup aidée à décrocher le CAPES et quelques années après l'agrégation, j'avais fait tellement de dissertation et de colle en prépa, ça m'a beaucoup servi aux concours...
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Venez jeter un coup d'oeil à mon VD puériculture, Fille 0-5 ans et GArçon 0-6 mois ici
- *Fifi*Modérateur
Pour ma part, j'ai d'excellents souvenirs de la prépa mais c'était dur, non en raison de mauvaises relations ou d'un niveau déplorable des enseignants, bien au contraire, mais en raison de mon faible niveau compte tenu des attentes. Les premières semaines ont été difficiles car je connaissais pas grand monde et que j'hésitais à arrêter. Mais j'ai tenu, puis on a constitué un groupe entre historiens très sympa et ca m'a aidé. (j'ai d'ailleurs rencontré à ce moment là mon mari).
La khagne a été encore mieux car on était vraiment plus souvent regroupé dans nos options. J'ai adoré la carto, les cours d'histoire. Ca m'a aussi permis de savoir que j'étais vraiment faite pour cette matière, et non pour les lettres alors que je pense que si j'étais allée en fac, je me serais toujours posée la question. Ca m'a aussi donné d'excellentes méthodes de travail.
La seule chose que je reproche, c'est le début de l'HK où les profs avaient tendance à ne pas expliquer les méthodes de travail, à donner une somme infaisable de choses à faire (genre 10 livres à lire par semaine juste pour le français) histoire seulement de tester la volonté des élèves car nous étions trop nombreux. C'était dur car je manquais alors de confiance en moi et que j'étais mauvaise en lettres notamment. J'aurais préféré une semaine de remise à niveau sur la méthodologie. Mais suite à des suicides antérieurs, on a été relativement protégés par nos enseignants. J'étais dans une bonne prépa, peut-être un peu trop bonne pour moi.
Après, je ne peux pas dire que j'ai été humiliée. J'ai eu de mauvaises notes qui m'ont destabilisée au début notamment, mais par la suite on connaissait les profs. Il n'y a qu'une fois qu'un prof m'a vraiment blessée car on était au milieu de la KH, c'était mon prof de carto/géo et il m'a dit que je n'aurai jamais le capes à ce rythme. J'étais crevée, j'avais fait un oral que je trouvais pourtant pas mal et il m'a descendu. Mais bon, j'ai fini par passer outre car on était un bon groupe, on savait que tout le monde craquait à un moment et on se soutenait. A la fin, nous avons d'ailleurs eu d'excellents résultats à l'ENS.
Bref, je pourrais en parler des heures. J'ai adoré, j'ai détesté parfois. Mais je suis contente de l'avoir fait car je n'aurais pas eu le même parcours sans la prépa. Ca m'a permis aussi d'aller dans la fac que je voulais, de me donner une bonne poursuite d'études. Toutefois, je ne le recommanderais pas à tout le monde. Ou alors, je dirais de choisir sa prépa en fonction certes de son niveau mais aussi de sa capacité psychologique à tenir. Je pense que l'ambiance n'est pas la même entre de petites prépas de lettres et celles qui envoient des candidats à l'ENS (soit 2/3 sur Paris et autant en province).
La khagne a été encore mieux car on était vraiment plus souvent regroupé dans nos options. J'ai adoré la carto, les cours d'histoire. Ca m'a aussi permis de savoir que j'étais vraiment faite pour cette matière, et non pour les lettres alors que je pense que si j'étais allée en fac, je me serais toujours posée la question. Ca m'a aussi donné d'excellentes méthodes de travail.
La seule chose que je reproche, c'est le début de l'HK où les profs avaient tendance à ne pas expliquer les méthodes de travail, à donner une somme infaisable de choses à faire (genre 10 livres à lire par semaine juste pour le français) histoire seulement de tester la volonté des élèves car nous étions trop nombreux. C'était dur car je manquais alors de confiance en moi et que j'étais mauvaise en lettres notamment. J'aurais préféré une semaine de remise à niveau sur la méthodologie. Mais suite à des suicides antérieurs, on a été relativement protégés par nos enseignants. J'étais dans une bonne prépa, peut-être un peu trop bonne pour moi.
Après, je ne peux pas dire que j'ai été humiliée. J'ai eu de mauvaises notes qui m'ont destabilisée au début notamment, mais par la suite on connaissait les profs. Il n'y a qu'une fois qu'un prof m'a vraiment blessée car on était au milieu de la KH, c'était mon prof de carto/géo et il m'a dit que je n'aurai jamais le capes à ce rythme. J'étais crevée, j'avais fait un oral que je trouvais pourtant pas mal et il m'a descendu. Mais bon, j'ai fini par passer outre car on était un bon groupe, on savait que tout le monde craquait à un moment et on se soutenait. A la fin, nous avons d'ailleurs eu d'excellents résultats à l'ENS.
Bref, je pourrais en parler des heures. J'ai adoré, j'ai détesté parfois. Mais je suis contente de l'avoir fait car je n'aurais pas eu le même parcours sans la prépa. Ca m'a permis aussi d'aller dans la fac que je voulais, de me donner une bonne poursuite d'études. Toutefois, je ne le recommanderais pas à tout le monde. Ou alors, je dirais de choisir sa prépa en fonction certes de son niveau mais aussi de sa capacité psychologique à tenir. Je pense que l'ambiance n'est pas la même entre de petites prépas de lettres et celles qui envoient des candidats à l'ENS (soit 2/3 sur Paris et autant en province).
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- plotchHabitué du forum
Oudemia a écrit:
Edit : c'était il y a très longtempsIphigénie, je partage cette analyse.
- Spoiler:
HK 1967
Heureusement que la fonction zoom existe !
- Jim ThompsonExpert
la 1&la 6
me suis bien marré!
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- ProvenceEnchanteur
J'ai fait hypokhâgne puis deux mois de khâgne. Comme je ne tenais plus le rythme, j'ai abandonné à Toussaint et je suis allée m'embêter en fac. J'ai plus appris en deux mois de khâgne qu'en une année entière de DEUG II...
J'ai trouvé la prépa difficile parce que j'ai découvert, en y entrant, que j'avais toujours vivoté paisiblement au lycée et que la marche était haute, notamment en langues. Et c'était exaltant, quoique difficile, de découvrir de nouvelles exigences un peu plus stimulantes et de partager cet enthousiasme avec des camarades de classe. J'ai eu le sentiment d'être véritablement formée et nourrie intellectuellement et qu'on accordait enfin une juste place aux matières littéraires. Je pense aux langues anciennes notamment, qui perdaient leur statut minable de pauvre option pour devenir des disciplines à part entière. Et puis l'enseignement dispensé était généraliste et c'est vraiment précieux. J'ai connu trois professeurs de philosophie au lieu d'un seul, comme la plupart des lycéens sortant de Terminale. C'est autrement formateur.
L'ambiance entre étudiants était plutôt bonne: nous organisions pas mal de soirées, nous nous soutenions en cas de coup dur. J'ai rencontré de très bons amis en prépa.
C'est difficile souvent, nous croulions sous le travail, mais ce que j'en retiens, c'est que ça en valait la peine. Ce n'est pas un paradis perdu, mais je conserve de la reconnaissance pour ce système qui m'a forcée à mettre le turbo après une scolarité un peu plan-plan.
J'ai trouvé la prépa difficile parce que j'ai découvert, en y entrant, que j'avais toujours vivoté paisiblement au lycée et que la marche était haute, notamment en langues. Et c'était exaltant, quoique difficile, de découvrir de nouvelles exigences un peu plus stimulantes et de partager cet enthousiasme avec des camarades de classe. J'ai eu le sentiment d'être véritablement formée et nourrie intellectuellement et qu'on accordait enfin une juste place aux matières littéraires. Je pense aux langues anciennes notamment, qui perdaient leur statut minable de pauvre option pour devenir des disciplines à part entière. Et puis l'enseignement dispensé était généraliste et c'est vraiment précieux. J'ai connu trois professeurs de philosophie au lieu d'un seul, comme la plupart des lycéens sortant de Terminale. C'est autrement formateur.
L'ambiance entre étudiants était plutôt bonne: nous organisions pas mal de soirées, nous nous soutenions en cas de coup dur. J'ai rencontré de très bons amis en prépa.
C'est difficile souvent, nous croulions sous le travail, mais ce que j'en retiens, c'est que ça en valait la peine. Ce n'est pas un paradis perdu, mais je conserve de la reconnaissance pour ce système qui m'a forcée à mettre le turbo après une scolarité un peu plan-plan.
- LoopNiveau 9
Je n'ai jamais trouvé que l'ambiance fut si agréable, ni même les professeurs.
Je me souviendrai toujours du professeur de Géographie qui, après 4 semaines de cours, nous annonce "c'est étrange, nous n'avons toujours pas eu nos 10% d'abandon et de dépressifs. La prochaine khôlle en décidera certains !" Aucune bienveillance, nous n'étions que des cerveaux à gaver.
Bien sûr quand on a 17 ans et qu'on sort d'un lycée banal, le niveau parait inaccessible et les exigences insurmontables mais avec de la volonté et le sacrifice de son temps et de sa vie personnelle, c'est faisable.
Mais cette ambiance... et le dédain des professeurs (mon premier thème latin à 0- a été l'occasion de ma première humiliation publique).
Je ne nie pas avoir eu de très brillants professeurs, mais faire partie d'une classe d'excellence ne justifie en rien l'absence totale de pédagogie dont ceux que j'ai connus ont fait preuve.
J'ai décidé d'aller à la fac à la fin d'hypokhâgne, mais on m'a refusé l'équivalence de première année parce que je refusais de jouer le jeu jusqu'au bout. (heureusement, la fac a été complaisante)
Bref, très mauvais souvenir.
Je me souviendrai toujours du professeur de Géographie qui, après 4 semaines de cours, nous annonce "c'est étrange, nous n'avons toujours pas eu nos 10% d'abandon et de dépressifs. La prochaine khôlle en décidera certains !" Aucune bienveillance, nous n'étions que des cerveaux à gaver.
Bien sûr quand on a 17 ans et qu'on sort d'un lycée banal, le niveau parait inaccessible et les exigences insurmontables mais avec de la volonté et le sacrifice de son temps et de sa vie personnelle, c'est faisable.
Mais cette ambiance... et le dédain des professeurs (mon premier thème latin à 0- a été l'occasion de ma première humiliation publique).
Je ne nie pas avoir eu de très brillants professeurs, mais faire partie d'une classe d'excellence ne justifie en rien l'absence totale de pédagogie dont ceux que j'ai connus ont fait preuve.
J'ai décidé d'aller à la fac à la fin d'hypokhâgne, mais on m'a refusé l'équivalence de première année parce que je refusais de jouer le jeu jusqu'au bout. (heureusement, la fac a été complaisante)
Bref, très mauvais souvenir.
- CarabasVénérable
Le sondage oublie les prépas, nombreuses, qui ne sont ni Louis le Grand, Ni Henri IV.
Beaucoup de prépas abordables pour des élèves sérieux sans être brillants, qui apprennent les bonnes méthodes de travail. Certes, les taux de réussite sont inférieurs, le recrutement est moins prestigieux, mais quand on sort de là, on sait enfin travailler, on a une meilleure culture générale et on n'est pas dépressifs.
Beaucoup de prépas abordables pour des élèves sérieux sans être brillants, qui apprennent les bonnes méthodes de travail. Certes, les taux de réussite sont inférieurs, le recrutement est moins prestigieux, mais quand on sort de là, on sait enfin travailler, on a une meilleure culture générale et on n'est pas dépressifs.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- LoopNiveau 9
J'ai fait une prépa de province qui se prend pour une parisienne alorsCarabas a écrit:Le sondage oublie les prépas, nombreuses, qui ne sont ni Louis le Grand, Ni Henri IV.
Beaucoup de prépas abordables pour des élèves sérieux sans être brillants, qui apprennent les bonnes méthodes de travail. Certes, les taux de réussite sont inférieurs, le recrutement est moins prestigieux, mais quand on sort de là, on sait enfin travailler, on a une meilleure culture générale et on n'est pas dépressifs.
- CarabasVénérable
Ah ben j'étais dans une prépa parisienne qui se prenait pour une provinciale, alors!Loop a écrit:J'ai fait une prépa de province qui se prend pour une parisienne alorsCarabas a écrit:Le sondage oublie les prépas, nombreuses, qui ne sont ni Louis le Grand, Ni Henri IV.
Beaucoup de prépas abordables pour des élèves sérieux sans être brillants, qui apprennent les bonnes méthodes de travail. Certes, les taux de réussite sont inférieurs, le recrutement est moins prestigieux, mais quand on sort de là, on sait enfin travailler, on a une meilleure culture générale et on n'est pas dépressifs.
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- cannelle21Grand Maître
J'ai adoré la prépa pour son niveau d'exigence. J'adore apprendre et j'ai aimé me nourrir des différentes matières. J'ai même cubé. Nous étions un groupe d'amis très soudés.
J'ai été bi-admissible et ai donc pu préparer l'agrégation à Normale Sup.
J'ai été bi-admissible et ai donc pu préparer l'agrégation à Normale Sup.
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- User17706Bon génie
Une amie qui a fait sa K à Fénelon pendant que je faisais la mienne à LLG me disait que Fénelon était carrément carcéral en comparaison de LLG (milieu des 1990 donc). H4 et LLG sont assez libérales, en fait: elles n'ont besoin ni d'humilier ni de fliquer outrancièrement les khâgneux pour se partager les 2/3 des admis. C'est effectivement plutôt, je crois, les prépas ambitieuses mais de 2nd rang qui sont dures.Loop a écrit:J'ai fait une prépa de province qui se prend pour une parisienne alorsCarabas a écrit:Le sondage oublie les prépas, nombreuses, qui ne sont ni Louis le Grand, Ni Henri IV.
Beaucoup de prépas abordables pour des élèves sérieux sans être brillants, qui apprennent les bonnes méthodes de travail. Certes, les taux de réussite sont inférieurs, le recrutement est moins prestigieux, mais quand on sort de là, on sait enfin travailler, on a une meilleure culture générale et on n'est pas dépressifs.
- CarabasVénérable
Par contre, quand je suis allée à la fac, je n'ai pas trouvé le niveau mauvis (on nous avaient bassinés en nous disant que franchement, la fac, c'était trop nul et que les étudiants étaient mauvais)). J'ai même eu du mal à m'adapter.
En fait, je trouvais que c'était trop spécialisé, trop pointu, alors que la prépa est généraliste. Et j'ai eu du mal avec les matières techniques, qui préparaient au CAPES. Donc heureusement,, dans l'optique du CAPES, que j'ai fait une 3e année de licence à la fac, parce que je n'aurai jamais pu en un an apprendre les matières techniques (ancien français, français moderne).
Mais paradoxalement, j'ai fait une année de licence très juste, avec une petite moyenne.
En fait, je trouvais que c'était trop spécialisé, trop pointu, alors que la prépa est généraliste. Et j'ai eu du mal avec les matières techniques, qui préparaient au CAPES. Donc heureusement,, dans l'optique du CAPES, que j'ai fait une 3e année de licence à la fac, parce que je n'aurai jamais pu en un an apprendre les matières techniques (ancien français, français moderne).
Mais paradoxalement, j'ai fait une année de licence très juste, avec une petite moyenne.
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- User5899Demi-dieu
Ah bon ?Carabas a écrit:Le sondage oublie les prépas, nombreuses, qui ne sont ni Louis le Grand, Ni Henri IV.
- cannelle21Grand Maître
Je me souviens d'avoir eu des professeurs à la fois brillants et bienveillants.
- Mon professeur de lettres qui m'a accompagnée aux oraux de l'ENS pour ne pas que je recule.
- Sans parler de Guy Lardreau : j'ai eu la chance de suivre ses cours de philo pendant deux ans... à chaque heure de cours je me sentais moins bête. j'ai gardé tous ses cours.
- Mon professeur de lettres qui m'a accompagnée aux oraux de l'ENS pour ne pas que je recule.
- Sans parler de Guy Lardreau : j'ai eu la chance de suivre ses cours de philo pendant deux ans... à chaque heure de cours je me sentais moins bête. j'ai gardé tous ses cours.
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- User17706Bon génie
Ah, une ancienne de Carnotcannelle21 a écrit:Je me souviens d'avoir eu des professeurs à la fois brillants et bienveillants.
- Mon professeur de lettres qui m'a accompagnée aux oraux de l'ENS pour ne pas que je recule.
- Sans parler de Guy Lardreau : j'ai eu la chance de suivre ses cours de philo pendant deux ans... à chaque heure de cours je me sentais moins bête. j'ai gardé tous ses cours.
Ils se négocient, les cours du camarade Lardreau?
- CarabasVénérable
Le sondage est un peu tout ou rien : soit très bonne ambiance, soit années pénibles.Cripure a écrit:Ah bon ?Carabas a écrit:Le sondage oublie les prépas, nombreuses, qui ne sont ni Louis le Grand, Ni Henri IV.
Je ne me reconnais nulle part.
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- IphigénieProphète
ah oui! nous aussi, des professeurs bienveillants, le prof de lettres qui était "monté à Paris" du fin fond de la province, avec nous (deux pauvres provinciales admissibles à Sèvres) et qui tenait absolument à nous faire faire l'itinéraire du Paris balzacien....Chouette souvenirPauvreYorick a écrit:Ah, une ancienne de Carnotcannelle21 a écrit:Je me souviens d'avoir eu des professeurs à la fois brillants et bienveillants.
- Mon professeur de lettres qui m'a accompagnée aux oraux de l'ENS pour ne pas que je recule.
- Sans parler de Guy Lardreau : j'ai eu la chance de suivre ses cours de philo pendant deux ans... à chaque heure de cours je me sentais moins bête. j'ai gardé tous ses cours.
Ils se négocient, les cours du camarade Lardreau?
- cannelle21Grand Maître
PauvreYorick a écrit:Ah, une ancienne de Carnotcannelle21 a écrit:Je me souviens d'avoir eu des professeurs à la fois brillants et bienveillants.
- Mon professeur de lettres qui m'a accompagnée aux oraux de l'ENS pour ne pas que je recule.
- Sans parler de Guy Lardreau : j'ai eu la chance de suivre ses cours de philo pendant deux ans... à chaque heure de cours je me sentais moins bête. j'ai gardé tous ses cours.
Ils se négocient, les cours du camarade Lardreau?
Si tu veux, je peux aller voir s'ils ont bien vieilli (Les classeurs ont subi plusieurs déménagements).
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- HélipsProphète
Je m'incruste même si je suis en sciences (mais je ne vote pas du coup). Pour moi, la situation était simple : je n'ai pas fait grand chose au lycée, j'aime ne rien faire. Donc la fac, c'était aller dans le mur (enfin au cinéma). La prépa (une petite prépa parisienne), c'est ce qui m'a obligée à travailler, et c'est pour ça que j'avais choisi cette voie. Je n'ai pas intégré d'école derrière (bah oui, les ENS ou rien quand on est nulle en physique, c'est très ambitieux), mais sans prépa, je n'aurai pas eu l'agrégation. Et en plus, je me suis bien éclatée (amitié comme savoir).
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- SambreNiveau 9
Je ne vote pas non plus vu que je n'y suis pas restée assez longtemps pour pouvoir juger: je suis partie au bout de 2 mois d'Hypo, pas vraiment pour le niveau, mais parce que la pression (celle qu'on nous met, et celle qu'on se met à soi-même surtout) était trop forte, et m'épuisait nerveusement. En revanche, j'ai adoré l'ambiance de classe, très soudée.
A mon avis tout dépend du profil du bachelier, un très gros bosseur, avec des résultats moyens s'y plaira mieux qu'une personne qui a tendance à se reposer sur ses acquis, comme je l'ai été, et qui sera assez déstabilisée par la somme de travail un peu abrutissant exigé (type apprendre des listes interminables de vocabulaire en langue...)
Mais je ne regrette pas, j'ai enchaîné à l'université où l'ambiance m'a beaucoup plu, ainsi que la liberté de travail, mais ça dépend aussi de l'université choisie je suppose.
Au final, j'ai eu le CAPES en étant classée dans le 1er décile, donc je doute vraiment du discours qui affirme que la prépa "prépare" mieux aux concours de l'enseignement que l'université, vue comme une sorte de "voie de garage". Bien sûr, pour l'agrégation c'est une autre paire de manche à mon avis...
A mon avis tout dépend du profil du bachelier, un très gros bosseur, avec des résultats moyens s'y plaira mieux qu'une personne qui a tendance à se reposer sur ses acquis, comme je l'ai été, et qui sera assez déstabilisée par la somme de travail un peu abrutissant exigé (type apprendre des listes interminables de vocabulaire en langue...)
Mais je ne regrette pas, j'ai enchaîné à l'université où l'ambiance m'a beaucoup plu, ainsi que la liberté de travail, mais ça dépend aussi de l'université choisie je suppose.
Au final, j'ai eu le CAPES en étant classée dans le 1er décile, donc je doute vraiment du discours qui affirme que la prépa "prépare" mieux aux concours de l'enseignement que l'université, vue comme une sorte de "voie de garage". Bien sûr, pour l'agrégation c'est une autre paire de manche à mon avis...
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2016-2017: TZR, 3 classes de 4e, 1 classe de 3e
2015-2016: TZR, 1 classe de 6e, 1 classe de 4e, 1 classe de 3e
2014-2015: Stagiaire (2 classes de 4e)
2008-2014: l'Age d'Or
- HélipsProphète
attention, quand je dis "j'ai eu l'agrégation grâce à mon passage en prépa", je ne me permets de parler que de moi, de mon propre rapport au travail. Je connais plein de gens qui auraient été malheureux en prépa et/ou qui ont eu l'agrégation via la fac!
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- zolienneNiveau 9
John a écrit:@Cripure : C'est incroyable que le poids excessif de la somme de travail à réaliser pour des étudiants de 18ans ne t'ait même effleuré l'esprit.
+1
La prépa m'a coupée de toute vie sociale, m'a rendue malade, j'ai été humiliée à la fois par les élèves qui venaient clairement d'un autre niveau social que le mien et par les professeurs. Et pourtant je n'ai pas "dégagé", car je termine toujours tout ce que je commence, malheureusement.
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I just support this crazy thought that everyone should have equal rights.
- SambreNiveau 9
Oui, c'est sûr, autant le passage par la case prépa peut être bénéfique dans l'acquisition de méthodes et de savoirs, autant il peut être totalement maléfique contre-productif si ce n'est que du gavage passif... J'en reviens donc à: tout dépend du profil du petit bachelier qui y entre
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- SteredDoyen
Prépa à Fénelon, avec des professeurs humains, à une très notable exception près.
C'était dur d'arriver d'un lycée médiocre de banlieue et d'avoir tout à apprendre quand on croit être bon.
C'était passionnant d'avoir - enfin ! - accès à tout ce savoir. J'ai eu l'impression qu'on m'ouvrait enfin les portes de la culture...
J'ai énormément travaillé et mis ma vie sociale entre parenthèses pour un an, mais ça n'a pas été un sacrifice : je me suis sentie, comme Zolienne, complètement écrasée par le niveau de mes camarades, mais je me suis dit que j'allais cravacher et rattraper mon retard.
Bon, je n'ai pas intégré Ulm, mais je m'en suis tirée honorablement et je ne regrette pas une seconde ces deux années.
C'était dur d'arriver d'un lycée médiocre de banlieue et d'avoir tout à apprendre quand on croit être bon.
C'était passionnant d'avoir - enfin ! - accès à tout ce savoir. J'ai eu l'impression qu'on m'ouvrait enfin les portes de la culture...
J'ai énormément travaillé et mis ma vie sociale entre parenthèses pour un an, mais ça n'a pas été un sacrifice : je me suis sentie, comme Zolienne, complètement écrasée par le niveau de mes camarades, mais je me suis dit que j'allais cravacher et rattraper mon retard.
Bon, je n'ai pas intégré Ulm, mais je m'en suis tirée honorablement et je ne regrette pas une seconde ces deux années.
- Les étudiants vont mal - principalement en prépas, en lettres et en sciences humaines.
- De la fac et des prépas, et du niveau des étudiants
- Eloge des classes prépas dans Le Monde par le biais des témoignages d'étudiants.
- Programme de français/lettres 2011-2012 en prépas scientifiques et en TL : des infos ?
- Lettres de Mme de Sévigné : et les réponses de ses proches alors ?
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