Nos dernières lectures (tome 4)

Jim Thompson a écrit:La violence des Riches du couple Pinson
très très bien

Je confirme ! 

Asha Kraken a écrit:EDIT : vous ne trouvez pas que Ralf Azam , ça sent le filon Donjon qui s'épuise quand même (même si ça reste bien meilleur que la plupart des productions, mais je reste fan de Lapinot ! ) ? Et j'en ai profité pour tenir compte des remarques de frisouille ! 

Je trouve le premier tome de Ralph Azham exceptionnel. Les autres restent au niveau de la production Donjon, mais en plus régulier, dans Donjon il y a eu quand même s'il y a eu des hauts et des bas (Des Soldats d'Honneur est à mon avis un chef-d’œuvre de la BD).

Lapinot et les Carottes de Patagonie restera à jamais sans doute mon Trondheim préféré.

Ah les carottes de Patagonie... Lorsque j'étais tombée sur ce titre dans un article des Inrocks, je m'étais dit qu'il fallait absolument que je lise un bouquin avec un titre pareil ! Ensuite j'ai plongé dans les délices de l'Association et je n'ai pas regretté ! 

En passant devant une librairie, j'ai vu les bouquins de Henry Roth, qui connaît ? Vous conseillez ?
http://www.lecerclepoints.com/livre-merci-courant-violent-henry-roth-9782757808153.htm

Une de mes plus grandes émotions littéraires. Un grand classique de la littérature juive des États-Unis.

"La femme prit l'enfant dans ses bras et le pressa contre sa poitrine. Son regard étonné et vide se mit à errer du visage courroucé de son mari à l'arrière du bateau. Dans l'écume vert argent, le chapeau bleu continuait à sauter et à rouler, ses rubans déployés sur les vagues. Des larmes lui vinrent aux yeux. Elle les essuya d'un geste furtif, secoua la tête comme pour chasser ce mauvais souvenir et se tourna vers l'avant. Devant elle surgirent les coupoles et les hauts murs noircis de la ville. Au-dessus de la ligne crénelée des toits, la fumée blanche, éclaircie et légèrement irisée par le soleil déclinant, s'insinuait dans les fentes et les échancrures du ciel. Murmurant des paroles apaisantes, elle pressa son front contre celui de l'enfant. C'était donc là ce vaste, cet incroyable pays, le pays de la liberté où tout était possible. C'était donc là le pays de l'or. De nouveau, elle essaya de sourire.
« Albert, dit-elle d'une voix timide, Albert.
- Hum ?
- Gehen vir voinen du ? In Nev York ?
- Nein, Brownsville. Ich hob dir schoïn geschribben. »
Elle opina de la tête, soupira...
Battant l'eau, le Peter Stuyvesant approchait du quai à reculons. Il dériva lentement, sans force, comme à regret."

Sur l'auteur :
Henry Roth

Un très grand moment de BD pour moi, j'ai été éblouie par le talent, l'acuité, le dessin, les histoires, l'émotion :

la trilogie New York de Will Eisner.

http://www.newyorkmania.fr/2010/08/bd-la-trilogie-new-yorkaise-de-will-eisner/

Plus léger,  j'ai passé un bon moment avec "La page blanche",  illustrée par Pénélope Bagieu.
Une jeune femme se retrouve sur un banc, à Paris, et ne sait plus du tout qui elle peut bien être.
Très enlevé, et bien mené.

http://www.editions-delcourt.fr/special/lapageblanche/

leyade a écrit:Plus léger,  j'ai passé un bon moment avec "La page blanche",  illustrée par Pénélope Bagieu.
Une jeune femme se retrouve sur un banc, à Paris, et ne sait plus du tout qui elle peut bien être.
Très enlevé, et bien mené.

http://www.editions-delcourt.fr/special/lapageblanche/

je l'ai reçu dans mon dernier swap!  Je vais le commencer incessamment sous peu!  

Waow! Beau cadeau!
(et puis une fois lu, il fera tout beau dans ta bibliothèque, j'aime beaucoup le format, la couv', la couleur. )

leyade a écrit:Waow! Beau cadeau!
(et puis une fois lu, il fera tout beau dans ta bibliothèque, j'aime beaucoup le format, la couv', la couleur. )

 

Comment fais-tu pour voir les couvertures de tes livres une fois qu'ils sont rangés dans ta bibliothèque ?  

:lol!: 

MrBrightside a écrit:Influence du Magazine Littéraire, Nadejda ?

Quant à moi j'ai fini ceci:



Et mon avis est sur mon blaugue !

ça me dit bien............................................... lointain souvenirs de fac! 

JPhMM a écrit:

leyade a écrit:Waow! Beau cadeau!
(et puis une fois lu, il fera tout beau dans ta bibliothèque, j'aime beaucoup le format, la couv', la couleur. )

 

Comment fais-tu pour voir les couvertures de tes livres une fois qu'ils sont rangés dans ta bibliothèque ?  

:lol!: 

Parce que les plus beaux, je les mets au bout d'une file, décalés avec amour, en laissant de l'espace à côté,  comme sur un présentoir...
ou sous la table basse transparente du salon, ou sur le piano ou...
enfin tu vois quoi!

leyade a écrit:Un très grand moment de BD pour moi, j'ai été éblouie par le talent, l'acuité, le dessin, les histoires, l'émotion :

la trilogie New York de Will Eisner.

http://www.newyorkmania.fr/2010/08/bd-la-trilogie-new-yorkaise-de-will-eisner/

C'est magnifique Will Eisneir, je l'ai découvert sur le tard , mais je n'en lis qu'à petites doses car je me souviens de planches d'une noirceur et d'un nihilisme absolus (je suis une petite nature).

leyade a écrit:

JPhMM a écrit:

leyade a écrit:Waow! Beau cadeau!
(et puis une fois lu, il fera tout beau dans ta bibliothèque, j'aime beaucoup le format, la couv', la couleur. )

 

Comment fais-tu pour voir les couvertures de tes livres une fois qu'ils sont rangés dans ta bibliothèque ?  

:lol!: 

Parce que les plus beaux, je les mets au bout d'une file, décalés avec amour, en laissant de l'espace à côté,  comme sur un présentoir...
ou sous la table basse transparente du salon, ou sur le piano ou...
enfin tu vois quoi!

Oui bien sûr, c'était pour te taquiner.

leyade a écrit:Waow! Beau cadeau!
(et puis une fois lu, il fera tout beau dans ta bibliothèque, j'aime beaucoup le format, la couv', la couleur. )

J'ai bien aimé   Un peu surprise par la fin mais c'est bien joué et c'est très très sympa à lire. 

Inconditionnelle de Laura Kasischke (elle n'a pas son pareil pour nous faire pénétrer la psychologie d'un personnage, ses contradictions, ses compromissions...), j'ai lu d'une traite son Esprit d'hiver, que je vous recommande. Elle installe dès le début un malaise diffus. C'est sombre, angoissant, dérangeant...

"Les origines de la guerre sont à chercher dans l’écheveau des projets politiques des souverains et des conflits territoriaux entre l’Ordre, la Pologne et la Lituanie.

La guerre de 1409 mit aux prises un royaume encore féodal et un « État d’ordre » ; à un pouvoir royal appuyé sur la puissance de la noblesse s’opposait celui d’un ordre religieux, c’est-à-dire d’une corporation.

C’est à ce moment, vers 16 h 00, ou un peu avant, que se situe l’intervention d’Ulrich, qui ouvre le troisième temps de la bataille. À la tête de seize bannières tenues en réserve, il charge par trois fois, essayant d’ouvrir le front, de bousculer les Polonais et d’atteindre Jagellon. (…)
Ulrich a mené là des corps d’élite, dont les effectifs sont impossibles à évaluer, puisqu’on ne sait pas combien d’hommes constituaient une bannière, entre 20 et 80 peut-être, ce qui représenterait une charge de 320 à 1280 cavaliers. Le grand maître tente de porter un coup décisif, en abattant le roi polonais, qui ne prend pas part au combat, seule solution pour remporter une bataille dont l’issue semble compromise. L’observation immobile précédant la charge avait pour intention de déceler une faille dans les rangs ennemis : on ne chargeait pas à l’aveugle en se fiant uniquement à l’effet de masse.
la violence de l’assaut est telle que les troupes royales faiblissent à leur tour ; selon le continuateur de Posilge, les Teutoniques entonnent leur chant de triomphe Christ ist erstanden, « Christ est ressuscité ». (…)
Après avoir résisté quelque temps, les hôtes de l’Ordre furent submergés par le nombre des ennemis. Seize bannières furent anéanties, leurs combattants tués ou capturés. Sans transition, Dlugosz rapporte la mort d’Ulrich et de tous les commandeurs de l’Ordre, qui précipita la débâcle : « l’armée ennemie étant vaincue et terrassée, d’autant plus que l’on savait que le grand maître de Prusse Ulrich, les maréchaux (sic), les commandeurs et quelques éminents nobles de l’armée prussienne étaient tombés. »"

Cette trilogie pour moi...Très chouette !



Et puis ceci, que j'ai bien aimé aussi... Une vraie lecture de vacances...

Je lis ça

Dans huit semaines, Blanche n'entendra plus rien. Victime d'une soudaine maladie dégénérative, elle refuse toutefois de céder à la panique ou au ressentiment. Pour se jouer du sort qui l'isole chaque jour davantage, elle part en quête de sons qu'elle emmagasine au gré des lieux qu'elle explore – boîte de nuit, centres commerciaux, opéra, piscine couverte, thé dansant, cathédrale, chantiers. Maus surtout, Blanche demande à un vieux pianiste argentin de lui apprendre les rudiments du solfège, et se met à collectionner avec ferveur des partitions en tous genres. Au travers de la musique, lue puis rêvée, Blanche parvient à sublimer ses douleurs et à apprivoiser le silence pour réorchestrer le monde à sa façon.
Ce roman d'une métamorphose retrace avec pudeur et poésie le destin d'une femme qui questionne le silence pour résister à l'inéluctable et qui affronte le mal en composant la partition de sa nouvelle vie.

JPhMM a écrit:

leyade a écrit:

JPhMM a écrit: 

Comment fais-tu pour voir les couvertures de tes livres une fois qu'ils sont rangés dans ta bibliothèque ?  

:lol!: 

Parce que les plus beaux, je les mets au bout d'une file, décalés avec amour, en laissant de l'espace à côté,  comme sur un présentoir...
ou sous la table basse transparente du salon, ou sur le piano ou...
enfin tu vois quoi!

Oui bien sûr, c'était pour te taquiner.

 , z'avais pas compris... on a beau être sur un forum de profs, je ne savais pas si tout le monde était autant fondu de bouquins que moi au point de les mettre en tant qu' "objets décoratifs", en présentation etc...
(j'ai arrêté de les mettre debout contre les vitres sur les rebords de fenêtres, c'était vraiment trop chi*nt pour ouvrir et fermer les volets!   )

"Pitié pour la merde les femmes"

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Comme l'indique le titre, ce livre pose la question de la connaissance humaine: que peut-on connaître et comment? Il recouvre aussi plusieurs domaines d'étude parmi tout ce qui peut être l'objet d'une connaissance.
La thèse de Berkeley est qu'on ne peut connaître que ce qu'on peut percevoir, tout ce qui hors du sensible n'est donc pas objet de connaissance et n'existe donc pas. Cette thèse est assez originale, mais pose néanmoins de nombreux problèmes. À lire, bien sûr.

 

A compléter avec Hume et Locke.