- plotchHabitué du forum
Déclaration de la conférence des CPGE :
Nous avons pris connaissance des dispositions envisagées par M. le Ministre de l'Éducation Nationale dans le cadre d'une réforme des obligations de service des enseignants.
Cette réforme affecte profondément les modalités des services des professeurs de classes préparatoires agrégés et de de chaire supérieure. Son impact en termes de baisse salariale ou de placement de collègues en sous-services est considérable et inacceptable.
Cette situation inédite, où un gouvernement envisage d'amputer brutalement une partie du traitement de ses salariés et de modifier soudainement et notablement leurs statuts, suscite une légitime colère.
Outre le préjudice financier, les personnels, dont on exagère à l'envi et à dessein, à partir des quelques situations extrêmement particulières, le statut privilégié que l'on sait être loin d'être la norme, sont heurtés et choqués par le peu de considération pour leur travail que manifeste la brutalité du projet ministériel envisagé. Il est aussi tout à fait étonnant et regrettable que la défense d'un salaire (qui n'a pas été revalorisé depuis plusieurs années), puisse susciter le reproche de conservatisme.
Les professeurs de classes préparatoires, agrégés et de chaire supérieure, ont choisi ce métier, pour lequel ils se sont formés à haut niveau et qu'ils exercent au service des étudiants et au bénéfice de la nation. Ils ressentent aujourd'hui une très grande injustice devant les projets qui leur sont soumis et sur lesquels ils expriment leur très profond désaccord.
Déclaration commune aux associations de la Conférence des CPGE
UPS, APHEC, UPA, APPLS, UPSTI, UPLS
auxquelles s'associent APHU, APHLY, APPEL-CLE, APFLA-CPL, APGéo
Nous avons pris connaissance des dispositions envisagées par M. le Ministre de l'Éducation Nationale dans le cadre d'une réforme des obligations de service des enseignants.
Cette réforme affecte profondément les modalités des services des professeurs de classes préparatoires agrégés et de de chaire supérieure. Son impact en termes de baisse salariale ou de placement de collègues en sous-services est considérable et inacceptable.
Cette situation inédite, où un gouvernement envisage d'amputer brutalement une partie du traitement de ses salariés et de modifier soudainement et notablement leurs statuts, suscite une légitime colère.
Outre le préjudice financier, les personnels, dont on exagère à l'envi et à dessein, à partir des quelques situations extrêmement particulières, le statut privilégié que l'on sait être loin d'être la norme, sont heurtés et choqués par le peu de considération pour leur travail que manifeste la brutalité du projet ministériel envisagé. Il est aussi tout à fait étonnant et regrettable que la défense d'un salaire (qui n'a pas été revalorisé depuis plusieurs années), puisse susciter le reproche de conservatisme.
Les professeurs de classes préparatoires, agrégés et de chaire supérieure, ont choisi ce métier, pour lequel ils se sont formés à haut niveau et qu'ils exercent au service des étudiants et au bénéfice de la nation. Ils ressentent aujourd'hui une très grande injustice devant les projets qui leur sont soumis et sur lesquels ils expriment leur très profond désaccord.
Déclaration commune aux associations de la Conférence des CPGE
UPS, APHEC, UPA, APPLS, UPSTI, UPLS
auxquelles s'associent APHU, APHLY, APPEL-CLE, APFLA-CPL, APGéo
- Mike92Niveau 10
Très juste !
Quand je pense que j'ai voté pour eux !
Quand je pense que j'ai voté pour eux !
_________________
Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
site : http://allemand-postbac.npage.de
manuels publiés : http://www.decitre.fr/auteur/141431/Michel+Luciani/
- DaphnéDemi-dieu
Le SNALC a mis une pétition en ligne sur ce sujet :
http://www.snalc.fr/petitions.php?id=14
N'hésitez pas à la signer.
http://www.snalc.fr/petitions.php?id=14
N'hésitez pas à la signer.
- retraitéeDoyen
On m'a transmis ce texte
Compte rendu de l’AG des profs de prépa (lettres et sciences),
qui s’est tenue au lycée Condorcet, le jeudi 21 novembre 2013.
L’unanimité se fait sur le caractère absolument injuste et insultant de la mesure proposée par Vincent Peillon (les heures sup des profs de prépa pour améliorer la rémunération des profs de ZEP).
Discussion.
Il est rappelé que :
les 5000€ qu’on projette d’enlever (en moyenne) à chaque prof de prépa multipliés par le nombre de profs de prépa (évalué approximativement à 6000) constituent une cagnotte de 30 M€, à mettre en regard
du budget de l’Education nationale : 137 milliards d’€, soit 4500 fois plus
de l’ensemble des primes du Ministère des Finances : 200 M€
du budget de la Cour des Comptes : 218 M€
de la Direction générale de la fonction publique : 13 M€ pour 154 fonctionnaires (soit des revenus moyens annuels de 80.000 euros)
du revenu annuel moyen d’un Inspecteur des finances (140.000 euros)
Il est également rappelé que le revenu mensuel brut d’un professeur de chaire supérieure au dernier échelon est de 4400 €, alors qu’il est
de 6111€ pour un Ingénieur des mines
de 5900€ pour un Inspecteur général ou un général de division (ce dernier conservant l’intégralité de sa solde à la retraite)
de 5162€ pour un administrateur civil
de 4900€ pour un colonel.
Il est également rappelé que beaucoup de nos heures de colles profitent à de jeunes collègues (dont certains enseignent en ZEP) et que beaucoup de professeurs de khâgne n’ont aucune heure sup et se retrouveraient en sous-service si la réforme passait.
Il est également rappelé que des chiffres absolument fantaisistes (100.000€ de revenu annuel) circulent complaisamment dans les media, parfois avec la caution de la Cour des Comptes (qui semble avoir commis une erreur grotesque, en confondant les heures sup d’un mois et de deux mois). Le professeur de prépa le mieux rémunéré de Condorcet déclare aux impôts 75.000€.
Plusieurs collègues souhaitent associer les collègues du secondaire à notre mouvement, la disparition de l’heure dite de première chaire concernant beaucoup d’entre eux.
Propositions.
Il est envisagé d’annuler le concours blanc de Noël, mesure qui sensibiliserait les familles mais ne concernerait que les classes littéraires.
Il est envisagé une grève des jurys de concours de fin d’année, l’annonce pouvant en être faite dès ces jours-ci.
Il est décidé d’adresser une lettre collective au ministre de l’Education nationale et des lettres personnalisées au président de la République et aux parlementaires. On rappelle que le président de la République a affirmé, dans sa campagne de 2012, le rôle éminent des prépas dans le processus de démocratisation (promesse de permettre aux 5% les meilleurs des élèves de terminale de chaque établissement d’entrer en prépa, quelle que soit la réputation de l’établissement).
Il est envisagé de s’adresser aux media (Benoît Pellistrandi annonce qu’il publie une tribune dans Le Figaro, samedi 23 novembre).
Il est décidé de renforcer les contacts avec les autres établissements à CPGE. A cette fin, il est souhaitable que ce compte-rendu circule le plus largement possible.
Il est décidé de bloquer les deux accès au lycée Condorcet, le mardi 26 novembre, à 7h30, et d’appeler les collègues des autres lycées à faire de même, le même jour.
Il est décidé d’appeler à la grève l’ensemble des professeurs de prépa et de BTS, dans toute la France, le mercredi 27 novembre, avec manifestation de rue entre le bd Saint-Michel et le ministère dans la matinée et demande d’une entrevue au ministre.
Un seul mot d’ordre : retrait du plan Peillon !
C'est comme si, en décembre, on examinait la feuille de paye d'un professeur faisant des heures sup : 3 mois versés d'un coup !
Compte rendu de l’AG des profs de prépa (lettres et sciences),
qui s’est tenue au lycée Condorcet, le jeudi 21 novembre 2013.
L’unanimité se fait sur le caractère absolument injuste et insultant de la mesure proposée par Vincent Peillon (les heures sup des profs de prépa pour améliorer la rémunération des profs de ZEP).
Discussion.
Il est rappelé que :
les 5000€ qu’on projette d’enlever (en moyenne) à chaque prof de prépa multipliés par le nombre de profs de prépa (évalué approximativement à 6000) constituent une cagnotte de 30 M€, à mettre en regard
du budget de l’Education nationale : 137 milliards d’€, soit 4500 fois plus
de l’ensemble des primes du Ministère des Finances : 200 M€
du budget de la Cour des Comptes : 218 M€
de la Direction générale de la fonction publique : 13 M€ pour 154 fonctionnaires (soit des revenus moyens annuels de 80.000 euros)
du revenu annuel moyen d’un Inspecteur des finances (140.000 euros)
Il est également rappelé que le revenu mensuel brut d’un professeur de chaire supérieure au dernier échelon est de 4400 €, alors qu’il est
de 6111€ pour un Ingénieur des mines
de 5900€ pour un Inspecteur général ou un général de division (ce dernier conservant l’intégralité de sa solde à la retraite)
de 5162€ pour un administrateur civil
de 4900€ pour un colonel.
Il est également rappelé que beaucoup de nos heures de colles profitent à de jeunes collègues (dont certains enseignent en ZEP) et que beaucoup de professeurs de khâgne n’ont aucune heure sup et se retrouveraient en sous-service si la réforme passait.
Il est également rappelé que des chiffres absolument fantaisistes (100.000€ de revenu annuel) circulent complaisamment dans les media, parfois avec la caution de la Cour des Comptes (qui semble avoir commis une erreur grotesque, en confondant les heures sup d’un mois et de deux mois). Le professeur de prépa le mieux rémunéré de Condorcet déclare aux impôts 75.000€.
Plusieurs collègues souhaitent associer les collègues du secondaire à notre mouvement, la disparition de l’heure dite de première chaire concernant beaucoup d’entre eux.
Propositions.
Il est envisagé d’annuler le concours blanc de Noël, mesure qui sensibiliserait les familles mais ne concernerait que les classes littéraires.
Il est envisagé une grève des jurys de concours de fin d’année, l’annonce pouvant en être faite dès ces jours-ci.
Il est décidé d’adresser une lettre collective au ministre de l’Education nationale et des lettres personnalisées au président de la République et aux parlementaires. On rappelle que le président de la République a affirmé, dans sa campagne de 2012, le rôle éminent des prépas dans le processus de démocratisation (promesse de permettre aux 5% les meilleurs des élèves de terminale de chaque établissement d’entrer en prépa, quelle que soit la réputation de l’établissement).
Il est envisagé de s’adresser aux media (Benoît Pellistrandi annonce qu’il publie une tribune dans Le Figaro, samedi 23 novembre).
Il est décidé de renforcer les contacts avec les autres établissements à CPGE. A cette fin, il est souhaitable que ce compte-rendu circule le plus largement possible.
Il est décidé de bloquer les deux accès au lycée Condorcet, le mardi 26 novembre, à 7h30, et d’appeler les collègues des autres lycées à faire de même, le même jour.
Il est décidé d’appeler à la grève l’ensemble des professeurs de prépa et de BTS, dans toute la France, le mercredi 27 novembre, avec manifestation de rue entre le bd Saint-Michel et le ministère dans la matinée et demande d’une entrevue au ministre.
Un seul mot d’ordre : retrait du plan Peillon !
C'est comme si, en décembre, on examinait la feuille de paye d'un professeur faisant des heures sup : 3 mois versés d'un coup !
- IgniatiusGuide spirituel
On peut reconnaître à Peillon un réel talent : après avoir réussi à mettre dans la rue des masses de gens contre sa réforme des rythmes, alors que les mêmes étaient plus ou moins d'accord quelques mois auparavant, il va réussir à faire manifester les profs de prépa, ce que je n'ai encore jamais vu de mes yeux !
Chapeau l'artiste.
Chapeau l'artiste.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- retraitéeDoyen
Ils auraient dû faire grève contre Allègre à la rentrée (de quelle année, j'ai oublié), et le SNES s'est déballonné (Monique Vuaillat à l'époque), si bien que cela a tourné en eau de boudin. Nombre de syndiqués, dont moi, ont renvoyé leur carte du SNES, et ne s'y sont plus syndiqués.
- retraitéeDoyen
À propos d'Allègre, je tombe sur cet article
http://gazdeschistesprovence.wordpress.com/2013/05/24/claude-allegre-reconnait-le-changement-climatique-et-avoue-avoir-ete-paye-par-le-lobby-petro-chimique/
http://gazdeschistesprovence.wordpress.com/2013/05/24/claude-allegre-reconnait-le-changement-climatique-et-avoue-avoir-ete-paye-par-le-lobby-petro-chimique/
- plotchHabitué du forum
déjà -17% en 1998 .... c'est de l'acharnement ..
http://www.le-sages.org/documents/messages/MESSAGES11.pdf
Déjà que le point d'indice gèle ... En plus on baisse les salaires et en 98 il y'avait la croissance.
http://www.le-sages.org/documents/messages/MESSAGES11.pdf
Déjà que le point d'indice gèle ... En plus on baisse les salaires et en 98 il y'avait la croissance.
- retraitéeDoyen
Peillon et le PS feraient bien de réfléchir à l'échec de Jospin en 2002, et aux effets de sa réforme et de son "ami de 30 ans".
- Luigi_BGrand Maître
Une mesure rapportant vingt ou trente millions, donc.
Est-ce que quelqu'un sur ce fil a rappelé le coût de la merveilleuse réforme des rythmes ? Rien que le fonds d'amorçage, c'est 250 millions d'euros. L'ensemble de la réforme, c'est au minimum trois fois plus, soit presque trente fois plus, pour un résultat mirifique.
Et moi qui surveille particulièrement les dépenses pour le numérification de l'école (tableaux, tablettes, ENT etc.), je pourrais donner bien d'autres exemples de gabegie qui se chiffrent en millions, voire en dizaines de millions. Il n'y a qu'à voir comment les grands groupes technologiques (Microsoft, Samsung, Texas Instruments etc.) se pressent au salon Educatec-Educatice de ces derniers jours.
Est-ce que quelqu'un sur ce fil a rappelé le coût de la merveilleuse réforme des rythmes ? Rien que le fonds d'amorçage, c'est 250 millions d'euros. L'ensemble de la réforme, c'est au minimum trois fois plus, soit presque trente fois plus, pour un résultat mirifique.
Et moi qui surveille particulièrement les dépenses pour le numérification de l'école (tableaux, tablettes, ENT etc.), je pourrais donner bien d'autres exemples de gabegie qui se chiffrent en millions, voire en dizaines de millions. Il n'y a qu'à voir comment les grands groupes technologiques (Microsoft, Samsung, Texas Instruments etc.) se pressent au salon Educatec-Educatice de ces derniers jours.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CelebornEsprit sacré
Le communiqué du Snalc sur le sujet. On devrait arriver à faire bouger la position du ministère.
Le SNALC à la pointe du combat pour la défense des CPGE
Lors de la réunion du groupe de travail sur les lycées de ce matin 22 novembre, le SNALC était le seul syndicat dont un représentant était professeur de CPGE. Il est le seul à avoir protesté dans sa déclaration liminaire contre la baisse importante de la rémunération des professeurs de CPGE qui résulterait du projet ministériel, qu'il a qualifiée d'inadmissible. Au cours de la réunion, il a fait état de l'importance de cette baisse tant en valeur absolue qu'en pourcentage, à un niveau jamais atteint. Il a souligné qu'elle constituait aux yeux des professeurs une agression contre les CPGE et une mesure vexatoire compte tenu de son ampleur. Il a demandé l'application de la pondération correspondant à la situation effective des professeurs, soit 1,67 ou 1,875 suivant leurs obligations de service telles qu'elles sont définies actuellement en fonction du niveau et des effectifs des classes qu'ils ont en charge.
Le SNALC mettra tout en oeuvre pour défendre le niveau de rémunération actuel des professeurs de CPGE, ainsi que pour empêcher que des collègues actuellement à temps plein soient mis brutalement en sous-service et dans l'obligation d'assurer une à trois heures de plus sans rémunération complémentaire.
Il appelle tous les professeurs à signer la pétition qu'il a mise en ligne sur son site et à manifester ainsi leur soutien à son action : www.snalc.fr/petitions
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- MrBrightsideEmpereur
Allez, encore un point que je viens de cogiter: les groupes de LV.
Je fais 6h en prépa éco alors que si l'on séparait LV1 et LV2, avec mes quatre LV2 en deuxième année je devrais en faire 9. En scientifique, j'en fais 4, alors que je devrais en faire au moins 6 (je suis gentil, je pars du principe qu'avec un seul LV2 en MPSI et 4 en PCSI je pourrais ne faire qu'un groupe.)
Je ne parle pas des LV2 autre que l'anglais en prépa scientifique qui souvent n'ont pas des classes mais des groupes qui regroupent plusieurs carrément plusieurs niveaux (BCPST1/BCPST2). Apparemment, ça marche aussi avec des groupes mixtes A/L+B/L, ou des EC1+EC2.
Des regroupements qui font déjà économiser pas mal au ministère. Si l'on se mettait à demander un groupe par niveau et par LV1/2, le ministre aurait pas mal d'heures sup à payer, même avec un ORS de 10h...
Je fais 6h en prépa éco alors que si l'on séparait LV1 et LV2, avec mes quatre LV2 en deuxième année je devrais en faire 9. En scientifique, j'en fais 4, alors que je devrais en faire au moins 6 (je suis gentil, je pars du principe qu'avec un seul LV2 en MPSI et 4 en PCSI je pourrais ne faire qu'un groupe.)
Je ne parle pas des LV2 autre que l'anglais en prépa scientifique qui souvent n'ont pas des classes mais des groupes qui regroupent plusieurs carrément plusieurs niveaux (BCPST1/BCPST2). Apparemment, ça marche aussi avec des groupes mixtes A/L+B/L, ou des EC1+EC2.
Des regroupements qui font déjà économiser pas mal au ministère. Si l'on se mettait à demander un groupe par niveau et par LV1/2, le ministre aurait pas mal d'heures sup à payer, même avec un ORS de 10h...
- Roumégueur IerÉrudit
Soit dit en passant, FO ne s'est pas privé, lui aussi, d'évoquer la situation des CPGE dans son communiqué du 21 novembre 2013 :Celeborn a écrit:Le communiqué du Snalc sur le sujet. On devrait arriver à faire bouger la position du ministère.
Le SNALC à la pointe du combat pour la défense des CPGE
Lors de la réunion du groupe de travail sur les lycées de ce matin 22 novembre, le SNALC était le seul syndicat dont un représentant était professeur de CPGE. Il est le seul à avoir protesté dans sa déclaration liminaire contre la baisse importante de la rémunération des professeurs de CPGE qui résulterait du projet ministériel, qu'il a qualifiée d'inadmissible. Au cours de la réunion, il a fait état de l'importance de cette baisse tant en valeur absolue qu'en pourcentage, à un niveau jamais atteint. Il a souligné qu'elle constituait aux yeux des professeurs une agression contre les CPGE et une mesure vexatoire compte tenu de son ampleur. Il a demandé l'application de la pondération correspondant à la situation effective des professeurs, soit 1,67 ou 1,875 suivant leurs obligations de service telles qu'elles sont définies actuellement en fonction du niveau et des effectifs des classes qu'ils ont en charge.
Le SNALC mettra tout en oeuvre pour défendre le niveau de rémunération actuel des professeurs de CPGE, ainsi que pour empêcher que des collègues actuellement à temps plein soient mis brutalement en sous-service et dans l'obligation d'assurer une à trois heures de plus sans rémunération complémentaire.
Il appelle tous les professeurs à signer la pétition qu'il a mise en ligne sur son site et à manifester ainsi leur soutien à son action : www.snalc.fr/petitions
"-L'alourdissement des obligations de service des professeurs de BTS et de CPGE
[...]
Les pondérations horaires en éducation prioritaire, financées par redéploiement, ne bénéficieront en fait qu'à une partie des enseignants qui y exercent, des établissements devant sortir du dispositif. De plus, le ministre tente d'opposer les catégories entre elles alors qu'à l'arrivée il n'y aurait que des perdants."
- kiwiGuide spirituel
Mais Tristana, le nombre de postes a augmenté par rapport à il y a 7 ou 8ans. Pour autant, on ne les pourvoit pas. Plus personne ne veut faire ce boulot. Et je ne leur donnerai pas tort...Tristana a écrit:Tu as raison, il vaut mieux demander aux bons profs qui ont eu leur CAPES il y a de nombreuses années de faire 25h de cours, parce qu'eux au moins sont compétents.e-Wanderer a écrit:C'est vrai qu'avec le niveau actuel du CAPES, il est urgent de créer des postes en masse et de recruter à bras ouverts...Tristana a écrit:Sauf qu'on est dans la fonction publique et qu'en faire davantage que les autres signifie des postes en moins. Je persiste à penser que si toutes les heures supp' étaient refusées, alors on aurait des créations de postes puisqu'il serait impossible de faire tourner la machine. Là, cela permet de contenter le ministère, qui se dit qu'après tout, y'a pas besoin d'embaucher tant que ça ; et qui, comme l'a dit Janne, risque par se mettre à penser qu'effectivement, avec tous ces enseignants qui font des heures supplémentaires, on peut probablement augmenter le taux horaire des enseignants (en leur donnant en contrepartie deux-trois clopinettes).
Il est nécessaire de toujours replacer l'action individuelle dans une vision collective, surtout dans la fonction publique qui est aujourd'hui si menacée.
Je ne nie pas la baisse de niveau (forcément, puisque le niveau baisse globalement dans le système éducatif), mais je trouve ridicule de s'en servir comme argument pour ne pas créer davantage de postes : on sait tous aussi que les conditions de travail se dégradent (et que donc l'enseignement est moins bon) parce qu'il n'y a pas assez d'enseignants.
- retraitéeDoyen
Qui peut nous donner les salaires que touchent les membres de la Cour des Comptes, si prompts à dénoncer la gabegie des autres? Rien que le prix de l'hermine, tiens? Ont-ils encore besoin de se déguiser pour siéger? Les médecins , pas plus que les professeurs, ne bossent encore en robe/toge!Luigi_B a écrit:Une mesure rapportant vingt ou trente millions, donc.
Est-ce que quelqu'un sur ce fil a rappelé le coût de la merveilleuse réforme des rythmes ? Rien que le fonds d'amorçage, c'est 250 millions d'euros. L'ensemble de la réforme, c'est au minimum trois fois plus, soit presque trente fois plus, pour un résultat mirifique.
Et moi qui surveille particulièrement les dépenses pour le numérification de l'école (tableaux, tablettes, ENT etc.), je pourrais donner bien d'autres exemples de gabegie qui se chiffrent en millions, voire en dizaines de millions. Il n'y a qu'à voir comment les grands groupes technologiques (Microsoft, Samsung, Texas Instruments etc.) se pressent au salon Educatec-Educatice de ces derniers jours.
- VoltigeurHabitué du forum
Pour nourrir le débat en revenant sur un aspect factuel déjà signalé (la remise en cause de l'heure de décharge pour effectif pléthorique), voici la réflexion d'un collègue de CPGE forcément complotiste :
A titre personnel, je pense que cette réforme est un écran de fumée (selon un chiffrage de l'UPS,
cela représente une économie de 23 M€, à comparer au 65Mi€ prévus en 2014 pour l'EN) dont
le seul réel objectif est la suppression de la notion d'effectif pléthorique. En effet, un collègue
nous a informé lors de notre réunion académique annuelle que le rectorat anticiperait le besoin de
50 classes de seconde supplémentaires en 2014. L'objectif serait d'absorber ce surplus à coût
constant. Le plus simple est d'augmenter le nombre d'élèves par classe. Il ne vous a pas échappé
que l'immense majorité des classes de seconde comportent 35 élèves, et donc une augmentation
les ferait passer en classe à effectif pléthorique. Pour ceux qui se posent la question, la diminution
pour effectif pléthorique existe aussi en second cycle (voir par exemple ici).
Si une partie non négligeable des enseignants du lycée a soudainement droit à une heure de décharge,
cela induit une hausse non négligeable de la masse salariale (probablement de l'ordre du milliard, voire plus).
Ma petite expérience me laisse penser que le ministère navigue à vue et prend des décisions quand
un problème se pointe à l'horizon. Je crois qu'il s'attaque à nous en comptant sur une division
avec nos collègues de lycée, mais que nos collègues sont la véritable cible de cette réforme.
Si j'ai raison, le ministère sera inflexible sur cette disparition.
A titre personnel, je pense que cette réforme est un écran de fumée (selon un chiffrage de l'UPS,
cela représente une économie de 23 M€, à comparer au 65Mi€ prévus en 2014 pour l'EN) dont
le seul réel objectif est la suppression de la notion d'effectif pléthorique. En effet, un collègue
nous a informé lors de notre réunion académique annuelle que le rectorat anticiperait le besoin de
50 classes de seconde supplémentaires en 2014. L'objectif serait d'absorber ce surplus à coût
constant. Le plus simple est d'augmenter le nombre d'élèves par classe. Il ne vous a pas échappé
que l'immense majorité des classes de seconde comportent 35 élèves, et donc une augmentation
les ferait passer en classe à effectif pléthorique. Pour ceux qui se posent la question, la diminution
pour effectif pléthorique existe aussi en second cycle (voir par exemple ici).
Si une partie non négligeable des enseignants du lycée a soudainement droit à une heure de décharge,
cela induit une hausse non négligeable de la masse salariale (probablement de l'ordre du milliard, voire plus).
Ma petite expérience me laisse penser que le ministère navigue à vue et prend des décisions quand
un problème se pointe à l'horizon. Je crois qu'il s'attaque à nous en comptant sur une division
avec nos collègues de lycée, mais que nos collègues sont la véritable cible de cette réforme.
Si j'ai raison, le ministère sera inflexible sur cette disparition.
_________________
«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- IgniatiusGuide spirituel
C'est en effet une réflexion intéressante : je pressens aussi des tentatives de nous imposer des classes surpeuplées en seconde...
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
Sur les réseaux sociaux, bcp se lâchent en pourrissant les profs de prépa, puis, par ricochet, les agrégés : des collègues parlent des agrégés comme de "privilégiés" qui devraient subir une nuit du 4 août. C'est incroyable.
L'aigreur de certains est sans limite.
Je ne sais pas ce qu'ils diront qd les PE manifesteront pour que leurs salaires soient augmentés en sucrant prime de PP et ISOE aux enseignants du secondaire...
Le sarkozysme a laissé des traces : au sein même de la profession, certains se battent contre des décennies de luttes sociales.
A quand la gauche au pouvoir ?
L'aigreur de certains est sans limite.
Je ne sais pas ce qu'ils diront qd les PE manifesteront pour que leurs salaires soient augmentés en sucrant prime de PP et ISOE aux enseignants du secondaire...
Le sarkozysme a laissé des traces : au sein même de la profession, certains se battent contre des décennies de luttes sociales.
A quand la gauche au pouvoir ?
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- retraitéeDoyen
Chers collègues aigris et envieux, passez les concours que vous vilipendez !
- User17706Bon génie
Merci Ignatius. C'est exactement mon sentiment. Il serait temps qu'un beau jour ça se produise.Igniatius a écrit: À quand la gauche au pouvoir ?
- celitianSage
+1retraitée a écrit:Chers collègues aigris et envieux, passez les concours que vous vilipendez !
Je ne comprends pas l'acharnement de certains collégues, l'agrégation interne est le seul moyen d'évoluer équitablement dans l'EN.
Et c'est vrai que beaucoup de collégues sont envieux parce que "tu comprends, tu fais le même travail que nous mais tu es payée plus et tu fais moins d'heures", mais j'ai mis deux ans à réussir ce concours en travaillant à temps plein en lycée,avec 2 jeunes enfants et en sacrifiant tous mes WE, vacances....et, naturellement ils ne souhaitent pas essayer car "c'est trop dur, trop d'efforts...."
- retraitéeDoyen
Oui, j'ai moi aussi bossé comme une folle pour passer ce concours.
- User17706Bon génie
Ce n'est pas la dose de travail consenti qui compte, à mon sens. D'autres ont bossé comme des fous pour obtenir le CAPES, principalement dans des disciplines où il n'y a que très peu de postes.
Non, ce qui compte, c'est le fait que taper sur les uns ne va pas arranger (au contraire même) la situation des autres.
Non, ce qui compte, c'est le fait que taper sur les uns ne va pas arranger (au contraire même) la situation des autres.
- retraitéeDoyen
Certes, nous sommes bien d'accord!
- celitianSage
Oui tout à fait d'accord, car on commence par opposer les statuts puis les matières.
Mais la dose de travail à fournir compte car c'est, très souvent, la raison donnée pour ne pas essayer de passer le concours.
Mais la dose de travail à fournir compte car c'est, très souvent, la raison donnée pour ne pas essayer de passer le concours.
- User17706Bon génie
Ah oui, en tant qu'argument ça ne marche pas, ça, effectivement. Nous sommes d'accord.ecogest a écrit:la dose de travail à fournir compte car c'est, très souvent, la raison donnée pour ne pas essayer de passer le concours.
- Profs de prépa : "une grève historique" lundi 09 décembre selon La Provence.
- Les profs de Floride vont pouvoir être armés en classe
- bienvenue dans le monde des 3ème prépa-pro !!
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- Peillon repousse la réforme du temps de travail des profs de prépa
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