Pas-de-Calais : deux frères de 10 et 11 ans sèment la terreur dans l'école.

leparisien a écrit:Mardi, les bancs des classes seront bien clairsemés. Et cette désertion n’aura rien à voir avec l’approche des grandes vacances. A l’école primaire Jules-Ferry de Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais) les parents d’élèves ont décidé de bouder la classe. Ils observeront une « journée morte », contre les violences qui sévissent dans la cour de récré, dans les salles de classe et dans tout le quartier.

Jeudi, déjà, une soixantaine d’adultes ont brandi des banderoles et crié leur angoisse, devant l’établissement. « Cela fait deux ans que ça dure, il faut bien se faire entendre, témoignent les mamans. On ne veut pas revivre ça l’an prochain. »
« Ça », on en parle partout dans ces rues cernées de maisons jumelles en brique rouge, vestiges du temps où le bassin était tourné vers les mines : deux frères de 10 et 11 ans sèmeraient la terreur depuis leur arrivée en ville, il y a deux ans. « C’est crache » (grossier), résument deux mères de famille. « Il y a des insultes permanentes, des coups », détaille Sylvie Fauquembergue, présidente de la FCPE de l’école. « Nous ne voulons stigmatiser personne, mais il faut bien que le problème soit enfin pris en compte. »

zazouyle a écrit:

« Ça », on en parle partout dans ces rues cernées de maisons jumelles en brique rouge

Celadon a écrit:Deux terreurs de 10 et 11 ans et personne en face ? Quel délitement social, institutionnel, familial !

zazouyle a écrit:http://www.leparisien.fr/faits-divers/deux-freres-terreurs-de-l-ecole-22-06-2013-2919817.php

leparisien a écrit:Mardi, les bancs des classes seront bien clairsemés. Et cette désertion n’aura rien à voir avec l’approche des grandes vacances. A l’école primaire Jules-Ferry de Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais) les parents d’élèves ont décidé de bouder la classe. Ils observeront une « journée morte », contre les violences qui sévissent dans la cour de récré, dans les salles de classe et dans tout le quartier.

Jeudi, déjà, une soixantaine d’adultes ont brandi des banderoles et crié leur angoisse, devant l’établissement. « Cela fait deux ans que ça dure, il faut bien se faire entendre, témoignent les mamans. On ne veut pas revivre ça l’an prochain. »
« Ça », on en parle partout dans ces rues cernées de maisons jumelles en brique rouge, vestiges du temps où le bassin était tourné vers les mines : deux frères de 10 et 11 ans sèmeraient la terreur depuis leur arrivée en ville, il y a deux ans. « C’est crache » (grossier), résument deux mères de famille. « Il y a des insultes permanentes, des coups », détaille Sylvie Fauquembergue, présidente de la FCPE de l’école. « Nous ne voulons stigmatiser personne, mais il faut bien que le problème soit enfin pris en compte. »

Celadon a écrit:Si famille en détresse, alors services sociaux actifs, non ?

Celadon a écrit:Au niveau national ce n'est sans doute pas la même chose qu'au niveau local où des responsables peuvent être personnellement touchés par les incivilités des deux terreurs...

atrium a écrit:

Celadon a écrit:Au niveau national ce n'est sans doute pas la même chose qu'au niveau local où des responsables peuvent être personnellement touchés par les incivilités des deux terreurs...

Rhooo! Sous entendrais tu qu'il puisse y avoir une certaine hypocrisie dans ce grand écart? Je suis choqué

Dionysos a écrit:L'inspecteur, le seul a affirmer que "la situation scolaire est maîtrisée", s'appelle M. Charlot.
Un nom prédestiné.