- philannDoyen
Mike92 a écrit:quand la société nous donne à voir des dysfonctionnements autrement plus lourds, et se met à fonctionner de plus en plus en groupes d'intérêt cloisonnés, par profession, affinité socio-culturelle, politique et autres, qui tendent à appauvrir les classes moyennes en confortant la position des nantis. A côté de cela, la laïcité fait figure de gadget.
:shock: :shock: :shock:
C'est un gadget auquel personnellement je tiens beaucoup!! Et je suis toujours atterrée de voire des enseignants être si peu pointilleux sur ce point! Pour de multiple raisons d'ailleurs, et pas toujours les plus avouables!
- Mike92Niveau 10
philann :
je serais curieux d'être renseigné sur ce point, lieber Kollege...Pour de multiple raisons d'ailleurs, et pas toujours les plus avouables!
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- JacqGuide spirituel
Mike92 a écrit:Et si on en revenait au fond, à savoir : la laïcité à la française ne fonctionne pas, ni pour les juifs, ni pour les beurs, ni pour les classes bourgeoises-supérieures, ni pour les pro-palestiniens, qui, en l'occurrence, brandissent l'étendard de la laïcité quand ile veulent seulement attaquer des juifs (en ignorant que certains sont pour une justice équitable en Israel). Vous entendre affirmer qu'il est choquant d'arborer une kippa, c'est quand même une réaction de qui ne s'avoue pas lui-même ce qu'il découvre. Les manifs anti-mariage pour tous ne vous ont pas encore convaincus qu'on vit dans une société de communautés qui s'affrontent et non de laïcité apaisée ? N'avez-vous pas compris, par exemple, que les profs, pour les assujettis à l'ISF, c'est moins que rien ?
A tout prendre, je préfère un juif portant une kippa qu'un parent d'élève qui me regarde de haut parce qu'il gagne 4 fois mon traitement. Vous avez des indignations sélectives, chers amis ! Au final, one se bat pas contre une conviction, mais contre un groupe social qui souhaite nous écraser. Encore faut-il le voir...
Et justement, c'est pour cela qu'existe la loi sur les signes religieux (ou manifestations religieuses, pas obligatoirement les signes, l'Etat n'ayant justement pas à définir si le signe est religieux mais plutôt s'il manifeste une appartenance religieuse - c'est le cas par exemple de la main de Fatima -), qu'elle est utile, qu'elle demande aux élèves de laisser les signes -ou manifestations- ostentatoires à l'extérieur, et aux prof du public de ne faire apparaître aucun signe religieux (ou politique d'ailleurs).
Et cette loi n'est pas une attaque contre une ou les religions mais une réponse à une situation qui s'est développée dans les années 90-2000.
Pour ce qui est de l'ONU de sa condamnation ou non de la loi sur la laïcité (évoqué par Mike92 ou Ibn Khaldoun - je ne sais plus) : qu'elle commence par défendre les Droits de l'Homme en Palestine (simple exemple en écho à certaines remarques ici, il y aurait tellement à faire dans le monde) plutôt que de venir s'occuper de cette loi. Adopter justement une attitude plus neutre concernant le conflit en Palestine ne pourrait que redorer un peu son blason à cette ONU.
La loi existe, elle doit être appliquée et en premier lieu par les enseignants.
Et c'est une très bonne chose. J'aimerais d'ailleurs qu'elle soit étendue à l'enseignement supérieur car je vois dans mon ancienne université beaucoup de dérives, des étudiants et des personnels. Mais bon, la loi n'existe pas pour l'enseignement supérieur hors établissement scolaire...
- MarieLNeoprof expérimenté
Tristana a écrit:
Le problème, c'est qu'il y a une loi. Et qu'on enquiquine régulièrement des femmes parce qu'elles veulent venir à l'école voilées. De quel droit les juifs auraient-ils droit à un traitement de faveur ? Le voile est problématique parce qu'il est religieux, oui : dans la loi, il est bien question de signes religieux ostensibles. La kippa est un signe religieux ostensible qui n'a pas sa place à l'école. Cette personne fait ce qu'elle veut dans sa vie privée, dès qu'elle sort de l'école ; mais dans un établissement scolaire et public, il est interdit d'exhiber de cette manière ses croyances religieuses. Et je trouve assez triste de voir qu'on mélange tout, qu'on vient nous parler de Palestiniens et d'Israéliens comme si parler de la situation d'un professeur de confession juive devait raviver un conflit qui ferait mieux de rester où il est.
La source du Parisien est peut-être douteuse, mais si les faits sont exacts, c'est l'attitude de cet enseignant qui est extrêmement douteuse. Et ce n'est pas rendre service aux juifs en général que de dire que ce n'est pas grave, quand on se bat contre le voile à l'école.
Est-ce bien sûr ? Il me semble que l'on a interdit les signes religieux ostensibles pour pouvoir interdire le voile, signe d'asservissement des femmes - et que cette interdiction s'est révélée nécessaire quand, avec la multiplication des jeunes filles voilées, sont apparues d'autres revendications.
Par esprit de justice, ou d'apaisement, on a considéré qu'il fallait interdire aussi les autres "signes ostensibles" et même si les cris ont été bien moins forts, il y a eu pas mal de protestations et d'incompréhension. Au début, des collègues qui portaient une croix ont refusé de la cacher.
"La loi" certes, mais est-il bien nécessaire d'être aussi intransigeant ? Franchement, qu'un membre d'un jury porte ou non une kippa m'indiffère. Dans une petite ville, il doit être courant de savoir que tel ou tel est pratiquant (quelle que soit sa religion), qu'est-ce que ça change qu'il en porte ou non un signe ?
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- JacqGuide spirituel
Parce que c'est la loi et qu'en tant que fonctionnaire il doit être le premier à l'appliquer. [Edit : j'ai une collègue musulmane qui porte le voile, elle le met une fois qu'elle n'est plus au lycée, cela doit être pareil pour tous].
Maintenant c'est vrai que dans cette affaire il n'y a pas mort d'homme, si c'était uniquement dans le jury [Edit : pas devant élève]. Mais cette personne aurait simplement dû ne pas porter ce signe. Maintenant c'est vrai que ce n'est pas la peine d'en faire tout un plat et surtout de réveiller des querelles bien présentes déjà dans la société.
Maintenant c'est vrai que dans cette affaire il n'y a pas mort d'homme, si c'était uniquement dans le jury [Edit : pas devant élève]. Mais cette personne aurait simplement dû ne pas porter ce signe. Maintenant c'est vrai que ce n'est pas la peine d'en faire tout un plat et surtout de réveiller des querelles bien présentes déjà dans la société.
- Mike92Niveau 10
Voilà qui présente bien le problème ; merci !!Axel a écrit:Tristana a écrit:
Le problème, c'est qu'il y a une loi. Et qu'on enquiquine régulièrement des femmes parce qu'elles veulent venir à l'école voilées. De quel droit les juifs auraient-ils droit à un traitement de faveur ? Le voile est problématique parce qu'il est religieux, oui : dans la loi, il est bien question de signes religieux ostensibles. La kippa est un signe religieux ostensible qui n'a pas sa place à l'école. Cette personne fait ce qu'elle veut dans sa vie privée, dès qu'elle sort de l'école ; mais dans un établissement scolaire et public, il est interdit d'exhiber de cette manière ses croyances religieuses. Et je trouve assez triste de voir qu'on mélange tout, qu'on vient nous parler de Palestiniens et d'Israéliens comme si parler de la situation d'un professeur de confession juive devait raviver un conflit qui ferait mieux de rester où il est.
La source du Parisien est peut-être douteuse, mais si les faits sont exacts, c'est l'attitude de cet enseignant qui est extrêmement douteuse. Et ce n'est pas rendre service aux juifs en général que de dire que ce n'est pas grave, quand on se bat contre le voile à l'école.
Est-ce bien sûr ? Il me semble que l'on a interdit les signes religieux ostensibles pour pouvoir interdire le voile, signe d'asservissement des femmes - et que cette interdiction s'est révélée nécessaire quand, avec la multiplication des jeunes filles voilées, sont apparues d'autres revendications.
Par esprit de justice, ou d'apaisement, on a considéré qu'il fallait interdire aussi les autres "signes ostensibles" et même si les cris ont été bien moins forts, il y a eu pas mal de protestations et d'incompréhension. Au début, des collègues qui portaient une croix ont refusé de la cacher.
"La loi" certes, mais est-il bien nécessaire d'être aussi intransigeant ? Franchement, qu'un membre d'un jury porte ou non une kippa m'indiffère. Dans une petite ville, il doit être courant de savoir que tel ou tel est pratiquant (quelle que soit sa religion), qu'est-ce que ça change qu'il en porte ou non un signe ?
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- MrBrightsideEmpereur
Topic d'islamophobes.
(C'est rigolo, ça marche dans tous les sens ce truc )
(C'est rigolo, ça marche dans tous les sens ce truc )
- JohnMédiateur
http://www.fabula.org/actualites/l-instituteur-et-le-cure-un-point-de-vue-de-laurent-nunez_32163.phpon demande à des professeurs du public d'interroger dans des établissements privés catholiques. Aucun examinateur ne s'est plaint de la présence de crucifix dans chaque salle d'oral
https://www.neoprofs.org/t9847p160-faire-passer-le-bac-sous-un-crucifix
http://www.le-mammouth-dechaine.fr/Ndj/files/0643e3b1549c4ba7d6fb318a956e86de-491.html
* Après les parents d’élèves, les profs refusent les crucifix.
Le jeudi 25 juin 2009, Claire Bottineau-Sicard, agrégée de Lettres, aurait dû faire passer les épreuves anticipées de français (EAF) au lycée Saint-André de Choisy-le-Roi, établissement privé catholique sous contrat. Comme le bac est un examen national, et que la France est un pays laïque, elle avait demandé très justement qu'on retire une croix de bois près du tableau, afin que les candidats (qui provenaient tous d'établissements laïques) ne soient pas gênés par cette marque trop ostentatoire. C'est une demande très courante des examinateurs, qu'ils obtiennent d'ordinaire sans aucune difficulté.
Toutefois, cette fois-ci, le directeur de l'établissement opposa un refus catégorique à la demande de Mme Bottineau-Sicard : on lui assura que depuis des années, nul ne s'était plaint de cette croix (!), et que l'établissement accueillait en son sein des élèves et des personnels de confessions diverses. Une discussion hors sujet sembla donc débuter, et Mme Bottineau-Sicard préféra l'écourter afin de ne pas mettre les candidats en retard. Elle commença donc les oraux du bac.
À 11 h du matin, la directrice fit irruption dans la salle d'examen : elle confirma à Mme Bottineau-Sicard que la croix ne serait pas enlevée, et qu'elle avait obtenu l'accord du SIEC (Service interacadémique des examens et concours.) Très surprise de cela (car c'est une chose qu'un établissement catholique reste sur sa position, et une autre qu'un organisme publique et laïque accepte cette position), Mme Bottineau-Sicard profita de sa pause au milieu de la journée pour contacter le SNES, auquel elle n'était pas syndiquée. Évidemment, on lui répondit qu'elle était dans son droit le plus strict, le plus absolu, et peut-être même, dans son devoir de fonctionnaire. Rassurée d'entendre cela, Mme Bottineau-Sicard revint au lycée Saint-André en réitérant sa demande ; expliquant que si elle ne lui était pas accordée, elle se voyait dans l'impossibilité de faire passer convenablement cette épreuve nationale. Qu'à cela ne tienne : il était 13 h 40 et les premiers candidats étaient convoqués à 14 heures. On interrompit par conséquent les épreuves de français, et l'on fit attendre cette examinatrice jusqu'à 15 h, heure à laquelle on lui expliqua qu'elle pouvait rentrer chez elle : le chef du centre du SIEC avait donné raison à l'établissement (!), et on avait organisé le remplacement de l'examinatrice.
Voilà un extrait du témoignage de cette enseignante : «On m'a alors demandé d'écrire une lettre à faxer au chef de centre expliquant ma défection. J'ai été conduite dans une salle où j'ai composé un courrier à la va-vite, courrier relu par la directrice qui m'a assuré que l'établissement donnerait “sa propre version” (ce dont je ne doute pas une seconde). J'ai rendu les descriptifs en ma possession (je n'avais pris que les deux qui m'étaient nécessaires pour la journée) et mes bordereaux d'interrogation. La directrice m'a demandé si j'avais également mon paquet de copies. J'ai manifesté ma surprise – corriger des copies ne me posait en effet pas le même type de problème. J'ai compris qu'elle supposait que j'avais trouvé un moyen procédurier d'échapper à mes obligations de service, ce qui n'était nullement le cas. Il devait lui sembler incongru qu'un professeur de la République tienne autant au respect de la laïcité que le directoire de l'établissement à la présence constante d'une croix dans chaque salle. »
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- JacqGuide spirituel
MrBrightside a écrit:Topic d'islamophobes.
(C'est rigolo, ça marche dans tous les sens ce truc )
Oui, justement, l'article (pas celui du Parisien) allait dans ce sens, mettre en concurrence une supposée islamophobie et un supposé antisémitisme. D'ailleurs c'est scandaleux, ils ne sont pas du même genre... faut-il voir ici une nouvelle manifestation de discrimination ?
- MrBrightsideEmpereur
Jacq a écrit:MrBrightside a écrit:Topic d'islamophobes.
(C'est rigolo, ça marche dans tous les sens ce truc )
Oui, justement, l'article (pas celui du Parisien) allait dans ce sens, mettre en concurrence une supposée islamophobie et un supposé antisémitisme. D'ailleurs c'est scandaleux, ils ne sont pas du même genre... faut-il voir ici une nouvelle manifestation de discrimination ?
D'où l'importance, une nouvelle fois, de garder tout signe religieux en dehors de l'école histoire d'avoir la paix avec toutes ces accusations qui volent dans les sens.
- ProvenceEnchanteur
Axel a écrit:Dans une petite ville, il doit être courant de savoir que tel ou tel est pratiquant (quelle que soit sa religion)
Ah bon?
- JacqGuide spirituel
MrBrightside a écrit:Jacq a écrit:MrBrightside a écrit:Topic d'islamophobes.
(C'est rigolo, ça marche dans tous les sens ce truc )
Oui, justement, l'article (pas celui du Parisien) allait dans ce sens, mettre en concurrence une supposée islamophobie et un supposé antisémitisme. D'ailleurs c'est scandaleux, ils ne sont pas du même genre... faut-il voir ici une nouvelle manifestation de discrimination ?
D'où l'importance, une nouvelle fois, de garder tout signe religieux en dehors de l'école histoire d'avoir la paix avec toutes ces accusations qui volent dans les sens.
- doublecasquetteEnchanteur
Axel a écrit:[
Est-ce bien sûr ? Il me semble que l'on a interdit les signes religieux ostensibles pour pouvoir interdire le voile, signe d'asservissement des femmes - et que cette interdiction s'est révélée nécessaire quand, avec la multiplication des jeunes filles voilées, sont apparues d'autres revendications.
?
A la lointaine époque de ma scolarisation, il était d'usage de dissimuler sous le pull la médaille de baptême catholique. Les instituteurs ne toléraient pas qu'elle soit exhibée et de toute façon le port de la blouse masquait toute différence.
J'ai vu apparaître les premiers signes de revendication d'appartenance religieuse vers 1972, au collège. De jeunes juifs (-ves) séfarades plaçaient leur médaillon ( étoile de David, chandelier à sept branches, tables de la loi) bien en évidence au-dessus du pull. Le corps enseignant s'est gardé de toute remarque.
C'était juste un témoignage, pas un désir de relancer quelque polémique que ce soit.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je crois moi aussi, pour aller dans le sens de Doublecasquette (du moins ce que j'ai compris), qu'il y a, contrairement à ce que Mike92 sous-entend, une plus grande "tolérance" (faiblesse à mon avis) vis-à-vis des signes confessionnels juifs que des autres. Et, en ce qui me concerne, je suis favorable à ce que les juifs soient traités comme les autres, et pas à ce que les autres soient traités comme les juifs. Qu'aurait-on dit d'une membre voilée au jury du bac?
- Raoul VolfoniGrand sage
Mike92 a écrit:
A tout prendre, je préfère un juif portant une kippa qu'un parent d'élève qui me regarde de haut parce qu'il gagne 4 fois mon traitement..
Et si c'est un juif portant kippa qui vous regarde de haut parce qu'il gagne quatre fois votre traitement, ça s'annule ?
- User5899Demi-dieu
Oh mais oui, je fais des fiches sur le tout le monde. Nous ne sommes que 15 000, hein. ET ça distraitAxel a écrit:Dans une petite ville, il doit être courant de savoir que tel ou tel est pratiquant (quelle que soit sa religion), qu'est-ce que ça change qu'il en porte ou non un signe ?
- doublecasquetteEnchanteur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Je crois moi aussi, pour aller dans le sens de Doublecasquette (du moins ce que j'ai compris), qu'il y a, contrairement à ce que Mike92 sous-entend, une plus grande "tolérance" (faiblesse à mon avis) vis-à-vis des signes confessionnels juifs que des autres. Et, en ce qui me concerne, je suis favorable à ce que les juifs soient traités comme les autres, et pas à ce que les autres soient traités comme les juifs. Qu'aurait-on dit d'une membre voilée au jury du bac?
Le "sens " de Double casquette, c'est que, comme disait pépé qui était aschkénaze, c'est les séfarades ...
D'ailleurs, je parie que le professeur incriminé est un séfarade. :sorciere:
- retraitéeDoyen
Mais si, j'en connais !Raizel a écrit:Il ne faut pas non plus oublier que certains font le choix, justement pour éviter ce genre de problèmes d'enseigner dans des écoles privées confessionnelles sous contrat, ce qui est peut-être le cas de cette personne. L'état est lui-même ambigu puisque l'on demande à des professeurs du public d'interroger dans des établissements privés catholiques. Aucun examinateur ne s'est plaint de la présence de crucifix dans chaque salle d'oral
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
doublecasquette a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Je crois moi aussi, pour aller dans le sens de Doublecasquette (du moins ce que j'ai compris), qu'il y a, contrairement à ce que Mike92 sous-entend, une plus grande "tolérance" (faiblesse à mon avis) vis-à-vis des signes confessionnels juifs que des autres. Et, en ce qui me concerne, je suis favorable à ce que les juifs soient traités comme les autres, et pas à ce que les autres soient traités comme les juifs. Qu'aurait-on dit d'une membre voilée au jury du bac?
Le "sens " de Double casquette, c'est que, comme disait pépé qui était aschkénaze, c'est les séfarades ...
D'ailleurs, je parie que le professeur incriminé est un séfarade. :sorciere:
Ah ben j'avais mal compris alors. Désolé.
- superheterodyneNiveau 9
Marcel Khrouchtchev a écrit:doublecasquette a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Je crois moi aussi, pour aller dans le sens de Doublecasquette (du moins ce que j'ai compris), qu'il y a, contrairement à ce que Mike92 sous-entend, une plus grande "tolérance" (faiblesse à mon avis) vis-à-vis des signes confessionnels juifs que des autres. Et, en ce qui me concerne, je suis favorable à ce que les juifs soient traités comme les autres, et pas à ce que les autres soient traités comme les juifs. Qu'aurait-on dit d'une membre voilée au jury du bac?
Le "sens " de Double casquette, c'est que, comme disait pépé qui était aschkénaze, c'est les séfarades ...
D'ailleurs, je parie que le professeur incriminé est un séfarade. :sorciere:
Ah ben j'avais mal compris alors. Désolé.
M'est avis que vers 1972 est un autre mot-clé dans l'anecdote de doublecasquette.
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« Tout agent, quelle que soit sa fonction, doit obéissance passive et immédiate aux signaux le concernant. »
- doublecasquetteEnchanteur
oui pour 1972 ...
Et pensez aussi à séfarade = rapatrié d'Afrique du Nord. Ça peut aussi jouer dans l'affaire.
Et pensez aussi à séfarade = rapatrié d'Afrique du Nord. Ça peut aussi jouer dans l'affaire.
- doublecasquetteEnchanteur
Le juif d'Europe de 1972 n'avait guère envie d'exhiber des signes extérieurs de religion, à peine trente ans après avoir été contraint d'arborer l'étoile jaune.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
doublecasquette a écrit: Le juif d'Europe de 1972 n'avait guère envie d'exhiber des signes extérieurs de religion, à peine trente ans après avoir été contraint d'arborer l'étoile jaune.
Cela dit, ce que je dis sur la lâche "tolérance" vis-à-vis des signes confessionnels juifs, fussent-ils arborés par des séfarades qui n'ont pas connu la Shoah, est évidemment à mettre en lien avec le profond sentiment de culpabilité des Européens vis-à-vis des juifs en général.
- doublecasquetteEnchanteur
Et les séfarades avaient souffert d'un rapatriement qu'ils jugeaient inique et etc
Affaire bien complexe, Krouchtchev ...
Affaire bien complexe, Krouchtchev ...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
doublecasquette a écrit: Et les séfarades avaient souffert d'un rapatriement qu'ils jugeaient inique et etc
Affaire bien complexe, Krouchtchev ...
Je me garderais bien de dire le contraire. Mais je continue de penser que cette histoire de kippa est anormale et que l'on aurait fait bien plus de bruit si une collègue s'était pointée au jury voilée (ce qui m'aurait d'ailleurs tout autant choqué).
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Même si ça date de 2009, je tombe des nues en découvrant l'histoire qui s'est passée à Saint- André (d'autant que je connais des enfants et ados scolarisés dans cet établissement).
Je me fais parfois taxer d'isalmophobie, bien que je je considère qu'il soit normal de traiter les religions également et je suis sidérée de voir que la professeur a même été désavoué par le SIAC. C'est terrifiant.
Je me fais parfois taxer d'isalmophobie, bien que je je considère qu'il soit normal de traiter les religions également et je suis sidérée de voir que la professeur a même été désavoué par le SIAC. C'est terrifiant.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
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