- LouisBarthasExpert
"On ne peut qu'être frappé par la continuité des élites. À la différence d'autres régions du monde, l'espace « français » n’a connu à l’époque historique aucune rupture majeure dans la composition de sa classe dirigeante. On ne considère plus en effet la conquête romaine, les Grandes Invasions, ou la désintégration de l’Empire carolingien comme des césures béantes en termes de civilisation. Bien sûr, les cadres politiques ont évolué à travers le temps ; les structures économiques se sont également modifiées, même si ce processus fut généralement lent. L’important demeure que les familles dominantes et les pôles d’organisation du territoire sont restés globalement invariants, au moins à l’échelle de la mémoire des contemporains. À ce titre, le propriétaire d’une villa gallo-romaine, l’évêque d’une cité du Vie siècle ou le titulaire d’un comté carolingien n’apparurent jamais comme des hommes nouveaux ; leur pouvoir était ancien, autant dire légitime dans la mentalité traditionnelle. Une rupture pérenne a ainsi pu unifier la société par-delà les ruptures apparentes de la trame historique.
Un deuxième élément d’unité, tout aussi essentiel, réside dans la force de l’héritage romain en Occident. En effet, l’Empire a façonné la Gaule, non seulement en y construisant des routes et des villes, mais surtout en lui donnant une langue et une pensée particulière. En outre, le modèle romain a été porté par l’écrit, ce puissant support qui triomphe presque toujours des véhicules fragiles que sont la mémoire et l’oralité. Même après la chute des Césars, l’ombre portée de l’Empire demeure aussi fondamentale : le droit, le mode de gouvernement, les formes artistiques dominantes proviennent de Rome, et non du monde celtique ou de la Germanie primitive. Quant au latin, il demeure la langue des élites « barbares » tandis que les parlers vernaculaires romans constituent la langue de communication majoritaire. Et si un Empire renaît en l’an 800, c’est aussi parce que les habitants des Gaules n’avaient jamais vraiment admis qu’il ait pu disparaître en 476.
Un dernier élément permettant de prendre la mesure des origines lointaines de la France pourrait être trouvé dans la curieuse transformation opérée par le monde romain tardif. Aux Ve et Vie siècles, la société s’est militarisée et ses valeurs ont été modifiées. Dans les campagnes, le rapport entre le maître et les paysans s’est rigidifié, annonçant la longue aventure de la seigneurie. En effet, sous les règnes de Constantin et de Théodose, l’Empire a expérimenté pour la première fois l’alliance du trône et de l’autel ; ou peut-être devrait-on dire que l’église a commencé à venir combler les failles de l’État traditionnel ? Dans tous les cas, les modèles de référence ont été bouleversés : dans les bibliothèques, Jérôme, Augustin et Ambroise ont assez vite éclipsé Cicéron et Tacite. À bien des titres, ce Bas-Empire est plus proche du Moyen-Âge qu’il ne l’est du monde gréco-romain classique ; il apparaît, en tout cas, comme le socle de nombreux développements futurs, tant sur les plans sociaux qu’idéologiques."
- LouisBarthasExpert
"La royauté capétienne directe s’étend sur une période qui va de 987 à 1328 : ces trois longs siècles sont ceux d’un essor économique fulgurant, mais aussi d’un essor intellectuel général du royaume de France, à replacer dans celui de l’Europe occidentale, qui connaît une expansion spectaculaire. (…)
Cet essor est marqué par une croissance démographique galopante. On pense qu’entre le début du XIe et la fin du XIIIe siècle, la population du royaume a été multipliée par trois. En 1328, on y dénombre à peu près 15 millions d’habitants, et 18 millions d’habitants dans l’espace de la France actuelle. Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour retrouver un chiffre comparable.
Cette formidable expansion de la population se manifeste par un essor des campagnes, la terre étant la source première de richesse. On assiste alors aux fameux grands défrichements qui ont initié le paysage actuel, à la création de villages – et surtout de villages neufs -, à l’amélioration des techniques agraires. Tout ceci est lié à l’essor démographique sans que nous sachions laquelle des causes est la première. (…)
À l’intérieur de l’Occident et en Francie occidentale en particulier, des mouvements de populations voient les habitants se concentrer dans les villages, mais aussi certains de ces villages devenir des villes, et les villes existantes s’accroître. On assiste enfin à un essor général du commerce.
Cet ensemble, qui est la toile de fond sur laquelle se construit le royaume de France entre les IXe et XIIIe siècles, s’accompagne d’une cristallisation en profondeur des consciences par le biais d’institutions engendrées par l’Église ; la Francie fait désormais partie d’un ensemble, la chrétienté occidentale, séparée de la chrétienté orientale, donc de l’Empire byzantin, par le schisme des deux églises en 1054. La chrétienté occidentale est marquée elle aussi, à partir de 1095, par une forte expansion à l’extérieur avec les croisades contre les Infidèles – on en compte huit -, et à l’intérieur contre tout ceux qui ne sont pas chrétiens : les juifs, les hérétiques et, de façon générale, les minorités."
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- JPhMMDemi-dieu
Merci pour ces pistes, LouisBarthas.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Merveilleux roman de SF.
Critique : http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=-2124191076
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- liskayaNeoprof expérimenté
C'est bien ? Cet auteur me tente, mais je ne sais pas trop par quel livre commencer ...JPhMM a écrit:
- Simone BouéNiveau 9
Lu d'Irvin Shalom Nietzsche... et à part l'écriture médiocre, ça m'a donné envie de lire les lettres de Lou Salomé.
Pour ma part, je savoure les pages ô combien provocantes de :
Pour ma part, je savoure les pages ô combien provocantes de :
- JPhMMDemi-dieu
Ce n'est certes pas de la grande littérature, et il m'est difficile de savoir si cela vient d'une faiblesse de la traduction ou de l'écriture initiale. Mais je me suis laissé piéger par le live, j'ai passé un bon moment à découvrir des êtres sous des jours inattendus — comme je peux dévorer des livres d'exploration, en somme.liskaya a écrit:C'est bien ? Cet auteur me tente, mais je ne sais pas trop par quel livre commencer ...JPhMM a écrit:
Enfin, n'étant pas dénué de misanthropie ni d'amour pour les grandes œuvres de Schopenhauer, je fus touché plus personnellement par ce petit roman. Mais cela n'est sans doute nullement un critère dicible. Peu importe. *sourire*
Si tu hésites à le lire, je te conseille de te lancer.
Jean Cocteau a écrit:« Dans la vie on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait. »
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- HFTNiveau 2
Je l'ai trouvé passionnant, nécessaire même si un peu glucosique.Hermione0908 a écrit:Je suis dans Le Choeur des femmes, de Martin Winckler. J'en suis à la moitié environ. Je trouve ce livre bouleversant.
Sinon je déroule mes lectures
L'amour sans le faire de serge joncour Très glucosique mais beau versus mélanco de l'hilarant VU.
Sigmund Fred ne répond plus de Bialot (dont je vais faire le tour dans mes 2 bibli)
La centrale d' E. Filhol : Édifiant et terrifiant.
- NestyaEsprit sacré
Une lecture très distrayante: La Nuit sans fin, le tome 1 d'une trilogie fantastique: L'Age du chaos. J'ai adoré: des dieux celtes, les Tuatha De Danaann...ça ne pouvait que me plaire même si dans ce roman de plus de 700 pages, on n'échappe pas à quelques longueurs:
Londres, de nos jours. Quand Jack Churchill et Ruth Gallagher sont attaqués par un géant monstrueux sous le London Bridge, ils ignorent qu’ils vont bientôt plonger dans les arcanes d’une nuit sans fin… car les dieux celtes sont de retour après un exil millénaire, bien décidés à prendre leur revanche sur le monde moderne. La dernière chance pour l’humanité réside dans quatre artefacts magiques, seuls capables de contrer les puissances ancestrales. Poursuivis par des créatures aussi sanguinaires qu’opiniâtres, Jack et Ruth sont contraints de fuir. Une quête désespérée s’engage. L’âge de raison s’est éteint. Celui du chaos ne fait que commencer.
Londres, de nos jours. Quand Jack Churchill et Ruth Gallagher sont attaqués par un géant monstrueux sous le London Bridge, ils ignorent qu’ils vont bientôt plonger dans les arcanes d’une nuit sans fin… car les dieux celtes sont de retour après un exil millénaire, bien décidés à prendre leur revanche sur le monde moderne. La dernière chance pour l’humanité réside dans quatre artefacts magiques, seuls capables de contrer les puissances ancestrales. Poursuivis par des créatures aussi sanguinaires qu’opiniâtres, Jack et Ruth sont contraints de fuir. Une quête désespérée s’engage. L’âge de raison s’est éteint. Celui du chaos ne fait que commencer.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- CarabasVénérable
Lu Parmi les Tombes, de Tim Powers. Je pense que ça te plairait, Nestya. Le fantôme de Polidori hante une enfant. La poétesse Christina Rossetti tente de lever la malédiction.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- NestyaEsprit sacré
Il est dans ma liste des livres à acheter...quand ma PAL aura un peu diminué.Carabas a écrit:Lu Parmi les Tombes, de Tim Powers. Je pense que ça te plairait, Nestya. Le fantôme de Polidori hante une enfant. La poétesse Christina Rossetti tente de lever la malédiction.
- JPhMMDemi-dieu
http://www.noosfere.net/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=-327416
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- A.vanWordenNiveau 6
The Ocean at the End of the Lane. En anglais, sorti cet été outre-Manche et outre-Atlantique. Le dernier Gaiman est, une fois de plus, un petit bijou. Un conte noir, et néanmoins très émouvant, qui voit un écrivain, retour d'un enterrement, se remémorer brusquement des épisodes oubliés de son enfance dans le Sussex, lorsqu'un évènement traumatisant (le suicide d'un locataire de ses parents, dans la voiture familiale) fut le point de départ de l'invasion de son quotidien par des forces surnaturelles... dont il a tout oublié par la suite. Les points de vue de l'adulte et de l'enfant se mêlent intimement dans la narration, chacun, serais-je tenté de dire, comprenant, peut-être, des choses que l'autre ne comprenait pas alors ou ne comprend plus (mais TOUT ne sera pas non plus compris in fine, et c'est très bien comme ça).
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- JPhMMDemi-dieu
Merci A.vanWorden.
J'adore Neil Gaiman depuis Violent Cases. Ça ne me rajeunit pas. :shock:
J'adore Neil Gaiman depuis Violent Cases. Ça ne me rajeunit pas. :shock:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Œuvre admirable (et complètement abordable aux non-scientifiques), dotée ici d'une très riche présentation par Fernand Hallyn (où il est bien sûr aussi question de Paolo Sarpi ).
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MrBrightsideEmpereur
Tiens, ça donne presque envie :lol:JPhMM a écrit:
Œuvre admirable (et complètement abordable aux non-scientifiques), dotée ici d'une très riche présentation par Fernand Hallyn (où il est bien sûr aussi question de Paolo Sarpi ).
- NadejdaGrand sage
Un court roman d'anticipation qui se lit d'une traite. Le livre rappelle beaucoup par son sujet 1984, Fahrenheit 451 ou même W ou le souvenir d'enfance (pour sa partie dystopique) : la société qui y est peinte ne brûle pas les livres, n'empêche pas les gens de lire, au contraire... sauf que ce qu'on leur fait lire est calibré pour leurs émotions les plus primaires, fabriqué à la chaîne et fait l'objet de grandes lectures publiques. Et ceux que l'on admire sont les analphabètes gardiens du pouvoir, contrôleurs des émotions qui s'expriment avec excès à la lecture des livres "Tristesse", "Rire", "Terreur". Le livre suit le parcours de l'un de ces agents du pouvoir.
On peut sans doute reprocher à la jeune Cécile Coulon d'être encore trop proche des grandes fables dystopiques ou de ne pas prendre suffisamment le temps de fortifier son univers mais reste que son roman, servi par une écriture nerveuse, fait passer un très agréable moment. Et sortir ce livre au moment de la vaste foire qu'est la rentrée littéraire est assez ironique.
J'enchaîne avec :
Encore une "histoire" de marcheur solitaire, par l'auteur de L'homme qui marchait sur la lune.
et
Depuis le temps que je rencontre son nom ici et là...
La trame :
Employé à la Compagnie sucrière, Erdosain a pris l'habitude de puiser dans la caisse. Dénoncé, il est sommé de rembourser, et découvre le même jour que sa femme le quitte.
Aux abois, il part trouver l'Astrologue, un être aussi mégalo que délirant, qui a pour projet de fonder une société secrète financée par les revenus d'une chaîne de maisons closes.
Avec lui, un maquereau mélancolique, un rentier pervers, un pharmacien mystique, un aventurier chercheur d'or, un officier corrompu, un tueur illuminé : sept fous lancés dans une entreprise abracadabrante, sept fous lâchés au coeur des bas-fonds de la ville. Et Erdosain, en quête d'une raison d'exister, d'un Dieu qui toujours se dérobe.
La redécouverte d'une figure hautement polémique et symbolique des Lettres argentines. Dans le Buenos Aires des années 1920, le destin d'un homme qui, confronté à l'humiliation, la violence et la misère, cherche une échappatoire dans le rêve et la folie.
Portée par une écriture en uppercut, l'originalité, la richesse de la langue de Roberto Arlt viennent de cette capacité à brasser le parler du Buenos Aires de cette époque, l'argot argentin le «lunfardo», l'espagnol classique, les romans feuilletons... Une oeuvre culte saluée par Cortâzar et Onetti.
- AnagrammeFidèle du forum
Beau roman "Los siete locos", une belle découverte à l'époque en tout cas. Borges et Cortázar seraient bien fiers de toi :lol:
- AnagrammeFidèle du forum
Certaines lectures que j'ai bien aimé dernièrement (lus en VO pour la plupart, je ne sais pas ce que ces romans valent traduits...):
"Pilgrim" de Timothy Findley.
"Le voyageur du siècle" Andrés Neuman
"Le pain nu" Mohammed Choukri (excellent !)
"Balles d'argent" de Elmer Mendoza
Toutes à conseiller !
"Pilgrim" de Timothy Findley.
"Le voyageur du siècle" Andrés Neuman
"Le pain nu" Mohammed Choukri (excellent !)
"Balles d'argent" de Elmer Mendoza
Toutes à conseiller !
- Jeanne-FlorentineNiveau 8
J'ai fini:
- L'étranger de Camus
- Lucrèce Borgia de Victor Hugo
- Le vieil homme et la mer d'Hemingway
- L'étranger de Camus
- Lucrèce Borgia de Victor Hugo
- Le vieil homme et la mer d'Hemingway
- JPhMMDemi-dieu
Dieu sait que j'aime d'amour les BD de Joann Sfar, mais là... comment dire... non je ne vais rien dire, je vais rester courtois... préférez les admirables :
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- suerteNiveau 5
JPHMM c'est drôle que tu dises ça sur L'Eternel car j'avais très envie de l'acheter mais un libraire bayonnais que j'aime beaucoup l'avait mis dans sa vitrine avec les meilleurs polars de l'été et c'était celui à éviter ... Je ne l'ai pas pris mais je restais curieuse, là tu confirmes cet avis négatif ! Merci
- PatissotDoyen
L'écriture chez Murakami s'apparente à une activité touristique, il suffit de guider le lecteur à travers un certain nombre de paysages littéraires archétypiques et d'ajouter quelques explications à destination d'un public qui aurait manqué de remarquer que la mer est bleue et le soleil jaune. Cela doit être l'un des seuls écrivains dont les romans deviennent meilleurs une fois traduit en langue étrangère. L'un des plus mauvais trucs (je connais davantage de mots en japonais pour désigner ce type de roman : 三文小説、駄作、愚作...) que j'ai lu depuis mon adolescence.
- JPhMMDemi-dieu
C'est bien possible.Patissot a écrit:Cela doit être l'un des seuls écrivains dont les romans deviennent meilleurs une fois traduit en langue étrangère.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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