- JPhMMDemi-dieu
Quant à vos répliques... la charte interdit probablement de dire de qui elles sont dignes.victor44 a écrit:Réplique digne de mes 5èmes, je dirais que si tu écrivais moins d'incohérences tu t'y perdrais moins
- JPhMMDemi-dieu
Il faut l'espérer.WonderWoman a écrit:Tu le fais exprès ou quoi ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JulHabitué du forum
+ 1000Sakei a écrit:Ouii et donner la possibilité aux TZR qui ne veulent pas enseigner en ZEP de refuser les remplacementsvictor44 a écrit:
Il faut interdire la ZEP à ceux qui ne veulent pas y aller...
- JPhMMDemi-dieu
Je connais des enseignants en BTS qui sont contractuels.victor44 a écrit:Enseigner en bts ou en iut necessite pas de capesJPhMM a écrit:nigousse a écrit:Bonjour, je suis PLP Lettres-Histoire et j'enseigne à des classes de BTS. J'ai un collègue Lettres-Histoire qui enseigne en IUT et à l'université( il a un doctorat de lettres) donc je ne vois pas en quoi être PLP signifie être un sous-prof incapable de sortir de son LP comme cela a été insinué sur ce fil...
Oui, et il ne sait pas ce qu'il dit...
Je me demande dans quel sens vous entendez vraiment le sens du mot "nécessite", et je trouve la réponse la plus probable fort inquiétante.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- atriumNeoprof expérimenté
Pourquoi se limiter aux ZEP?Jul a écrit:+ 1000Sakei a écrit:Ouii et donner la possibilité aux TZR qui ne veulent pas enseigner en ZEP de refuser les remplacementsvictor44 a écrit:
Il faut interdire la ZEP à ceux qui ne veulent pas y aller...
On devrait pouvoir choisir librement son établissement et refuser ce qui ne nous plaît pas. on serait territoriaux et après le concours, on chercherait un poste qui nous plaise et si on ne trouve pas tant pis pour nous, comme en Belgique. Par exemple,certains collègues n'aiment pas les campagnes profondes ou les banlieues pavillonnaires...
On pourrait avoir des commissions éducatives locales ou des écoles fonctionnant par délégation de service public avec un opérateur privé.
Il y a vraiment une idée à creuser là.
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It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- CathEnchanteur
Ben non, effectivement, je n'ai jamais dit ça.WonderWoman a écrit:Mais elle n'a jamais ni dit, ni sous-entendu ça...Victor44 a écrit:Quant aux profs comme Cath qui pensent que ce qui fait la valeur d'un PLP c'est sa capacité à être ailleurs...
Tu le fais exprès ou quoi ?
Si j'étais d'aussi mauvaise foi que ..., je dirais qu'avec un CAPLP, on sait mieux lire qu'avec un CAPES. :diable:
Mais je ne le suis pas. :abe:
- JulHabitué du forum
Très fin...atrium a écrit:Pourquoi se limiter aux ZEP?Jul a écrit:+ 1000Sakei a écrit:Ouii et donner la possibilité aux TZR qui ne veulent pas enseigner en ZEP de refuser les remplacements
On devrait pouvoir choisir librement son établissement et refuser ce qui ne nous plaît pas. on serait territoriaux et après le concours, on chercherait un poste qui nous plaise et si on ne trouve pas tant pis pour nous, comme en Belgique. Par exemple,certains collègues n'aiment pas les campagnes profondes ou les banlieues pavillonnaires...
On pourrait avoir des commissions éducatives locales ou des écoles fonctionnant par délégation de service public avec un opérateur privé.
Il y a vraiment une idée à creuser là.
Passer un concours national ne devrait pas être équivalent à une telle sujétion.
Et puis il faut savoir, dans un autre fil tout le monde pleurniche sur la difficulté de quitter l'IDF sans points de regroupement de conjoint.
- CathEnchanteur
victor44 a écrit:
Un TZR peut refuser un remplacement en LP
Et un PLP TZR ne peut pas refuser un remplacement en collège.Simone Boué a écrit:Et non un TZR certifié ne peut pas refuser un remplacement en LP.
Dingue, hein ?
- ProvenceEnchanteur
Ergo a écrit:Victor: je ne suis pas sûre qu'une valorisation de carrière motive vraiment à demander et à rester en ZEP quand on voit l'épuisement que les ZEP engendrent...Je vois déjà qu'à ma 3e rentrée seulement en ECLAIR, je me suis détachée de certaines choses (pas des élèves et des classes mais de ce qui se passe à l'extérieur), je vois l'épuisement dans lequel sont les collègues en 4e ou 5e année et le côté presque froid, cynique ou aigri des rares collègues qui sont là depuis plus longtemps (pas de tous, bien sûr, mais de certains)...
Lors des fameuses assises, à la question "comment attirer des personnels motivés et les faire rester", nous avons tous pensé à la décharge horaire en premier (et conséquente, la décharge, 3h nous paraissait bien mais on sait bien que ces 3h seraient occupées par les rendez-vous etc. - je passe déjà plus d'1h par semaine à appeler les parents d'élèves de la classe dont je suis PP + les appels aux autres parents que je ne comptabilise pas) puis à une reconnaissance du travail - que cela passe par une reconnaissance financière ou de carrière.
Cela étant, je ne pense pas que ça suffise à attirer les gens et à les faire rester. A 22 élèves, pourtant un effectif faible, on ne peut pas s'en occuper correctement. Donc soit il faut en plus de tout le reste mettre en place un co-enseignement (et ça n'a rien d'évident, pour l'avoir fait en classe relais, 2, 3 ou 4 encadrants pour 12 élèves mais nous n'étions pas tous profs ni profs de la même matière, on était juste des adultes placés devant ces élèves), soit il faut dédoubler toutes les classes et ça implique un recrutement incroyable et pose le problème des locaux...
Bref, la poudre aux yeux et la bonne conscience ont encore de beaux jours devant elles.
Et soyons honnêtes également: avec tout l'avancement du monde et les primes du monde, je ne pense pas y rester 10 ans parce que d'ici très peu de temps, j'aurais vraiment épuisé toutes les idées débiles que je peux avoir pour essayer de m'occuper au mieux de chaque élève et je me rendrai compte que ça ne sert à rien (sinon à m'épuiser justement) parce que je ne suis qu'une goutte d'eau dans un océan de dysfonctionnements du quartier et du collège. Si par contre, j'avais des conditions de travail meilleures: moins d'heures, encore moins d'élèves, une personne en plus dans la classe - alors, là, oui, je pense que je me fatiguerais moins. Mais sinon, avoir 100 euros de plus, 1 HSA ou la certitude de passer plus vite à la hors classe, ça ne me fait ni chaud ni froid - tout comme les fameux points ZEP qui ne permettraient de toute façon pas d'avoir un poste fixe dans ma région d'origine s'ils ne sont pas associés à des points famille.
Ergo a écrit:On n'a aucun moyen de savoir si on va y arriver devant une classe et si on va y arriver devant une classe en ZEP. Et on change: je gère mieux que lors de mon année de stage ou que lors de mon arrivée dans le collège il y a deux ans - mais je gère mieux aussi parce que la plupart des élèves m'ont acceptée et qu'ils ne me testent plus (ou qu'ils ne me testent pas parce que je suis arrivée avant eux).
On ne peut pas savoir...Il y a tous les cas de figures: des candidats qui réussissent brillamment leurs concours et luttent devant une classe, des candidats qui échouent 3, 4, 5 fois et qui s'éclatent en classe etc.
La théorie sur les ZEP lors de la formation n'aidera pas particulièrement à mieux s'en sortir en ZEP (ce qu'on m'a raconté en formation est à 1000 lieues de ce que je vis et ce que je vis est encore à 1000 lieues de ce que j'ai entendu une collègue raconter sur son établissement de stage ).
victor44 a écrit:
Merci pour ce post Jacq qui me permet de préciser ma pensée car certains aimeraient me faire passer pour ce que je ne suis pas. Ton post prouve (ainsi que ceux d'ergo) qu'il y a plein de profs ravis d'enseigner à un public difficile et qu'on pourrait y faire carrière sans être dans la plainte permanente.
- victor44Habitué du forum
Ca ne pose pas de probleme dans l hospitaliere ou la territorialeJul a écrit:Très fin...atrium a écrit:Pourquoi se limiter aux ZEP?Jul a écrit:+ 1000
On devrait pouvoir choisir librement son établissement et refuser ce qui ne nous plaît pas. on serait territoriaux et après le concours, on chercherait un poste qui nous plaise et si on ne trouve pas tant pis pour nous, comme en Belgique. Par exemple,certains collègues n'aiment pas les campagnes profondes ou les banlieues pavillonnaires...
On pourrait avoir des commissions éducatives locales ou des écoles fonctionnant par délégation de service public avec un opérateur privé.
Il y a vraiment une idée à creuser là.
Passer un concours national ne devrait pas être équivalent à une telle sujétion.
Et puis il faut savoir, dans un autre fil tout le monde pleurniche sur la difficulté de quitter l'IDF sans points de regroupement de conjoint.
Ca resoudrait les pb de redescente en province
- Simone BouéNiveau 9
Qu'est-ce qui ne pose pas de problème dans l'hospitalière ou la territoriale?
- atriumNeoprof expérimenté
Bien sûr. C'est donc plus simple de sortir les enseignants de la fonction publique d'état pour les passer dans la territoriale. C'est une idée dont on sent bien qu'elle est dans les tuyaux depuis un moment. Allègre l'avait d'ailleurs très clairement dit.victor44 a écrit:Ca ne pose pas de probleme dans l hospitaliere ou la territorialeJul a écrit:Très fin...atrium a écrit:Pourquoi se limiter aux ZEP?
On devrait pouvoir choisir librement son établissement et refuser ce qui ne nous plaît pas. on serait territoriaux et après le concours, on chercherait un poste qui nous plaise et si on ne trouve pas tant pis pour nous, comme en Belgique. Par exemple,certains collègues n'aiment pas les campagnes profondes ou les banlieues pavillonnaires...
On pourrait avoir des commissions éducatives locales ou des écoles fonctionnant par délégation de service public avec un opérateur privé.
Il y a vraiment une idée à creuser là.
Passer un concours national ne devrait pas être équivalent à une telle sujétion.
Et puis il faut savoir, dans un autre fil tout le monde pleurniche sur la difficulté de quitter l'IDF sans points de regroupement de conjoint.
Ca resoudrait les pb de redescente en province
Reste à savoir s'il est souhaitable de favoriser cette tendance ou de la combattre.
- Simone BouéNiveau 9
Et tiens, dans la territoriale, tu choisis pas sur quelle zone tu interviens (genre : le service gère un département entier, tu te retrouves attaché territorial affecté à un service de la petite enfance sur tel zone, et bien tu ne la choisis pas). Quant aux mutations, elles sont quasiment impossibles.
Je rejoins évidemment Jul. C'est l'éducation nationale par territoriale.
Je rejoins évidemment Jul. C'est l'éducation nationale par territoriale.
- atriumNeoprof expérimenté
J'ai tendance à être d'accord mais, apparemment c'est une idée qui n'est pas partagée par tous. Considérer qu'il est nécessaire d'appartenir à un corps particulier pour enseigner en ZEP- éclair (et pourquoi pas pour les PE aussi), c'est accepter un pas de plus vers la territorialisation, je crois. Mais je m'inquiète sans doute pour rien...Simone Boué a écrit:Et tiens, dans la territoriale, tu choisis pas sur quelle zone tu interviens (genre : le service gère un département entier, tu te retrouves attaché territorial affecté à un service de la petite enfance sur tel zone, et bien tu ne la choisis pas). Quant aux mutations, elles sont quasiment impossibles.
Je rejoins évidemment Jul. C'est l'éducation nationale pas territoriale.
- victor44Habitué du forum
De mon point de vue c'est à encourager, ce qui ne signifie pas que les programmes cessent d'être nationaux. De toutes les façons on ne peut que constater la différence entre les territoires d'un point de vue du niveau des classes et de l'offre de formation, ce sont déjà des faits, alors massacrer des profs et des élèves en vertu de principes qui ne sont plus que des lunes depuis belle lurette...atrium a écrit:Bien sûr. C'est donc plus simple de sortir les enseignants de la fonction publique d'état pour les passer dans la territoriale. C'est une idée dont on sent bien qu'elle est dans les tuyaux depuis un moment. Allègre l'avait d'ailleurs très clairement dit.victor44 a écrit:Ca ne pose pas de probleme dans l hospitaliere ou la territorialeJul a écrit:Très fin...
Passer un concours national ne devrait pas être équivalent à une telle sujétion.
Et puis il faut savoir, dans un autre fil tout le monde pleurniche sur la difficulté de quitter l'IDF sans points de regroupement de conjoint.
Ca resoudrait les pb de redescente en province
Reste à savoir s'il est souhaitable de favoriser cette tendance ou de la combattre.
- yogiSage
Je ne sais si l'Education Territoriale est une bonne solution mais ce que je sais c'est que l'Education Nationale va d'échec en échec depuis 30 ans.
Ergo,je partage totalement ton discours et ton ressenti sur l'ECLAIR.
Ergo,je partage totalement ton discours et ton ressenti sur l'ECLAIR.
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ce type de raisonnement est consternant, cela revient à dire que si une situation existe, il faut s'y résoudre.victor44 a écrit:De mon point de vue c'est à encourager, ce qui ne signifie pas que les programmes cessent d'être nationaux. De toutes les façons on ne peut que constater la différence entre les territoires d'un point de vue du niveau des classes et de l'offre de formation, ce sont déjà des faits, alors massacrer des profs et des élèves en vertu de principes qui ne sont plus que des lunes depuis belle lurette...atrium a écrit:Bien sûr. C'est donc plus simple de sortir les enseignants de la fonction publique d'état pour les passer dans la territoriale. C'est une idée dont on sent bien qu'elle est dans les tuyaux depuis un moment. Allègre l'avait d'ailleurs très clairement dit.victor44 a écrit:Ca ne pose pas de probleme dans l hospitaliere ou la territoriale
Ca resoudrait les pb de redescente en province
Reste à savoir s'il est souhaitable de favoriser cette tendance ou de la combattre.
- User17706Bon génie
Nietzsche avait forgé un mot : le « faitalisme ». (Pour quelque chose d'un peu différent mais bon.)
- atriumNeoprof expérimenté
Victor, tu ne réponds pas pour les PE. Faut-il aussi un corps particulier pour enseigner en éclair?
Question subsidiaire: si le programme reste national, pourquoi faudrait-il 2 corps différents d'enseignants pour faire le même programme? Tu sembles penser que les PLC ne s'adaptent pas à leur public et donc tu donnes l'impression de caricaturer tes collègues en affreux passéistes qui assomment les élèves de devoirs et de cours magistraux comme au bon vieux temps et sont en guerre perpétuelle avec eux.
Ce n'est pas ce que je constate, ni en tant que PE travaillant avec des PLC de 6ième, ni en tant que parent.
Sans compter que tu sembles présupposer que la grande difficulté socio-économique ou scolaire est limitée à certaines zones, ce qui s'avère faux à l'usage (elle est diffuse mais bien réelle en milieu péri-urbain par exemple), et que ces zones, quand elles existent, bénéficient toutes du "label" zep-éclair", ce qui n'est pas le cas.
Le problème majeur pour les PLC de collège, me semble-t-il (oui, je suis du genre prudent), ce sont les 20% (à la louche) d'élèves qui arrivent au collège sans maîtriser la lecture courante. Prost (cité par John, je crois, sur un autre fil) a admis que cette proportion a doublé en 10 ans entre 97 et 2007. On peut supposer qu'ils sont effectivement surreprésentés dans certains collèges (pas tous classés zep-éclair d'ailleurs). Changer les profs n'a aucun intérêt si l'école primaire ne retrouve pas, au moins en lecture, l'efficacité qu'elle a eue.
Question subsidiaire: si le programme reste national, pourquoi faudrait-il 2 corps différents d'enseignants pour faire le même programme? Tu sembles penser que les PLC ne s'adaptent pas à leur public et donc tu donnes l'impression de caricaturer tes collègues en affreux passéistes qui assomment les élèves de devoirs et de cours magistraux comme au bon vieux temps et sont en guerre perpétuelle avec eux.
Ce n'est pas ce que je constate, ni en tant que PE travaillant avec des PLC de 6ième, ni en tant que parent.
Sans compter que tu sembles présupposer que la grande difficulté socio-économique ou scolaire est limitée à certaines zones, ce qui s'avère faux à l'usage (elle est diffuse mais bien réelle en milieu péri-urbain par exemple), et que ces zones, quand elles existent, bénéficient toutes du "label" zep-éclair", ce qui n'est pas le cas.
Le problème majeur pour les PLC de collège, me semble-t-il (oui, je suis du genre prudent), ce sont les 20% (à la louche) d'élèves qui arrivent au collège sans maîtriser la lecture courante. Prost (cité par John, je crois, sur un autre fil) a admis que cette proportion a doublé en 10 ans entre 97 et 2007. On peut supposer qu'ils sont effectivement surreprésentés dans certains collèges (pas tous classés zep-éclair d'ailleurs). Changer les profs n'a aucun intérêt si l'école primaire ne retrouve pas, au moins en lecture, l'efficacité qu'elle a eue.
- User5899Demi-dieu
Comme tout le monde a grandi ! Vous n'avez plus besoin de moi désormais pour vous étriper joyeusement
Je suis fier de vous !
Yorick, en allemand, ça donnait quoi, le "faitalisme" ?
Je suis fier de vous !
Yorick, en allemand, ça donnait quoi, le "faitalisme" ?
- User17706Bon génie
C'était en français dans le texte, parguenne! (Qq part dans la Généalogie de la morale sauf erreur.)Cripure a écrit:Yorick, en allemand, ça donnait quoi, le "faitalisme" ?
- SakeiNiveau 10
Ou alors une école nationale à 2 vitesses :atrium a écrit:J'ai tendance à être d'accord mais, apparemment c'est une idée qui n'est pas partagée par tous. Considérer qu'il est nécessaire d'appartenir à un corps particulier pour enseigner en ZEP- éclair (et pourquoi pas pour les PE aussi), c'est accepter un pas de plus vers la territorialisation, je crois. Mais je m'inquiète sans doute pour rien...Simone Boué a écrit:Et tiens, dans la territoriale, tu choisis pas sur quelle zone tu interviens (genre : le service gère un département entier, tu te retrouves attaché territorial affecté à un service de la petite enfance sur tel zone, et bien tu ne la choisis pas). Quant aux mutations, elles sont quasiment impossibles.
Je rejoins évidemment Jul. C'est l'éducation nationale pas territoriale.
- le corps des certifiés dont la formation serait ancrée sur la pédagogie (peu importe laquelle ^^) pour les élèves lambda
- le corps des profs de "ZEP" (et on n'accéderait pas à ces "ZEP" parce qu'on habite tel territoire mais parce qu'on est tel élève ayant telle histoire et telle famille) dont la formation pourrait être combinée à une formation d'éducateur spécialisé parce que le problème aussi c'est que dans les milieux socio-économiques très difficiles, l'éducation qui devrait être faite par les parents n'a pas été faite, qu'ils n'ont aucun cadre et que l'école pourrait leur redonner ce cadre.
Les programmes pourraient donc être différents avec une part d'éducation plus importante dans ces ZEP (l'instruction ne serait évidemment pas oubliée mais en plus léger... bref ce qu'on fait déjà actuellement lorsqu'on "adapte" nos cours).
En bref, la fin du collège unique
Pour le primaire, oui accentuer sur la lecture parce que ça c'est la base et on ne peut suivre ensuite dans aucune matière si on ne sait pas lire et si on ne comprend pas ce qu'on lit.
- atriumNeoprof expérimenté
Pour le cadre éducatif, il y a d'autres solutions: les internats par exemple. Les carences éducatives lourdes ne se trouvent pas uniquement dans les quartiers estampillés zep-éclair.
A l'école primaire,les méthodes sont importantes mais l'attribution zep n'a aucun sens: choix des communes de la refuser, école tranquille dépendant d'un collège zep ou inversement grosses difficultés dans des écoles non-zep puisque le collège de secteur ne l'est pas et donc classes à 30 avec des AVS comme palliatif et je passe sur la casse du spécialisé.
Ce qui est inquiétant, c'est l'évolution des résultats des élèves alors que, paraît-il, les collègues PE et PLC sont de mieux en mieux formés. je ne comprends pas comment on peut en arriver à la conclusion qu'un corps particulier pourra résoudre un problème qui n'a visiblement rien à voir avec les statuts des personnels qui remplissaient grosso modo leur mission jusqu'à il n'y a pas si longtemps tout compte fait.
A l'école primaire,les méthodes sont importantes mais l'attribution zep n'a aucun sens: choix des communes de la refuser, école tranquille dépendant d'un collège zep ou inversement grosses difficultés dans des écoles non-zep puisque le collège de secteur ne l'est pas et donc classes à 30 avec des AVS comme palliatif et je passe sur la casse du spécialisé.
Ce qui est inquiétant, c'est l'évolution des résultats des élèves alors que, paraît-il, les collègues PE et PLC sont de mieux en mieux formés. je ne comprends pas comment on peut en arriver à la conclusion qu'un corps particulier pourra résoudre un problème qui n'a visiblement rien à voir avec les statuts des personnels qui remplissaient grosso modo leur mission jusqu'à il n'y a pas si longtemps tout compte fait.
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John Brunner, The Jagged Orbit
- SakeiNiveau 10
Je suis bien d'accord et c'est bien pour ça que j'ai précisé : "et on n'accéderait pas à ces "ZEP" parce qu'on habite tel territoire mais parce qu'on est tel élève ayant telle histoire et telle famille"atrium a écrit:Pour le cadre éducatif, il y a d'autres solutions: les internats par exemple. Les carences éducatives lourdes ne se trouvent pas uniquement dans les quartiers estampillés zep-éclair.
A l'école primaire,les méthodes sont importantes mais l'attribution zep n'a aucun sens: choix des communes de la refuser, école tranquille dépendant d'un collège zep ou inversement grosses difficultés dans des écoles non-zep puisque le collège de secteur ne l'est pas et donc classes à 30 avec des AVS comme palliatif et je passe sur la casse du spécialisé.
Ce qui est inquiétant, c'est l'évolution des résultats des élèves alors que, paraît-il, les collègues PE et PLC sont de mieux en mieux formés. je ne comprends pas comment on peut en arriver à la conclusion qu'un corps particulier pourra résoudre un problème qui n'a visiblement rien à voir avec les statuts des personnels qui remplissaient grosso modo leur mission jusqu'à il n'y a pas si longtemps tout compte fait.
Sinon je ne pense pas que les PLC soient mieux formés pour avoir vécu cette formation il y a 3 ans : 18h face aux élèves, sans possibilité de réfléchir sur sa pratique, à faire des cours tous plus foireux les uns que les autres du jour au lendemain ^^
C'est vrai qu'en remettant une vraie formation peut-être... un prof qui sait enseigner à un public difficile doit savoir enseigner partout a priori donc pas besoin de créer un corps particulier.
- atriumNeoprof expérimenté
+1000Sakei a écrit:un prof qui sait enseigner à un public difficile doit savoir enseigner partout a priori donc pas besoin de créer un corps particulier.
C'est rassurant de lire ça.
- User5899Demi-dieu
Ca, au fond, c'est une sorte d'habitude qui s'est instaurée. Mais rien dans la définition du service du certifié ou de l'agrégé ne dit qu'il doit rejoindre une affectation en LP. Quant à l'agrégé, sa présence en collège est qualifiée d'exceptionnelle.Simone Boué a écrit:Et non un TZR certifié ne peut pas refuser un remplacement en LP.
Yorick, j'aurais dû m'en douter
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