Quelle proposition parmi celles qui suivent décrit le mieux votre scolarité en classe prépa littéraire ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
plotch a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:iphigénie a écrit:Personnellement, je n'ai jamais fait attention au classement des autres, c'était le mien qui m'intéressait.
Mais s'intéresser à son classement, c'est indirectement s'intéresser à celui des autres, puisqu'on ne se situe plus dans l'absolu, mais relativement au reste de la classe.
Non tu te trompes. S'intéresser à son classement, c'est à dire combien de personnes ont fait mieux ou moins bien, n'a aucun rapport avec s'intéresser à celui des autres c'est à dire connaître le classement exact d'un tel ou d'un autre.
Si tu veux, je me trompe. N'empêche que vouloir connaître son classement au sein d'un groupe donné, c'est accepter la légitimité d'être comparé à ce groupe-là. Et donc le classement des autres importe.
- plotchHabitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:plotch a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Mais s'intéresser à son classement, c'est indirectement s'intéresser à celui des autres, puisqu'on ne se situe plus dans l'absolu, mais relativement au reste de la classe.
Non tu te trompes. S'intéresser à son classement, c'est à dire combien de personnes ont fait mieux ou moins bien, n'a aucun rapport avec s'intéresser à celui des autres c'est à dire connaître le classement exact d'un tel ou d'un autre.
Si tu veux, je me trompe. N'empêche que vouloir connaître son classement au sein d'un groupe donné, c'est accepter la légitimité d'être comparé à ce groupe-là. Et donc le classement des autres importe.
Ton "donc" ne découle d'aucun lien logique Ce qu'on appelle le classement des autres c'est un chiffre attribué à une personne en particulier : on peut s intéresser à son propre chiffre sans vouloir connaître celui des autres.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Pour être classé, il faut que les autres le soient. Donc le classement des autres importe, même si on ne le connaît pas en détail. Ça te va mieux? (de toute façon, mes capacités logiques sont limitées, je ne suis pas passé par la prépa).
- philannDoyen
Pour mes élèves: je ne donne JAMAIS la note à l'oral, mais je précise TOUJOURS la meilleure note, la plus mauvaise et la note médiane.
Autant la note de chacun ne concerne que le principal intéressé, autant je trouve normal de pouvoir se situer dans un groupe. Et puis cela permet de relativiser certaines notes: avoir 12/20 quand la note médiane est de 14/20 ou avoir 12/20 quand la note médiane est de 8/20 n'a pas tout à fait le même sens.
Autant la note de chacun ne concerne que le principal intéressé, autant je trouve normal de pouvoir se situer dans un groupe. Et puis cela permet de relativiser certaines notes: avoir 12/20 quand la note médiane est de 14/20 ou avoir 12/20 quand la note médiane est de 8/20 n'a pas tout à fait le même sens.
- Spoiler:
- @ MK: Quand on présente un concours, il me semble aller de soi d'accepter la légitimité d'une comparaison ou d'un classement. D'où mon interrogation...Mais j'avais oublié le facteur discipline de spécialité qui rend la chose un peu caduque pendant l'année
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- plotchHabitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:Pour être classé, il faut que les autres le soient. Donc le classement des autres importe, même si on ne le connaît pas en détail. Ça te va mieux? (de toute façon, mes capacités logiques sont limitées, je ne suis pas passé par la prépa).
Non ce n'est toujours pas juste :)Tu attribue le verbe "importe" à un complément, qui se rapporte au processus de classer, donc tu as glissé à partir du sens originel : en effet le verbe "importe" avait pour complément au départ iphigénie.
Pour résumer :
Version originelle : le classement des autres n'importe pas pour Iphigénie
Ta version : le classsement des autres importe dans le fait de faire un classement Ce qui est une tautologie tu en conviendras je pense
Par contre puis-je savoir ce que vient faire la prépa là-dedans ? :/
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
@Philann: je comprends très bien ta position. Et ne remets en aucune façon en doute la légitimité des classements et des concours (car même si je ne sais pas construire un raisonnement logique, je les ai passés et j'y suis attaché).
- pirandellaNiveau 5
Je suis redevable à cette formation en termes de méthodes et de culture générale (c'est le pied de ne pas avoir à choisir une matière, le programme est cohérent, c'est génial). Mais j'ai voté pour "de mauvaises relations entre les étudiants" et pourtant, paradoxalement, j'étais dans une prépa provinciale.
Dans cette prépa de province, les profs nous caressaient dans le sens du poil pour s'auto-légitimer (vous êtes l'élite de la nation (?!)... sous-entendus, nous sommes l'élite des profs !). Loin de là, les classes étaient composées de bons élèves, mais en rien exceptionnels. L'ambiance aurait pu présenter toutes caractéristiques propices au travail (émulation sans compétition, possibilité d'approfondir les cours calmement).
En réalité l'année a reposé sur une compétition permanente, sous-tendue par la tricherie et l'hypocrisie, peu profitables au travail finalement. Une certaine partie se voyait dans des grandes écoles ou encore occupant déjà hautes fonctions.... Une mentalité "petite-bourgeoise" peut-être.
Pour démocratiser la classe prépa, il faudrait arrêter de monter la tête à ceux qui fréquentent ces classes, reconnaître que parler de "LA" classe prépa n'a pas trop de sens. Les lycées sont tellement divers entre eux, les enjeux aussi ...
Dans cette prépa de province, les profs nous caressaient dans le sens du poil pour s'auto-légitimer (vous êtes l'élite de la nation (?!)... sous-entendus, nous sommes l'élite des profs !). Loin de là, les classes étaient composées de bons élèves, mais en rien exceptionnels. L'ambiance aurait pu présenter toutes caractéristiques propices au travail (émulation sans compétition, possibilité d'approfondir les cours calmement).
En réalité l'année a reposé sur une compétition permanente, sous-tendue par la tricherie et l'hypocrisie, peu profitables au travail finalement. Une certaine partie se voyait dans des grandes écoles ou encore occupant déjà hautes fonctions.... Une mentalité "petite-bourgeoise" peut-être.
Pour démocratiser la classe prépa, il faudrait arrêter de monter la tête à ceux qui fréquentent ces classes, reconnaître que parler de "LA" classe prépa n'a pas trop de sens. Les lycées sont tellement divers entre eux, les enjeux aussi ...
- Les étudiants vont mal - principalement en prépas, en lettres et en sciences humaines.
- De la fac et des prépas, et du niveau des étudiants
- Eloge des classes prépas dans Le Monde par le biais des témoignages d'étudiants.
- Programme de français/lettres 2011-2012 en prépas scientifiques et en TL : des infos ?
- Lettres de Mme de Sévigné : et les réponses de ses proches alors ?
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