- AbraxasDoyen
J'ai juste demandé… :lol:Marcel Khrouchtchev a écrit:Je suis à la fois ravi et horrifié de voir que l'histoire reste la seule discipline dont les programmes suscitent autant d'avis passionnés, y compris (et surtout?) par des collègues qui ne l'ont jamais enseignée.
- doctor whoDoyen
Ce n'est tout de même pas le but, d'en faire des historiens en puissance, non ? Quant à la survalorisation du passé, on n'y répond pas en la taxant de "nostalgie" : des arguments !cliohist a écrit:La tentation de la nostalgie guette toujours, avec une survalorisation du passé. Naguère, tous les collégiens, tous les lycéens étaient-ils vraiment des historiens en puissance ?Oserai-je parler des bases, élémentaires mais solides, que les élèves apportaient dans leurs bagages depuis l'École Primaire ?
Très contestable. La massification est en grande partie un mythe et sa corrélation avec le changement de public aussi.cliohist a écrit:Le public a évolué avec la massification.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- FrisouilleEnchanteur
Oh !Condorcet a écrit:JPhMM a écrit:Rhô que de souvenirs...
A mon époque, il y avait ça :
Ceux qui ont connu l'époque se souviendront.
Incarnation parfaite pour moi des notions d'effort, de mérite et de plaisir d'apprendre. Merci !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je ne pensais pas à vousAbraxas a écrit:J'ai juste demandé… :lol:Marcel Khrouchtchev a écrit:Je suis à la fois ravi et horrifié de voir que l'histoire reste la seule discipline dont les programmes suscitent autant d'avis passionnés, y compris (et surtout?) par des collègues qui ne l'ont jamais enseignée.
(il ne me semble pas avoir lu de message de votre part sur la façon dont on devrait enseigner l'histoire, alors que d'autres, bien qu'ayant visiblement des compétences limitées à ce sujet, ne se privent pas de donner des leçons, j'imagine que la personne concernée se reconnaîtra )
- ParatgeNeoprof expérimenté
On peut « faire » la guerre froide en 1 heure.
On peut terminer le programme de 2de, je l'ai fait l'an dernier (sachant que j'étais inspecté).
Mais qu'est-ce que les élèves ont compris et assimilé ?
Aujourd'hui c'est « terminer » les programmes et « mettre les zaprenans en activité » qui priment pour notre hiérarchie.
Le reste...
On peut terminer le programme de 2de, je l'ai fait l'an dernier (sachant que j'étais inspecté).
Mais qu'est-ce que les élèves ont compris et assimilé ?
Aujourd'hui c'est « terminer » les programmes et « mettre les zaprenans en activité » qui priment pour notre hiérarchie.
Le reste...
- CondorcetOracle
MK, et si l'on dépassait l'argument d'autorité ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Je ne pensais pas à vousAbraxas a écrit:J'ai juste demandé… :lol:Marcel Khrouchtchev a écrit:Je suis à la fois ravi et horrifié de voir que l'histoire reste la seule discipline dont les programmes suscitent autant d'avis passionnés, y compris (et surtout?) par des collègues qui ne l'ont jamais enseignée.
(il ne me semble pas avoir lu de message de votre part sur la façon dont on devrait enseigner l'histoire, alors que d'autres, bien qu'ayant visiblement des compétences limitées à ce sujet, ne se privent pas de donner des leçons, j'imagine que la personne concernée se reconnaîtra )
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Tu auras remarqué qu'on peut discuter de quelque chose que l'on ne connaît pas sans pour autant essayer de donner des leçons à ceux dont c'est le métier. Je ne condamne que cette propension qu'ont certains à vouloir apprendre leur métier aux profs d'histoire sans pour autant en avoir les compétences. En fait tu as raison, c'est un argument d'autorité. Mais il ne me viendrait pas à l'idée de vouloir apprendre à mes collègues de musique, par exemple, comment enseigner aux élèves la façon de savoir jouer de la flûte à bec. Le problème avec l'histoire, c'est que tout le monde se croit capable d'en faire.Condorcet a écrit:MK, et si l'on dépassait l'argument d'autorité ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Je ne pensais pas à vousAbraxas a écrit:J'ai juste demandé… :lol:
(il ne me semble pas avoir lu de message de votre part sur la façon dont on devrait enseigner l'histoire, alors que d'autres, bien qu'ayant visiblement des compétences limitées à ce sujet, ne se privent pas de donner des leçons, j'imagine que la personne concernée se reconnaîtra )
- CondorcetOracle
N'est-ce pas sa beauté ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Tu auras remarqué qu'on peut discuter de quelque chose que l'on ne connaît pas sans pour autant essayer de donner des leçons à ceux dont c'est le métier. Je ne condamne que cette propension qu'ont certains à vouloir apprendre leur métier aux profs d'histoire sans pour autant en avoir les compétences. En fait tu as raison, c'est un argument d'autorité. Mais il ne me viendrait pas à l'idée de vouloir apprendre à mes collègues de musique, par exemple, comment enseigner aux élèves la façon de savoir jouer de la flûte à bec. Le problème avec l'histoire, c'est que tout le monde se croit capable d'en faire.Condorcet a écrit:MK, et si l'on dépassait l'argument d'autorité ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Je ne pensais pas à vous
(il ne me semble pas avoir lu de message de votre part sur la façon dont on devrait enseigner l'histoire, alors que d'autres, bien qu'ayant visiblement des compétences limitées à ce sujet, ne se privent pas de donner des leçons, j'imagine que la personne concernée se reconnaîtra )
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
C'est exactement pour cela que j'écrivais au départ que j'étais tout à la fois ravi et horrifié.Condorcet a écrit:N'est-ce pas sa beauté ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Tu auras remarqué qu'on peut discuter de quelque chose que l'on ne connaît pas sans pour autant essayer de donner des leçons à ceux dont c'est le métier. Je ne condamne que cette propension qu'ont certains à vouloir apprendre leur métier aux profs d'histoire sans pour autant en avoir les compétences. En fait tu as raison, c'est un argument d'autorité. Mais il ne me viendrait pas à l'idée de vouloir apprendre à mes collègues de musique, par exemple, comment enseigner aux élèves la façon de savoir jouer de la flûte à bec. Le problème avec l'histoire, c'est que tout le monde se croit capable d'en faire.Condorcet a écrit:MK, et si l'on dépassait l'argument d'autorité ?
- Isis39Enchanteur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Je ne pensais pas à vousAbraxas a écrit:J'ai juste demandé… :lol:Marcel Khrouchtchev a écrit:Je suis à la fois ravi et horrifié de voir que l'histoire reste la seule discipline dont les programmes suscitent autant d'avis passionnés, y compris (et surtout?) par des collègues qui ne l'ont jamais enseignée.
(il ne me semble pas avoir lu de message de votre part sur la façon dont on devrait enseigner l'histoire, alors que d'autres, bien qu'ayant visiblement des compétences limitées à ce sujet, ne se privent pas de donner des leçons, j'imagine que la personne concernée se reconnaîtra )
- kiwiGuide spirituel
Aurore a écrit:
Donc l'histoire serait la seule matière où le contenu des programmes n'aurait aucune, mais alors aucune incidence sur l'aisance de la progression ?
Mais tu ne sais pas faire la différence entre une progression et une programmation?! Là, la question posée est de savoir pourquoi on ne termine JAMAIS les programmes, pas de comprendre si le programme passe ou pas auprès des élèves et si les élèves en retiennent les fondamentaux.
Pourtant, tu as (parfaitement, du reste) répondu plus haut :Oui, programmes différents dans le sens : peut-être plus denses au niveau du nombre de chapitres à traiter, pas des types de contenus à faire passer. C'est pourtant pas bien difficile à comprendre.kiwi a écrit:Oh ben plusieurs raisons évidentes :
-moins d'heures ;
-de l'EC à se taper + toutes les autres khônneries du style HDA, ASSR, préventions diverses et variées qui tombent sur nos heures.
-des élèves sans doute moins disciplinés aujourd'hui faisant perdre beaucoup de temps au professeur ;
-des programmes différents.
- CondorcetOracle
Mais pourquoi être horrifié de l'attrait exercé par l'histoire ? Le jour où elle n'intéresse plus qu'une kyrielle de spécialistes, le linceul de la déréliction s'abattra sur elle.Marcel Khrouchtchev a écrit:C'est exactement pour cela que j'écrivais au départ que j'étais tout à la fois ravi et horrifié.Condorcet a écrit:N'est-ce pas sa beauté ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Tu auras remarqué qu'on peut discuter de quelque chose que l'on ne connaît pas sans pour autant essayer de donner des leçons à ceux dont c'est le métier. Je ne condamne que cette propension qu'ont certains à vouloir apprendre leur métier aux profs d'histoire sans pour autant en avoir les compétences. En fait tu as raison, c'est un argument d'autorité. Mais il ne me viendrait pas à l'idée de vouloir apprendre à mes collègues de musique, par exemple, comment enseigner aux élèves la façon de savoir jouer de la flûte à bec. Le problème avec l'histoire, c'est que tout le monde se croit capable d'en faire.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Non, horrifié par la propension qu'ont les passionnés à donner des leçons à ceux dont c'est le métier, c'est tout.Condorcet a écrit:Mais pourquoi être horrifié de l'attrait exercé par l'histoire ? Le jour où elle n'intéresse plus qu'une kyrielle de spécialistes, le linceul de la déréliction s'abattra sur elle.Marcel Khrouchtchev a écrit:C'est exactement pour cela que j'écrivais au départ que j'étais tout à la fois ravi et horrifié.Condorcet a écrit:N'est-ce pas sa beauté ?
- kiwiGuide spirituel
Ce n'est pas être horrifié de l'attrait qu'exerce l'histoire. C'est plutôt être horrifié de voir que n'importe qui donne son avis sur les programmes enseignés et pire encore, donne des leçons sur comment on devrait faire cours et comment devraient être les programmes, sous prétexte que bon, c'était mieux de mon temps... En dehors du fait que cet argument est plus que lassant, il émane de personnes qui n'enseignent pas notre matière, n'ont donc aucune idée des démarches vraiment mises en place par les enseignants d'HG quotidiennement, n'ont aucune idée des progressions des apprentissages mises en œuvre, ni même vraiment des contenus que l'on peut être amenés à aborder dans nos cours chaque jour. Sur quoi se basent-ils? Sur une lecture plus que superficielle des BO, les cahiers du neveu ou les "j'ai entendu mon collègue-super-pote dire que".Condorcet a écrit:Mais pourquoi être horrifié de l'attrait exercé par l'histoire ? Le jour où elle n'intéresse plus qu'une kyrielle de spécialistes, le linceul de la déréliction s'abattra sur elle.Marcel Khrouchtchev a écrit:C'est exactement pour cela que j'écrivais au départ que j'étais tout à la fois ravi et horrifié.Condorcet a écrit:N'est-ce pas sa beauté ?
Certes nous sommes tous des pédagogues, mais il existe des pédagogies et des didactiques propres à chaque discipline. Que je sache, je ne vais pas donner des leçons aux collègues de lettres pour leur dire que leur façon de faire cours est erronée, que les contenus des programmes sont mauvais. Tout bonnement parce que, même si je parle français, j'ignore comme ils construisent leurs leçons, quels sont les attendus... Et c'est bien normal : chacun son travail.
- doublecasquetteEnchanteur
Bah si. Si les élèves ont des bases, ils acquièrent plus vite et de façon plus sûre les approfondissements. Le rythme est plus rapide et on va plus loin dans le programme.kiwi a écrit:Certes, mais je le répète : la question de départ n'est pas de savoir si les nouveaux programmes du secondaire passent bien auprès des élèves, mais de savoir pourquoi on ne peut pas les boucler. Avoir des bases très bien, tant mieux, mais cela ne contribue pas vraiment à le terminer ce fichu programme.doublecasquette a écrit:Oserai-je parler des bases, élémentaires mais solides, que les élèves apportaient dans leurs bagages depuis l'École Primaire ?Anaxagore a écrit:Des programmes cohérents et progressifs...c'est à dire qui ne commencent pas par vouloir introduire des concepts et des démarches hors de portés avant d'avoir mis en place les connaissances élémentaires.
(Et aussi des horaires convenables évidemment, ce qui a été largement évoqué, ainsi que le problème des divers bibelots chronophages.)
.
Enfin, moi, c'est ce que je constate dans toutes les matières en Primaire...
- kiwiGuide spirituel
L'an passé : deux classes de 4ème. Une excellente, une faible. J'en suis arrivée au même point avec les deux classes. C'est vrai que j'ai approfondi un peu plus dans ma classe composée d'élèves excellents. Toutefois, sans approfondir et en me contentant de donner exactement le même cours qu'à ma classe faible, je n'aurais pas terminé le programme. Peut-être un chapitre supplémentaire, guère plus.doublecasquette a écrit:Bah si. Si les élèves ont des bases, ils acquièrent plus vite et de façon plus sûre les approfondissements. Le rythme est plus rapide et on va plus loin dans le programme.kiwi a écrit:Certes, mais je le répète : la question de départ n'est pas de savoir si les nouveaux programmes du secondaire passent bien auprès des élèves, mais de savoir pourquoi on ne peut pas les boucler. Avoir des bases très bien, tant mieux, mais cela ne contribue pas vraiment à le terminer ce fichu programme.doublecasquette a écrit:Oserai-je parler des bases, élémentaires mais solides, que les élèves apportaient dans leurs bagages depuis l'École Primaire ?
Enfin, moi, c'est ce que je constate dans toutes les matières en Primaire...
Le fond du problème dans nos programmes actuels, c'est qu'il est impossible de respecter les horaires alloués à chaque chapitre si l'on veut que les élèves, même très bons, puissent digérer les connaissances apprises et apprendre à réaliser les exercices demandés. Comme déjà dit, la guerre froide en 3h, évaluation incluse, c'est impossible. Ou alors on ne fait pas notre boulot qui est de transmettre aux élèves.
- dandelionVénérable
+1 D'autant que dans mon souvenir on avait tout de même pas mal de travail personnel à fournir, dont pas mal de lecture. Nos élèves maîtrisant souvent mal la lecture et manquant de vocabulaire, ils ont tout simplement du mal à accéder à l'information (qu'on leur dispense parfois il est vrai à l'aide d'acronymes hideux). Mais on ne finissait pas les programmes quand j'étais au collège à la fin des années 80 et au lycée on demandait énormément de travail personnel (le prof ne faisait pas tout le travail en gros). Et j'étais dans de bonnes voire très bonnes classes.doublecasquette a écrit:Bah si. Si les élèves ont des bases, ils acquièrent plus vite et de façon plus sûre les approfondissements. Le rythme est plus rapide et on va plus loin dans le programme.kiwi a écrit:Certes, mais je le répète : la question de départ n'est pas de savoir si les nouveaux programmes du secondaire passent bien auprès des élèves, mais de savoir pourquoi on ne peut pas les boucler. Avoir des bases très bien, tant mieux, mais cela ne contribue pas vraiment à le terminer ce fichu programme.doublecasquette a écrit:Oserai-je parler des bases, élémentaires mais solides, que les élèves apportaient dans leurs bagages depuis l'École Primaire ?
Enfin, moi, c'est ce que je constate dans toutes les matières en Primaire...
Marcel, en tant que prof d'anglais, je me permets de te signaler qu'on s'en prend quand même carrément plus la gueule que vous (les Français sont mauvais en langues, les Français sont mauvais en langues...) et pour les P.E., tout le monde a son avis sur la seule et unique bonne façon d'apprendre à lire. Et je n'aborde même pas le sujet de ces tordus de profs de maths qui traumatisent les zapprenants par leurs méthodes réactionnaires alors que Kevin a toujours été doué en maths (c'est juste un génie méconnu).
- User5899Demi-dieu
Certes. Mais les programmes sont aujourd'hui adoptés au parlement via les lois de programmation, et à ce titre, ils concernent tout le monde via la représentation nationale.kiwi a écrit:Certes nous sommes tous des pédagogues, mais il existe des pédagogies et des didactiques propres à chaque discipline. Que je sache, je ne vais pas donner des leçons aux collègues de lettres pour leur dire que leur façon de faire cours est erronée, que les contenus des programmes sont mauvais. Tout bonnement parce que, même si je parle français, j'ignore comme ils construisent leurs leçons, quels sont les attendus... Et c'est bien normal : chacun son travail.
En outre, en tant que professeur de lettres, si mes programmes excluaient la littérature des XVe-XXe siècles, j'apprécierais que des collègues d'autres disciplines viennent à mon secours pour hurler notre désarroi.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Certes. Mais étrangement, nous sommes, en histoire, les seuls à "profiter" de l'intérêt et des "conseils" de toute la société.Cripure a écrit:Certes. Mais les programmes sont aujourd'hui adoptés au parlement via les lois de programmation, et à ce titre, ils concernent tout le monde via la représentation nationale.kiwi a écrit:Certes nous sommes tous des pédagogues, mais il existe des pédagogies et des didactiques propres à chaque discipline. Que je sache, je ne vais pas donner des leçons aux collègues de lettres pour leur dire que leur façon de faire cours est erronée, que les contenus des programmes sont mauvais. Tout bonnement parce que, même si je parle français, j'ignore comme ils construisent leurs leçons, quels sont les attendus... Et c'est bien normal : chacun son travail.
En outre, en tant que professeur de lettres, si mes programmes excluaient la littérature des XVe-XXe siècles, j'apprécierais que des collègues d'autres disciplines viennent à mon secours pour hurler notre désarroi.
- dandelionVénérable
Non, pas les seuls.Marcel Khrouchtchev a écrit:Certes. Mais étrangement, nous sommes, en histoire, les seuls à "profiter" de l'intérêt et des "conseils" de toute la société.Cripure a écrit:Certes. Mais les programmes sont aujourd'hui adoptés au parlement via les lois de programmation, et à ce titre, ils concernent tout le monde via la représentation nationale.kiwi a écrit:Certes nous sommes tous des pédagogues, mais il existe des pédagogies et des didactiques propres à chaque discipline. Que je sache, je ne vais pas donner des leçons aux collègues de lettres pour leur dire que leur façon de faire cours est erronée, que les contenus des programmes sont mauvais. Tout bonnement parce que, même si je parle français, j'ignore comme ils construisent leurs leçons, quels sont les attendus... Et c'est bien normal : chacun son travail.
En outre, en tant que professeur de lettres, si mes programmes excluaient la littérature des XVe-XXe siècles, j'apprécierais que des collègues d'autres disciplines viennent à mon secours pour hurler notre désarroi.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ah. Je ne connais pas d'autre discipline dont l'enseignement secondaire soulève autant de polémiques, occupe autant de place dans les médias et déclenche une telle avalanche d'avis divers et variés. Il y a quand même moins de gens qui se pensent autorisés à donner des conseils aux profs de langues, de sciences ou même d'EPS sur la façon de faire leur travail.dandelion a écrit:Non, pas les seuls.Marcel Khrouchtchev a écrit:Certes. Mais étrangement, nous sommes, en histoire, les seuls à "profiter" de l'intérêt et des "conseils" de toute la société.Cripure a écrit:Certes. Mais les programmes sont aujourd'hui adoptés au parlement via les lois de programmation, et à ce titre, ils concernent tout le monde via la représentation nationale.
En outre, en tant que professeur de lettres, si mes programmes excluaient la littérature des XVe-XXe siècles, j'apprécierais que des collègues d'autres disciplines viennent à mon secours pour hurler notre désarroi.
- Isis39Enchanteur
Il n'y a qu'à voir ici le nombre de collègues d'autres matières qui interviennent. L'inverse n'est pas vrai.Marcel Khrouchtchev a écrit:Ah. Je ne connais pas d'autre discipline dont l'enseignement secondaire soulève autant de polémiques, occupe autant de place dans les médias et déclenche une telle avalanche d'avis divers et variés. Il y a quand même moins de gens qui se pensent autorisés à donner des conseils aux profs de langues, de sciences ou même d'EPS sur la façon de faire leur travail.dandelion a écrit:Non, pas les seuls.Marcel Khrouchtchev a écrit:Certes. Mais étrangement, nous sommes, en histoire, les seuls à "profiter" de l'intérêt et des "conseils" de toute la société.
- JPhMMDemi-dieu
Affirmer l'inverse demande au minimum à être justifié, pour naguère comme pour aujourd'hui. Si vous affirmez qu'un lycéen lambda (hors caractère pathologique, donc) peut ne pas être un historien en puissance, cela signifie qu'il manque d'une potentialité qui serait nécessaire à la qualité de futur historien et qui lui serait définitivement refusée.cliohist a écrit:La tentation de la nostalgie guette toujours, avec une survalorisation du passé. Naguère, tous les collégiens, tous les lycéens étaient-ils vraiment des historiens en puissance ?
D'où ma question : quand avez-vous découvert que vous étiez un Élu pour l'Histoire ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- kiwiGuide spirituel
Il suffit de regarder sur ce forum : est-ce que beaucoup de fils purement scolaires sont à ce point polémiques sur la partie langue ou sciences?! Et s'il y en a, la polémique provient-elle des profs de langues eux-mêmes, ou bien de Monsieur tout le monde? Sur la partie HG, c'est tous les mois ou presque...Marcel Khrouchtchev a écrit:Ah. Je ne connais pas d'autre discipline dont l'enseignement secondaire soulève autant de polémiques, occupe autant de place dans les médias et déclenche une telle avalanche d'avis divers et variés. Il y a quand même moins de gens qui se pensent autorisés à donner des conseils aux profs de langues, de sciences ou même d'EPS sur la façon de faire leur travail.dandelion a écrit:Non, pas les seuls.Marcel Khrouchtchev a écrit:Certes. Mais étrangement, nous sommes, en histoire, les seuls à "profiter" de l'intérêt et des "conseils" de toute la société.
- JPhMMDemi-dieu
Il faut croire que l'histoire appartient autant à ceux qui l'étudient qu'à ceux qui la vivent, et à ceux qui la font. Je veux dire, si nous ne sommes pas tous dans la flûte à bec, nous sommes par contre tous dans l'histoire. J'ai donc toujours trouvé étonnant que certains se l'approprient comme s'ils en étaient dépositaires. Tous les citoyens sont concernés par l'histoire et son enseignement. Tous les êtres humains aussi.Marcel Khrouchtchev a écrit:Tu auras remarqué qu'on peut discuter de quelque chose que l'on ne connaît pas sans pour autant essayer de donner des leçons à ceux dont c'est le métier. Je ne condamne que cette propension qu'ont certains à vouloir apprendre leur métier aux profs d'histoire sans pour autant en avoir les compétences. En fait tu as raison, c'est un argument d'autorité. Mais il ne me viendrait pas à l'idée de vouloir apprendre à mes collègues de musique, par exemple, comment enseigner aux élèves la façon de savoir jouer de la flûte à bec. Le problème avec l'histoire, c'est que tout le monde se croit capable d'en faire.
PS : et avant que tu ne fasses la remarque, oui, je pense la même chose des mathématiques et de leur enseignement.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- dandelionVénérable
J'aurais dit exactement la même chose en remplaçant 'langues' par 'histoire-géo' : je crois qu'on écoute d'une oreille plus attentive quand il s'agit d'un sujet qui nous intéresse directement. J'avoue que je ne partage pas par ailleurs ton opinion: il me semble que la culture est un bien commun et que chacun est fondé à s'interroger sur le bien fondé de l'enseignement de tel ou tel thème. Je me souviens que du haut de mes dix-sept ans j'étais tout à fait capable de voir que la liste d'oeuvres suggérée par le prof de français de seconde de mon frère était de la daube. Je fais partie aussi des parents qui s'interrogent sur les méthodes d'apprentissage de la lecture (et pas que). Il y a une différence entre discuter des contenus et discuter de la valeur professionnelle des enseignants.Marcel Khrouchtchev a écrit:Ah. Je ne connais pas d'autre discipline dont l'enseignement secondaire soulève autant de polémiques, occupe autant de place dans les médias et déclenche une telle avalanche d'avis divers et variés. Il y a quand même moins de gens qui se pensent autorisés à donner des conseils aux profs de langues, de sciences ou même d'EPS sur la façon de faire leur travail.dandelion a écrit:Non, pas les seuls.Marcel Khrouchtchev a écrit:Certes. Mais étrangement, nous sommes, en histoire, les seuls à "profiter" de l'intérêt et des "conseils" de toute la société.
Isis, je trouve au contraire que sur le forum nous sommes nombreux à nous intéresser un peu à tous les sujets (je suis déjà intervenue sur le fil de maths, c'est dire).
JP, tu confirmes la cruauté des profs de maths thereby proving my earlier point.
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