- trompettemarineMonarque
En début d'année, entre quatre et six heures (pour les quatre premières lectures), puis entre deux et trois heures selon les textes, jamais moins.
- Galadriel29Fidèle du forum
ah oui quand même!
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Kentoc'h mervel eget bezañ saotret!
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con."
- NLM76Grand Maître
Un peu pareil, si ce n'est que l'amplitude est plus grande : en septembre, une dizaine d'heures pour un texte ; en mai il arrive qu'un texte puisse être expédié en une heure.trompettemarine a écrit:En début d'année, entre quatre et six heures (pour les quatre premières lectures), puis entre deux et trois heures selon les textes, jamais moins.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Elle aimeExpert
Merci pour ces remarques réalistes. Je n'ai jamais su faire une LA en une heure (n'en déplaise à mon IPR) avec mes 1ères STI2D.
En septembre, 5-6h. Je passais beaucoup de temps sur la compréhension littérale du texte, c'est indispensable.
En septembre, 5-6h. Je passais beaucoup de temps sur la compréhension littérale du texte, c'est indispensable.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- ysabelDevin
C'est possible en une heureCiara a écrit:Merci pour ces remarques réalistes. Je n'ai jamais su faire une LA en une heure (n'en déplaise à mon IPR) avec mes 1ères STI2D.
En septembre, 5-6h. Je passais beaucoup de temps sur la compréhension littérale du texte, c'est indispensable.
D'autant qu'avec l'épreuve comme elle est actuellement avec la question, il faut quand même que le gamin possède des éléments complets sur le texte, ce n'est pas pour rien que l'étude linéaire est la meilleure (entre autre).
Et évidemment, déjà une heure rien que pour la compréhension littérale - et ce n'est pas évident au regard du manque de vocabulaire et de culture des élèves...
je ne sais pas pour vous, mais je suis souvent obligé de passer par du vocabulaire familier car même le courant ils ne connaissent pas.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéInvité
Je vous rejoins Ysabel sur le lexique à simplifier, je radote , ça les gonfle mais d’une heure à l’autre, ils ne se souviennent plus des personnages, de l'intrigue, alors bon...
- trompettemarineMonarque
un élève de l'année dernière : "Madame, ça veut dire quoi "sache" ?"
- Galadriel29Fidèle du forum
je suis en train de réfléchir à ma prochaine séquence: une OI sur la question de l'homme, mais je manque d'inspiration.... que faites vous?
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- trompettemarineMonarque
Je travaille sur la place de l'homme dans l'univers (microcosme, macrocosme etc.)
EDIT : pardon c'est un GT et non une OI (quoique : Voltaire, Micromégas ; et Cyrano de Bergerac, Etats et empires de la lune (un peu difficile cela dit pour mes zozos)
EDIT : pardon c'est un GT et non une OI (quoique : Voltaire, Micromégas ; et Cyrano de Bergerac, Etats et empires de la lune (un peu difficile cela dit pour mes zozos)
- ysabelDevin
Avec mes ST2S je fais 2 petits GT et une lecture cursive...
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- User5899Demi-dieu
Giono, Un roi sans divertissementmim29 a écrit:je suis en train de réfléchir à ma prochaine séquence: une OI sur la question de l'homme, mais je manque d'inspiration.... que faites vous?
Pascal, ensemble de textes ayant une forte unité : extraits des Pensées
Malraux, La Condition humaine
Koltes, Dans la solitude des champs de coton
Vercors, Zoo
Camus, La Chute
En fait, c'est tellement vaste et mal délimité qu'on doit pouvoir y fourguer à peu près ce qu'on veut
- Galadriel29Fidèle du forum
Oui c est pour ça que j ai du mal a choisir. J avais la condition humaine en tête a la base, mais cela fait fort longtemps que je ne l ai pas lu. Ça rentre ds l argumentation?
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- Galadriel29Fidèle du forum
Après, je me dis aussi qu un 2 eme gt permettrait de balayer plus large
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- InvitéeEvNiveau 5
Bonjour,
alors j'ai mes réponses à plusieurs de tes questions :
1) Le nombre de lectures analytiques : chez nous l'IPR a eu la gentillesse d'avancer un chiffre : 25.
Pour ma part, j'essaie de respecter cette instruction, et je suis bien soulagée d'avoir une idée du nombre de textes attendus !
2) Tu posais la question de la durée des L.A. en classe. Notre inspecteur demande de ne pas dépasser 2 heures. J'essaie aussi de respecter, mais je fais faire un "déblayage" par les élèves à la maison en général : biographie, résumé de l'œuvre (pour le G.T.), quelques questions. Le plus difficile pour moi, c'est de ne pas dépasser 3 semaines par séquence (je dépasse toujours…). Du coup, je ruse. Je place quelquefois un texte du groupement dans un corpus à traiter par les élèves. Cela permet qu'ils y réfléchissent sérieusement… Et après, ils ont un corrigé de commentaire (si le texte était à commenter) ou il subissent une nouvelle L.A.
Mais c'est vrai que quand on dépasse deux heures de cours sur un texte, les élèves n'en peuvent plus, et 4 semaines sur un thème, cela m'use autant qu'eux.
3) Normalement, je crois qu'on est censé faire alterner GT et OI… Et puis, on ne peut vraiment pas tout "balayer", même avec des GT. Même, je trouve que le travail sur G.T. éparpille des petits prélèvements de textes, souvent considérés comme majeurs, et qui ne paraissent jamais suffisants…!
Pour ma part, je te conseillerais d'envoyer une OI… en choisissant un siècle que tu as délaissé, un thème que tu n'as pas du tout vu, ou mieux, un texte que tu as lu récemment et pour lequel tu as de l'enthousiasme.
Et pour "balayer" davantage, tu peux leur faire faire une question sur un corpus dont les textes pourront figurer dans ta liste à la fin de l'année ?
En ce qui me concerne, je vais leur faire étudier La Peste à la rentrée des vacances de Noël : j'adore ce roman, il soulève des problèmes, présente des textes argumentatifs vraiment structurés, très pédagogiques… et puis j'ai trouvé une édition dont le dossier sélectionne des textes à lire en L.A. avec des questions que je trouve vraiment bien faites… (et puis, il y a des notes de vocabulaire… pour mes hispanophones, c'est mieux, parce qu'en Folio… Ah, oui, je précise que mes élèves ont de grandes difficultés en français !)
J'espère que ce message te sera utile…
Bonne journée !
alors j'ai mes réponses à plusieurs de tes questions :
1) Le nombre de lectures analytiques : chez nous l'IPR a eu la gentillesse d'avancer un chiffre : 25.
Pour ma part, j'essaie de respecter cette instruction, et je suis bien soulagée d'avoir une idée du nombre de textes attendus !
2) Tu posais la question de la durée des L.A. en classe. Notre inspecteur demande de ne pas dépasser 2 heures. J'essaie aussi de respecter, mais je fais faire un "déblayage" par les élèves à la maison en général : biographie, résumé de l'œuvre (pour le G.T.), quelques questions. Le plus difficile pour moi, c'est de ne pas dépasser 3 semaines par séquence (je dépasse toujours…). Du coup, je ruse. Je place quelquefois un texte du groupement dans un corpus à traiter par les élèves. Cela permet qu'ils y réfléchissent sérieusement… Et après, ils ont un corrigé de commentaire (si le texte était à commenter) ou il subissent une nouvelle L.A.
Mais c'est vrai que quand on dépasse deux heures de cours sur un texte, les élèves n'en peuvent plus, et 4 semaines sur un thème, cela m'use autant qu'eux.
3) Normalement, je crois qu'on est censé faire alterner GT et OI… Et puis, on ne peut vraiment pas tout "balayer", même avec des GT. Même, je trouve que le travail sur G.T. éparpille des petits prélèvements de textes, souvent considérés comme majeurs, et qui ne paraissent jamais suffisants…!
Pour ma part, je te conseillerais d'envoyer une OI… en choisissant un siècle que tu as délaissé, un thème que tu n'as pas du tout vu, ou mieux, un texte que tu as lu récemment et pour lequel tu as de l'enthousiasme.
Et pour "balayer" davantage, tu peux leur faire faire une question sur un corpus dont les textes pourront figurer dans ta liste à la fin de l'année ?
En ce qui me concerne, je vais leur faire étudier La Peste à la rentrée des vacances de Noël : j'adore ce roman, il soulève des problèmes, présente des textes argumentatifs vraiment structurés, très pédagogiques… et puis j'ai trouvé une édition dont le dossier sélectionne des textes à lire en L.A. avec des questions que je trouve vraiment bien faites… (et puis, il y a des notes de vocabulaire… pour mes hispanophones, c'est mieux, parce qu'en Folio… Ah, oui, je précise que mes élèves ont de grandes difficultés en français !)
J'espère que ce message te sera utile…
Bonne journée !
- NLM76Grand Maître
Pour ma part, je n'ai jamais constaté cela. Beaucoup d'élèves n'en peuvent plus après deux minutes sur un texte. Pour le reste, comme mon cours est intéressant, toutes les heures, fussent-elles nombreuses, que je passe sur un texte sont intéressantes.Evina a écrit:
Mais c'est vrai que quand on dépasse deux heures de cours sur un texte, les élèves n'en peuvent plus,
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- InvitéeEvNiveau 5
Bon, alors je précise que ce dont ils me paraissent spécialement las, est de sortir pour la troisième fois le même texte, en français qui plus est, ce qui chez moi n'est pas sans poser de difficulté… Même s'ils ont "accroché" au cours précédent, je trouve difficile de retrouver une troisième fois leur attention. Surtout lorsque le dimanche est passé par là…
Parfois, moi-même…
J'aime donc autant changer plus souvent et trouver des stratagèmes pour aller directement au fait, en leur faisant bien préparer le texte eux-mêmes avant.
Mais je reconnais que je ne leur donne pas tout à fait les ressources pour produire une leçon d'agrégation…
En tout cas, j'ai fait passer des oraux l'an dernier à des élèves qui m'ont éberluée. Après discussion avec leur prof, elle applique cette règle des deux heures, autant qu'elle le peut bien sûr.
D'ailleurs, les instructions des inspecteurs sont-elles purement décoratives ? Ne seraient-elles pas même inspirées par le désir de nuire ? (aux lettres, aux enseignants, à la population dont nous formons la progéniture ?) C'est parfois l'impression que j'ai à lire certains messages… C'est une question qui mériterait presque un sujet, non ?
Je voulais simplement donner ma propre réponse à une question, posée plus haut par mim29, précisément parce que j'avais l'impression que les membres du forum avaient plutôt tendance à prôner le "autant d'heures qu'on veut sur les L.A.".
Cela dit, je ne suis pas pour un système à la Jules Ferry : tout le monde enseigne la même chose à la même heure dans toutes les écoles de la République. Je trouve donc très bien que l'on puisse se permettre de faire comme on veut, comme on a l'impression que c'est le plus intéressant ou efficace.
Mais surtout quelle chance tu as "nim76" de pouvoir arborer la parfaite certitude que toutes tes heures de cours sont intéressantes.
Cela me laisse pantoise… j'ai toujours admiré les gens satisfaits.
Et hop, une entrée en fanfare pour moi sur ce forum...
Parfois, moi-même…
J'aime donc autant changer plus souvent et trouver des stratagèmes pour aller directement au fait, en leur faisant bien préparer le texte eux-mêmes avant.
Mais je reconnais que je ne leur donne pas tout à fait les ressources pour produire une leçon d'agrégation…
En tout cas, j'ai fait passer des oraux l'an dernier à des élèves qui m'ont éberluée. Après discussion avec leur prof, elle applique cette règle des deux heures, autant qu'elle le peut bien sûr.
D'ailleurs, les instructions des inspecteurs sont-elles purement décoratives ? Ne seraient-elles pas même inspirées par le désir de nuire ? (aux lettres, aux enseignants, à la population dont nous formons la progéniture ?) C'est parfois l'impression que j'ai à lire certains messages… C'est une question qui mériterait presque un sujet, non ?
Je voulais simplement donner ma propre réponse à une question, posée plus haut par mim29, précisément parce que j'avais l'impression que les membres du forum avaient plutôt tendance à prôner le "autant d'heures qu'on veut sur les L.A.".
Cela dit, je ne suis pas pour un système à la Jules Ferry : tout le monde enseigne la même chose à la même heure dans toutes les écoles de la République. Je trouve donc très bien que l'on puisse se permettre de faire comme on veut, comme on a l'impression que c'est le plus intéressant ou efficace.
Mais surtout quelle chance tu as "nim76" de pouvoir arborer la parfaite certitude que toutes tes heures de cours sont intéressantes.
Cela me laisse pantoise… j'ai toujours admiré les gens satisfaits.
Et hop, une entrée en fanfare pour moi sur ce forum...
- Galadriel29Fidèle du forum
ce matin, j'ai pu discuter avec une collègue, qui se trouve être aussi formatrice à l'iufm, et qui confirme que passer plus de 2-3h sur un texte, c'est trop. elle m'a en outre mise en garde quant au choix des éditions de OI: si on le peut, éviter toute édition dans laquelle figurent des annotations (biographiques, synthétiques ou autres...), je l'ignorais.
Pour ce qui est du choix de la condition humaine en OI, super, mais à étudier plutôt dans la perspective du personnage.
et au rythme où je vais, je vais faire 8 semaines sur mon GT actuel...
Pour ce qui est du choix de la condition humaine en OI, super, mais à étudier plutôt dans la perspective du personnage.
et au rythme où je vais, je vais faire 8 semaines sur mon GT actuel...
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"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con."
- NLM76Grand Maître
Ah bah si la formatrice à l'iufm l'a dit, alors...mim29 a écrit:ce matin, j'ai pu discuter avec une collègue, qui se trouve être aussi formatrice à l'iufm, et qui confirme que passer plus de 2-3h sur un texte, c'est trop.
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- NLM76Grand Maître
Ah... j'ai toujours aimé laisser les femmes pantoises.Evina a écrit:
Mais surtout quelle chance tu as "nim76" de pouvoir arborer la parfaite certitude que toutes tes heures de cours sont intéressantes.
Cela me laisse pantoise… j'ai toujours admiré les gens satisfaits.
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- InvitéeEvNiveau 5
mim29 a écrit: elle m'a en outre mise en garde quant au choix des éditions de OI: si on le peut, éviter toute édition dans laquelle figurent des annotations (biographiques, synthétiques ou autres...), je l'ignorais.
Ça paraît plutôt légitime pour l'épreuve… encore que… ils ont bien leur manuel, non ?
En tout cas pour l'année, c'est bien utile à mes élèves… Ils ont pleuré de devoir lire Thérèse Desqueyroux en LGF, c'est-à-dire quasiment sans notes de vocabulaire.
Et à vrai dire, cela m'aide aussi : je m'appuie dessus assez souvent pour leur donner du travail… Quelquefois, j'y trouve des fiches sur le contexte historique qu'ils n'ont pas dans leur manuel et ils travaillent dessus à la maison…
La Condition humaine peut, peut-être, être étudiée en une OI pour "croiser" les deux objets d'étude : roman ET argumentation ? Si tu as passé 8 semaines sur un GT tu seras peut-être contente de ne faire qu'une OI pour les deux.
Mais c'est risqué ! Il se peut que cette OI dure ENCORE PLUS LONGTEMPS que le GT.
Pour ma part, c'est souvent ce qui m'arrive : le GT est assez vite administré : 4 LA, 3-4 LC, un texte long ou intégral à la maison, une synthèse, une œuvre et hop ! 3 semaines, c'est joué.
Mais l'œuvre intégrale… cela demande une navigation, des L.A. ET des questions transversales… :lecteur:
Et puis je n'ai pas relu récemment La Condition humaine, et je ne me souviens pas si on y trouve vraiment des passages à forte valeur argumentative, qui justifieraient le placement dans l'OE argumentation !
Sinon, les manuels font des propositions d'OI pour l'argumentation…
Bon courage en tout cas !
- AlExpert spécialisé
Cripure a écrit:+1iphigénie a écrit:ça c'est problématique en effet...ysabel a écrit:
le pb de ta pbq c'est qu'elle n'a rien du tout de littéraire...
Moi je tends de plus à plus à penser que la meilleure problématique consisterait à étudier des auteurs et pas des thèmes qu'on cherche tellement larges que ça en devient non plus une problématique mais un casse-tête de pipe.
avec un Montesquieu réduit à l'esclavage des Nègres, un Hugo à la peine de mort et un Montaigne à une tête bien pleine: le top 50 de la question de l'homme problématisée
J'ai fait un GT sur l'Homme chez Pascal, une OI (Giono, Un roi sans divertissement), je vais dégrossir avec eux les Carnets du sous-sol et La Chute. Et c'est dingue, parce que c'est un ensemble où je ne pense qu'à Patissot
J'avais pas lu ça mais effectivement : :lol!: cela dit très bel ensemble, très ambitieux
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- AlExpert spécialisé
Es-tu sure que c'est de la gentillesse ?Evina a écrit:Bonjour,
alors j'ai mes réponses à plusieurs de tes questions :
1) Le nombre de lectures analytiques : chez nous l'IPR a eu la gentillesse d'avancer un chiffre : 25.
Heu... ou tu pouvais demander à tes collègues combien, humainement, ils arrivent à en faire... ça aurait plus d'authenticité que les élucubrations d'un IPR qui n'enseigne pas...Evina a écrit:Pour ma part, j'essaie de respecter cette instruction, et je suis bien soulagée d'avoir une idée du nombre de textes attendus !
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:Evina a écrit:2) Tu posais la question de la durée des L.A. en classe. Notre inspecteur demande de ne pas dépasser 2 heures.
Rassure-moi, c'est une blague ?!
C'est pas la "pédagogie inversée" qui demande que les élèves aient fait le cours avant de venir en classe ? la réussite du dispositif dépend grandement des élèves... :lol!:Evina a écrit:J'essaie aussi de respecter, mais je fais faire un "déblayage" par les élèves à la maison en général : biographie, résumé de l'œuvre (pour le G.T.), quelques questions.
Heu... même réaction : c'est une blague ? même pour le collège où le public est réputé "zappeur", 3 semaines c'est une séquence courte ! ce n'est pas ce qui est pratiqué en lycée, après chacun fait comme il le sent, mais voir 3 semaines comme la durée maximale d'une séquence ça me laisse :shock: :shock: :shock: enfin, heureusement, tu dépasses, même si à te lire la culpabilité est palpable...Evina a écrit: Le plus difficile pour moi, c'est de ne pas dépasser 3 semaines par séquence (je dépasse toujours…).*
Tu pourrais aussi enseigner les lettres sans te préoccuper de tout ça, juste en allant au rythme légitime...selon toi !Evina a écrit:Du coup, je ruse.
Est-ce à dire que les enseignants sont maintenant aussi zappeurs que les élèves ? un enseignant qui ne supporte pas d'étudier plus de 2h un texte ? ou plus de 4 semaines un ensemble de textes ? Les cours de nlm ne sont intéressants que parce que les textes sont passionnants. Et je remarque que le seul truc qui calme mes 2d atroces c'est l'analyse hyper détaillée, linéaire, ligne après ligne ou vers après versEvina a écrit:Je place quelquefois un texte du groupement dans un corpus à traiter par les élèves. Cela permet qu'ils y réfléchissent sérieusement… Et après, ils ont un corrigé de commentaire (si le texte était à commenter) ou il subissent une nouvelle L.A.
Mais c'est vrai que quand on dépasse deux heures de cours sur un texte, les élèves n'en peuvent plus, et 4 semaines sur un thème, cela m'use autant qu'eux.
Evina a écrit:3) Normalement, je crois qu'on est censé faire alterner GT et OI… Et puis, on ne peut vraiment pas tout "balayer", même avec des GT. Même, je trouve que le travail sur G.T. éparpille des petits prélèvements de textes, souvent considérés comme majeurs, et qui ne paraissent jamais suffisants…!
Ben c'est sûr que si on vise comme idéal moins de 2h/texte et 3 semaines/séquences... on ne "balaye" pas tout...
Je fais pareil.Evina a écrit:Pour ma part, je te conseillerais d'envoyer une OI… en choisissant un siècle que tu as délaissé, un thème que tu n'as pas du tout vu, ou mieux, un texte que tu as lu récemment et pour lequel tu as de l'enthousiasme.
Et pour "balayer" davantage, tu peux leur faire faire une question sur un corpus dont les textes pourront figurer dans ta liste à la fin de l'année ?
hum, je ne sais pas si Camus a écrit dans un but "pédagogique"...Evina a écrit:En ce qui me concerne, je vais leur faire étudier La Peste à la rentrée des vacances de Noël : j'adore ce roman, il soulève des problèmes, présente des textes argumentatifs vraiment structurés, très pédagogiques…
Evina a écrit:et puis j'ai trouvé une édition dont le dossier sélectionne des textes à lire en L.A. avec des questions que je trouve vraiment bien faites… (et puis, il y a des notes de vocabulaire… pour mes hispanophones, c'est mieux, parce qu'en Folio… Ah, oui, je précise que mes élèves ont de grandes difficultés en français !)
J'espère que ce message te sera utile…
Bonne journée !
Cette vision de l'enseignement des lettres m'inquiète. Mais tu mentionnes que tes élèves ne maitrisent pas la langue française, ça se comprend peut être par rapport à ça... (sont-ils difficiles, du genre à jeter des chaises si vous restez trop longtemps sur un texte ?). Pour des filières générales ES ou S ça me parait tout de même préoccupant.
ps : et j' les problématiques ^^
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- User5899Demi-dieu
Mais, vous savez, à partir du moment où les IO, nationales, ne disent pas combien il en faut, c'est que les 25 de votre IPR sont une inventionEvina a écrit:alors j'ai mes réponses à plusieurs de tes questions :
1) Le nombre de lectures analytiques : chez nous l'IPR a eu la gentillesse d'avancer un chiffre : 25.
Pour ma part, j'essaie de respecter cette instruction, et je suis bien soulagée d'avoir une idée du nombre de textes attendus !
C'est curieux, comme démarche, quand même .
Je ne dirai rien sur votre usure,mais je m'inscris en faux, et avec vigueur, sur la première proposition.Evina a écrit:quand on dépasse deux heures de cours sur un texte, les élèves n'en peuvent plus, et 4 semaines sur un thème, cela m'use autant qu'eux.
Un inspecteur n'a aucune instruction à donner, c'est simple comme bonjour. Et de fait, après un quart de siècle dans le métier, je n'ai jamais reçu d'instruction d'un inspecteur. J'ai reçu de lui en juin des "propositions pour la correction des épreuves", des"invitations à une journée de réflexion", mais jamais d'instruction sur un nombre de textes sur une liste, un nombre de séances pour un texte, un nombre de semaines pour une partie d'année, etc.Evina a écrit:les instructions des inspecteurs sont-elles purement décoratives ?
Et c'est logique. Ce n'est pas son métier de donner des instructions. Et ce n'est pas le métier d'un professeur d'en attendre. Quoi qu'en puissent penser les jeunes enseignants, nombreux semble-t-il à réclamer collier et laisse, ce qui est dommage - pour eux comme pour les autres.
- User5899Demi-dieu
Voilà, vous avez votre réponse : pas moins de 3h, doncmim29 a écrit:ce matin, j'ai pu discuter avec une collègue, qui se trouve être aussi formatrice à l'iufm, et qui confirme que passer plus de 2-3h sur un texte, c'est trop.
- InvitéeEvNiveau 5
Alors je reviens sur ce nombre de L.A. exigées :
l'inspecteur s'est montré exorable (plutôt que "gentil", merci de reprendre mes inexactitudes ) : après avoir fait la sourde oreille, il a accepté de se prononcer sur un chiffre destiné à réduire l'écart entre les descriptifs pour qu'il n'y ait pas des candidats avec 10 textes lus en 20 heures de cours chacun et d'autres avec 45, lus en une heure chacun…
Je suis pour la liberté pédagogique mais pas contre un cadre et des indications pour l'exercer… Et d'ailleurs, je dis que je m'efforce de ne pas dépasser 2 heures, mais ce n'est pas toujours évident, loin de là : il arrive que je passe 3 à 4 heures sur un texte spécialement difficile… mais j'essaie de ne pas en faire une habitude.
Et, précisément, pour les textes trop difficiles, j'évite le "déblayage" à la maison, car je sais que cela décourage les élèves.
Mes élèves sont faibles mais travailleurs, quand la tâche à accomplir est précise. Et ils ne sont pas agressifs, ils ne sont simplement pas francophones…
J'imagine qu'il n'est dans l'intention de personne de me traiter de chien servile… L'exercice de ma liberté ne se réduit pas, fort heureusement, à cela…
Pour Camus, les profs de lettres (surtout ceux qui ne lisent jamais autrui sans un stylo rouge) auront remarqué que j'ai qualifié le texte de pédagogique , non son auteur.
Ceci lui a été reproché de son vivant, on le traitait d'auteur pour le bac… Si c'était là son intention, c'est une autre question. Mais n'est-il pas indélicat de reprendre ses collègues (comme des élèves) sur des erreurs (précisément si communes chez les élèves) qu'ils n'ont pas commises. (et j'ai l'étrange sentiment que certains partent du principe que les collègues racontent n'importe quoi même — surtout ? — sur les textes qu'ils étudient)
Mais je m'éloigne de mon sujet, qui visait à exposer ma pratique à une personne qui demandait des avis… Mon but n'était ni d'attaquer la vôtre, ni de défendre la mienne, mais de montrer une vraie pluralité de pratiques précisément parce que je pense que cela aide à se situer, surtout quand on débute et qu'on veut être sûr de ne pas faire n'importe quoi.
Pour le reste, je maintiens globalement l'ensemble de ce que j'ai écrit et j'ai conscience, ce faisant, d'aggraver mon cas.
Déchaînez-vous, la voie est libre !
l'inspecteur s'est montré exorable (plutôt que "gentil", merci de reprendre mes inexactitudes ) : après avoir fait la sourde oreille, il a accepté de se prononcer sur un chiffre destiné à réduire l'écart entre les descriptifs pour qu'il n'y ait pas des candidats avec 10 textes lus en 20 heures de cours chacun et d'autres avec 45, lus en une heure chacun…
Je suis pour la liberté pédagogique mais pas contre un cadre et des indications pour l'exercer… Et d'ailleurs, je dis que je m'efforce de ne pas dépasser 2 heures, mais ce n'est pas toujours évident, loin de là : il arrive que je passe 3 à 4 heures sur un texte spécialement difficile… mais j'essaie de ne pas en faire une habitude.
Et, précisément, pour les textes trop difficiles, j'évite le "déblayage" à la maison, car je sais que cela décourage les élèves.
Mes élèves sont faibles mais travailleurs, quand la tâche à accomplir est précise. Et ils ne sont pas agressifs, ils ne sont simplement pas francophones…
J'imagine qu'il n'est dans l'intention de personne de me traiter de chien servile… L'exercice de ma liberté ne se réduit pas, fort heureusement, à cela…
Pour Camus, les profs de lettres (surtout ceux qui ne lisent jamais autrui sans un stylo rouge) auront remarqué que j'ai qualifié le texte de pédagogique , non son auteur.
Ceci lui a été reproché de son vivant, on le traitait d'auteur pour le bac… Si c'était là son intention, c'est une autre question. Mais n'est-il pas indélicat de reprendre ses collègues (comme des élèves) sur des erreurs (précisément si communes chez les élèves) qu'ils n'ont pas commises. (et j'ai l'étrange sentiment que certains partent du principe que les collègues racontent n'importe quoi même — surtout ? — sur les textes qu'ils étudient)
Mais je m'éloigne de mon sujet, qui visait à exposer ma pratique à une personne qui demandait des avis… Mon but n'était ni d'attaquer la vôtre, ni de défendre la mienne, mais de montrer une vraie pluralité de pratiques précisément parce que je pense que cela aide à se situer, surtout quand on débute et qu'on veut être sûr de ne pas faire n'importe quoi.
Pour le reste, je maintiens globalement l'ensemble de ce que j'ai écrit et j'ai conscience, ce faisant, d'aggraver mon cas.
Déchaînez-vous, la voie est libre !
- Galadriel29Fidèle du forum
euh, ... pour exemple, j'ai passé 5 heures sur les cannibales de Montaigne.
sinon, là, je me heurete à un autre problème: j'avais donné l'essai à lire dans son intégralité, avec un contrôle de lecture à la clé. aucune copie n'a la moyenne, et beaucoup de notes tournent autour de 4-6. Je sais que j'ai mal estimé le charge de travail et que le questionnaire était un peu long, certes.... Mais la plupart des réponses sont complètement à côté de la plaque, ils n'ont rien compris! Je ne parle même pas de la maîtrise catastrophique de la langue (ou de sa non-maïtrise devrais-je dire), des phrases qui ne veulent absolument rien dire!
et même la question de cours sur l'humanisme est ratée.
du coup je me remets en question, cette bérézina est-elle due à un questionnaire inadapté? j'en fais quoi de ce contrôle, je compte tel quel, je donne un rattrapage? pffffffffffffffff
sinon, là, je me heurete à un autre problème: j'avais donné l'essai à lire dans son intégralité, avec un contrôle de lecture à la clé. aucune copie n'a la moyenne, et beaucoup de notes tournent autour de 4-6. Je sais que j'ai mal estimé le charge de travail et que le questionnaire était un peu long, certes.... Mais la plupart des réponses sont complètement à côté de la plaque, ils n'ont rien compris! Je ne parle même pas de la maîtrise catastrophique de la langue (ou de sa non-maïtrise devrais-je dire), des phrases qui ne veulent absolument rien dire!
et même la question de cours sur l'humanisme est ratée.
du coup je me remets en question, cette bérézina est-elle due à un questionnaire inadapté? j'en fais quoi de ce contrôle, je compte tel quel, je donne un rattrapage? pffffffffffffffff
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Kentoc'h mervel eget bezañ saotret!
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con."
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