- AbraxasDoyen
Eh non, Robin. Ni rétribution, ni punition. Nous ne sommes bons — ou méchants — que parce que ça nous arrange. Et il y en a que ça arrange bigrement — ceux pour qui notre définition du "méchant" correspond à leur définition du "bon", et notre définition du "bon" à leur définition du "couillon".Robin a écrit: Je crois à la justice immanente. Il y a des gens "prospères" qui ne se suicident jamais, mais qui auront des comptes à rendre.
- neoSage
Affichée en salle des profs et diffusée par mail aux collègues.
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- barègesÉrudit
J'ai l'impression que c'est encore le silence radio médiatique...
- CeladonDemi-dieu
Les médias font ce qu'on leur dit de faire ou de ne pas faire.
- PseudoDemi-dieu
Mais a qui rendront-ils des comptes ?Robin a écrit: Je crois à la justice immanente. Il y a des gens "prospères" qui ne se suicident jamais, mais qui auront des comptes à rendre.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- JPhMMDemi-dieu
La réponse de Robin est dans sa première phrase.Pseudo a écrit:Mais a qui rendront-ils des comptes ?Robin a écrit: Je crois à la justice immanente. Il y a des gens "prospères" qui ne se suicident jamais, mais qui auront des comptes à rendre.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- micaschisteMonarque
Evoqué en ce moment sur RMC dans les Grandes Gueules.
edit : avec intervention de JP Brighelli.
edit : avec intervention de JP Brighelli.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- gauvain31Empereur
Tout à fait, j'avais un principal de collège , pervers narcissique notoire, qui insultait certains profs dans les couloirs et humiliait les professeurs en conseils de classe... il est parti dans le lycée professionnel voisin, mais tous les profs connaissaient sa réputation. Il a fini sa carrière enfermé dans son bureau avec de nombreuses lettres de plaintes au rectorat.JPhMM a écrit:La réponse de Robin est dans sa première phrase.Pseudo a écrit:Mais a qui rendront-ils des comptes ?Robin a écrit: Je crois à la justice immanente. Il y a des gens "prospères" qui ne se suicident jamais, mais qui auront des comptes à rendre.
- RobinFidèle du forum
"des comptes à rendre" : vous avez raison, je n'en sais rien, au fond. ce que je voudrais croire malgré tout, c'est que les pervers, les méchants, les tordus, ceux qui se laissent aller au lieu, comme dit Camus de "s'empêcher" et qui contribuent à rendre la vie sur la terre invivable, "infernale" en faisant remonter l'enfer au lieu de faire descendre le ciel seront "punis" d'une façon ou d'une autre.
On le voit dans l'Histoire, les tyrans, les dictateurs finissent mal. C'est de l'ordre du désir et c'est donc peut-être, comme dit Freud, une "illusion", mais une illusion qui permet de continuer ("Je ne peux pas continuer, je vais continuer" : c'est ainsi que Beckett résume la tragédie, pas seulement la tragédie au sens littéraire, mais la tragédie de vivre). De la même façon, l'idée du suicide (pas le passage à l'acte, Cioran fait bien la différence) permet paradoxalement aussi de continuer, comme le sommeil, de s'absenter de la pièce.
Je ne peux pas m'empêcher de comparer la condition enseignante à la condition juive. Les enseignants me sont souvent apparus comme les juifs du XXIème siècle, les nouveaux boucs émissaires. Pourquoi ? Mais parce qu'ils tiennent au savoir dans un monde qui célèbre le corps et l'avoir, parce qu'ils incarnent une exigence, l'ajournement du jouir sans entrave", etc.
Dans les camps, ceux qui ont tenu le plus longtemps sont ceux qui croyaient à quelque chose : les communistes et les "croyants", croyants d'une manière ou d'une autre, croire en l'homme, croire en l'amour, croire que la vie, la vraie, c'est pas ça et refuser de collaborer au mal et au malheur.
On le voit dans l'Histoire, les tyrans, les dictateurs finissent mal. C'est de l'ordre du désir et c'est donc peut-être, comme dit Freud, une "illusion", mais une illusion qui permet de continuer ("Je ne peux pas continuer, je vais continuer" : c'est ainsi que Beckett résume la tragédie, pas seulement la tragédie au sens littéraire, mais la tragédie de vivre). De la même façon, l'idée du suicide (pas le passage à l'acte, Cioran fait bien la différence) permet paradoxalement aussi de continuer, comme le sommeil, de s'absenter de la pièce.
Je ne peux pas m'empêcher de comparer la condition enseignante à la condition juive. Les enseignants me sont souvent apparus comme les juifs du XXIème siècle, les nouveaux boucs émissaires. Pourquoi ? Mais parce qu'ils tiennent au savoir dans un monde qui célèbre le corps et l'avoir, parce qu'ils incarnent une exigence, l'ajournement du jouir sans entrave", etc.
Dans les camps, ceux qui ont tenu le plus longtemps sont ceux qui croyaient à quelque chose : les communistes et les "croyants", croyants d'une manière ou d'une autre, croire en l'homme, croire en l'amour, croire que la vie, la vraie, c'est pas ça et refuser de collaborer au mal et au malheur.
- JPhMMDemi-dieu
Merci pour ces mots Robin.
Je ne peux, non plus, m'empêcher de songer en une condition enseignante, depuis quelque temps.
Je ne peux, non plus, m'empêcher de songer en une condition enseignante, depuis quelque temps.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AbraxasDoyen
Ils m'ont chopé en plein cours…micaschiste a écrit:Evoqué en ce moment sur RMC dans les Grandes Gueules.
edit : avec intervention de JP Brighelli.
- DaniNiveau 8
Morgared a écrit:Pour ça, il faudrait des immolations à la chaîne au sein des établissements.*Lady of Shalott* a écrit:
Je suis à peu près convaincue, cela dit, que le geste de Pierre Jacque n'aura pas plus d'effet sur nos dirigeants que celui de Lise Bonnafous
Ce suicide n'est que peu évoqué dans les médias nationaux (rien vu en dehors du Figaro et d'un entrefilet dans Le Monde).
Pas d'immolations, non.
Recouvrer la dignité perdue.
Et lutter.
- DaniNiveau 8
Il ne suffit pas d'"aborder le sujet".pitchounette a écrit:Ca ne coûtait rien je suis d'accord avec toi. J'avais abordé dans la salle des profs le décès de Lise....et aucune réaction, je crois même que mes collègues avaient enchaîné sur un autre sujet. Bon j'ai dis ok, il n'y a que moi que cela perturbeJohn a écrit:
Ils auraient pourtant pu en faire un appel national. Qu'est-ce que ça coûtait ?
Puisque même les syndicats considèrent qu'il s'agit d'un événement de portée académique, franchement, Pierre Jacque a eu raison dans sa dénonciation générale.
Il faut demander, voire imposer au moins une minute de silence.
Que ceux qui se moquent de la vie même du collègue se taisent. Ou partent( ce fut d'ailleurs la décision prise par mon petit chef).
- micaschisteMonarque
En tout cas, tu as très bien dit ce qu'il y avait à dire.Abraxas a écrit:Ils m'ont chopé en plein cours…micaschiste a écrit:Evoqué en ce moment sur RMC dans les Grandes Gueules.
edit : avec intervention de JP Brighelli.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- DaniNiveau 8
Mais les directions syndicales ne sont pas nos parents, et nous ne sommes pas leurs enfants.John a écrit:Ils auraient pourtant pu en faire un appel national. Qu'est-ce que ça coûtait ?pitchounette a écrit:par ce que lorsque cela ne te concerne pas personnellement, cela ne te touche pas. c'est dur, mais c'est vraiJohn a écrit:
Pourquoi seulement dans l'académie ?
Puisque même les syndicats considèrent qu'il s'agit d'un événement de portée académique, franchement, Pierre Jacque a eu raison dans sa dénonciation générale.
- DaniNiveau 8
Et quelle réaction collective contre cet homme seul ?gauvain31 a écrit:Tout à fait, j'avais un principal de collège , pervers narcissique notoire, qui insultait certains profs dans les couloirs et humiliait les professeurs en conseils de classe... il est parti dans le lycée professionnel voisin, mais tous les profs connaissaient sa réputation. Il a fini sa carrière enfermé dans son bureau avec de nombreuses lettres de plaintes au rectorat.JPhMM a écrit:La réponse de Robin est dans sa première phrase.Pseudo a écrit:Mais a qui rendront-ils des comptes ?
- DaniNiveau 8
Qui sont les principaux exécutants de la mascarade ?thierry75 a écrit:Il ne s'agit vraiment pas du comportement des élèves ici, mais alors pas du tout, Oriane, il s'agit de notre hiérarchie, des directives, du diktat auquel il lui a semblé être soumis, auquel il a été soumis en réalité, cette mascarade de bac, de notation, DONT LES ELEVES SONT VICTIMES, ET C'EST CE QUI L'A TUE.
- DalvaVénérable
Tu ne feras pas passer ça sur le dos des enseignants, Dani. Les exécutants, ce sont ceux qui signent les décrets envers et contre les avis et les cris des enseignants, justement. Certes, on peut compter sur le sacrifice et l'abnégation de certains d'entre nous pour s'opposer continument, mais tout le monde n'a pas envie de bousiller sa vie perso pour son boulot. Et puisqu'il y avait plus haut une comparaison avec les autres corps de métier, dans combien d'entre eux les salariés doivent-ils se sacrifier non pas pour améliorer leurs conditions de travail mais bien pour améliorer ce qui touche la société dans son ensemble ? A part les infirmières et parfois les médecins (et pour eux, j'ai de gros doutes), je ne vois pas. Voit-on des hôtesses de caisse se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire) pour réclamer que les clients des supermarchés soient mieux traités ? voit-on des conseillers financiers se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire) pour que les clients des banques ne soient plus les dindons de la farce ?
- DaniNiveau 8
Dalva a écrit:Tu ne feras pas passer ça sur le dos des enseignants, Dani.
Nos collègues ne sont que des victimes, bien sûr...
Les exécutants, ce sont ceux qui signent les décrets envers et contre les avis et les cris des enseignants, justement. Les décideurs signent les décrets, les exécutants, nos collègues, les appliquent.
Les avis, sont donnés en petit comité, ou sur les forums anonymes, loin du ptit chef. Les cris sont rarissimes.
Certes, on peut compter sur le sacrifice et l'abnégation de certains d'entre nous pour s'opposer continument, mais tout le monde n'a pas envie de bousiller sa vie perso pour son boulot.
Et puisqu'il y avait plus haut une comparaison avec les autres corps de métier, dans combien d'entre eux les salariés doivent-ils se sacrifier non pas pour améliorer leurs conditions de travail mais bien pour améliorer ce qui touche la société dans son ensemble ? A part les infirmières et parfois les médecins (et pour eux, j'ai de gros doutes), je ne vois pas. Voit-on des hôtesses de caisse se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire) pour réclamer que les clients des supermarchés soient mieux traités ? voit-on des conseillers financiers se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire) pour que les clients des banques ne soient plus les dindons de la farce ?
En quoi évoquer les travers des autres nous absoudrait-il de notre soumission aggravée par la stabilité de notre emploi ?
- DaniNiveau 8
Voit-on des hôtesses de caisse se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire ?
Oui. Pas tous les jours, car elles risquent plus que nous.
Oui. Pas tous les jours, car elles risquent plus que nous.
- DalvaVénérable
Dani a écrit:Dalva a écrit:Tu ne feras pas passer ça sur le dos des enseignants, Dani.
Nos collègues ne sont que des victimes, bien sûr...
Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai dit qu'ils n'étaient pas coupables. Je suppose qu'il y a une différence.
Les exécutants, ce sont ceux qui signent les décrets envers et contre les avis et les cris des enseignants, justement. Les décideurs signent les décrets, les exécutants, nos collègues, les appliquent.
Certes, les exécutants sont ceux qui exécutent. Signer un décret, c'est déjà mettre une loi en application. Avant le décret, la loi n'a aucun impact. Mais pour aller plus loin, en réalité, justement, de nombreux enseignants ne les appliquent pas, ces décrets. Et ils se font plus ou moins taper sur les doigts selon les CdE et les inspecteurs. En tout cas par chez moi, aucune collègue dans ma matière n'évalue par compétence. On fait ça à la louche en fin d'année, et ça suffit bien pour cette plaisanterie. J'aurais été d'avis de refuser bonnement et simplement, mais je ne suis pas toute seule à décider et le CdE passe derrière quoi qu'il en soit.
Les avis, sont donnés en petit comité, ou sur les forums anonymes, loin du ptit chef. Les cris sont rarissimes.
Ben tiens... Tu t'es donc rendu personnellement dans chaque établissement pour vérifier tes dires ? Pour écouter ce que les enseignants font remonter année après année via leurs CdE et leurs inspecteurs ? En ce qui me concerne, je sais quel discours j'ai tenu à mon CdE et à mon inspectrice...
Certes, on peut compter sur le sacrifice et l'abnégation de certains d'entre nous pour s'opposer continument, mais tout le monde n'a pas envie de bousiller sa vie perso pour son boulot.
Et puisqu'il y avait plus haut une comparaison avec les autres corps de métier, dans combien d'entre eux les salariés doivent-ils se sacrifier non pas pour améliorer leurs conditions de travail mais bien pour améliorer ce qui touche la société dans son ensemble ? A part les infirmières et parfois les médecins (et pour eux, j'ai de gros doutes), je ne vois pas. Voit-on des hôtesses de caisse se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire) pour réclamer que les clients des supermarchés soient mieux traités ? voit-on des conseillers financiers se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire) pour que les clients des banques ne soient plus les dindons de la farce ?
En quoi évoquer les travers des autres nous absoudrait-il de notre soumission aggravée par la stabilité de notre emploi ?
Je n'évoque nulle part les travers des autres. Pour toi, ne pas se sacrifier pour le bien d'inconnus est un travers ? Pas du tout. Je dis qu'attendre des enseignants ce qu'on attend d'aucune autre catégorie est gonflé. On attend des enseignants qu'ils se battent pour des choses qui ne changeront rien à leur vie perso, mais qui peuvent changer l'avenir de la société (oui, les grands mots). De qui d'autre attend-on cela, à part des élus en politique, dont c'est justement le boulot (et qui le font bien mal, parfois) ?
Je voudrais bien un lien vers un témoignage de cela, car pour ma part je ne l'ai jamais vu.Dani a écrit:Oui. Pas tous les jours, car elles risquent plus que nous.Dalva a écrit:Voit-on des hôtesses de caisse se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire ?
Dans le privé, on risque de se faire virer si on ne fait pas ce qu'on nous demande. Dans la fonction publique, on risque de ne pas se faire virer, de ne pas obtenir de mutation et d'endurer des années le harcèlement qui ne manque pas d'arriver quand on s'oppose.
- gauvain31Empereur
:lol:Dani a écrit:Et quelle réaction collective contre cet homme seul ?gauvain31 a écrit:Tout à fait, j'avais un principal de collège , pervers narcissique notoire, qui insultait certains profs dans les couloirs et humiliait les professeurs en conseils de classe... il est parti dans le lycée professionnel voisin, mais tous les profs connaissaient sa réputation. Il a fini sa carrière enfermé dans son bureau avec de nombreuses lettres de plaintes au rectorat.JPhMM a écrit:La réponse de Robin est dans sa première phrase.
- MelanieSLBDoyen
Tu as oublié la partie la plus importante de la citation, Dani:Dani a écrit: Voit-on des hôtesses de caisse se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire ?
Oui. Pas tous les jours, car elles risquent plus que nous.
Dalva a écrit: Voit-on des hôtesses de caisse se mettre en grève (ou refuser de faire le boulot qu'on leur demande de faire comme on leur demande de le faire) pour réclamer que les clients des supermarchés soient mieux traités ?
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Galadriel29Fidèle du forum
mais où va le monde?
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Kentoc'h mervel eget bezañ saotret!
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con."
- retraitéeDoyen
Y a-t-il un lien pour qu'on puisse écouter? Merci.micaschiste a écrit:En tout cas, tu as très bien dit ce qu'il y avait à dire.Abraxas a écrit:Ils m'ont chopé en plein cours…micaschiste a écrit:Evoqué en ce moment sur RMC dans les Grandes Gueules.
edit : avec intervention de JP Brighelli.
- retraitéeDoyen
En tout cas, une minute de silence, cela me paraît bien peu. J'aurais aimé, par exemple, une marche silencieuse dans toute la France, et j'y aurais participé, pour dénoncer le gâchis dans l'EN .
En utilisant les réseaux sociaux, cela peut se faire très vite. Qui s'y colle ?
En utilisant les réseaux sociaux, cela peut se faire très vite. Qui s'y colle ?
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