- DalvaVénérable
Véronique, je ne veux pas tout mélanger effectivement et j'ai conscience de l'avoir fait dans l'un de mes derniers messages. Il s'agissait juste de faire comprendre pourquoi, parfois, on réagit vivement.
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis, aussi bien sur le fait que corriger rapidement ne veut pas dire corriger mal ou de façon injuste, que sur le fait que quand on a des consignes de correction, il faut que tout le monde soit sur la même longueur d'onde pour les appliquer ou les contester.
Toutefois, soyons honnêtes juste une minute : ce que toi tu appelles corriger vite et efficacement n'a rien à voir avec les trois minutes par copie évoquées plus haut (je ne sais même plus si c'est sur ce fil ou sur l'autre). On peut quand même le dire, ou pas, que c'est difficile à accepter, une telle "rapidité" ? (Pour moi, à ce niveau-là, ce n'est plus de la rapidité ni de l'efficacité.)
Maintenant, c'est un cas particulier parmi les milliers d'autres correcteurs. Toutes les personnes qui sont intervenues ici en donnant leur temps approximatif de correction ont montré que ce temps est variable de l'un à l'autre mais ne descend jamais sous un certain seuil.
Face à ces disparités, on peut être étonné, impressionné, admiratif (oui oui) voire jaloux.
Mais au-dessous d'un certain seuil, on peut être... scandalisé ? (Le terme est sans doute fort.)
Par ailleurs, tu remarques très justement que quand on a 30 copies, ce n'est pas la même chose que 50 ou plus : nécessairement, le rythme finit par ralentir. Je ne vois pas comment réussir à corriger 50 candidats en une seule journée, or ça paraît possible d'après vos capacités de correction.
On ne peut évidemment pas comparer avec la correction du brevet blanc ou des autres devoirs de l'année, Violet.
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis, aussi bien sur le fait que corriger rapidement ne veut pas dire corriger mal ou de façon injuste, que sur le fait que quand on a des consignes de correction, il faut que tout le monde soit sur la même longueur d'onde pour les appliquer ou les contester.
Toutefois, soyons honnêtes juste une minute : ce que toi tu appelles corriger vite et efficacement n'a rien à voir avec les trois minutes par copie évoquées plus haut (je ne sais même plus si c'est sur ce fil ou sur l'autre). On peut quand même le dire, ou pas, que c'est difficile à accepter, une telle "rapidité" ? (Pour moi, à ce niveau-là, ce n'est plus de la rapidité ni de l'efficacité.)
Maintenant, c'est un cas particulier parmi les milliers d'autres correcteurs. Toutes les personnes qui sont intervenues ici en donnant leur temps approximatif de correction ont montré que ce temps est variable de l'un à l'autre mais ne descend jamais sous un certain seuil.
Face à ces disparités, on peut être étonné, impressionné, admiratif (oui oui) voire jaloux.
Mais au-dessous d'un certain seuil, on peut être... scandalisé ? (Le terme est sans doute fort.)
Par ailleurs, tu remarques très justement que quand on a 30 copies, ce n'est pas la même chose que 50 ou plus : nécessairement, le rythme finit par ralentir. Je ne vois pas comment réussir à corriger 50 candidats en une seule journée, or ça paraît possible d'après vos capacités de correction.
On ne peut évidemment pas comparer avec la correction du brevet blanc ou des autres devoirs de l'année, Violet.
- VioletEmpereur
Oui, si j'en avais eu 50 , j'aurais eu besoin d'une pause.
J'aurais fini l'après-midi qd même.
J'aurais fini l'après-midi qd même.
- DalvaVénérable
Moi en revanche, je suis presque sûre (mais on ne peut jamais savoir avant de faire) que je n'aurais pas pu finir dans la journée. Aucune de mes collègues n'a réussi cette année. Celles des autres établissements, je ne sais pas.
En revanche, les collègues de l'établissement d'accueil, qui n'étaient ni convoquées, ni réservistes, ont été sympas parce que le premier jour, au lieu de faire de la garderie avec le peu d'élèves venus, elles sont passées chacune corriger quelques copies prises dans les paquets des collègues. Et même comme ça, il en restait pour le lendemain.
En revanche, les collègues de l'établissement d'accueil, qui n'étaient ni convoquées, ni réservistes, ont été sympas parce que le premier jour, au lieu de faire de la garderie avec le peu d'élèves venus, elles sont passées chacune corriger quelques copies prises dans les paquets des collègues. Et même comme ça, il en restait pour le lendemain.
- EmeraldiaÉrudit
Ah ? Et qui t'a dit que personne n'a souligné ça ?lilith888 a écrit:Emeraldia a écrit:
L'intégrité n'est pas de cautionner la malhonnêteté. Pourquoi passerions-nous nos journées la tête dans le guidon quand d'autres se cassent à midi sans respect pour les élèves ?
Je considère que se révolter contre l'ineptie du sujet de cette année aurait été une marque de respect pour les élèves, la plus intelligente et la plus honnête qui soit. Il n'en fut rien.
Pour moi, l'irrespect est là : faire le petit soldat sans broncher.
La simplicité du sujet n'enlève rien au fait qu'il est plus que curieux de corriger et de noter sans aucune trace de points sur toute la copie.
- DalvaVénérable
Mais tu crois que tes élèves, eux, seront indifférents au fait d'avoir une bonne ou une mauvaise note à ce brevet ? Je ne me place pas ici dans la perspective du professeur mais dans celle de l'élève qui vient de passer son premier examen (encore une fois, quoi qu'on pense de la valeur de cet examen) et qui va poursuivre sa scolarité.
Bon, de toute façon, tu as corrigé, et tu as corrigé en donnant aux copies les notes qu'elles te semblaient mériter, en ton âme et conscience.
Bon, de toute façon, tu as corrigé, et tu as corrigé en donnant aux copies les notes qu'elles te semblaient mériter, en ton âme et conscience.
- EmeraldiaÉrudit
Perso, je ne lambine pas, je maintiens que je lis et écris vite...sauf que comme j'ai écrit le barème et les points de dictée et de réécriture, ça me prend humainement du temps...forcément.
Après, je n'ai jamais dénoncé personne (je me suis même débrouillée avec certains collègues insupportables), mais le corporatisme enseignant qui consiste à tout défendre même l'indéfendable m'insupporte. "Corriger" sans rien écrire du tout (même les points de dictée) ne s'appelle pas corriger et c'est irrespectueux et malhonnête, voilà tout.
Après, je n'ai jamais dénoncé personne (je me suis même débrouillée avec certains collègues insupportables), mais le corporatisme enseignant qui consiste à tout défendre même l'indéfendable m'insupporte. "Corriger" sans rien écrire du tout (même les points de dictée) ne s'appelle pas corriger et c'est irrespectueux et malhonnête, voilà tout.
- littlemaryDoyen
Dalva a écrit:
Je ne vois pas comment réussir à corriger 50 candidats en une seule journée, or ça paraît possible d'après vos capacités de correction.
.
C'est possible...
- EmeraldiaÉrudit
OK mais tu as corrigé tout de même.lilith888 a écrit:Emeraldia a écrit:
Ah ? Et qui t'a dit que personne n'a souligné ça ?
La simplicité du sujet n'enlève rien au fait qu'il est plus que curieux de corriger et de noter sans aucune trace de points sur toute la copie.
Mais le problème est bien là justement : on "souligne", on "signale"... et ? et rien, comme d'habitude.
J'avais clairement dit haut et fort que si le sujet 2013 était pire que le précédent, j'agirai d'une façon ou d'une autre. Ma façon de réagir fut donc de donner à ce sujet le temps et l'attention de correction qu'il méritait.
Je dirais enfin que si on est fliqué, qu'on a un numéro attribué c'est que certains profs "consciencieux" se sont déjà permis de balancer des copies derrière un radiateur dans des toilettes... C'est ça qu'on reproche justement, pas le fait de mettre 5 ou 6 heures.
- EmeraldiaÉrudit
Certes, mais pas en sortant à midi.littlemary a écrit:Dalva a écrit:
Je ne vois pas comment réussir à corriger 50 candidats en une seule journée, or ça paraît possible d'après vos capacités de correction.
.
C'est possible...
- DalvaVénérable
lilith888 a écrit:Emeraldia a écrit:
Ah ? Et qui t'a dit que personne n'a souligné ça ?
La simplicité du sujet n'enlève rien au fait qu'il est plus que curieux de corriger et de noter sans aucune trace de points sur toute la copie.
Mais le problème est bien là justement : on "souligne", on "signale"... et ? et rien, comme d'habitude.
J'avais clairement dit haut et fort que si le sujet 2013 était pire que le précédent, j'agirai d'une façon ou d'une autre. Ma façon de réagir fut donc de donner à ce sujet le temps et l'attention de correction qu'il méritait.
Il faut avouer tout de même (et ce n'est pas une reproche, seulement un constat) que, faisant cela seule dans ton coin sans que personne ne le sache, tu n'as pas beaucoup d'impact sur la suite.
Il me semble que la meilleure solution serait effectivement de signaler collectivement (une lettre par établissement par exemple) aux IPR ce que nous ont inspiré les questions et les sujets de ce brevet. A eux ensuite de faire remonter plus haut. Toutefois, j'ai déjà dit (ici ou ailleurs ?) le poids que pouvait avoir une lettre d'enseignants auprès des IPR.
Ne serait-ce pas aux parents (nous sommes aussi parents) de s'inquiéter de cela et de le faire savoir ?
Et quand bien même, de toute façon, nous savons pourquoi le brevet a été ce qu'il a été. Cette année, on a demandé dans mon académie aux collègues de maths de corriger en fonction des compétences, comme dans le socle, si bien qu'un exercice sur 4 points pouvait être noté 4/4 même si la dernière réponse était fausse, parce que la compétence était considérée comme acquise avec 2 ou 3 bonnes réponses. Et ceci à plusieurs reprises, dans divers exercices.
Le but, c'est un brevet du socle, donné à tous les élèves sans exception ou presque, et nous ne sommes pas d'accord avec cela.
C'est le signaler et le souligner qui permettra de le faire savoir, pas corriger comme-ci ou comme-ça chacun dans son coin.
Alors certes, on en parle de manière assez improductive ici, mais pourquoi cet échange (et celui sur le fil dédié) n'aboutirait-il pas à terme à un discours plus construit qui serait transmis à qui de droit ?
Enfin, critiquer chaque année (parce que c'est ainsi chaque année quasiment depuis que j'enseigne, on a toujours des reproches à faire au sujet) le sujet de brevet ou le sujet de bac implique qu'on se sente capable de faire mieux. Concevoir un sujet d'examen national, ce n'est pas évident. Au niveau d'un établissement, quand on conçoit le sujet d'examen blanc, on n'est déjà pas tous d'accord sur la formulation des questions parce qu'on n'a pas tous les mêmes attentes. Je suis très exigeante par exemple, j'en attends peut-être trop, et mes collègues trouvent mes questions trop difficiles pour des collégiens.
(Pour tout dire, quand je demande dans une question de s'intéresser "aux choix syntaxiques et lexicaux" de l'auteur, c'est refusé en bloc par mes collègues. Même quand je propose de remplacer "syntaxiques" par "grammaticaux", il paraît que les élèves ne comprennent pas où on veut en venir. Ben quand même...)
- ThalieGrand sage
Sans entrer dans le débat du temps de correction, (31 copies en 4 heures avec annotations générales pour les rédactions indigentes, détail des points pour les questions et la dictée) je suis d'accord avec ces derniers propos, Dalva, qui nous engagent à mener une action plus constructive tous ensemble. Profitons de ce forum pour écrire une lettre ou pétition, non ? Contactons le collectif "Sauver les lettres".Dalva a écrit:
Il me semble que la meilleure solution serait effectivement de signaler collectivement (une lettre par établissement par exemple) aux IPR ce que nous ont inspiré les questions et les sujets de ce brevet. A eux ensuite de faire remonter plus haut. Toutefois, j'ai déjà dit (ici ou ailleurs ?) le poids que pouvait avoir une lettre d'enseignants auprès des IPR.
Ne serait-ce pas aux parents (nous sommes aussi parents) de s'inquiéter de cela et de le faire savoir ?
Et quand bien même, de toute façon, nous savons pourquoi le brevet a été ce qu'il a été. Cette année, on a demandé dans mon académie aux collègues de maths de corriger en fonction des compétences, comme dans le socle, si bien qu'un exercice sur 4 points pouvait être noté 4/4 même si la dernière réponse était fausse, parce que la compétence était considérée comme acquise avec 2 ou 3 bonnes réponses. Et ceci à plusieurs reprises, dans divers exercices.
Le but, c'est un brevet du socle, donné à tous les élèves sans exception ou presque, et nous ne sommes pas d'accord avec cela.
C'est le signaler et le souligner qui permettra de le faire savoir, pas corriger comme-ci ou comme-ça chacun dans son coin.
Alors certes, on en parle de manière assez improductive ici, mais pourquoi cet échange (et celui sur le fil dédié) n'aboutirait-il pas à terme à un discours plus construit qui serait transmis à qui de droit ,
Ma collègue de Maths m'a parlé hier au pot de fin d'année de ces exigences de notation par compétences, cela nous pend au nez. L'an dernier, c'était le texte qui était pour des 6e, cette année les questions trop ouvertes et imprécises pour nos 3e. Tout est fait pour que la notation monte (curieusement, j'ai plutôt le sentiment en Lettres que ce soit le contraire depuis deux ans, qu'en pensez-vous ?). En Maths, ma collègue m'a dit le contraire, pour eux ces techniques de détournement et de floutage font monter les résultats. Alors profitons-nous du forum pour faire quelque chose ?
- DalvaVénérable
Au fil de ma pensée...
Voilà voilà... à vous d'amender, corriger, ajouter, supprimer, proposer...
Modalités si le coeur vous en dit : une lettre par collège signée par tous les collègues qui en seront d'accord. Lettres centralisées auprès d'un unique référent par département. Référents se contactent pour vérifier qu'ils ont des lettres et décider d'une date d'envoi commune. Pas question en effet de se trouver être un unique collège à envoyer une unique lettre à l'IPR.
Autre modalité possible : mise en ligne d'une pétition (site "changer.org" par exemple), envoi de l'adresse de la pétition à tous les collègues par établissement ou département, et... ?
Madame, Monsieur,
Nous, enseignants de lettres du collège [Nom du collège] de [Nom de la ville] ([code postal]), souhaitons attirer votre attention sur le sujet de brevet sur lequel ont travaillé les élèves le 28 juin 2013, ainsi que sur les modalités de correction qui s'en sont suivi. Le contenu de ce sujet, comme l'inégalité de traitement d'une académie à l'autre, nous ont en effet interpelés.
Tout d'abord, nous sommes étonnés par la formulation des questions, qui portaient pourtant sur un très beau et riche texte de Laurent Gaudé. Quasiment aucune d'entre elles n'amenait le candidat à se pencher sur des faits de langue/procédés d'écriture tangibles afin de l'aider à interpréter le texte et à en éclairer le sens. De plus, la formulation de certaines questions, résolument vague et s'adressant aux convictions du lecteur plutôt qu'à une analyse attentive du texte, ne pouvait que pousser le candidat à la paraphrase, au contresens ou à un développement philosophique hors-sujet. Ainsi en est-il par exemple de la question 2b. : "Que pensez-vous de cette formulation ?" qui invitait le candidat à recracher/dérouler une sorte de leçon de morale sur le thème de la discrimination, alors qu'il s'agissait plutôt d'attirer son attention sur le regard que la narratrice âgée portait sur elle-même et ses semblables. Il aurait alors été opportun de faire prendre conscience au candidat de la distanciation qui s'établissait, à d'autres endroits du texte, entre le présent et le passé. Malheureusement, la seule question portant sur l'usage des temps et l'alternance présent/passé ne l'invitait pas à approfondir ce sujet.
Ainsi en est-il encore de la question 6 : "Pensez-vous que Domenico a raison en murmurant "La vie commence." ?" : s'agit-il là vraiment d'une question de synthèse ou d'ouverture ? Attend-on des candidats un développement philosophique ou une culture générale suffisante pour y répondre intelligemment ? Une telle question ne devrait-elle pas être posée plutôt dans un sujet d'histoire ? Cette question, posée un peu différemment, eut été intéressante si les questions précédentes avaient réellement préparé le candidat à y répondre. Or ce n'était pas le cas, sauf de loin et de manière tout à fait implicite.
[Et caetera, j'ai la flemme pour l'instant et c'est déjà bien trop lourd et blablatant.]
Ensuite, nous déplorons la grande inégalité qui a régné, comme chaque année, au moment de la correction des copies. Cette inégalité touche aussi bien les enseignants que les candidats. Les enseignants car, d'une académie à l'autre, ils ne corrigent pas le même nombre de copies. Nous avons en effet observé des variations de 20 à 52 [chiffres à confirmer, académies à nommer]. On ne peut ignorer que cette disparité a une incidence sur la qualité de la correction. Lorsqu'on arrive au bout de la cinquantième copie, on ne peut être aussi alerte qu'au bout de la vingtième.
Les candidats, car les consignes de correction (et de notation) ont été variables d'une académie à l'autre. Ici, les fautes de copies dans la réécriture ne devaient pas être prises en compte. Là, elles comptaient un peu. Ailleurs, elles comptaient davantage. [Il faudrait comparer aussi les consignes de correction et le comptage des points pour les questions et la rédaction, mais je ne les ai pas sous la main.]
Madame, Monsieur, nous souhaitons vivement pouvoir assurer à nos futurs élèves de troisième qu'en juin 2014, le sujet de brevet de français les invitera réellement à réinvestir les notions vues en cours durant leur année de travail. Nous souhaitons pouvoir les assurer qu'ils seront corrigés équitablement et de la même manière, qu'ils habitent Toulouse ou Tourcoing, Brest ou Nancy. Nous souhaitons également que le brevet, qui sanctionne la fin d'une scolarité de quatre ans au collège, soit une réelle attestation du niveau atteint en fin de troisième, et non un palier minimum d'un socle qui est déjà évalué par ailleurs.
Vous remerciant par avance de l'attention que vous avez bien voulu porter à nos observations, et ne doutant pas que vous saurez les transmettre à qui de droit, nous vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, l'expression de notre considération respectueuse [il faut bien ça, non ?].
Voilà voilà... à vous d'amender, corriger, ajouter, supprimer, proposer...
Modalités si le coeur vous en dit : une lettre par collège signée par tous les collègues qui en seront d'accord. Lettres centralisées auprès d'un unique référent par département. Référents se contactent pour vérifier qu'ils ont des lettres et décider d'une date d'envoi commune. Pas question en effet de se trouver être un unique collège à envoyer une unique lettre à l'IPR.
Autre modalité possible : mise en ligne d'une pétition (site "changer.org" par exemple), envoi de l'adresse de la pétition à tous les collègues par établissement ou département, et... ?
- NoukaExpert
Thalie a écrit:Sans entrer dans le débat du temps de correction, (31 copies en 4 heures avec annotations générales pour les rédactions indigentes, détail des points pour les questions et la dictée) je suis d'accord avec ces derniers propos, Dalva, qui nous engagent à mener une action plus constructive tous ensemble. Profitons de ce forum pour écrire une lettre ou pétition, non ? Contactons le collectif "Sauver les lettres".Dalva a écrit:
Il me semble que la meilleure solution serait effectivement de signaler collectivement (une lettre par établissement par exemple) aux IPR ce que nous ont inspiré les questions et les sujets de ce brevet. A eux ensuite de faire remonter plus haut. Toutefois, j'ai déjà dit (ici ou ailleurs ?) le poids que pouvait avoir une lettre d'enseignants auprès des IPR.
Ne serait-ce pas aux parents (nous sommes aussi parents) de s'inquiéter de cela et de le faire savoir ?
Et quand bien même, de toute façon, nous savons pourquoi le brevet a été ce qu'il a été. Cette année, on a demandé dans mon académie aux collègues de maths de corriger en fonction des compétences, comme dans le socle, si bien qu'un exercice sur 4 points pouvait être noté 4/4 même si la dernière réponse était fausse, parce que la compétence était considérée comme acquise avec 2 ou 3 bonnes réponses. Et ceci à plusieurs reprises, dans divers exercices.
Le but, c'est un brevet du socle, donné à tous les élèves sans exception ou presque, et nous ne sommes pas d'accord avec cela.
C'est le signaler et le souligner qui permettra de le faire savoir, pas corriger comme-ci ou comme-ça chacun dans son coin.
Alors certes, on en parle de manière assez improductive ici, mais pourquoi cet échange (et celui sur le fil dédié) n'aboutirait-il pas à terme à un discours plus construit qui serait transmis à qui de droit ,
Ma collègue de Maths m'a parlé hier au pot de fin d'année de ces exigences de notation par compétences, cela nous pend au nez. L'an dernier, c'était le texte qui était pour des 6e, cette année les questions trop ouvertes et imprécises pour nos 3e. Tout est fait pour que la notation monte (curieusement, j'ai plutôt le sentiment en Lettres que ce soit le contraire depuis deux ans, qu'en pensez-vous ?).
Tout à fait d'accord. Les copies que nous avons corrigées avec mes collègues ont été globalement mauvaises et nous avons eu la même réaction, a savoir que plus le sujet est facile, moins les résultats sont bons... Beau paradoxe
En Maths, ma collègue m'a dit le contraire, pour eux ces techniques de détournement et de floutage font monter les résultats. Alors profitons-nous du forum pour faire quelque chose ?
Je suis d'accord, d'autant que tout le monde est parti en vacances, que tout passe, tout coule. On a tous beaucoup râlé contre le sujet, le manque de pertinence des questions, le nombre de copies à corriger et le manque de collègues pour la correction, mais qui l'a fait remonter ? A qui ? Comment ? Ah ben non, maintenant on est en vacances... et l'année prochaine, on est reparti pour le même tour...
_________________
En disponibilité
- DalvaVénérable
Eh bien alors, pas de commentaires sur le début de courrier proposé ci-dessus ?
- lilichengEsprit éclairé
Bonsoir, je fais remonter.
Je viens d être convoquée pour la correction du DNb cette année, je ne l ai jamais fait.
Combien de copies complètes "normalement"
Sur ma convocation y a 1 journee et demie...
Des conseils pratiques ?
Merci !
Je viens d être convoquée pour la correction du DNb cette année, je ne l ai jamais fait.
Combien de copies complètes "normalement"
Sur ma convocation y a 1 journee et demie...
Des conseils pratiques ?
Merci !
- LadyOlennaModérateur
En lettres c'est 30 copies (une copie correspond à la totalité du sujet : questions, dictée, rédaction).
- AsarteLilithEsprit sacré
J'ai déjà eu entre 47 et 49 copies.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- LadyOlennaModérateur
Tu veux dire qu'on nous aurait menti hier lors de la réunion de cadrage du DNB ?AsarteLilith a écrit:J'ai déjà eu entre 47 et 49 copies.
- Elle aimeExpert
39 candidats à corriger (78 copies), et je n'en pouvais plus. En moyenne, plutôt 35.
_________________
"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- Melyne5Fidèle du forum
lilicheng a écrit:Bonsoir, je fais remonter.
Je viens d être convoquée pour la correction du DNb cette année, je ne l ai jamais fait.
Combien de copies complètes "normalement"
Sur ma convocation y a 1 journee et demie...
Des conseils pratiques ?
Merci !
Comment as-tu pu y échapper jusqu'à maintenant l?
30 c'est le minimum , ici c est plutôt 35 dans la journée car on nous pousse à ne pas revenir le 2e jour.
- NestyaEsprit sacré
ça dépend des académies. Jusqu'à l'an dernier, dans l'académie de Lille, on avait 45 copies en Lettres. Mais cette année, les syndicats ont obtenu qu'il y ait davantage de correcteurs. On devrait donc avoir 30 copies à corriger.
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- MédéeÉrudit
Melyne5 a écrit:lilicheng a écrit:Bonsoir, je fais remonter.
Je viens d être convoquée pour la correction du DNb cette année, je ne l ai jamais fait.
Combien de copies complètes "normalement"
Sur ma convocation y a 1 journee et demie...
Des conseils pratiques ?
Merci !
Comment as-tu pu y échapper jusqu'à maintenant l?
30 c'est le minimum , ici c est plutôt 35 dans la journée car on nous pousse à ne pas revenir le 2e jour.
Personnellement, ça fait 7 ans sur j'enseigne et je n'ai jamais été convoquée pour les corrections, sûrement parce que je suis TZR et qu'ils m'oublient...
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- JennyMédiateur
Ca ne fonctionne pas toujours. Je crois qu'ils sont partis du principe que parce que je suis TZR, je sais tout faire.
- EsméraldaGrand sage
J'ai toujours été convoquée, même quand j'étais stagiaire, ça fait 25 ans ! Jamais on ne m'a oubliée !!
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