- zizzaNiveau 10
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Un livre qui met à plat la question de l'égalité professionnelle entre hommes et femmes, avec tous ses enjeux, au sein de la société française, laquelle est comparée avec d'autres pays européens. Hommes et femmes ne sont en effet pas traités à niveau égal dans le domaine du travail, notamment quand il s'agit d'avoir une vie de famille; c'est pourquoi il faut repenser en profondeur tout le système, à travers des débats et des mesures au niveau local, national et international, et repenser le temps de chacun, afin que chacun soit plus efficace sur tous les plans. Une réflexion intéressante, qui cherche surtout à souligner les enjeux sous-jacents à cette problématique, mais qui apporte néanmoins quelques pistes intéressantes. On pourrait peut-être reprocher à ce livre de ne prendre en compte qu'une seule forme de parentalité: celle du couple homme-femme.
Je lui ai trouvé tout de même quelques longueurs; l'auteur se répète beaucoup également.
Un livre qui met à plat la question de l'égalité professionnelle entre hommes et femmes, avec tous ses enjeux, au sein de la société française, laquelle est comparée avec d'autres pays européens. Hommes et femmes ne sont en effet pas traités à niveau égal dans le domaine du travail, notamment quand il s'agit d'avoir une vie de famille; c'est pourquoi il faut repenser en profondeur tout le système, à travers des débats et des mesures au niveau local, national et international, et repenser le temps de chacun, afin que chacun soit plus efficace sur tous les plans. Une réflexion intéressante, qui cherche surtout à souligner les enjeux sous-jacents à cette problématique, mais qui apporte néanmoins quelques pistes intéressantes. On pourrait peut-être reprocher à ce livre de ne prendre en compte qu'une seule forme de parentalité: celle du couple homme-femme.
Je lui ai trouvé tout de même quelques longueurs; l'auteur se répète beaucoup également.
- CatsouneExpert
Je suis en train de finir Le problème Spinoza d'Irvin Yalom, dont je ne rate aucun roman.
Roman de vulgarisation philosophique assumée, Irvin Yalom présente ici deux personnages que tout oppose, Spinoza et Rosenberg. Mais celui qui inspirera hélas l'antisémitisme le plus radical au parti nazi est, bien contre son gré, fortement impressionné par le philosophe hollandais ( et juif).
Comme toujours, je suis fan! A des années-lumières de ma Terminale, où la philo m'intéressait mais me paraissait nébuleuse, grâce à cet auteur j'ai enfin l'impression de comprendre.
J'aime aussi cet auteur parce qu'il a répondu au mail que je lui avais envoyé.
Roman de vulgarisation philosophique assumée, Irvin Yalom présente ici deux personnages que tout oppose, Spinoza et Rosenberg. Mais celui qui inspirera hélas l'antisémitisme le plus radical au parti nazi est, bien contre son gré, fortement impressionné par le philosophe hollandais ( et juif).
Comme toujours, je suis fan! A des années-lumières de ma Terminale, où la philo m'intéressait mais me paraissait nébuleuse, grâce à cet auteur j'ai enfin l'impression de comprendre.
J'aime aussi cet auteur parce qu'il a répondu au mail que je lui avais envoyé.
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Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
- zizzaNiveau 10
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Une psychanalyste d'une cinquantaine d'années traverse une période de crise dans son couple, dans son travail, etc. Pour prendre l'air, elle décide de passer une journée à la campagne et rend visite à une vieille connaissance où elle se retrouve nez à nez avec un cochon, qu'elle va finir par adopter. La cohabitation va être parfois difficile, sous plusieurs aspects, mais va aussi donner un nouveau sens à sa vie, car, paraît-il, les cochons ont des vertus thérapeutiques pour l'homme.
C'est une jolie histoire grâce à l'amitié qui se développe entre une femme et un cochon. Certaines scènes sont aussi très drôles. Mais on se réjouit que le livre ne soit pas plus long (il ne fait que 130 pages environ, et ça se lit très vite), et certaines choses vers la fin arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe, et on n'y croit pas du tout. Une impression mitigée.
Une psychanalyste d'une cinquantaine d'années traverse une période de crise dans son couple, dans son travail, etc. Pour prendre l'air, elle décide de passer une journée à la campagne et rend visite à une vieille connaissance où elle se retrouve nez à nez avec un cochon, qu'elle va finir par adopter. La cohabitation va être parfois difficile, sous plusieurs aspects, mais va aussi donner un nouveau sens à sa vie, car, paraît-il, les cochons ont des vertus thérapeutiques pour l'homme.
C'est une jolie histoire grâce à l'amitié qui se développe entre une femme et un cochon. Certaines scènes sont aussi très drôles. Mais on se réjouit que le livre ne soit pas plus long (il ne fait que 130 pages environ, et ça se lit très vite), et certaines choses vers la fin arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe, et on n'y croit pas du tout. Une impression mitigée.
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2014-2015: 4e, 3e LV2 et 2de, 1e S + ES + STI2D + STL, Tle S + STMG + STI2D + STL LV2 dans 2 lycées (T2)
2013-2014: 4e, 3e LV2 sur 2 collèges (T1)
2012-2013: 2de, 1e S, 1e ES, TS LV2 (stage)
2011-2012: 6e, 5e, 4e, 3e LV1 bis + 4e, 3e LV2 (stage)
- ysabelDevin
Je viens d'entamer
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- lilichengEsprit éclairé
fini
j'avais déjà bien aimé La religion.dans celui là on retrouve le personnage qui tente de retrouver sa femme au milieu des tourmentes de le massacre de la Saint-Barthélemy.
Un peu trop de massacres et de détails gores à mon goût (le héros est un ancien janissaire) mais très sympa à lire, parfait pour l'été.
j'avais déjà bien aimé La religion.dans celui là on retrouve le personnage qui tente de retrouver sa femme au milieu des tourmentes de le massacre de la Saint-Barthélemy.
Un peu trop de massacres et de détails gores à mon goût (le héros est un ancien janissaire) mais très sympa à lire, parfait pour l'été.
- LeilEsprit éclairé
Désolée, la photo en noir et blanc ne vous donne pas une bonne idée de la couverture papier ...
Ce livre jeunesse est une pépite, une vraie. Un gros gros coup de coeur et plus encore.
http://www.bricabook.fr/2014/07/eleanor-park-rainbow-rowell/
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http://www.bricabook.fr/
- dorémyExpert spécialisé
Je viens de terminer le roman envoyé par Nasopi dans son swap.
Une lecture très agréable qui m'a fait entrer dans un univers surprenant, un mélange de fantastique et de film à la Tarantino. J'ai eu du mal avec le système de narration entrecoupé de plusieurs intrigues, parfois je mélangeais les personnages à cause de l'onomastique nippone dont je ne suis pas coutumière. Certains passages étaient un peu longuets.
L'intrigue : "Le chant de l'oiseau à ressort, comme la ritournelle que définit Gilles Deleuze, devient le seul repère qui lie le protagoniste au monde, qui lui échappe après un événement incompréhensible.
Quand sa femme le quitte, sans raison apparente, le protagoniste du roman plonge peu à peu dans un réseau de relations étranges, bizarrement liées au puits à sec d'une maison voisine, théâtre d'enjeux financiers et de manifestations surnaturelles.
Deux soeurs un peu sorcières, une mère maquerelle et son fils muet, un ancien militaire fasciné par les puits et un homme politique aux pouvoirs occultes se présentent à sa porte, chacun porteur d'une nouvelle énigme.
Et pendant ce temps, l'oiseau à ressort remonte patiemment la pendule du monde..."
Ce livre me rappelle étrangement Michael K, sa vie, son temps de Coetzee. Il offre une réflexion métaphysique à travers l'onirisme et l'Histoire revisitée (une belle découverte de la Mandchourie ).
Des passages érotiques bien dosés. Ne connaissant pas vraiment cet auteur, je me demandais d'ailleurs bien quel genre de livre m'avait envoyé Nasopi! En effet, dès les premières lignes, on rencontre une femme qui appelle sans cesse au domicile du héros pour parler de sexe avec lui...
Mais comme Eros n'est jamais très loin de Thanatos, il y a également de sordides scènes de tortures (un homme écorché vif ) qui vont pendant longtemps me laisser une trace (comme celle du protagoniste ).
Une lecture très agréable qui m'a fait entrer dans un univers surprenant, un mélange de fantastique et de film à la Tarantino. J'ai eu du mal avec le système de narration entrecoupé de plusieurs intrigues, parfois je mélangeais les personnages à cause de l'onomastique nippone dont je ne suis pas coutumière. Certains passages étaient un peu longuets.
L'intrigue : "Le chant de l'oiseau à ressort, comme la ritournelle que définit Gilles Deleuze, devient le seul repère qui lie le protagoniste au monde, qui lui échappe après un événement incompréhensible.
Quand sa femme le quitte, sans raison apparente, le protagoniste du roman plonge peu à peu dans un réseau de relations étranges, bizarrement liées au puits à sec d'une maison voisine, théâtre d'enjeux financiers et de manifestations surnaturelles.
Deux soeurs un peu sorcières, une mère maquerelle et son fils muet, un ancien militaire fasciné par les puits et un homme politique aux pouvoirs occultes se présentent à sa porte, chacun porteur d'une nouvelle énigme.
Et pendant ce temps, l'oiseau à ressort remonte patiemment la pendule du monde..."
Ce livre me rappelle étrangement Michael K, sa vie, son temps de Coetzee. Il offre une réflexion métaphysique à travers l'onirisme et l'Histoire revisitée (une belle découverte de la Mandchourie ).
Des passages érotiques bien dosés. Ne connaissant pas vraiment cet auteur, je me demandais d'ailleurs bien quel genre de livre m'avait envoyé Nasopi! En effet, dès les premières lignes, on rencontre une femme qui appelle sans cesse au domicile du héros pour parler de sexe avec lui...
Mais comme Eros n'est jamais très loin de Thanatos, il y a également de sordides scènes de tortures (un homme écorché vif ) qui vont pendant longtemps me laisser une trace (comme celle du protagoniste ).
- LeilEsprit éclairé
Un journal de bord de l'écrivain Andreï Kourkov (Le Pingouin) sur les événements de la place Maïdan.
http://www.bricabook.fr/2014/08/journal-de-maidan-andrei-kourkov/
Faut passer outre la couverture mochâsse ...
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- InvitéENiveau 4
"Le théâtre quantique" Alain Connes
Un roman policier scientifique!
J'avais hâte de le lire après avoir entendu un des auteurs en parler...... j'ai été déçue!
Un gros mystère qui surgit là où l'on croyait qu'il n'y en avait pas et un crime qui arrive très tard dans le texte.
Je me suis perdues dans les aventures sentimentales de l'héroïne et les théories scientifiques. Pas de personnage attachant.
Je crois que l'intrigue recoupe les théories annoncées, à savoir, le passé peut être modifié dans le futur, mais je me crois trop piètre scientifique pour en apprécier toute la saveur... Dommage!
Un roman policier scientifique!
J'avais hâte de le lire après avoir entendu un des auteurs en parler...... j'ai été déçue!
Un gros mystère qui surgit là où l'on croyait qu'il n'y en avait pas et un crime qui arrive très tard dans le texte.
Je me suis perdues dans les aventures sentimentales de l'héroïne et les théories scientifiques. Pas de personnage attachant.
Je crois que l'intrigue recoupe les théories annoncées, à savoir, le passé peut être modifié dans le futur, mais je me crois trop piètre scientifique pour en apprécier toute la saveur... Dommage!
- LeilEsprit éclairé
Un premier roman époustouflant.
http://www.bricabook.fr/2014/08/sauf-les-fleurs-nicolas-clement/
http://www.bricabook.fr/2014/08/sauf-les-fleurs-nicolas-clement/
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- JUROTHONiveau 2
Une découverte : un très bon moment de lecture :
Je finis Canada de Ford
et j'attaque le Willocks, Les douze enfants de Paris
Je finis Canada de Ford
et j'attaque le Willocks, Les douze enfants de Paris
- PhénimeNiveau 10
dorémy a écrit:J'attaque
C'est un livre choc ! Inoubliable.
- zinzinuleNiveau 8
Inoubliable en effet ! j'ai trouvé ça un peu étrange de le lire en vacances, tout en regardant distraitement mes enfants jouer... j'avais le cerveau un peu comme coupé en deux entre des univers vraiment différents.
Un coup de coeur pour le scène du bloc désodorisant d'urinoir...
Un coup de coeur pour le scène du bloc désodorisant d'urinoir...
- sandovalNiveau 6
J'ai lu Moins que Zéro il y a quelque temps, très particulier mais j'ai adoré.
- Matthew76Grand sage
Je suis finalement venu à bout des "Mémoires de Guerre" de Winston Churchill (j'y croyais plus)...
Bon, je me sens d'attaque pour attaquer justement ceci :
Avec en parallèle ceci :
Bon, je me sens d'attaque pour attaquer justement ceci :
Avec en parallèle ceci :
- liskayaNeoprof expérimenté
La 4e de couv : "Gil est peintre, Irène écrivain. Ils ont trois enfants. Irene a souvent servi de modèle à son mari. Trop souvent, sans doute. Irene tient son journal intime dans un agenda rouge. Lorsqu’elle découvre que Gil le lit, elle décide d’en rédiger un autre, un carnet bleu qu’elle met en lieu sûr et dans lequel elle livre sa vérité. Elle continue néanmoins à écrire dans l’agenda rouge, qui lui sert à manipuler son unique lecteur. Une guerre psychologique commence. En faisant alterner les journaux d'Irene et un récit à la troisième personne, Louise Erdrich témoigne, une fois de plus, d'une prodigieuse maîtrise narrative."
J'aime décidément beaucoup cette écrivain aux racines amérindiennes...
- LeilEsprit éclairé
Première chronique sur un livre de la rentrée littéraire !
http://www.bricabook.fr/2014/08/le-cercle-des-femmes-sophie-brocas/
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- MrBrightsideEmpereur
Je voulais lire le Booker Prize cet été (Eleanor Catton, The Luminaries) que j'ai commencé et qui me tient encore en haleine. D'obscurs meurtres et complots dans la jeune Nouvelle-Zélande du 19e siècle, période de ruée vers l'or. Promoteurs Anglais, juristes Français guerriers Maoris, mineurs Chinois, apothicaires, pirates et prostituées se croisent dans une intrigue qui semble s'épaissir au fil des pages (je n'en ai lu que 250 sur 800 mais ça passe tout seul pour l'instant.) A suivre donc.
Cette lecture fut interrompue par:
-Carnivores Domestiques, Erwann Créac'h: nouvelles fictionnelles relatant les tournées d'un vétérinaire d'urgences. Sauf que l'auteur ayant lui-même exercé cette profession, on sent que la réalité affleure toujours derrière. Une première et un quatrième de couverture qui promettaient des récits humoristiques, on se retrouve en fait au milieu de couples dysfonctionnels, d'animaux battus, de chiens dépressifs après avoir assisté au suicide de leur maître, de parents transférant sur leur animal l'affection qu'ils avaient pour leur enfant disparu... A lire par un jour où on a beaucoup le moral.
-The Buddha In The Attic (Certaines N'avaient Jamais vu la Mer), Julie Otsuka: deuxième court roman de cette californienne d'origine Japonaise, qui s'efforce encore de retracer l'histoire de cette minorité oubliée. Son premier roman (Quand l'Empereur était un Dieu), suivait une famille japonaise lors de l'exil des japonais-américains en camp d'internement pendant la seconde guerre mondiale. Ici, Otsuka commence sa narration dans les années 1920: des Japonaises traversent l'océan pour rencontrer aux USA les Japonais à qui elles ont été mariées. Toutes s'imaginent femme de banquier ou d'homme d'affaires, mais découvrent dès leur arrivée que leur maris sont bien plus vieux que sur les photos, et qu'ils sont tous ouvriers agricoles, mis au ban de la société Américaine. Ce roman choral (le "Nous" est la seule personne à s'exprimer) présente l'aventure commune et individuelle de ces femmes et de ces couples qui vont, à force de travail, s'intégrer plus ou moins dans la société américaine: ouvriers agricoles, bonnes, prostituées, blanchisseurs; dans les villes, les campagnes, les Japan-town des mégalopoles... jusqu'à la seconde guerre mondiale et les camps d'internement, et la révolte initiale des leurs voisins américains qui auront cependant vite fait des les oublier.
-Manhattan Folk Stories (The Mayor of Macdougall Street), Dave Van Ronk: les mémoires du chanteur folk Dave Van Ronk, qui ont inspiré le film Inside Llewyn Davis. Mon petit plaisir cliché que je lisais sur les bancs du mythique Washington Square Park à New-York cet été. Une lecture indispensable pour tout amateur de folk: Dave convoque les légendes du renouveau folk initié par Woodie Guthrie et Pete Seeger, poursuivi par Van Ronk, Odetta, Dylan et Baez. On y croise, en plus des personnages déjà mentionnés, Joni Mitchell, Buffy Sainte Marie, Peter Paul & Marie, et bon nombre de bluesmen and de jazzmen. Avec beaucoup d'humour, Van Ronk livre sa vision de la scène artistique, de la vie new-yorkaise dans les années 1960 et de la politique (beaucoup de choses totalement effacés dans le film des frères Cohen.) A lire pour tout amoureux de Folk, des années 1960-70, de New-York ou des trois.
Cette lecture fut interrompue par:
-Carnivores Domestiques, Erwann Créac'h: nouvelles fictionnelles relatant les tournées d'un vétérinaire d'urgences. Sauf que l'auteur ayant lui-même exercé cette profession, on sent que la réalité affleure toujours derrière. Une première et un quatrième de couverture qui promettaient des récits humoristiques, on se retrouve en fait au milieu de couples dysfonctionnels, d'animaux battus, de chiens dépressifs après avoir assisté au suicide de leur maître, de parents transférant sur leur animal l'affection qu'ils avaient pour leur enfant disparu... A lire par un jour où on a beaucoup le moral.
-The Buddha In The Attic (Certaines N'avaient Jamais vu la Mer), Julie Otsuka: deuxième court roman de cette californienne d'origine Japonaise, qui s'efforce encore de retracer l'histoire de cette minorité oubliée. Son premier roman (Quand l'Empereur était un Dieu), suivait une famille japonaise lors de l'exil des japonais-américains en camp d'internement pendant la seconde guerre mondiale. Ici, Otsuka commence sa narration dans les années 1920: des Japonaises traversent l'océan pour rencontrer aux USA les Japonais à qui elles ont été mariées. Toutes s'imaginent femme de banquier ou d'homme d'affaires, mais découvrent dès leur arrivée que leur maris sont bien plus vieux que sur les photos, et qu'ils sont tous ouvriers agricoles, mis au ban de la société Américaine. Ce roman choral (le "Nous" est la seule personne à s'exprimer) présente l'aventure commune et individuelle de ces femmes et de ces couples qui vont, à force de travail, s'intégrer plus ou moins dans la société américaine: ouvriers agricoles, bonnes, prostituées, blanchisseurs; dans les villes, les campagnes, les Japan-town des mégalopoles... jusqu'à la seconde guerre mondiale et les camps d'internement, et la révolte initiale des leurs voisins américains qui auront cependant vite fait des les oublier.
-Manhattan Folk Stories (The Mayor of Macdougall Street), Dave Van Ronk: les mémoires du chanteur folk Dave Van Ronk, qui ont inspiré le film Inside Llewyn Davis. Mon petit plaisir cliché que je lisais sur les bancs du mythique Washington Square Park à New-York cet été. Une lecture indispensable pour tout amateur de folk: Dave convoque les légendes du renouveau folk initié par Woodie Guthrie et Pete Seeger, poursuivi par Van Ronk, Odetta, Dylan et Baez. On y croise, en plus des personnages déjà mentionnés, Joni Mitchell, Buffy Sainte Marie, Peter Paul & Marie, et bon nombre de bluesmen and de jazzmen. Avec beaucoup d'humour, Van Ronk livre sa vision de la scène artistique, de la vie new-yorkaise dans les années 1960 et de la politique (beaucoup de choses totalement effacés dans le film des frères Cohen.) A lire pour tout amoureux de Folk, des années 1960-70, de New-York ou des trois.
- OlympiasProphète
Mais il est revenu notre MrB
Lu récemment trois romans policiers vraiment très bien qui se passent à Tel Aviv :
Une disparition inquiétante de Dror Mishani (disparition d'un ado, fugue ? Enlèvement ? Attitude trouble du voisin professeur d'anglais qui utilise la disparition pour ses activités littéraires...)
Tel Aviv suspects (une histoire de viol avec un suspect idéal...qui se trouve dans les mauvais draps et qu'un inspecteur de police, pourtant persuadé de sa culpabilité, va innocenter) et Terminus Tel Aviv de Liad Shoham. Ce dernier se déroule dans le milieu de l'immigration africaine, en particulier érythréenne et soudanaise, une femme impliquée dans l'aide aux immigrés est retrouvée assassinée ; zoom sur ces groupes rejetés de la société et sur la pègre locale qui s'en met plein les poches.
Je viens de débuter Sept années de bonheur d'Etgar Keret (avis dans un jour ou deux) et je reprends Un sultan à Palerme de Tariq Ali (que j'avais laissé ici l'an dernier et qui se déroule en Sicile au XIIIè siècle). Entamé aussi, Deuil interdit de Michaël Connelly (j'ai lu le dernier la semaine dernière...Harry Bosch fait son retour après une retraite à peine entamée et rempile au service des affaires non résolues...)
Lu récemment trois romans policiers vraiment très bien qui se passent à Tel Aviv :
Une disparition inquiétante de Dror Mishani (disparition d'un ado, fugue ? Enlèvement ? Attitude trouble du voisin professeur d'anglais qui utilise la disparition pour ses activités littéraires...)
Tel Aviv suspects (une histoire de viol avec un suspect idéal...qui se trouve dans les mauvais draps et qu'un inspecteur de police, pourtant persuadé de sa culpabilité, va innocenter) et Terminus Tel Aviv de Liad Shoham. Ce dernier se déroule dans le milieu de l'immigration africaine, en particulier érythréenne et soudanaise, une femme impliquée dans l'aide aux immigrés est retrouvée assassinée ; zoom sur ces groupes rejetés de la société et sur la pègre locale qui s'en met plein les poches.
Je viens de débuter Sept années de bonheur d'Etgar Keret (avis dans un jour ou deux) et je reprends Un sultan à Palerme de Tariq Ali (que j'avais laissé ici l'an dernier et qui se déroule en Sicile au XIIIè siècle). Entamé aussi, Deuil interdit de Michaël Connelly (j'ai lu le dernier la semaine dernière...Harry Bosch fait son retour après une retraite à peine entamée et rempile au service des affaires non résolues...)
- ysabelDevin
J'ai presque fini Le Bataillon du ciel
C'est vraiment top. Mieux que L'Equipage que j'ai lu il y a qq semaines.
C'est vraiment top. Mieux que L'Equipage que j'ai lu il y a qq semaines.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- LeilEsprit éclairé
LM a écrit:Ah super! Merci Leil!
De rien !
Un premier coup de coeur de la rentrée !
http://www.bricabook.fr/2014/08/sauf-quand-on-les-aime-frederique-martin/
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- JUROTHONiveau 2
J'attends avec impatience le dernier Emmanuel Carrère qui sort le 28 août
- JUROTHONiveau 2
Finalement, après Canada, je viens de lire le dernier Kundera : très bien (pas son meilleur)
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