- NadejdaGrand sage
Une lecture passionnante : la guerre de 39-45 réfléchie dans l'intimité par des écrivains :
http://danslaguerre.wordpress.com/
(annexe du labyrinthique blog Norwich)
http://danslaguerre.wordpress.com/
(annexe du labyrinthique blog Norwich)
- JPhMMDemi-dieu
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LeilEsprit éclairé
Un album jeunesse magnifique.
http://www.bricabook.fr/2013/09/le-fil-de-soie-cecile-roumiguiere-et-delphine-jacquot/
_________________
http://www.bricabook.fr/
- JPhMMDemi-dieu
Il existe des livres si grands que leur lecture donne le vertige.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- PatissotDoyen
JPhMM a écrit:
J'espère tout de même que tu ne lis pas cela à ton fils.
_________________
« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- JPhMMDemi-dieu
2,50 euros en vide-grenier ce matin, état quasi-neuf.Patissot a écrit:
Toi, tu es amoureux de Yoko.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- PatissotDoyen
C'est un prénom qui m'est insupportable.
_________________
« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- JPhMMDemi-dieu
Désolé.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- PatissotDoyen
Tu ne croyais pas si bien dire. Heureusement les autres ont des prénoms moins communs.JPhMM a écrit:
Toi, tu es amoureux de Yoko.
- LouisBarthasExpert
"... Comment l'infanterie française s'est-elle élancée à la reconquête de ces petites villes perdues la veille ? Pour comprendre ces attaques, il faut s'imaginer plusieurs milliers d'hommes dévaler en masse, et le plus souvent à terrain découvert, des centaines de mètres qui les séparent de leurs objectifs. Le matin du 22, les Bretons du 2e bataillon du 41e régiment, soit un peu moins de mille hommes, doivent partir à l'attaque d'Arsimont. Georges Vaux, resté en arrière, les observe.
« L'ordre arrive aux quatre compagnies du bataillon de soutenir l'attaque à la baïonnette sur Arsimont. Au loin on aperçoit la 6e compagnie qui s'élance : en tête le capitaine Déchard, le sabre à la main droite, le révolver au poing gauche. À sa suite, les lieutenants Cholet et Grassiot suivis de tous leurs hommes ; on manoeuvre comme à l'exercice ; c'est un élan extraordinaire. La 5e compagnie, dirigée par le capitaine Tuloup, suit la 6e. Le capitaine est blessé ; le lieutenant Benoit prend le commandement. La 7e cie arrive ; tous ces Bretons foncent sur la fameuse Garde impériale. »
Ce matin là sur la Sambre, les Français n'ont cessé de s'élancer vers l'ennemi : battre le feu industriel de l'adversaire par l'héroïsme mortel de postures héritées du XIXe siècle. La guerre à Charleroi doit encore se gagner par l'élan de la masse, à la manière des soldats de l'armée révolutionnaire de Sambre-et-Meuse. De Gaulle en a livré un témoignage rare lorsque lui-même a dû mener sa section à la reconquête de la citadelle de Dinant le 15 août :
« Le capitaine Bosquet nous crie : "La 11e en avant ! Sur leurs talons ! De l'autre côté du pont ! La 1re section en tête !" Je hurle : "Première section ! Avec moi en avant !" et je m'élance, conscient que notre seule chance de réussite est de faire très vite avant que l'ennemi, qu'on voit refluer précipitamment, n'ait eu le temps de se retourner. J'ai l'impression que mon moi vient à l'instant de se dédoubler : un qui court comme un automate et un autre qui observe avec angoisse. J'ai à peine franchi la vingtaine de mètres qui nous séparent de l'entrée du pont que je reçois au genou comme un coup de fouet qui me fait manquer le pied. les quatre premiers qui sont avec moi sont également fauchés en un clin d'oeil. Je tombe, et le sergent Debout tombe sur moi, tué raide ! Alors c'est pendant une demi-minute une grêle épouvantable de balles autour de moi. Je les entends craquer sur les pavés et les parapets, devant, derrière, à côté ! Je les entends aussi rentrer avec un bruit sourd dans les cadavres et les blessés qui jonchent le sol. »"
_________________
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- JPhMMDemi-dieu
Une très belle uchronie à mettre dans les mains de tout lecteur.
http://www.noosfere.com/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=1482
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LeilEsprit éclairé
Le retour des chroniques de SF .... ♥
http://www.bricabook.fr/2013/09/chroniques-de-san-francisco-tome-4-babycakes/
_________________
http://www.bricabook.fr/
- JPhMMDemi-dieu
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MehitabelVénérable
Leil a écrit:
Le retour des chroniques de SF .... ♥
http://www.bricabook.fr/2013/09/chroniques-de-san-francisco-tome-4-babycakes/
- SeiGrand Maître
Pour accompagner mon élève, qui doit le lire seule :
Mieux vaut tard que jamais.
Et pour moi :
Mieux vaut tard que jamais.
Et pour moi :
- Matthew76Grand sage
Je continue à suivre ce manga. Voici un texte que j'avais écrit pour décrire le début :
"Une autre réalité...
C’est ainsi qu’on pourrait définir l’histoire de « Gantz ». Un concept surprenant et déstabilisant qui accroche le regard au fur et à mesure que l’on tourne les pages. Keï Kurono est l’un des personnages principaux de cette série, un lycéen cynique et renfermé sur lui-même, qui aura la mauvaise idée de venir en aide à un ancien compagnon d’enfance, Masaru Kato, alors que celui-ci tente de porter secours à un clochard tombé sur une voie de chemin de fer. L’altruisme dont fait preuve Masaru causera sa perte et celle de Keï... Tous deux seront écrasés par le train qui arrive en gare dans une scène particulièrement graphique et violente. De ce point de vue, Hiroya Oku fait preuve d’une grande maîtrise dans le découpage et la façon dont il amène le drame. La tension est palpable (depuis la chute du clochard sur la voie jusqu'à l’intervention inattendue de Masaru), monte crescendo (avec l’annonce de l’arrivée du train en gare) et atteint son paroxysme pendant l’impact et les quelques secondes qui suivent... quelques secondes figées où les têtes de Keï et Masaru volent à travers le quai et où les dernières pensées de Keï nous sont dévoilées d’une manière réaliste et dont les propos sont en parfait décalage avec la scène qui se passe sous nos yeux...
Ce préambule passé, nous retrouvons nos deux amis dans un appartement en un seul morceau et bel et bien vivants. D’autres personnes sont présentes, assises autour d’une étrange sphère noire, et demeurent tout aussi perplexes et désorientées que les deux nouveaux venus. Tous savent qu’ils ont trouvé la mort récemment et ne comprennent pas comment ils peuvent être encore vivants. Les questions défilent dans leur tête, la plupart se demandant comment ils ont pu atterrir ici, pourquoi ils ne peuvent pas sortir de cet endroit et surtout ce que peut bien être cette sphère. Ils n’auront cependant pas le temps de s’interroger davantage car une musique fantaisiste résonnera dans la pièce et annoncera le début d’un jeu aussi déroutant que dangereux...
Un texte singulier apparaîtra sur la sphère, un texte se résumant à ces quelques mots sibyllins : « Votre minable vie est terminée... ce que vous ferez dans la suivante ne regarde que moi... car telle est ma logique... ». Cet énoncé mystérieux est dicté par Gantz, une sorte d’extraterrestre qui se trouve à l’intérieur même de la sphère et dont la principale distraction est de sélectionner des candidats dans le but de leur faire accomplir des missions. Celle du jour consiste à éliminer le martien poireau. Une photo de ce dernier apparaît, ainsi que quelques-unes de ses caractéristiques. Sur l’image, on peut y voir un drôle de personnage qui porte plutôt bien son nom, un individu qui a tout d’un enfant et qui est loin de constituer un adversaire menaçant. Keï et ses compagnons demeureront décontenancés et ne se cesseront de s’interroger sur la réalité de tout ça. Gantz, de son côté, leur fournira des tenues individuelles de combat, ainsi que des armes. La plupart des protagonistes prendront uniquement les armes tandis que Keï aura l’instinct d’emporter sa combinaison avec lui. S’ensuivra alors une téléportation mémorable sur le lieu de la zone de jeu et le début d’une traque qui laissera bien des incertitudes sur les tenants et les aboutissants de cette chasse peu ordinaire...
J’ai volontairement décrit la manière dont s’ouvre ce récit, un récit à mi-chemin entre la réalité et la science-fiction. Tout cela correspond à peu près à une bonne moitié du premier volume en sachant que la série en compte 17 actuellement et que 14 sont sortis en France pour le moment. La force de cette œuvre repose sur un excellent découpage cinématographique, un savant dosage de réalisme et de fantaisie et surtout une intéressante relecture d’idées aperçues dans des films comme « Men in Black », « Sixième Sens », « Cube », « Matrix »... Oku phagocyte tout un pan du cinéma de genre et construit sa propre histoire en y incorporant ses propres codes et ses propres règles. On peut d’ailleurs voir l’extraterrestre Gantz comme une représentation de Oku dans la mesure où celui-ci tire les ficelles et joue avec les protagonistes tout comme il joue avec les lecteurs.
Le talent indéniable de l’auteur réside aussi bien dans cette appropriation d’idées et le recyclage qu’il en fait que dans la manière dont il dépeint ses personnages, des personnages tellement humains qu’on se surprend à frémir quand l’un d’eux est sur le point d’y passer tout comme on reste bouche bée devant les exploits qu’ils accomplissent lors des phases d’affrontement. Il y a aussi les situations mises en place, les règles que l’on découvre au fur et à mesure que l’histoire se déroule, les imprévus, toujours plus scotchants à chaque nouvelle mission qui donnent à cette œuvre une dimension extrêmement originale et percutante. Oku ne s’embarrasse d’aucun sentiment et va au bout même de sa logique, une folle logique où rien n’est établi à l’avance, où tout peut basculer dans l’horreur la plus pure et où le surréalisme cohabite pleinement avec le réalisme."
Bon, à présent que plus du double de volumes est sorti, je regrette un peu le découpage du début, un découpage où Oku prenait le temps de mettre en images une scène, renforçant d'une manière intense l'ambiance. Autre bémol aussi, celui d'avoir l'impression de ne pas comprendre ce qui se passe sur une planche, tant l'action est décrite trop rapidement (un syndrome que je retrouve parfois avec le travail de Miura sur "Berserk"). Dommage pour ces deux points... Gantz reste toutefois une oeuvre à découvrir, rien que pour le début qui est fascinant (je me revois encore lire les huit premiers volumes au cours d'une après-midi, tellement j'étais dans l'histoire (bon, ça se lit vite en même temps)).
A noter que le graphisme est fait par ordinateur.
Voici une planche pour vous donner une idée à quoi ça ressemble :
- MéluEmpereur
Hello ! On a un fil BD, tu sais, mais j'en avais un peu marre d'être une des seules à l'alimenter dans le vide.
https://www.neoprofs.org/t25748-nos-plus-belles-bd?highlight=belles
Le trait de ton truc me plaît.
https://www.neoprofs.org/t25748-nos-plus-belles-bd?highlight=belles
Le trait de ton truc me plaît.
_________________
"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- Matthew76Grand sage
Hello Miss;)...Mélu a écrit:Hello ! On a un fil BD, tu sais, mais j'en avais un peu marre d'être une des seules à l'alimenter dans le vide.
https://www.neoprofs.org/t25748-nos-plus-belles-bd?highlight=belles
Le trait de ton truc me plaît.
Oui, tu n'as pas tort pour ce fil... La prochaine fois, j'y filerai droit .
Et franchement, tente les deux, trois premiers volumes... C'est franchement très bon dans l'ambiance, dans le découpage... C'est un mélange de plein de genres, d'idées... J'adore ce début !
- LeilEsprit éclairé
Qui ne connaît pas encore ce livre ?
http://www.bricabook.fr/2013/09/dart-dart-tome-2-frederic-taddei/
_________________
http://www.bricabook.fr/
- JPhMMDemi-dieu
http://www.noosfere.com/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=2432
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum