- dandelionVénérable
Tu dis ça sérieusement? Tu te rends compte que si on dérembourse les femmes pauvres retourneront voir des 'faiseuses d'ange' qui pratiquent des prix discount parce qu'elles utilisent des aiguilles à tricoter?Jul a écrit:Les mots ont un sens, et dérembourser ne signifie pas interdire.
Par ailleurs, parler de situation d'urgence me paraitrait plus approprié au sujet d'un cancer.
Et non, tout n'est pas remboursé, loin s'en faut, dans le cas de maladies graves.
La question du remboursement de la chirurgie esthétique, comme celui des cures thermales, est un autre problème, mais trop largement ignoré alors même que certains médicaments indispensables sont partiellement ou pas remboursés du tout.
- angelxxxÉrudit
J'ai aucune envie de participer au faux débat mais bon, précisons tout de même une chose :
Après on en pense ce qu'on veut bien sûr.
Tiens, au passage c'est marrant, surtout quand vous dîtes :
Il y a une légère différence entre ce qu'elle dit et ce que vous rapportez.Marine Le Pen : “Oui à l’IVG, non à celles qui en abusent !”
Source : site Elle.fr, le 05 avril 2012
Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle, était l’invitée de la Journée Elle Présidentielle 2012 organisée en partenariat avec Sciences Po Paris.
Interrogée sur le sujet de l’avortement, elle constate d’abord : “Des femmes utilisent l’avortement comme moyen de contraception. Certaines se font avorter trois ou quatre fois”. Devant les réactions de la salle, elle poursuit : “Moi je veux bien si tout le monde trouve que l’avortement, c’est génial… Mais on ne peut pas m’interdire d’évoquer ce sujet. Oui à l’IVG, non à celles qui en abusent !”
Considérant que “l’IVG est un acte traumatisant”, elle ajoute : “J’ai été très claire : je ne suis pas pour une remise en cause de l’avortement. Je suis attachée à cette loi alors que de nombreuses personnalités et adhérents de mon mouvement y sont opposés.”
Autre proposition de la présidente du Front National, indirectement liée à l’IVG, celle de l’adoption prénatale : « Le principe est de donner le choix aux femmes lorsqu’elles tombent enceintes et qu’elles ne veulent pas garder l’enfant. Un organisme les met alors en contact avec un couple d’adoptants. (…) Donner la vie aussi, ça existe ! Les femmes ne sont pas des enfants, elles peuvent choisir ! » L’argument sous-jacent est une nouvelle fois économique : « Beaucoup de femmes n’ont pas d’autres choix que d’avorter car elles n’ont pas d’aide économique suffisante, de logement adéquat ou parce qu’elles ont été abandonnées par le concepteur de l’enfant. »
Après on en pense ce qu'on veut bien sûr.
Tiens, au passage c'est marrant, surtout quand vous dîtes :
J'ai pourtant l'impression que vous le faîtes souvent dans sur ce topic.Tristana a écrit:C'est bien aussi de ne pas transformer les propos des autres.
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- dandelionVénérable
Oui, tu as raison, ce que l'on rapporte est moins gerbant que ce qu'elle raconte. Une femme pauvre peut bien faire un mioche pour le donner à un couple riche en mal d'enfants. Il y a des femmes qui utilisent l'avortement comme moyen de contraception: alors j'ai subi un curetage parce que l'embryon que je portais était mort in utero, l'acte est exactement le même qu'un avortement, je précise donc pour clarifier que ça fait mal, qu'on saigne, qu'on a des contractions, que tu dois montrer ton cul à tout le monde, bref, que si quelqu'un a recours à l'avortement, ce n'est pas parce qu'il a la flemme de prendre la pilule, faudrait voir à arrêter les c***ries cinq minutes.angelxxx a écrit:J'ai aucune envie de participer au faux débat mais bon, précisons tout de même une chose :
Il y a une légère différence entre ce qu'elle dit et ce que vous rapportez.Marine Le Pen : “Oui à l’IVG, non à celles qui en abusent !”
Source : site Elle.fr, le 05 avril 2012
Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle, était l’invitée de la Journée Elle Présidentielle 2012 organisée en partenariat avec Sciences Po Paris.
Interrogée sur le sujet de l’avortement, elle constate d’abord : “Des femmes utilisent l’avortement comme moyen de contraception. Certaines se font avorter trois ou quatre fois”. Devant les réactions de la salle, elle poursuit : “Moi je veux bien si tout le monde trouve que l’avortement, c’est génial… Mais on ne peut pas m’interdire d’évoquer ce sujet. Oui à l’IVG, non à celles qui en abusent !”
Considérant que “l’IVG est un acte traumatisant”, elle ajoute : “J’ai été très claire : je ne suis pas pour une remise en cause de l’avortement. Je suis attachée à cette loi alors que de nombreuses personnalités et adhérents de mon mouvement y sont opposés.”
Autre proposition de la présidente du Front National, indirectement liée à l’IVG, celle de l’adoption prénatale : « Le principe est de donner le choix aux femmes lorsqu’elles tombent enceintes et qu’elles ne veulent pas garder l’enfant. Un organisme les met alors en contact avec un couple d’adoptants. (…) Donner la vie aussi, ça existe ! Les femmes ne sont pas des enfants, elles peuvent choisir ! » L’argument sous-jacent est une nouvelle fois économique : « Beaucoup de femmes n’ont pas d’autres choix que d’avorter car elles n’ont pas d’aide économique suffisante, de logement adéquat ou parce qu’elles ont été abandonnées par le concepteur de l’enfant. »
Après on en pense ce qu'on veut bien sûr.
Tiens, au passage c'est marrant, surtout quand vous dîtes :J'ai pourtant l'impression que vous le faîtes souvent dans sur ce topic.Tristana a écrit:C'est bien aussi de ne pas transformer les propos des autres.
- angelxxxÉrudit
Hum. A moins que je n'ai pas tout compris, l'idée c'est de dérembourser les IVG multiples, pas la première ?
D'après les études qu'on trouvent sur internet, on peut voir que -localement sur le lieu d'étude-, les IVG multiples représentent presque 15% des IVG. ( Environ 80% la 2ième, 15% la 3ième, 4% la 4ième... et presque 1% pour la sixième).
Et quand on regarde les raisons de ces IVG multiples on peut voir à de nombreuses reprises des raisons telles que :
" Utilisation irrégulière de la contraception " , " Arrêt de la contraception après rupture " , "Pas de contraception" ...
Et souvent la pose d'un implant se fait après le 2ième ou 3ième IVG.
Je suis d'avis qu'il vaudrait mieux mettre le paquet sur la contraception que sur l'IVG, puisque apparemment il y a un réel problème avec la contraception.
Je suis bien évidemment d'accord avec vous que le terme "confort" est honteux et très mal choisi. Mais malgré cette maladresse il y a un vrai problème qu'on ne peut nier. Et la solution est simple : il faut parler de contraception.
Maintenant je me pose une question mal placée : si l'IVG est si horrible que ça à subir, pourquoi certaines femmes en font plusieurs alors qu'elles pourraient utiliser un vrai moyen de contraception plutôt que de faire selon "leurs envies" ? (Ne généralisons pas mes propos : je ne nie pas qu'il existe des cas malheureux de femmes qui se protègent réellement, mais d'après les études, une grande partie des IVG multiples ne vient pas de là..)
D'après les études qu'on trouvent sur internet, on peut voir que -localement sur le lieu d'étude-, les IVG multiples représentent presque 15% des IVG. ( Environ 80% la 2ième, 15% la 3ième, 4% la 4ième... et presque 1% pour la sixième).
Et quand on regarde les raisons de ces IVG multiples on peut voir à de nombreuses reprises des raisons telles que :
" Utilisation irrégulière de la contraception " , " Arrêt de la contraception après rupture " , "Pas de contraception" ...
Et souvent la pose d'un implant se fait après le 2ième ou 3ième IVG.
Je suis d'avis qu'il vaudrait mieux mettre le paquet sur la contraception que sur l'IVG, puisque apparemment il y a un réel problème avec la contraception.
Je suis bien évidemment d'accord avec vous que le terme "confort" est honteux et très mal choisi. Mais malgré cette maladresse il y a un vrai problème qu'on ne peut nier. Et la solution est simple : il faut parler de contraception.
Maintenant je me pose une question mal placée : si l'IVG est si horrible que ça à subir, pourquoi certaines femmes en font plusieurs alors qu'elles pourraient utiliser un vrai moyen de contraception plutôt que de faire selon "leurs envies" ? (Ne généralisons pas mes propos : je ne nie pas qu'il existe des cas malheureux de femmes qui se protègent réellement, mais d'après les études, une grande partie des IVG multiples ne vient pas de là..)
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- dandelionVénérable
La pauvreté, la précarité, l'absence d'accès à la contraception, l'impossibilité de la prendre à heures régulières (SDF, femmes hébergées, etc). On sait tout de même que les femmes sont fortement victimes de la précarité. Je ne pense pas que les femmes qui subissent plus de deux avortements se situent dans les catégories les plus favorisées.angelxxx a écrit:Hum. A moins que je n'ai pas tout compris, l'idée c'est de dérembourser les IVG multiples, pas la première ?
D'après les études qu'on trouvent sur internet, on peut voir que -localement sur le lieu d'étude-, les IVG multiples représentent presque 15% des IVG. ( Environ 80% la 2ième, 15% la 3ième, 4% la 4ième... et presque 1% pour la sixième).
Et quand on regarde les raisons de ces IVG multiples on peut voir à de nombreuses reprises des raisons telles que :
" Utilisation irrégulière de la contraception " , " Arrêt de la contraception après rupture " , "Pas de contraception" ...
Et souvent la pose d'un implant se fait après le 2ième ou 3ième IVG.
Je suis d'avis qu'il vaudrait mieux mettre le paquet sur la contraception que sur l'IVG, puisque apparemment il y a un réel problème avec la contraception.
Je suis bien évidemment d'accord avec vous que le terme "confort" est honteux et très mal choisi. Mais malgré cette maladresse il y a un vrai problème qu'on ne peut nier. Et la solution est simple : il faut parler de contraception.
Maintenant je me pose une question mal placée : si l'IVG est si horrible que ça à subir, pourquoi certaines femmes en font plusieurs alors qu'elles pourraient utiliser un vrai moyen de contraception plutôt que de faire selon "leurs envies" ? (Ne généralisons pas mes propos : je ne nie pas qu'il existe des cas malheureux de femmes qui se protègent réellement, mais d'après les études, une grande partie des IVG multiples ne vient pas de là..)
A la maternité, la femme qui se trouvait à côté de moi n'avait pas trente ans et en était à son sixième enfant. Elle avait trois enfants de moins de trois ans en comptant son bébé. Elle voulait qu'on lui ligature les trompes et les médecins refusaient au cas où elle 'referait sa vie'. Mais il était évident qu'elle était incapable de gérer la pilule (ou quoi que ce soit d'un peu compliqué d'ailleurs). Ils lui ont proposé le stérilet mais comme elle était tombée enceinte avant son retour de couches pour le petit dernier, aussi bien elle en est à son douzième aujourd'hui. Bref, on peut être de bonne volonté et avoir recours à l'avortement parce qu'on vous a proposé seulement la pilule et que c'est beaucoup trop compliqué pour beaucoup de femmes. Pour autant ces femmes ne choisissent pas l'avortement, et ce n'est pas un confort. Marine Le Pen ne me semble pas tellement plus susceptible de défendre les femmes que son père.
- angelxxxÉrudit
J'ai l'impression qu'on est retourné dans le passé.
Je vais poser une question terriblement bête mais : pourquoi en est on encore aux pilules et stérilet ?
Dans une grande partie des cas, l'implanon est bien meilleur, non ? Risque infiniment faible de tomber enceinte, le retrait est possible si on veut mettre un enfant au monde ...
Et il reste le combo pillules / préservatif pour des périodes plus courtes de contraception.
Dans le cas que vous évoquez je suis de l'avis des médecins. Si on veut réellement ne plus avoir d'enfant, on peut probablement attendre son retour de couches pour mettre le prochain en route et passer par la case contraception. Maintenant si la décision de vouloir ligaturer les trompes est prise en connaissance de cause, c'est bien à elle que revient le dernier mot.
M'enfin, on dérive complètement du sujet initial.
Je vais poser une question terriblement bête mais : pourquoi en est on encore aux pilules et stérilet ?
Dans une grande partie des cas, l'implanon est bien meilleur, non ? Risque infiniment faible de tomber enceinte, le retrait est possible si on veut mettre un enfant au monde ...
Et il reste le combo pillules / préservatif pour des périodes plus courtes de contraception.
Dans le cas que vous évoquez je suis de l'avis des médecins. Si on veut réellement ne plus avoir d'enfant, on peut probablement attendre son retour de couches pour mettre le prochain en route et passer par la case contraception. Maintenant si la décision de vouloir ligaturer les trompes est prise en connaissance de cause, c'est bien à elle que revient le dernier mot.
M'enfin, on dérive complètement du sujet initial.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- ArtysiaVénérable
Angelxxx : la contraception n'est pas si simple et souvent méconnue des hommes (et parfois des femmes). Toute contraception comme la pilule ou l'implant a ses risques. L'implant ne convient pas à une proportion importante de femmes. La femme n'a pas toujours le choix de sa contraception, en fonction de son état de santé.
Par exemple, j'ai une interdiction formelle d'avoir un implant à cause d'un risque de règles hémorragiques importants.
Ma question serait plutôt, pourquoi la contraception est-elle encore majoritairement l'affaire de la femme ?
Pour les questions de la défense des droits des femmes par MLP… je ne ferai pas de commentaires tellement elle est aberrante.
Par exemple, j'ai une interdiction formelle d'avoir un implant à cause d'un risque de règles hémorragiques importants.
Ma question serait plutôt, pourquoi la contraception est-elle encore majoritairement l'affaire de la femme ?
Pour les questions de la défense des droits des femmes par MLP… je ne ferai pas de commentaires tellement elle est aberrante.
- angelxxxÉrudit
Oh, pour deux raisons :
- La recherche est en retard. Vu le manque de budget il y a surement des recherches plus pressantes.
- On (reste à définir le on) ne fait pas confiance aux hommes : le marché est donc considéré comme peu accueillant.
Personnellement si la question devait se poser et qu'un produit correctement testé existait, je ne serais pas contre.
- La recherche est en retard. Vu le manque de budget il y a surement des recherches plus pressantes.
- On (reste à définir le on) ne fait pas confiance aux hommes : le marché est donc considéré comme peu accueillant.
Personnellement si la question devait se poser et qu'un produit correctement testé existait, je ne serais pas contre.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- OlympiasProphète
Confions à MLP une étude sur le Thermomix, ça nous épargnera la lecture des âneries dont elle nous gratifie
- User17706Bon génie
Comment, au contraire, pourrait-on ne pas voir qu'il y a une tendance naturelle en tout un chacun à instaurer ses habitudes, son clocher, etc., en norme? J'ai peur que les attestations de ce fait ne soient tellement nombreuses qu'il n'y ait qu'à se baisser pour en trouver. Dans le Politique, Platon fait dire à l'Étranger: «si, parmi les autres animaux, il en est un qui soit doué d’intelligence, comme paraît être la grue ou quelque bête du même genre, et que la grue par exemple distribue les noms comme tu viens de le faire, elle opposerait sans doute les grues comme une espèce à part aux autres animaux, se faisant ainsi honneur à elle-même, et, groupant tout le reste, y compris les hommes, en une même classe, elle ne leur donnerait sans doute pas d’autre nom que celui de bêtes. Tâchons donc, nous, de nous tenir en garde contre toutes les fautes de ce genre.» Apparemment il avait remarqué une petite tendance du même ordre.philann a écrit:En revanche je ne crois pas une seule seconde que l'on puisse en toute bonne foi confondre universalisme et préférences particulières.
Je pense que nous n'avons pas mis les mêmes choses sous les mêmes mots, sinon nous ne pourrions guère être à ce point en désaccord sur quelque chose de visiblement à ce point factuel.
- user7337Fidèle du forum
Je ne comprends pas cette phrase. Ou alors, en tant qu'homme, j'ai l'impression que je dois me sentir insulté ?Artysia a écrit:Ma question serait plutôt, pourquoi la contraception est-elle encore majoritairement l'affaire de la femme ?
- ArtysiaVénérable
Absolument aucune insulte envers l'homme, c'est une vraie question.
Pour faire un enfant, il faut un homme et une femme (je parle de la conception). Hors la contraception repose dans la majorité des cas sur la femme. Pourquoi ?
Pour faire un enfant, il faut un homme et une femme (je parle de la conception). Hors la contraception repose dans la majorité des cas sur la femme. Pourquoi ?
- CathEnchanteur
Dandelion, désolée pour ce que tu as subi... Je crois toutefois qu'on ne parle pas d'IVG dans ce cas, la grossesse étant déjà interrompue.
A part ça, je serai dans la rue le jour où on parlera d'interdire l'IVG, déjà si difficile à obtenir aujourd'hui alors qu'elle est légale.
A part ça, je serai dans la rue le jour où on parlera d'interdire l'IVG, déjà si difficile à obtenir aujourd'hui alors qu'elle est légale.
- TristanaVénérable
Oui, on dérive, et tu dis de grosses bêtises. L'implant, beaucoup de femmes l'ont essayé pour le retirer, parce que ça ne leur convenait pas (le plus gros problème c'est que beaucoup de femmes avec cet implant avaient des règles très irrégulières et assez fréquentes, du genre plusieurs fois par mois, voire pendant tout le mois). La pilule permet d'éviter ce désagrément. Quant au stérilet, certains gynécos (qui sont hors la loi en faisant ça) refusent de le poser à des femmes qui n'ont pas eu d'enfants — sans oublier qu'on refuse également de ligaturer les trompes de celles qui en ont eu deux ou trois, et qui estiment qu'elles n'en veulent pas d'autres. On ne peut pas dire qu'on soit franchement aidées, dans ce domaine, d'autant que de nombreuses pilules ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, et ça peut coûter jusqu'à 50€ par trimestre, ce qui n'est pas rien.angelxxx a écrit:J'ai l'impression qu'on est retourné dans le passé.
Je vais poser une question terriblement bête mais : pourquoi en est on encore aux pilules et stérilet ?
Dans une grande partie des cas, l'implanon est bien meilleur, non ? Risque infiniment faible de tomber enceinte, le retrait est possible si on veut mettre un enfant au monde ...
Et il reste le combo pillules / préservatif pour des périodes plus courtes de contraception.
Dans le cas que vous évoquez je suis de l'avis des médecins. Si on veut réellement ne plus avoir d'enfant, on peut probablement attendre son retour de couches pour mettre le prochain en route et passer par la case contraception. Maintenant si la décision de vouloir ligaturer les trompes est prise en connaissance de cause, c'est bien à elle que revient le dernier mot.
M'enfin, on dérive complètement du sujet initial.
Je rappelle à toutes fins utiles que s'il existe des femmes qui avortent de nombreuses fois, c'est qu'il existe aussi des femmes qui sont ultra fertiles, c'est-à-dire qui tombent enceintes malgré la prise de pilule et le port d'un préservatif. C'est sûr, c'est rare, mais elles existent et se retrouvent donc à avorter deux, trois, quatre fois. Comme l'a dit dandelion, non, un curetage n'est pas une promenade de santé, et contrairement à la désinformation qui court (notamment dans ce topic), je n'ai jamais entendu une seule femme dire : "l'avortement c'est rien, je préfère me faire avorter plutôt de prendre la pilule".
MLP n'a jamais dit qu'elle voulait dérembourser le 2e ou 3e avortement ; elle a bien dit que, si elle devait choisir dans les différents actes médicaux qui existent, elle choisirait de dérembourser l'avortement. Sans condition de fréquence. C'est gentil de vouloir atténuer sa pensée et faire croire qu'elle n'est que contre celles qui "abusent de l'avortement", mais c'est faux.
Encore une fois, qu'on me sorte le témoignage d'une femme qui avorte et qui considère l'avortement comme un moyen de contraception. Vraiment, je l'attends.
- dandelionVénérable
C'est gentil mais ça arrive à plein de gens bien, et c'était il y a longtemps . L'acte se nomme différemment (curetage/IVG) mais c'est le même 'techniquement' (d'ailleurs comme j'avais l'air très jeune le charmant médecin avait demandé à l'infirmière si 'celle-là' c'était pour un IVG, preuve s'il en fallait que l'on s'attire le mépris aussi du corps médical, j'ai obtenu des excuses après avoir envoyé un courrier un peu vif).Cath a écrit:Dandelion, désolée pour ce que tu as subi... Je crois toutefois qu'on ne parle pas d'IVG dans ce cas, la grossesse étant déjà interrompue.
A part ça, je serai dans la rue le jour où on parlera d'interdire l'IVG, déjà si difficile à obtenir aujourd'hui alors qu'elle est légale.
- LoïseNiveau 7
+10 000. Et quand vous êtes dans ce cas, vous vous prenez en pleine face tout le mépris des médecins qui refusent de vous croire. A 18 ans, IVG malgré pilule et préservatif : jeune irresponsable. A 20 ans, idem : jeune irresponsable. A 24 ans, pilule seule : "Mais apprenez à la prendre...". Au total, plusieurs IVG, malgré la pilule ou le patch contraceptif, et une fille que j'ai choisie de garder. A chaque fois, il faut se farder le regard des proches qui pensent "mais enfin, elle ne peut pas apprendre à la prendre sa pilule ?", les sous entendus "Mais tu sais, l'IVG ce n'est pas bon pour ton corps, il ne faut pas en abuser", les questions indiscrètes ("et c'est qui le père ? Mais t'abuse là, t'as 35 ans, faut que tu te calmes"), et les conseils de bon aloi ("si la contraception ne marche pas, t'as toujours l'abstinence, ça sera mieux pour toi" - véridique). Il m'aura fallut dix ans avant de rencontrer, récemment, un médecin qui ne mette pas en doute ma parole, un médecin qui pose ce diagnostic de sur-fertilité, sans moquerie, sans doute, sans me traiter de gamine. Alors non, les femmes qui tombent enceintes plusieurs fois sous pilule ne sont pas des irresponsables qui feraient mieux de lire le mode d'emploi de leur pilule. Le corps échappe parfois à notre contrôle.Tristana a écrit:Oui, on dérive, et tu dis de grosses bêtises. L'implant, beaucoup de femmes l'ont essayé pour le retirer, parce que ça ne leur convenait pas (le plus gros problème c'est que beaucoup de femmes avec cet implant avaient des règles très irrégulières et assez fréquentes, du genre plusieurs fois par mois, voire pendant tout le mois). La pilule permet d'éviter ce désagrément. Quant au stérilet, certains gynécos (qui sont hors la loi en faisant ça) refusent de le poser à des femmes qui n'ont pas eu d'enfants — sans oublier qu'on refuse également de ligaturer les trompes de celles qui en ont eu deux ou trois, et qui estiment qu'elles n'en veulent pas d'autres. On ne peut pas dire qu'on soit franchement aidées, dans ce domaine, d'autant que de nombreuses pilules ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, et ça peut coûter jusqu'à 50€ par trimestre, ce qui n'est pas rien.angelxxx a écrit:J'ai l'impression qu'on est retourné dans le passé.
Je vais poser une question terriblement bête mais : pourquoi en est on encore aux pilules et stérilet ?
Dans une grande partie des cas, l'implanon est bien meilleur, non ? Risque infiniment faible de tomber enceinte, le retrait est possible si on veut mettre un enfant au monde ...
Et il reste le combo pillules / préservatif pour des périodes plus courtes de contraception.
Dans le cas que vous évoquez je suis de l'avis des médecins. Si on veut réellement ne plus avoir d'enfant, on peut probablement attendre son retour de couches pour mettre le prochain en route et passer par la case contraception. Maintenant si la décision de vouloir ligaturer les trompes est prise en connaissance de cause, c'est bien à elle que revient le dernier mot.
M'enfin, on dérive complètement du sujet initial.
Je rappelle à toutes fins utiles que s'il existe des femmes qui avortent de nombreuses fois, c'est qu'il existe aussi des femmes qui sont ultra fertiles, c'est-à-dire qui tombent enceintes malgré la prise de pilule et le port d'un préservatif. C'est sûr, c'est rare, mais elles existent et se retrouvent donc à avorter deux, trois, quatre fois. Comme l'a dit dandelion, non, un curetage n'est pas une promenade de santé, et contrairement à la désinformation qui court (notamment dans ce topic), je n'ai jamais entendu une seule femme dire : "l'avortement c'est rien, je préfère me faire avorter plutôt de prendre la pilule".
MLP n'a jamais dit qu'elle voulait dérembourser le 2e ou 3e avortement ; elle a bien dit que, si elle devait choisir dans les différents actes médicaux qui existent, elle choisirait de dérembourser l'avortement. Sans condition de fréquence. C'est gentil de vouloir atténuer sa pensée et faire croire qu'elle n'est que contre celles qui "abusent de l'avortement", mais c'est faux.
Encore une fois, qu'on me sorte le témoignage d'une femme qui avorte et qui considère l'avortement comme un moyen de contraception. Vraiment, je l'attends.
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Almost anything can be improved with the addition of bacon.
Jasper Fforde, Shades of Grey
En bon français : Tout peut être amélioré avec du bacon !
N'hésitez pas à me signaler mes fautes d'orthographe par mp !
- TristanaVénérable
J'avais lu un article sur un blog, édifiant, une nana, juste comme toi, qui avait exactement le même problème, et qui avait, comme toi, subi les remarques des médecins, des proches, etc, de tous ces gens qui ne la croyaient pas et pensaient, comme cette idiote de MLP, à l'avortement "de confort" (un avortement ne peut JAMAIS être un confort).Loïse a écrit:+10 000. Et quand vous êtes dans ce cas, vous vous prenez en pleine face tout le mépris des médecins qui refusent de vous croire. A 18 ans, IVG malgré pilule et préservatif : jeune irresponsable. A 20 ans, idem : jeune irresponsable. A 24 ans, pilule seule : "Mais apprenez à la prendre...". Au total, plusieurs IVG, malgré la pilule ou le patch contraceptif, et une fille que j'ai choisie de garder. A chaque fois, il faut se farder le regard des proches qui pensent "mais enfin, elle ne peut pas apprendre à la prendre sa pilule ?", les sous entendus "Mais tu sais, l'IVG ce n'est pas bon pour ton corps, il ne faut pas en abuser", les questions indiscrètes ("et c'est qui le père ? Mais t'abuse là, t'as 35 ans, faut que tu te calmes"), et les conseils de bon aloi ("si la contraception ne marche pas, t'as toujours l'abstinence, ça sera mieux pour toi" - véridique). Il m'aura fallut dix ans avant de rencontrer, récemment, un médecin qui ne mette pas en doute ma parole, un médecin qui pose ce diagnostic de sur-fertilité, sans moquerie, sans doute, sans me traiter de gamine. Alors non, les femmes qui tombent enceintes plusieurs fois sous pilule ne sont pas des irresponsables qui feraient mieux de lire le mode d'emploi de leur pilule. Le corps échappe parfois à notre contrôle.
Je te remercie en tout cas de partager ça avec nous, ça permettra peut-être à certains de ne pas juger trop vite et de réfléchir avant de parler des femmes qui abuseraient de l'avortement...
- user7337Fidèle du forum
Tu as des chiffres pour ça ? Parce qu'avec le préservatif... Et quelle est la contraception pour les hommes ? Je veux dire, techniquement, qu'est-ce qu'un homme peut faire pour se "protéger" d’être fertile, excepté le préservatif ? C'est là où j'ai l'impression que tu balances gentiment que les mecs font pas d'effort, mais tu pensais à quels efforts ? A moins qu'il y ait un truc auquel je n'ai pas pensé.Artysia a écrit:Absolument aucune insulte envers l'homme, c'est une vraie question.
Pour faire un enfant, il faut un homme et une femme (je parle de la conception). Hors la contraception repose dans la majorité des cas sur la femme. Pourquoi ?
- TristanaVénérable
Mais elle ne balance pas : elle s'interroge simplement sur la raison qui a fait que ce sont aux femmes de penser à la contraception. Il me semble qu'il y a des recherches en cours sur une pilule masculine : pourquoi les hommes ne prendraient pas, eux aussi, des hormones pour que leur sperme ne soit plus "fécondant" ?benjy_star a écrit:Tu as des chiffres pour ça ? Parce qu'avec le préservatif... Et quelle est la contraception pour les hommes ? Je veux dire, techniquement, qu'est-ce qu'un homme peut faire pour se "protéger" d’être fertile, excepté le préservatif ? C'est là où j'ai l'impression que tu balances gentiment que les mecs font pas d'effort, mais tu pensais à quels efforts ? A moins qu'il y ait un truc auquel je n'ai pas pensé.Artysia a écrit:Absolument aucune insulte envers l'homme, c'est une vraie question.
Pour faire un enfant, il faut un homme et une femme (je parle de la conception). Hors la contraception repose dans la majorité des cas sur la femme. Pourquoi ?
Après, je ne maîtrise rien en sciences, mais il est vrai qu'on peut s'interroger sur ce qui a fait qu'on a pensé à des contraceptifs pour femmes, mais pas pour hommes. Il est vrai que nous sommes concernées par le risque de grossesse, c'est donc plus rassurant de gérer ça "soi-même" ; mais dans l'absolu, je pense que les hommes pourraient eux aussi avoir des solutions de contraception.
- ArtysiaVénérable
Mais je ne balance pas, c'est une réalité !!!!
Après tu peux regarder les chiffres pour l'efficacité du préservatif comme contraceptif ! Mais il est en dessous de la pilule.
Sans parler du fait qu'une certaine part des hommes essayent régulièrement de ne pas en mettre au nom de leur confort et de leurs sensations durant l'acte sexuel.
Les recherches sur une pilule masculine ont commencé il y a plus de 10 ans et rien... on considère que ce n'est pas pressé, pour beaucoup : "la femme n'a qu'à la prendre et gérer"...
Faut arrêter de chercher l'agression sexiste partout hein.
Après tu peux regarder les chiffres pour l'efficacité du préservatif comme contraceptif ! Mais il est en dessous de la pilule.
Sans parler du fait qu'une certaine part des hommes essayent régulièrement de ne pas en mettre au nom de leur confort et de leurs sensations durant l'acte sexuel.
Les recherches sur une pilule masculine ont commencé il y a plus de 10 ans et rien... on considère que ce n'est pas pressé, pour beaucoup : "la femme n'a qu'à la prendre et gérer"...
Faut arrêter de chercher l'agression sexiste partout hein.
- Isis39Enchanteur
C'est sûr que les hommes sont déjà tellement victimes du sexisme dans la vie courante....Artysia a écrit:Mais je ne balance pas, c'est une réalité !!!!
Après tu peux regarder les chiffres pour l'efficacité du préservatif comme contraceptif ! Mais il est en dessous de la pilule.
Sans parler du fait qu'une certaine part des hommes essayent régulièrement de ne pas en mettre au nom de leur confort et de leurs sensations durant l'acte sexuel.
Les recherches sur une pilule masculine ont commencé il y a plus de 10 ans et rien... on considère que ce n'est pas pressé, pour beaucoup : "la femme n'a qu'à la prendre et gérer"...
Faut arrêter de chercher l'agression sexiste partout hein.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Sur ce fil ça fait déjà deux fois...Isis39 a écrit:C'est sûr que les hommes sont déjà tellement victimes du sexisme dans la vie courante....Artysia a écrit:Mais je ne balance pas, c'est une réalité !!!!
Après tu peux regarder les chiffres pour l'efficacité du préservatif comme contraceptif ! Mais il est en dessous de la pilule.
Sans parler du fait qu'une certaine part des hommes essayent régulièrement de ne pas en mettre au nom de leur confort et de leurs sensations durant l'acte sexuel.
Les recherches sur une pilule masculine ont commencé il y a plus de 10 ans et rien... on considère que ce n'est pas pressé, pour beaucoup : "la femme n'a qu'à la prendre et gérer"...
Faut arrêter de chercher l'agression sexiste partout hein.
J'aime beaucoup la logique: le sexisme "à l'envers", c'est moins grave parce que bon, hein, pour une fois ça fait du bien. Ça en dit long sur les prétendues idées réellement égalitaires que certains semblent défendre.
- ArtysiaVénérable
Mais je ne tiens pas de propos sexistes, j'expose une réalité et je n'ai agressé personne il me semble !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui, tu as raison Artysia, excuse-moi, j'en suis resté à la remarque inutilement blessante d'Isis hier.
Désolé. Ta question est légitime.
Désolé. Ta question est légitime.
- Isis39Enchanteur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui, tu as raison Artysia, excuse-moi, j'en suis resté à la remarque inutilement blessante d'Isis hier.
Désolé. Ta question est légitime.
Je ne vois pas en quoi j'ai été blessante envers toi.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Tu as fait une remarque sexiste, et plutôt que de t'en excuser, tu as ironisé sur le fait que "pour une fois, ça va dans l'autre sens". Je trouve cette attitude tout à fait choquante. Effectivement, ce n'était pas blessant de façon dirigée contre moi.Isis39 a écrit:Je ne vois pas en quoi j'ai été blessante envers toi.Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui, tu as raison Artysia, excuse-moi, j'en suis resté à la remarque inutilement blessante d'Isis hier.
Désolé. Ta question est légitime.
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