- JPhMMDemi-dieu
frimoussette77 a écrit:En maths, il fallait corriger au crayon de bois.roxanne a écrit:Ah nous, aucune consigne administrative ..
Pas nous.
- DalvaVénérable
Hermione0908 a écrit:Pour le détail aussi l'an dernier on nous a demandé de ne pas le mettre pour les questions, en revanche, nous devions mettre le barème de la rédaction (barème laissé plus ou moins à notre discrétion, de mémoire) et une remarque sur celle-ci.
A quand des consignes de correction nationales pour un examen national ? Un corrigé national ? Sur les mêmes jours ? Et un nombre de copies équivalent pour tout le monde ? On passe quand même du simple au double d'une académie à l'autre (je ne me suis toujours pas remise des 61 candidats d'il y a deux ans, j'ai cru ne jamais en voir le bout, et oui, je me suis demandé comment il avait été possible à une des correctrices de ma salle de ne rester qu'une grosse demi-journée pour corriger 122 copies).
Oui parce qu'en fait, initialement, c'est là-dessus que portait ma question. Je me fichais de savoir combien de temps chacun avait mis pour corriger, j'aurais souhaité savoir combien de copies vous étaient données et combien de temps alloué (sur la convocation) pour les corriger.
Par ailleurs, quelle que soit la valeur que nous accordons à cette épreuve et à son contenu de cette année, force est de constater que certains élèves obtiennent d'excellents résultats quand d'autres se plantent magistralement. Il y a donc bien quelque chose à évaluer, et ce même si ce n'est pas ce que nous aurions souhaité évaluer. Les questions étaient mal formulées ("Que pensez-vous de... ?" : quel genre de réponse peut-on bien obtenir avec une telle question ?), le sujet de rédaction appelait les anachronismes et les poncifs, soit. Mais les élèves, eux, ils ont tenté de faire ce qui leur était demandé. En tout cas ceux que j'ai surveillés sont restés jusqu'au bout du bout.
- FrisouilleEnchanteur
21copiesx2 (questions-ortho/rédac) cette année, un bonheur, comparé aux 40x2 il y a peu.
- MaissaHabitué du forum
Dalva a écrit:En fait Roxanne, c'est vrai que finalement, on s'en fiche un peu, de comment sont notés les élèves. Après tout, manifestement, c'est mieux pour eux ainsi. Mais ce qui me gêne vraiment, c'est que ça donne faussement à croire que corriger aussi vite est possible, et que les inspecteurs font semblant de le croire, parce que ça les arrange. Pourquoi avons-nous (dans mon académie) un nombre de copies toujours croissant à corriger ?
Par ailleurs, ici en tout cas, quand on note trop sévèrement, on ne se fait pas taper sur les doigts : on est tout bêtement sorti des listings et on n'est plus jamais convoqué pour la correction. Et ça, c'est tout bénéf.
Edit : en fait, c'est pas vrai. J'enrage de me dire que pour leur premier examen, les candidats sont notés ainsi par-dessus la jambe, et que c'est sans doute la même chose dans tous les examens et concours. Et j'enrage de me dire que, si ça se trouve, on n'a lu que l'intro de certaines dissert du capes.
Tu peux enrager, être indignée et dénoncer les conditions de travail imposées aux professeurs de français. En revanche, donner le nom d'un collègue au chef de centre ne me paraît pas correct. Qu'attendais-tu d'une telle démarche, d'ailleurs ?
- albertine02Expert spécialisé
De toute façon, que le nom soit donné par quelqu'un ou pas, le prof qui a corrigé à toute allure, bien ou pas bien, du reste, rentre ses notes à l'issue.
Et pour ce faire, il saisit un identifiant, donc il est connu de facto.
Si ensuite, les hautes autorités décident de le convoquer pour un entretien / un sermon, c'est leur problème.
Ce que je trouve injuste, c'est de fliquer tous les correcteurs, comme nous l'avons été par exemple l'année dernière et de manière très très désagréable l'année dernière, au motif que quelques uns, identifiés et connus, avaient fait trop vite leur travail l'année d'avant.
Et pour ce faire, il saisit un identifiant, donc il est connu de facto.
Si ensuite, les hautes autorités décident de le convoquer pour un entretien / un sermon, c'est leur problème.
Ce que je trouve injuste, c'est de fliquer tous les correcteurs, comme nous l'avons été par exemple l'année dernière et de manière très très désagréable l'année dernière, au motif que quelques uns, identifiés et connus, avaient fait trop vite leur travail l'année d'avant.
- MaissaHabitué du forum
albertine02 a écrit:De toute façon, que le nom soit donné par quelqu'un ou pas, le prof qui a corrigé à toute allure, bien ou pas bien, du reste, rentre ses notes à l'issue.
Et pour ce faire, il saisit un identifiant, donc il est connu de facto.
Si ensuite, les hautes autorités décident de le convoquer pour un entretien / un sermon, c'est leur problème.
Ce que je trouve injuste, c'est de fliquer tous les correcteurs, comme nous l'avons été par exemple l'année dernière et de manière très très désagréable l'année dernière, au motif que quelques uns, identifiés et connus, avaient fait trop vite leur travail l'année d'avant.
Pas d'identifiant pour nous. Nous avons deux fiches (une pour la première partie et une pour la seconde) : nous devons y reporter les notes (sur 25 et sur 15), inscrire notre nom et prénom et signer.
- albertine02Expert spécialisé
Maissa a écrit:albertine02 a écrit:De toute façon, que le nom soit donné par quelqu'un ou pas, le prof qui a corrigé à toute allure, bien ou pas bien, du reste, rentre ses notes à l'issue.
Et pour ce faire, il saisit un identifiant, donc il est connu de facto.
Si ensuite, les hautes autorités décident de le convoquer pour un entretien / un sermon, c'est leur problème.
Ce que je trouve injuste, c'est de fliquer tous les correcteurs, comme nous l'avons été par exemple l'année dernière et de manière très très désagréable l'année dernière, au motif que quelques uns, identifiés et connus, avaient fait trop vite leur travail l'année d'avant.
Pas d'identifiant pour nous. Nous avons deux fiches (une pour la première partie et une pour la seconde) : nous devons y reporter les notes (sur 25 et sur 15), inscrire notre nom et prénom et signer.
ah oui ?
il y a autant de règles pour tout que de centres ou d'académies, non ?
Personne ne corrige le même nombre de copies, aucun centre ne fonctionne de la même façon que les autres, les barèmes et les consignes de correction diffèrent de tous les côtés; pour les uns, on corrige en une journée, pour d'autres en deux....
j'hallucine !
- User5899Demi-dieu
Je suis en train de me demander sérieusement si je vais pouvoir rester sur un forum où les sycophantes bien pensants semblent se multiplier à la vitesse des bacilles
- Hermione0908Modérateur
Maissa a écrit:albertine02 a écrit:De toute façon, que le nom soit donné par quelqu'un ou pas, le prof qui a corrigé à toute allure, bien ou pas bien, du reste, rentre ses notes à l'issue.
Et pour ce faire, il saisit un identifiant, donc il est connu de facto.
Si ensuite, les hautes autorités décident de le convoquer pour un entretien / un sermon, c'est leur problème.
Ce que je trouve injuste, c'est de fliquer tous les correcteurs, comme nous l'avons été par exemple l'année dernière et de manière très très désagréable l'année dernière, au motif que quelques uns, identifiés et connus, avaient fait trop vite leur travail l'année d'avant.
Pas d'identifiant pour nous. Nous avons deux fiches (une pour la première partie et une pour la seconde) : nous devons y reporter les notes (sur 25 et sur 15), inscrire notre nom et prénom et signer.
Idem l'an dernier. Et l'année d'avant, on se contentait juste de corriger, les gens chargés du secrétariat reportaient les notes.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- EmeraldiaÉrudit
Comment fais-tu ? J'écris vite, je lis vite, je ne mets presque pas de remarque vu que ça n'est pas destiné à mes élèves mais pour autant, je ne peux pas faire ça en 5 heures... Une collègue m'a aidée pour corriger 5 rédac, j'avoue que les 5 autres, je n'ai plus détaillé le barème donné, j'ai lu et donné une note globale sans appréciation tellement j'étais rincée. On a fini à 16H30 !roxanne a écrit:50 copies (donc 25 questions-réécriture et 25 rédacs ) sur la journée .Moi j'ai bouclé ça en moins de 5 heures .
On a eu 45 copies complètes, je trouve ça honteux. 30 est un maximum pour bien corriger, ils devraient convoquer tout le monde. On avait soit disant jusqu'au mardi matin mais comment faire quand on a une réunion le lendemain au collège ?
- EmeraldiaÉrudit
-0.25 pour les fautes d'orthographe !roxanne a écrit:quels quart de points ? Au moins cette année, on n'a pas ça .Pour la dictée, tu multiplies le nombre de fautes par 0.5 et tu soustraits le nombre obtenu de 6. De toute façon, il faut arrondir au demi-point supérieur .linotte a écrit:Et puis j'avoue, je m'y perds qqx avec ces 1/4 de point ( non,je ne passe pas -encore - plus de temps à compter qu'à corriger )
- EmeraldiaÉrudit
+1Dalva a écrit:Vous êtes fières de votre intégrité, n'est-ce pas. Jusqu'au jour où ce seront vos propres enfants qu'on corrigera comme ça, et jusqu'au jour où on vous demandera d'écluser 120 copies en une journée, puisque 120 copies en 8 heures, c'est faisable.
L'intégrité n'est pas de cautionner la malhonnêteté. Pourquoi passerions-nous nos journées la tête dans le guidon quand d'autres se cassent à midi sans respect pour les élèves ?
- EmeraldiaÉrudit
On aurait adoré aussi être noté lors du CAPES par quelqu'un qui n'a pas lu notre copie...V.Marchais a écrit:Bon, alors je résume.
On dénonce :
- le collègue qui boit (peut-être) ;
- le collègue qui parle mal aux élèves ;
- le collègue qui corrige trop vite ;
- ...
- EmeraldiaÉrudit
+1Derborence a écrit:Non, vraiment pas.Provence a écrit:V.Marchais a écrit:Bon, alors je résume.
On dénonce :
- le collègue qui boit (peut-être) ;
- le collègue qui parle mal aux élèves ;
- le collègue qui corrige trop vite ;
- ...
Et le tout avec la satisfaction du devoir accompli... :|
Je suis triste et désabusée.
Mais vous avez raison, j'aurais mieux fait de me contenter d'agrafer l'en-tête sur chaque copie et de faire semblant ne pas voir ce qui sautait aux yeux.
Bref, chacun fait son boulot en son âme et conscience.
On ne m'y reprendra pas.
Comme ça, personne ne regarde la dite copie et tout le monde est satisfait...C'est vrai ça, pourquoi parler d'une chose malhonnête ou irrespectueuse, quelle idée !
- DalvaVénérable
Emeraldia a écrit:Comment fais-tu ? J'écris vite, je lis vite, je ne mets presque pas de remarque vu que ça n'est pas destiné à mes élèves mais pour autant, je ne peux pas faire ça en 5 heures... Une collègue m'a aidée pour corriger 5 rédac, j'avoue que les 5 autres, je n'ai plus détaillé le barème donné, j'ai lu et donné une note globale sans appréciation tellement j'étais rincée. On a fini à 16H30 !roxanne a écrit:50 copies (donc 25 questions-réécriture et 25 rédacs ) sur la journée .Moi j'ai bouclé ça en moins de 5 heures .
On a eu 45 copies complètes, je trouve ça honteux. 30 est un maximum pour bien corriger, ils devraient convoquer tout le monde. On avait soit disant jusqu'au mardi matin mais comment faire quand on a une réunion le lendemain au collège ?
Ben, tu ne vas pas à ta réunion au collège ! Tu as une convocation qui te place dans le centre d'examen, de toute façon.
Comme le disait Véronique, nous ne sommes pas tous égaux devant la correction. Même quand on pense lire vite, on trouve toujours quelqu'un qui lit plus vite que soi. Je pense surtout qu'on a plus ou moins de facilité à évaluer, c'est-à-dire à trouver la note juste qu'on souhaite mettre. A ce niveau, je suis très lente, mais j'essaie de travailler dessus.
(Pour autant, je ne pense pas que trois minutes par copie ce soit réellement possible.)
- DalvaVénérable
Moi, rien du tout personnellement puisque je n'ai réalisé aucune démarche.Maissa a écrit:Dalva a écrit:En fait Roxanne, c'est vrai que finalement, on s'en fiche un peu, de comment sont notés les élèves. Après tout, manifestement, c'est mieux pour eux ainsi. Mais ce qui me gêne vraiment, c'est que ça donne faussement à croire que corriger aussi vite est possible, et que les inspecteurs font semblant de le croire, parce que ça les arrange. Pourquoi avons-nous (dans mon académie) un nombre de copies toujours croissant à corriger ?
Par ailleurs, ici en tout cas, quand on note trop sévèrement, on ne se fait pas taper sur les doigts : on est tout bêtement sorti des listings et on n'est plus jamais convoqué pour la correction. Et ça, c'est tout bénéf.
Edit : en fait, c'est pas vrai. J'enrage de me dire que pour leur premier examen, les candidats sont notés ainsi par-dessus la jambe, et que c'est sans doute la même chose dans tous les examens et concours. Et j'enrage de me dire que, si ça se trouve, on n'a lu que l'intro de certaines dissert du capes.
Tu peux enrager, être indignée et dénoncer les conditions de travail imposées aux professeurs de français. En revanche, donner le nom d'un collègue au chef de centre ne me paraît pas correct. Qu'attendais-tu d'une telle démarche, d'ailleurs ?
De toute façon, il ne me viendrait jamais à l'esprit de donner le nom d'un collègue quelle que soit la raison, sauf mise en danger d'un élève ou d'un collègue (j'espère au moins que vous accepterez de faire la différence entre délation et non assistance à personne en danger...). Qu'un collègue parle "mal" aux élèves, je m'en contrefiche, parce que ce genre de choses se sait de toute façon, on l'entend, la direction et les parents sont au courant, à eux de réagir s'ils le souhaitent. En revanche, un collègue qui a des gestes déplacés, je ne me poserai pas de questions pendant ne serait-ce qu'une minute. On souffre déjà assez du silence dans les familles. (J'évoque le fait parce qu'on a eu le cas, deux fois.)
Malgré tout, en ce qui concerne nos conditions de travail, je suppose que, dans le public comme dans le privé, elles ne viennent pas de nulle part. Je faisais par exemple remarquer à mon cousin que, s'il ne répondait jamais au téléphone le dimanche, ses clients ne ressentiraient sans doute pas le besoin de l'appeler le dimanche et considèreraient comme tout le monde que le dimanche est un jour chômé, que le soir après 20h on est en famille, etc. Réponse : "Les autres le font, je dois le faire si je ne veux pas être viré." Ben oui, voilà, les autres le font, ils sont libres le dimanche, ils aiment répondre au téléphone, ils veulent se faire bien voir, que sais-je.
Donc pour nous c'est pareil : quand mes collègues acceptent 8 heures sup et multiplient les heures d'accompagnement éducatif, ça m'agace un rien. Parce que l'année d'après, on me reproche de ne pas m'investir suffisamment dans la vie du collège. Ben oui : je passe mon temps professionnel à faire cours, préparer mes cours et corriger mes copies. Manifestement, d'autres sont plus rapides et montrent qu'il est possible de l'être. Et ça me retombe dessus. C'est tout.
Je ne dénonce pas, mais j'ai encore le droit de dire ici anonymement, et sans accuser personne nommément, que ça m'agace.
Je mélange peut-être un peu tout, mais le côté systématique du "On n'est pas des balances." m'insupporte autant que la volonté de vouloir tout surveiller et contrôler (et dénoncer). N'y a-t-il pas un juste "milieu" ? (Le "milieu" étant plus proche, espérons-le, de la non-délation).
En même temps, on vit parfois des trucs desquels on n'arrive pas à sortir et dont on se dit que le seul moyen d'en finir, c'est d'aller "dénoncer" (ce qui est généralement impossible). Exemple : ma rue sans trottoir, bourrée de couples avec jeunes enfants, limitée à 30km/h, est régulièrement remontée jusqu'à 100km/h par des gens pressés qui la prennent comme raccourci. Après avoir réclamé des ralentisseurs, des sens interdits sauf riverain, enfin tout ce qu'il est possible de mettre en place pour limiter un peu le danger, et sans que rien ne change, je vous assure que vous vous mettez à espérer que tous ces cinglés, qui mettent votre vie en danger, soient enfin arrêtés et confrontés à leur manque de discernement. De là à relever un numéro d'immatriculation un jour d'énervement plus fort, il n'y a qu'un pas. Je ne l'ai pas franchi parce que ça ne servirait à rien, mais je me dis que je vais bientôt sacrifier mon chien pour qu'enfin ça s'arrête. Dans l'espoir que ce ne soit pas un de mes enfants qui soit sacrifié.
Voilà. Ouh, la vilaine.
- ProvençalLeGauloisExpert
Emeraldia a écrit:Comment fais-tu ? J'écris vite, je lis vite, je ne mets presque pas de remarque vu que ça n'est pas destiné à mes élèves mais pour autant, je ne peux pas faire ça en 5 heures... Une collègue m'a aidée pour corriger 5 rédac, j'avoue que les 5 autres, je n'ai plus détaillé le barème donné, j'ai lu et donné une note globale sans appréciation tellement j'étais rincée. On a fini à 16H30 !roxanne a écrit:50 copies (donc 25 questions-réécriture et 25 rédacs ) sur la journée .Moi j'ai bouclé ça en moins de 5 heures .
On a eu 45 copies complètes, je trouve ça honteux. 30 est un maximum pour bien corriger, ils devraient convoquer tout le monde. On avait soit disant jusqu'au mardi matin mais comment faire quand on a une réunion le lendemain au collège ?
Mais Roxanne parle de 25 copies complètes et vous de 45, c'est normal que le temps de correction soit à ce point éloigné.
Dans notre centre de correction, les correcteurs avaient entre 28 et 32 copies complètes (absents que l'on a dû répartir), la plupart ont fini entre 15h et 16h en ayant commencé à 9h30 et fait une pause à midi.
- lilith888Grand sage
Emeraldia a écrit:On aurait adoré aussi être noté lors du CAPES par quelqu'un qui n'a pas lu notre copie...V.Marchais a écrit:Bon, alors je résume.
On dénonce :
- le collègue qui boit (peut-être) ;
- le collègue qui parle mal aux élèves ;
- le collègue qui corrige trop vite ;
- ...
Tu penses sincèrement qu'on peut mettre sur un même plan de comparaison une copie de brevet 2013 et une copie de capes ?
- DalvaVénérable
lilith888 a écrit:Emeraldia a écrit:
L'intégrité n'est pas de cautionner la malhonnêteté. Pourquoi passerions-nous nos journées la tête dans le guidon quand d'autres se cassent à midi sans respect pour les élèves ?
Je considère que se révolter contre l'ineptie du sujet de cette année aurait été une marque de respect pour les élèves, la plus intelligente et la plus honnête qui soit. Il n'en fut rien.
Pour moi, l'irrespect est là : faire le petit soldat sans broncher.
Se révolter contre l'ineptie du sujet de cette année ? Et celui de l'an dernier, alors ?
Nous avons fait nos remarques, et après ?
Toi pas plus que les autres, tu n'as trouvé le moyen de manifester ton indignation. Tu t'es présentée à ton centre d'examen, non ? Donc quoi ?
Tu y es allée parce que c'est ton boulot, petit soldat ou pas. Il n'y a pas de rapport entre ce qu'on pense du sujet et la manière de corriger ensuite. J'avais d'ailleurs donné mon avis lorsque tu l'as demandé : corriger sec. Si le sujet était fait pour que tout le monde "réussisse", et le but n'est clairement pas atteint, on pouvait au moins corriger comme tu l'as décidé, sans largesse pour les candidats ne maîtrisant pas la langue. Corriger sec, c'est toujours corriger, et non pas survoler.
- DalvaVénérable
Et pourquoi pas ? C'est le premier examen des élèves et certains s'en préoccupent vraiment, révisent tout ce qu'ils peuvent, pleurent d'angoisse en arrivant le matin, espèrent une mention. Tout cela est à rapporter à l'âge des candidats.lilith888 a écrit:Emeraldia a écrit:On aurait adoré aussi être noté lors du CAPES par quelqu'un qui n'a pas lu notre copie...V.Marchais a écrit:Bon, alors je résume.
On dénonce :
- le collègue qui boit (peut-être) ;
- le collègue qui parle mal aux élèves ;
- le collègue qui corrige trop vite ;
- ...
Tu penses sincèrement qu'on peut mettre sur un même plan de comparaison une copie de brevet 2013 et une copie de capes ?
C'est comme pour les béguins : ce n'est pas parce qu'on est plus jeune qu'on souffre moins de n'être pas aimé en retour.
Bien sûr, on ne va pas se casser la tête sur les copies illisibles, ni se triturer les méninges pour 1/2 point, ni y passer 1/2 heure. Mais quand même, ce sont les élèves que nous avons eu en classe toute l'année, tu n'as pas envie qu'il leur soit accordé un peu d'attention à un moment qui leur paraît important ? (Pas à tous, c'est certain...)
Nous sommes plus âgés, nous n'en sommes plus là, mais eux ?
Par ailleurs, Lilith, quand tu dis que la médiocrité ne passera pas par ton fils, tu laisses un peu facilement de côté les élèves que tu as en charge, non ? Je suis sûre que tu ne le penses pas et que tu as aussi des exigences pour eux. Et que tu souhaites qu'ils réussissent leur brevet, pour ceux qui le méritent. Et donc qu'il soient corrigés à la mesure de leurs efforts. Même si par ailleurs le sujet du brevet n'est pas à la hauteur : ce n'est pas leur faute, à eux.
- littlemaryDoyen
Pourquoi vouloir à tout prix lier "justesse de correction" et "rapidité de correction" ?
Je corrige vite, très vite, et je n'ai pas été injuste dans la correction, je pense avoir été plutôt large parce que ce sujet n'est pas un sujet de valeur à mes yeux et quand je pense à mes bons élèves qui ont révisé "les figures de styles, les discours, la formation des mots, ..." et bien il me semble qu'ils n'ont pas à être pénalisés à cause d'un sujet avec des questions tordues et parfois sans intérêt.
Bref j'ai toujours lu, écrit et corrigé très vite et en aucun cas cela signifie "bâcler son travail !"
Quant aux rédactions, sans mettre de commentaires dans la marge et avec le barème proposé, quelques minutes suffisent pour corriger une copie de brevet. (surtout que le sujet 1 était très semblable d'une copie à l'autre).
âmes sensibles s'abstenir :
Je corrige vite, très vite, et je n'ai pas été injuste dans la correction, je pense avoir été plutôt large parce que ce sujet n'est pas un sujet de valeur à mes yeux et quand je pense à mes bons élèves qui ont révisé "les figures de styles, les discours, la formation des mots, ..." et bien il me semble qu'ils n'ont pas à être pénalisés à cause d'un sujet avec des questions tordues et parfois sans intérêt.
Bref j'ai toujours lu, écrit et corrigé très vite et en aucun cas cela signifie "bâcler son travail !"
Quant aux rédactions, sans mettre de commentaires dans la marge et avec le barème proposé, quelques minutes suffisent pour corriger une copie de brevet. (surtout que le sujet 1 était très semblable d'une copie à l'autre).
âmes sensibles s'abstenir :
- Spoiler:
52 copies complètes (avec un absent) : début de la correction 8H30, fin 13H45 avec juste une pause pipi !
- V.MarchaisEmpereur
Dalva, tu mélanges des choses qui n'ont rien à voir.
Que l'on exige que tout le monde soit convoqué pour la correction des examens et qu'il n'y ait pas un nombre limité de malheureux qui se coltinent 40 ou 50 copies, ce serait tout à fait normal. Il est là, le combat à mener, pas dans le flicage des collègues et du temps que met à corriger X ou Y.
Franchement, quand je vous lis, je me demande si vous m'auriez balancée. j'ai fait encore plus fort que Roxanne, même pas 5h, 4h30. Mais j'avais 30 copies, pas 40, encore moins 50.
Et puis encore une fois, je suis une rapide, ce qui ne me rend pas désinvolte vis-à-vis des copies que j'ai sous les yeux, et je serais furieuse qu'on m'oblige à rester jusqu'à un horaire déterminé parce que d'autres lambinent - de mon point de vue du moins. J'ai quinze ans d'expérience, ceci explique peut-être cela, mais effectivement, une fois le barème bien en tête (après 3 ou 4 copies), je mets les points presque instantanément après lecture de la question. Et pour la rédaction, j'ai toujours refusé les barèmes décomposés, et c'est vrai que c'est un gain de temps appréciable. Mais c'est tout sauf de la fumisterie. C'est l'exigence que cette épreuve garde un sens et que la langue reste le critère essentiel. Devant une rédac, je me demande si le sujet est traité, si le propos est clair et organisé, si la langue est correcte, voire s'il y a des efforts sur le style, le vocabulaire. Si le récit tient la route et est écrit correctement, ça vaut la moyenne et au-delà, sinon, non, c'est aussi simple que cela. Copie blanche = 0 ; traitement du sujet en quelques lignes indigentes = 1 ou 2 ; charabia sans queue ni tête ou hors sujet = 3 ; le reste entre 4 et 15, et je n'ai pas besoin de grille qui prend de longues minutes à renseigner pour évaluer une copie. Et tu sais quoi ? De longues années de pratique et de comparaisons m'ont permis de constater qu'il y a très peu d'écart entre ma notation et celle de collègues qui appliquent des grilles. Comme quoi, ça ne vaut pas la peine de perdre son temps en items inutiles. Seule exception : quand on a une grille qui sous-évalue délibérément la place accordée à la langue. Mais pour le coup, ma manière à moi de résister à la déliquescence ambiante, c'est de refuser d'appliquer de telles grilles plus vigoureusement encore. Ceux qui ont corrigé dans l'académie d'Orléans-Tours il y a deux ans s'en souviennent peut-être : on nous avait demandé de ne pas ôter plus de deux points en REDACTION pour une langue non maîtrisée. :shock: J'étais scandalisée. J'ai refusé d'entrer dans ce jeu-là. Mais je ne voulais pas pénaliser les élèves de mon paquet par une correction différente de celle de mes collègues. En tout cas, je ne voulais pas agir en douce. J'ai dit haut et fort au chef de centre que je refusais et que j'appliquerais mes critères de correction habituels : qu'il pouvait appeler immédiatement les IPR pour les en informer et décider de me renvoyer chez moi avec une retenue sur salaire, mais que rien ne me ferait changer d'avis. Fort heureusement, après mon intervention la totalité des autres correcteurs s'est déclarée solidaire. Comme quoi, il suffit parfois de peu de choses pour reprendre le contrôle. Bien évidemment, on n'a pas renvoyé chez eux la totalité des correcteurs rebelles. (Et très certainement, on a après coup remonté toutes nos notes, mais au moins, nous n'aurons pas été complices de cela.)
Encore une fois, ne mélangez pas tout et menez les bons combats.
Ou bien vous en serez bientôt à balancer des professeurs comme moi, rapides, oui, et néanmoins consciencieux, et attachés à une correction juste, mais aussi décente.
Que l'on exige que tout le monde soit convoqué pour la correction des examens et qu'il n'y ait pas un nombre limité de malheureux qui se coltinent 40 ou 50 copies, ce serait tout à fait normal. Il est là, le combat à mener, pas dans le flicage des collègues et du temps que met à corriger X ou Y.
Franchement, quand je vous lis, je me demande si vous m'auriez balancée. j'ai fait encore plus fort que Roxanne, même pas 5h, 4h30. Mais j'avais 30 copies, pas 40, encore moins 50.
Et puis encore une fois, je suis une rapide, ce qui ne me rend pas désinvolte vis-à-vis des copies que j'ai sous les yeux, et je serais furieuse qu'on m'oblige à rester jusqu'à un horaire déterminé parce que d'autres lambinent - de mon point de vue du moins. J'ai quinze ans d'expérience, ceci explique peut-être cela, mais effectivement, une fois le barème bien en tête (après 3 ou 4 copies), je mets les points presque instantanément après lecture de la question. Et pour la rédaction, j'ai toujours refusé les barèmes décomposés, et c'est vrai que c'est un gain de temps appréciable. Mais c'est tout sauf de la fumisterie. C'est l'exigence que cette épreuve garde un sens et que la langue reste le critère essentiel. Devant une rédac, je me demande si le sujet est traité, si le propos est clair et organisé, si la langue est correcte, voire s'il y a des efforts sur le style, le vocabulaire. Si le récit tient la route et est écrit correctement, ça vaut la moyenne et au-delà, sinon, non, c'est aussi simple que cela. Copie blanche = 0 ; traitement du sujet en quelques lignes indigentes = 1 ou 2 ; charabia sans queue ni tête ou hors sujet = 3 ; le reste entre 4 et 15, et je n'ai pas besoin de grille qui prend de longues minutes à renseigner pour évaluer une copie. Et tu sais quoi ? De longues années de pratique et de comparaisons m'ont permis de constater qu'il y a très peu d'écart entre ma notation et celle de collègues qui appliquent des grilles. Comme quoi, ça ne vaut pas la peine de perdre son temps en items inutiles. Seule exception : quand on a une grille qui sous-évalue délibérément la place accordée à la langue. Mais pour le coup, ma manière à moi de résister à la déliquescence ambiante, c'est de refuser d'appliquer de telles grilles plus vigoureusement encore. Ceux qui ont corrigé dans l'académie d'Orléans-Tours il y a deux ans s'en souviennent peut-être : on nous avait demandé de ne pas ôter plus de deux points en REDACTION pour une langue non maîtrisée. :shock: J'étais scandalisée. J'ai refusé d'entrer dans ce jeu-là. Mais je ne voulais pas pénaliser les élèves de mon paquet par une correction différente de celle de mes collègues. En tout cas, je ne voulais pas agir en douce. J'ai dit haut et fort au chef de centre que je refusais et que j'appliquerais mes critères de correction habituels : qu'il pouvait appeler immédiatement les IPR pour les en informer et décider de me renvoyer chez moi avec une retenue sur salaire, mais que rien ne me ferait changer d'avis. Fort heureusement, après mon intervention la totalité des autres correcteurs s'est déclarée solidaire. Comme quoi, il suffit parfois de peu de choses pour reprendre le contrôle. Bien évidemment, on n'a pas renvoyé chez eux la totalité des correcteurs rebelles. (Et très certainement, on a après coup remonté toutes nos notes, mais au moins, nous n'aurons pas été complices de cela.)
Encore une fois, ne mélangez pas tout et menez les bons combats.
Ou bien vous en serez bientôt à balancer des professeurs comme moi, rapides, oui, et néanmoins consciencieux, et attachés à une correction juste, mais aussi décente.
- VioletEmpereur
J'ai corrigé 31 questions / ortho + 31 rédactions en 3h30 alors qu'avant je mettais beaucoup plus de temps... Être passée par le lycée a décuplé ma vitesse. Et je n'ai pas bâclé mon travail. Mais il est vrai que j'ai mis le détail des points pour les questions mais pas pour les rédactions. Je mets plus de temps pour le brevet blanc car je mets plein d'annotations, inutiles ici car évaluation sommative, non ?
- DalvaVénérable
Véronique, je ne veux pas tout mélanger effectivement et j'ai conscience de l'avoir fait dans l'un de mes derniers messages. Il s'agissait juste de faire comprendre pourquoi, parfois, on réagit vivement.
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis, aussi bien sur le fait que corriger rapidement ne veut pas dire corriger mal ou de façon injuste, que sur le fait que quand on a des consignes de correction, il faut que tout le monde soit sur la même longueur d'onde pour les appliquer ou les contester.
Toutefois, soyons honnêtes juste une minute : ce que toi tu appelles corriger vite et efficacement n'a rien à voir avec les trois minutes par copie évoquées plus haut (je ne sais même plus si c'est sur ce fil ou sur l'autre). On peut quand même le dire, ou pas, que c'est difficile à accepter, une telle "rapidité" ? (Pour moi, à ce niveau-là, ce n'est plus de la rapidité ni de l'efficacité.)
Maintenant, c'est un cas particulier parmi les milliers d'autres correcteurs. Toutes les personnes qui sont intervenues ici en donnant leur temps approximatif de correction ont montré que ce temps est variable de l'un à l'autre mais ne descend jamais sous un certain seuil.
Face à ces disparités, on peut être étonné, impressionné, admiratif (oui oui) voire jaloux.
Mais au-dessous d'un certain seuil, on peut être... scandalisé ? (Le terme est sans doute fort.)
Par ailleurs, tu remarques très justement que quand on a 30 copies, ce n'est pas la même chose que 50 ou plus : nécessairement, le rythme finit par ralentir. Je ne vois pas comment réussir à corriger 50 candidats en une seule journée, or ça paraît possible d'après vos capacités de correction.
On ne peut évidemment pas comparer avec la correction du brevet blanc ou des autres devoirs de l'année, Violet.
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis, aussi bien sur le fait que corriger rapidement ne veut pas dire corriger mal ou de façon injuste, que sur le fait que quand on a des consignes de correction, il faut que tout le monde soit sur la même longueur d'onde pour les appliquer ou les contester.
Toutefois, soyons honnêtes juste une minute : ce que toi tu appelles corriger vite et efficacement n'a rien à voir avec les trois minutes par copie évoquées plus haut (je ne sais même plus si c'est sur ce fil ou sur l'autre). On peut quand même le dire, ou pas, que c'est difficile à accepter, une telle "rapidité" ? (Pour moi, à ce niveau-là, ce n'est plus de la rapidité ni de l'efficacité.)
Maintenant, c'est un cas particulier parmi les milliers d'autres correcteurs. Toutes les personnes qui sont intervenues ici en donnant leur temps approximatif de correction ont montré que ce temps est variable de l'un à l'autre mais ne descend jamais sous un certain seuil.
Face à ces disparités, on peut être étonné, impressionné, admiratif (oui oui) voire jaloux.
Mais au-dessous d'un certain seuil, on peut être... scandalisé ? (Le terme est sans doute fort.)
Par ailleurs, tu remarques très justement que quand on a 30 copies, ce n'est pas la même chose que 50 ou plus : nécessairement, le rythme finit par ralentir. Je ne vois pas comment réussir à corriger 50 candidats en une seule journée, or ça paraît possible d'après vos capacités de correction.
On ne peut évidemment pas comparer avec la correction du brevet blanc ou des autres devoirs de l'année, Violet.
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