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- Isis39Enchanteur
Je suis d'accord avec toi en géo : cela passe bien en 6e et en 4e. Par contre en 3e, j'ai une overdose d'EDC.... dans un programme qui m'ennuie profondément.....Elyas a écrit:Le problème qu'ont connu les mathématiques et les lettres ne vaut pas pour l'histoire car ce sont juste les connaissances qui ont avancé, pas les méthodes (d'ailleurs, on est revenu à la rédaction et au magistral en histoire et géographie).
Pour la géographie, je ne sais pas. La méthode inductive fonctionne très bien chez moi, même si certains thèmes s'y prêtent bien mieux que d'autres (par exemple en 6e et en 4e, ça passe merveilleusement bien, car on étudie avant tout des territoires dans les EdC).
Par contre en histoire, je trouve le recours aux "EDC" (on ne les appelle pas comme cela) un peu abusif voire parfois artificiel. En fait, je pense que cela tient au problème du manque de temps.
- JPhMMDemi-dieu
Ah mais je n'ai pas dit que l'enseignement des mathématiques est resté aux dites "mathématiques modernes", on est revenu très vite de cela aussi.Elyas a écrit:Le problème qu'ont connu les mathématiques et les lettres ne vaut pas pour l'histoire car ce sont juste les connaissances qui ont avancé, pas les méthodes (d'ailleurs, on est revenu à la rédaction et au magistral en histoire et géographie).
« On est revenu à la rédaction et au magistral en histoire et géographie » ? Il faudra m'expliquer comment une discipline peut revenir sur des méthodes si celles-ci n'ont pas changé préalablement.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Personne ne l'a forcé je crois et ce choix ne saurait être innocent.JPhMM a écrit:Êtes-vous vraiment en train de suggérer qu'exercer une activité salariée pour un employeur implique que l'on partage les opinions politiques de cet employeur ?Collier de Barbe a écrit:Ah oui et pourquoi? Ne devrait on répondre de ses actes ?JPhMM a écrit:Argument d'une bêtise incommensurable.
Tous les "ménages" sont donc acceptables?
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CdB
@AbbeCordillere
- JPhMMDemi-dieu
Personne ne force quelqu'un à avoir un employeur (cette proposition est déjà une farce) , le choix de l'employeur ne saurait être innocent (vous avez le non-innocent facile :shock: en somme présumé coupable, de quoi d'ailleurs ? cela reste à définir) donc qui exerce une activité salariée partage les opinions politiques de cet employeur or Brighelli a été employé par Estrosi, donc il partage les idées d'Estrosi.Collier de Barbe a écrit:Personne ne l'a forcé je crois et ce choix ne saurait être innocent.JPhMM a écrit:Êtes-vous vraiment en train de suggérer qu'exercer une activité salariée pour un employeur implique que l'on partage les opinions politiques de cet employeur ?Collier de Barbe a écrit:Ah oui et pourquoi? Ne devrait on répondre de ses actes ?
Tous les "ménages" sont donc acceptables?
Vous êtes formidable...
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- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Oui je vous confirme que je n'aurais jamais, jamais accepté de travailler pour un type pareil.JPhMM a écrit:Personne ne force quelqu'un à avoir un employeur (cette proposition est déjà une farce) , le choix de l'employeur ne saurait être innocent (vous avez le non-innocent facile :shock: en somme présumé coupable, de quoi d'ailleurs ? cela reste à définir) donc qui exerce une activité salariée partage les opinions politiques de cet employeur or Brighelli a été employé par Estrosi, donc il partage les idées d'Estrosi.Collier de Barbe a écrit:Personne ne l'a forcé je crois et ce choix ne saurait être innocent.JPhMM a écrit:Êtes-vous vraiment en train de suggérer qu'exercer une activité salariée pour un employeur implique que l'on partage les opinions politiques de cet employeur ?
Vous êtes formidable...
Chacun ces principes, mais continuez à défendre aveuglément grand gourou...
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CdB
@AbbeCordillere
- Marie LaetitiaBon génie
De manière abstraite, CDB, on n'a pas toujours le choix de son employeur. Bon, dans le cas de Brighelli, crevait-il de faim ou non? Il y a en effet une dimension éthique, quand on a un revenu de fonctionnaire - me semble-t-il, ou alors il me manque un morceau de l'histoire...Collier de Barbe a écrit:Oui je vous confirme que je n'aurais jamais, jamais accepté de travailler pour un type pareil.JPhMM a écrit:Personne ne force quelqu'un à avoir un employeur (cette proposition est déjà une farce) , le choix de l'employeur ne saurait être innocent (vous avez le non-innocent facile :shock: en somme présumé coupable, de quoi d'ailleurs ? cela reste à définir) donc qui exerce une activité salariée partage les opinions politiques de cet employeur or Brighelli a été employé par Estrosi, donc il partage les idées d'Estrosi.Collier de Barbe a écrit:Personne ne l'a forcé je crois et ce choix ne saurait être innocent.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Isis39Enchanteur
Dans ce cas-là, il ne me semble pas qu'il était obligé de le faire....Marie Laetitia a écrit:De manière abstraite, CDB, on n'a pas toujours le choix de son employeur. Bon, dans le cas de Brighelli, crevait-il de faim ou non? Il y a en effet une dimension éthique, quand on a un revenu de fonctionnaire - me semble-t-il, ou alors il me manque un morceau de l'histoire...Collier de Barbe a écrit:Oui je vous confirme que je n'aurais jamais, jamais accepté de travailler pour un type pareil.JPhMM a écrit:Personne ne force quelqu'un à avoir un employeur (cette proposition est déjà une farce) , le choix de l'employeur ne saurait être innocent (vous avez le non-innocent facile :shock: en somme présumé coupable, de quoi d'ailleurs ? cela reste à définir) donc qui exerce une activité salariée partage les opinions politiques de cet employeur or Brighelli a été employé par Estrosi, donc il partage les idées d'Estrosi.
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- kiwiGuide spirituel
On n'a jamais nié que les méthodes didactiques et pédagogiques n'avaient jamais changé. L'HG comme toutes les disciplines a subi les lubies des courants pédagogistes (prof = animateur ; l'élève devine la problématique et est le seul constructeur d'un savoir... qu'il n'a pas ; l'inflation documentaire avec les documents patrimoniaux des anciens programmes ; l'abandon de l'orthographe et de l'écriture, parce qu'écrire, c'est mal...). Les nouveaux programmes de collège et les nouvelles injonctions des corps d'inspection reviennent à un certain nombre de méthode plus "anciennes" qui fonctionnaient bien mieux. On est en train de freiner des 4 fers et de revenir à du magistral (oui, on fait du magistral en classe, c'est possible, même au collège), et à la maîtrise de l'écriture. L'écrit en classe c'est le leitmotiv de tout inspecteur venant inspecter, et ce depuis au moins 5ans. Ils ne pensent qu'à ça : "écriture autonome", "vos élèves doivent rédiger par eux-mêmes", "vous devez insister sur la formulation de phrases à l'écrit comme à l'oral" etc. On a aujourd'hui un panel de méthode à notre disposition pour faire cours (le sacrosaint cours dialogué, la mise en activité, le récit magistral etc). En fait, les dérives que vous dénoncez ont bien existé, mais elles ne sont plus réelles aujourd'hui (ou peut-être chez des profs proches de la retraite qui ne se sont pas mis à la page des exigences actuelles et qui jouent toujours aux devinettes avec les élèves).JPhMM a écrit:Ah mais je n'ai pas dit que l'enseignement des mathématiques est resté aux dites "mathématiques modernes", on est revenu très vite de cela aussi.Elyas a écrit:Le problème qu'ont connu les mathématiques et les lettres ne vaut pas pour l'histoire car ce sont juste les connaissances qui ont avancé, pas les méthodes (d'ailleurs, on est revenu à la rédaction et au magistral en histoire et géographie).
« On est revenu à la rédaction et au magistral en histoire et géographie » ? Il faudra m'expliquer comment une discipline peut revenir sur des méthodes si celles-ci n'ont pas changé préalablement.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Et quand on a des enfants et des pensions alimentaires à verser, on vit comment ?
Si vous êtes bénéficiaire tous les mois, tant mieux pour vous.
Si vous êtes bénéficiaire tous les mois, tant mieux pour vous.
- JPhMMDemi-dieu
User de l'expression "grand gourou" et m'accuser de le défendre aveuglement vous permet donc de valider la proposition selon laquelle l'employé a nécessairement la même opinion politique que l'employeur.Collier de Barbe a écrit:Oui je vous confirme que je n'aurais jamais, jamais accepté de travailler pour un type pareil.JPhMM a écrit:Personne ne force quelqu'un à avoir un employeur (cette proposition est déjà une farce) , le choix de l'employeur ne saurait être innocent (vous avez le non-innocent facile :shock: en somme présumé coupable, de quoi d'ailleurs ? cela reste à définir) donc qui exerce une activité salariée partage les opinions politiques de cet employeur or Brighelli a été employé par Estrosi, donc il partage les idées d'Estrosi.Collier de Barbe a écrit:Personne ne l'a forcé je crois et ce choix ne saurait être innocent.
Vous êtes formidable...
Chacun ces principes, mais continuez à défendre aveuglément grand gourou...
Je note par ailleurs que vous informer que votre proposition logique est fausse signifie pour vous défendre aveuglement la personne objet de cette même proposition. Comme vous dites, chacun ses principes, donc.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Très amusant JP
Travailler pour quelqu'un dans ce cas la, faire le nègre pour un sale type ça s'appelle commettre un acte politique délibéré : coopérer avec ce sale type. Vous pouvez trouver toutes les excuses que vous voulez, les faits sont têtus...
Travailler pour quelqu'un dans ce cas la, faire le nègre pour un sale type ça s'appelle commettre un acte politique délibéré : coopérer avec ce sale type. Vous pouvez trouver toutes les excuses que vous voulez, les faits sont têtus...
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@AbbeCordillere
- dandelionVénérable
En même temps, laisser Estrosi écrire un livre par lui-même, même si les lecteurs votent tous UMP, ç'aurait été extrêmement cruel. On ne peut exclure la protection de l'humanité de ses motivations.
Cela dit JP, ce n'est quand même pas neutre d'écrire pour Estrosi, non? Je sais bien que Brighelli aime la provoc' et jouer à 'je est un autre', mais il savait aussi comment ce serait interprété.
Cela dit JP, ce n'est quand même pas neutre d'écrire pour Estrosi, non? Je sais bien que Brighelli aime la provoc' et jouer à 'je est un autre', mais il savait aussi comment ce serait interprété.
- neomathÉrudit
Très honnêtement, les gens qui écrivent ce genre de choses :
A-t-on besoin de savoir qu'ils ont travaillé pour Tartenpion ou Tartamuche pour savoir à quelle famille de pensée ils se rattachent ?La guerre d'Algérie a brouillé durablement cette histoire linéaire. Dans un premier temps, on a gommé l'épisode colonial - trop présent, trop sensible. Quand enfin on l'a réintégré dans l'histoire apprise, ce fut en renversant la perspective, en installant une histoire droits-de-l'hommiste, en fabriquant une culpabilisation générale. Un manichéisme en a remplacé un autre.
- JohnMédiateur
Je n'ai aucune sympathie pour Estrosi, mais c'est quand même le maire, élu au suffrage universel direct, de la 5eme ville de France.
Et j'insiste : Estrosi n'appartient pas du tout à ma famille de pensée politique.
Et j'insiste : Estrosi n'appartient pas du tout à ma famille de pensée politique.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JPhMMDemi-dieu
Ici, ce ne sont pas les faits qui sont têtus.Collier de Barbe a écrit:Très amusant JP
Travailler pour quelqu'un dans ce cas la, faire le nègre pour un sale type ça s'appelle commettre un acte politique délibéré : coopérer avec ce sale type. Vous pouvez trouver toutes les excuses que vous voulez, les faits sont têtus...
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Voilà.John a écrit:Je n'ai aucune sympathie pour Estrosi, mais c'est quand même le maire, élu au suffrage universel direct, de la 5eme ville de France.
Et j'insiste : Estrosi n'appartient pas du tout à ma famille de pensée politique.
Et je ne vois pas en quoi il serait déshonorant d'écrire son autobiographie.
A vrai dire, je me moque de savoir si Brighelli apprécie ou pas Estrosi, mais je peux trouver douze raisons d'écrire l'autobiographie d'un homme qu'on n'apprécie guère — ou dont on n'apprécie guère les idées politiques, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Surtout que c'est faux.... Justement, les nouveaux historiens qui travaillent sur cette période et que Cdb a cité ont un recul qui permet une approche plus complexe et accès à des archives nouvelles. De plus, même des historiens catalogués comme Benjamin Stora s'intéressent aux Français d'Algérie, justement dans une perspective moins manichéenne qu'auparavant.neomath a écrit:Très honnêtement, les gens qui écrivent ce genre de choses :
A-t-on besoin de savoir qu'ils ont travaillé pour Tartenpion ou Tartamuche pour savoir à quelle famille de pensée ils se rattachent ?La guerre d'Algérie a brouillé durablement cette histoire linéaire. Dans un premier temps, on a gommé l'épisode colonial - trop présent, trop sensible. Quand enfin on l'a réintégré dans l'histoire apprise, ce fut en renversant la perspective, en installant une histoire droits-de-l'hommiste, en fabriquant une culpabilisation générale. Un manichéisme en a remplacé un autre.
Par ailleurs, en classe, je ne fais pas d'histoire morale quand j'enseigne la colonisation et la décolonisation. C'est un objet historique comme les autres, donc ni de glorification, ni de culpabilisation. Je pense que de nombreux professeurs d'histoire-géographie sont justement agacés de cette confusion entre mémoire et histoire. Enseigner la guerre d'Algérie n'a jamais été un problème pour moi, y compris devant des publics qualifiés de sensibles. Au contraire, les élèves sont demandeurs d'une approche qui échappe à ces querelles si pesantes. Une année, j'avais dans la même classe une élève dont les grands-parents étaient pieds-noirs et son copain d'origine algérienne. Justement, ils m'avaient remerciée de cette approche. Après un cours d'histoire et non de mémoire, ils ont pu confronter leur histoire personnelle à la grande histoire et en conclure que, dans tout cela, les victimes se situaient des deux côtés.
Dernière remarque, cette passion d'une histoire morale est tout de même purement française.
- JPhMMDemi-dieu
Un Espagnol, un Italien, un Tchèque, un Algérien, un Turc, un Japonais, un Grec... seraient-ils d'accord avec cette remarque ?groyer a écrit:Dernière remarque, cette passion d'une histoire morale est tout de même purement française.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- dandelionVénérable
J'ai suffisamment lu d'auteurs américains et britanniques pour t'affirmer que non. Mais le fait est qu'ils enseignent peu l'histoire, ce qui évite les discussions (je n'en reviens toujours pas d'avoir entendu une sénatrice américaine déclarer que les Américains avaient fait la seconde guerre mondiale pour lutter contre les communistes!).groyer a écrit:Surtout que c'est faux.... Justement, les nouveaux historiens qui travaillent sur cette période et que Cdb a cité ont un recul qui permet une approche plus complexe et accès à des archives nouvelles. De plus, même des historiens catalogués comme Benjamin Stora s'intéressent aux Français d'Algérie, justement dans une perspective moins manichéenne qu'auparavant.neomath a écrit:Très honnêtement, les gens qui écrivent ce genre de choses :
A-t-on besoin de savoir qu'ils ont travaillé pour Tartenpion ou Tartamuche pour savoir à quelle famille de pensée ils se rattachent ?La guerre d'Algérie a brouillé durablement cette histoire linéaire. Dans un premier temps, on a gommé l'épisode colonial - trop présent, trop sensible. Quand enfin on l'a réintégré dans l'histoire apprise, ce fut en renversant la perspective, en installant une histoire droits-de-l'hommiste, en fabriquant une culpabilisation générale. Un manichéisme en a remplacé un autre.
Par ailleurs, en classe, je ne fais pas d'histoire morale quand j'enseigne la colonisation et la décolonisation. C'est un objet historique comme les autres, donc ni de glorification, ni de culpabilisation. Je pense que de nombreux professeurs d'histoire-géographie sont justement agacés de cette confusion entre mémoire et histoire. Enseigner la guerre d'Algérie n'a jamais été un problème pour moi, y compris devant des publics qualifiés de sensibles. Au contraire, les élèves sont demandeurs d'une approche qui échappe à ces querelles si pesantes. Une année, j'avais dans la même classe une élève dont les grands-parents étaient pieds-noirs et son copain d'origine algérienne. Justement, ils m'avaient remerciée de cette approche. Après un cours d'histoire et non de mémoire, ils ont pu confronter leur histoire personnelle à la grande histoire et en conclure que, dans tout cela, les victimes se situaient des deux côtés.
Dernière remarque, cette passion d'une histoire morale est tout de même purement française.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Au Royaume Uni, les études coloniales sont moins polémiques qu'en FranceJPhMM a écrit:Un Espagnol, un Italien, un Tchèque, un Algérien, un Turc, un Japonais, un Grec... seraient-ils d'accord avec cette remarque ?groyer a écrit:Dernière remarque, cette passion d'une histoire morale est tout de même purement française.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Et j'évoquais aussi la recherche universitaire....groyer a écrit:Au Royaume Uni, les études coloniales sont moins polémiques qu'en FranceJPhMM a écrit:Un Espagnol, un Italien, un Tchèque, un Algérien, un Turc, un Japonais, un Grec... seraient-ils d'accord avec cette remarque ?groyer a écrit:Dernière remarque, cette passion d'une histoire morale est tout de même purement française.
- dandelionVénérable
Moi aussi. Et il y a très clairement un roman national en Grande-Bretagne aussi (The people's war, la famille royale, etc).groyer a écrit:Et j'évoquais aussi la recherche universitaire....groyer a écrit:Au Royaume Uni, les études coloniales sont moins polémiques qu'en FranceJPhMM a écrit:Un Espagnol, un Italien, un Tchèque, un Algérien, un Turc, un Japonais, un Grec... seraient-ils d'accord avec cette remarque ?
- JPhMMDemi-dieu
Que l'histoire morale ne serait pas une passion au Royaume-Uni ne dit pas qu'elle serait purement française.groyer a écrit:Au Royaume Uni, les études coloniales sont moins polémiques qu'en FranceJPhMM a écrit:Un Espagnol, un Italien, un Tchèque, un Algérien, un Turc, un Japonais, un Grec... seraient-ils d'accord avec cette remarque ?groyer a écrit:Dernière remarque, cette passion d'une histoire morale est tout de même purement française.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Peut-être, mais certaines questions en raison peut -être aussi de la conception différente de la colonisation posent moins de problème. Pour revenir à la France, il est tout de même un peu gonflant que les gens confondent enseignement de l'histoire et mémoire et projettent sur l'enseignement de l'histoire-géographie leurs fantasmes et opinions. En lisant de fil, je suis tout de même surprise des idées fausses que certains véhiculent concernant le récit, l'apprentissage et la chronologie. Il leur suffirait tout de même de lire les programmes. Après, je suis moi-même très critique envers ces derniers mais sur d'autres points. On peut et doit critiquer les dégâts réels causés par ces programmes sans dire des contre-vérités.dandelion a écrit:Moi aussi. Et il y a très clairement un roman national en Grande-Bretagne aussi (The people's war, la famille royale, etc).groyer a écrit:Et j'évoquais aussi la recherche universitaire....groyer a écrit:Au Royaume Uni, les études coloniales sont moins polémiques qu'en France
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Donc, je retire purement mais je maintiens que cette conception n'est pas universelle !JPhMM a écrit:Que l'histoire morale ne serait pas une passion au Royaume-Uni ne dit pas qu'elle serait purement française.groyer a écrit:Au Royaume Uni, les études coloniales sont moins polémiques qu'en FranceJPhMM a écrit:Un Espagnol, un Italien, un Tchèque, un Algérien, un Turc, un Japonais, un Grec... seraient-ils d'accord avec cette remarque ?
- CondorcetOracle
Je suis assez stupéfait de cette guerre pichrocholine entre histoire et lettres, des procès que l'on veut intenter à l'histoire et des postures qu'en retour, on lui reproche de prendre. Ces débats reprennent peu ou prou les termes des années 1980 avec Alain Decaux et François de Closets : "on n'apprend plus l'histoire à vos enfants" (Le Figaro, 1979).
http://www.histoire-politique.fr/documents/16/pistes/pdf/HP16_Pistesetdebats_Vincent_Chambarlhac_def.pdf
Pour ce que cela soit dit, j'aime la littérature et les professeurs de lettres, la sociologie et les sociologues, la philosophie et les professeurs de philosophie, les mathématiques et les professeurs de mathématiques...
http://www.histoire-politique.fr/documents/16/pistes/pdf/HP16_Pistesetdebats_Vincent_Chambarlhac_def.pdf
Pour ce que cela soit dit, j'aime la littérature et les professeurs de lettres, la sociologie et les sociologues, la philosophie et les professeurs de philosophie, les mathématiques et les professeurs de mathématiques...
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