- InvitéInvité
Ce qui me laisse songeuse, moi, c'est de comparer le collègue qui s'en grille une dans le bâtiment et celui qui humilie ses élèves, comme si c'était la même chose... Je ne comprends pas cet esprit de corps excessif, c'est cela aussi qui fait qu'on ne peut rien contre des collègues indignes, dont tout le monde connaît les pratiques douteuses, mais que personne n'arrête, parce que "ce n'est pas mon rôle" ou "c'est de la délation". C'est triste.
- nuagesGrand sage
Ce n'est pas à toi de dire à un collègue de quelle manière il doit s'adresser aux élèves . J'ai un collègue très direct qui s'exprime un peu de cette façon (avec beaucoup d'humour!) et qui est un enseignant remarquable , très soucieux de faire progresser ses élèves, qui l'apprécient d'ailleurs beaucoup.
- InvitéInvité
Oui, enfin bon, là je ne crois pas qu'il soit question d'humour... Mais c'est bien, continuons de fermer les yeux sur les cas rares, mais graves, de collègues insultants...
- olive-in-oilSage
C'est difficile de trancher. Je me vois mal faire "la morale" à un collègue qui a bien plus de bouteille que moi alors qu'avec un collègue de ma génération, je pourrais lui donner mon sentiment sans problème.
- thrasybuleDevin
Et continuons à assister, dans notre aveuglement, à l'invasion de la suspicion et des climats délétères.
- Ben93Neoprof expérimenté
Je peux lui présenter mes 16 Tles. Je peux vous garantir qu'après ça se sera un autre homme !
Il se crois où sérieux ? Moi même j'ai été parfois un peu injurieux avec mes tles, mais je ne pense pas qu'il a les mêmes relations que j'ai avec mes jeunes.
Il se crois où sérieux ? Moi même j'ai été parfois un peu injurieux avec mes tles, mais je ne pense pas qu'il a les mêmes relations que j'ai avec mes jeunes.
- InvitéInvité
Non, il ne s'agit pas de ça, thrasy. Il y a un juste milieu entre le cas de la délation décrit par Olympias et l'indifférence face à des collègues qui abusent vraiment. Le climat de suspicion est aussi entretenu par le fait que des boulets notoires sont intouchables...
- OlympiasProphète
holderfar a écrit:Non, il ne s'agit pas de ça, thrasy. Il y a un juste milieu entre le cas de la délation décrit par Olympias et l'indifférence face à des collègues qui abusent vraiment. Le climat de suspicion est aussi entretenu par le fait que des boulets notoires sont intouchables...
On ne saurait mieux dire. Certains de ces boulets bousillent aussi des élèves...
- Ben93Neoprof expérimenté
Et alors ? Rien a faire de l'expérience, je suis contractuel et avec 15 jours d'expérience j'ai remis à sa place un collègue qui a plus de 20 ans de métier.olive-in-oil a écrit:C'est difficile de trancher. Je me vois mal faire "la morale" à un collègue qui a bien plus de bouteille que moi alors qu'avec un collègue de ma génération, je pourrais lui donner mon sentiment sans problème.
IL faut remettre ce type à sa place. Qu'une insulte lui échappe une fois à la limite mais là NON.
- olive-in-oilSage
Ben13 a écrit:Et alors ? Rien a faire de l'expérience, je suis contractuel et avec 15 jours d'expérience j'ai remis à sa place un collègue qui a plus de 20 ans de métier.olive-in-oil a écrit:C'est difficile de trancher. Je me vois mal faire "la morale" à un collègue qui a bien plus de bouteille que moi alors qu'avec un collègue de ma génération, je pourrais lui donner mon sentiment sans problème.
IL faut remettre ce type à sa place. Qu'une insulte lui échappe une fois à la limite mais là NON.
Certes, c'est ta façon de réagir.
- philannDoyen
olive-in-oil a écrit:Ben13 a écrit:
Et alors ? Rien a faire de l'expérience, je suis contractuel et avec 15 jours d'expérience j'ai remis à sa place un collègue qui a plus de 20 ans de métier.
IL faut remettre ce type à sa place. Qu'une insulte lui échappe une fois à la limite mais là NON.
Certes, c'est ta façon de réagir.
OUi mais je comprends mal, qu'on puisse ne pas se sentir concerné, sous prétexte d'être collègue!
C'est fou cet esprit de corps. Parfois, on est furax, on sort un truc très/trop violent à un élève...soit! Cela peut arriver. MAis 1) Ca ne signifie pas que c'est normal! Cela m'ait arrivé il y a trois semaines...et à la fin du cours je me suis expliquée et excusée auprès de l'élève. J'attends une conduite irréprochable de leur part, le minimum est d'en avoir une "le plus irréprochable possible". 2) Insulter quelqu'un est du domaine de l'agression! On peut porter plainte pour cela!! Que des adultes, ayant une responsabilité particulière à l'égard de mineurs puissent non seulement ne pas s'en émouvoir, mais s'en rendre complice par leur silence... Je trouve ça choquant!!
Pourtant, je plains rarement les élèves, je ne supporte pas les monchérimoncoeurs, je peux pratiquer en cas de nécessité la punition collective. Enfin, bref, je ne ménage pas mes élèves. Mais je les traite dignement!!!
- User5899Demi-dieu
Oh la la, les gens , occupez-vous donc de vos classes et laissez vos collègues tranquilles ! Ca ne vous regarde pas ! Et on peut insulter sans jamais user de mots grossiers... C'est ridicule.
- User5899Demi-dieu
Je suis d'accord sur le premier paragraphe (enfin pas sur le caractère absolu de l'affirmation, un mot grossier de temps en temps me semble un moyen acceptable et pertinent, au moins potentiellement). En revanche, le côté cafard cafteur du deuxième... No commentNell a écrit:Pour ma part, rien n'excuse que l'on s'adresse aux élèves ainsi. On est censés donner un minimum l'exemple. Comment cautionner leurs paroles irrespectueuses si on se permet aussi la même?
J'en toucherai un mot au collègue ainsi qu'au CDE.
- IphigénieProphète
Je dois être d'une autre époque, mais je suis effarée de la tournure "matriarcale" avec laquelle certain(e)s envisagent leur métier (et je ne parle pas spécialement d'Emma B. sur l'autre post ou Amaliah ici mais du flot de commentaires à la suite de ces posts):
qu'as-tu mangé? qu'as-tu bu, quels mots as-tu prononcés devant ta classe? Respectes-tu tes élèves, as-tu lavé tes mains , brosse-toi les dents, rafraichis ton haleine . Voire aujourd'hui tout le monde en jupe verte. (encore que ça , ça peut être rigolo. Surtout pour les hommes.)
Avec la pudibonderie des élèves d'ailleurs, qui rosissent et se trémoussent quand le professeur leur dit que Montaigne parle du monde comme d'une "branloire pérenne" mais qui viennent de lâcher en toute normalité un" fait chier ce stylo" ou d'écrire que" l'auteur n'a rien à foutre de..."
Mais , bon sang! chacun fait ce qu'il veut et est responsable de lui-même, il y a un chef, des inspecteurs, des parents, des assistantes sociales, une infirmière dans à peu près tous les établissements. Que chacun joue son rôle.
Je déteste cette intrusion dans la vie des collègues comme d'ailleurs dans celle des élèves: j'en connais qui sont prêts à alerter le samu, les services sociaux et envoyer chez le psychiatre un ado qui a fait une fête un peu arrosée ou qui a fumé un joint: résultat, les ados se défoncent , histoire de dire aux adultes qui les fliquent qu'ils les emm****! Depuis que les mots "citoyenneté" et "respect " sont dans toutes les phrases, les comportements correspondants ont disparu dans la réalité...Par contre évidemment dans un cas grave et avéré il faut alerter mais c'est heureusement très rare et ça demande toujours beaucoup de prudence et de réflexion.Et justement à force de multiplier à tout propos les faux cas, on risque bien de ne pas voir les vrais...
Curieusement d'ailleurs on est toujours prêt à intervenir pour dénoncer un comportement jugé déviant, mais par contre dans un conseil de classe si le Chef s'en prend à un collègue, ou si un collègue fait état de difficulté avec une classe, tout le monde fait profil bas parce qu'on ne voudrait pas se mêler de ce qui ne nus regarde pas (ou se mettre soi-même en danger)...
j'ai toujours pour ma part cherché une grande distance avec les confidences intimes des élèves. Et je déteste les élèves qui essaient de bavasser sur le ressenti de leur vécu.Je dis tous les ans en début d'année qu'ils pouvent me parler s'ils avaient un vrai problème et que je leur garantis dans ce cas la confidentialité. Mais jamais de passage au confessionnal, et surtout pas sur ce qui se fait dans les cours des collègues.
Les fonctions de PP et de coordonnateur sont vraiment très détournées de leur fonction. Notre rôle c'est de nous occuper de pédagogie et de transmission, pas de jouer les psy (où d'ailleurs on risque de faire plus de catastrophes qu'autre chose, parce qu'on ne s'improvise pas psy sous prétexte de "citoyenneté " ou de je ne sais quelle vigilance "morale".
Pas la peine de passer son temps à râler lorsqu'un CDE se mêle de pédagogie si vous concevez votre rôle comme celui d'un agent administratif, sanitaire et social.:diable:
qu'as-tu mangé? qu'as-tu bu, quels mots as-tu prononcés devant ta classe? Respectes-tu tes élèves, as-tu lavé tes mains , brosse-toi les dents, rafraichis ton haleine . Voire aujourd'hui tout le monde en jupe verte. (encore que ça , ça peut être rigolo. Surtout pour les hommes.)
Avec la pudibonderie des élèves d'ailleurs, qui rosissent et se trémoussent quand le professeur leur dit que Montaigne parle du monde comme d'une "branloire pérenne" mais qui viennent de lâcher en toute normalité un" fait chier ce stylo" ou d'écrire que" l'auteur n'a rien à foutre de..."
Mais , bon sang! chacun fait ce qu'il veut et est responsable de lui-même, il y a un chef, des inspecteurs, des parents, des assistantes sociales, une infirmière dans à peu près tous les établissements. Que chacun joue son rôle.
Je déteste cette intrusion dans la vie des collègues comme d'ailleurs dans celle des élèves: j'en connais qui sont prêts à alerter le samu, les services sociaux et envoyer chez le psychiatre un ado qui a fait une fête un peu arrosée ou qui a fumé un joint: résultat, les ados se défoncent , histoire de dire aux adultes qui les fliquent qu'ils les emm****! Depuis que les mots "citoyenneté" et "respect " sont dans toutes les phrases, les comportements correspondants ont disparu dans la réalité...Par contre évidemment dans un cas grave et avéré il faut alerter mais c'est heureusement très rare et ça demande toujours beaucoup de prudence et de réflexion.Et justement à force de multiplier à tout propos les faux cas, on risque bien de ne pas voir les vrais...
Curieusement d'ailleurs on est toujours prêt à intervenir pour dénoncer un comportement jugé déviant, mais par contre dans un conseil de classe si le Chef s'en prend à un collègue, ou si un collègue fait état de difficulté avec une classe, tout le monde fait profil bas parce qu'on ne voudrait pas se mêler de ce qui ne nus regarde pas (ou se mettre soi-même en danger)...
j'ai toujours pour ma part cherché une grande distance avec les confidences intimes des élèves. Et je déteste les élèves qui essaient de bavasser sur le ressenti de leur vécu.Je dis tous les ans en début d'année qu'ils pouvent me parler s'ils avaient un vrai problème et que je leur garantis dans ce cas la confidentialité. Mais jamais de passage au confessionnal, et surtout pas sur ce qui se fait dans les cours des collègues.
Les fonctions de PP et de coordonnateur sont vraiment très détournées de leur fonction. Notre rôle c'est de nous occuper de pédagogie et de transmission, pas de jouer les psy (où d'ailleurs on risque de faire plus de catastrophes qu'autre chose, parce qu'on ne s'improvise pas psy sous prétexte de "citoyenneté " ou de je ne sais quelle vigilance "morale".
Pas la peine de passer son temps à râler lorsqu'un CDE se mêle de pédagogie si vous concevez votre rôle comme celui d'un agent administratif, sanitaire et social.:diable:
- Spoiler:
Je suis d'autant plus furax que je sors d'une réunion de bac où une folle hystérique a confié qu'elle disait à tous ses élèves de ne pas hésiter à contester leurs notes de bac parce qu'il y avait de nombreux collègues qui notaient mal et que ses élèves se plantaient régulièrement au bac. Tu m'étonnes, tiens...
- MarieLNeoprof expérimenté
nuages a écrit:Ce n'est pas à toi de dire à un collègue de quelle manière il doit s'adresser aux élèves . J'ai un collègue très direct qui s'exprime un peu de cette façon (avec beaucoup d'humour!) et qui est un enseignant remarquable , très soucieux de faire progresser ses élèves, qui l'apprécient d'ailleurs beaucoup.
Pareil.
J'ai entendu les mêmes propos dans mon jeune temps pendant l'heure d'éducation religieuse. Cela a choqué quelques-uns d'entre nous oui et fait sourire les autres, mais de là à se sentir humiliés...
Il me semble d'ailleurs que ce langage est de plus en plus employé par de jeunes collègues qui vous envoient sans complexe sur les roses lorsque vous vous en offusquez.
Quant à en parler au CDE cela me laisse également pantoise. Je ne me suis jamais remise d'avoir entendu un PP parler au CDE des difficultés d'un collègue avec sa classe "pour le bien des bons élèves".
Edit - Iphigénie exprime très exactement ce que j'avais en tête depuis le début du fil
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- V.MarchaisEmpereur
Il ne s'agit pas d'être indifférent, Olympias. Il s'agit, comme le dit Iphigénie, que chacun reste dans son rôle. Sinon, ça déconne.
Et le système déconne déjà assez comme ça.
Et le système déconne déjà assez comme ça.
- IphigénieProphète
que chacun reste dans son rôle. Sinon, ça déconne.
Et le système déconne déjà assez comme ça.
Véronique, j'aime beaucoup ta concision de grammairienne: tu résumes parfaitement tout le débat .
- DaphnéDemi-dieu
iphigénie a écrit:Je dois être d'une autre époque, mais je suis effarée de la tournure "matriarcale" avec laquelle certain(e)s envisagent leur métier (et je ne parle pas spécialement d'Emma B. sur l'autre post ou Amaliah ici mais du flot de commentaires à la suite de ces posts):
qu'as-tu mangé? qu'as-tu bu, quels mots as-tu prononcés devant ta classe? Respectes-tu tes élèves, as-tu lavé tes mains , brosse-toi les dents, rafraichis ton haleine . Voire aujourd'hui tout le monde en jupe verte. (encore que ça , ça peut être rigolo. Surtout pour les hommes.)
Avec la pudibonderie des élèves d'ailleurs, qui rosissent et se trémoussent quand le professeur leur dit que Montaigne parle du monde comme d'une "branloire pérenne" mais qui viennent de lâcher en toute normalité un" fait chier ce stylo" ou d'écrire que" l'auteur n'a rien à foutre de..."
Mais , bon sang! chacun fait ce qu'il veut et est responsable de lui-même, il y a un chef, des inspecteurs, des parents, des assistantes sociales, une infirmière dans à peu près tous les établissements. Que chacun joue son rôle.
Je déteste cette intrusion dans la vie des collègues comme d'ailleurs dans celle des élèves: j'en connais qui sont prêts à alerter le samu, les services sociaux et envoyer chez le psychiatre un ado qui a fait une fête un peu arrosée ou qui a fumé un joint: résultat, les ados se défoncent , histoire de dire aux adultes qui les fliquent qu'ils les emm****! Depuis que les mots "citoyenneté" et "respect " sont dans toutes les phrases, les comportements correspondants ont disparu dans la réalité...Par contre évidemment dans un cas grave et avéré il faut alerter mais c'est heureusement très rare et ça demande toujours beaucoup de prudence et de réflexion.Et justement à force de multiplier à tout propos les faux cas, on risque bien de ne pas voir les vrais...
Curieusement d'ailleurs on est toujours prêt à intervenir pour dénoncer un comportement jugé déviant, mais par contre dans un conseil de classe si le Chef s'en prend à un collègue, ou si un collègue fait état de difficulté avec une classe, tout le monde fait profil bas parce qu'on ne voudrait pas se mêler de ce qui ne nus regarde pas (ou se mettre soi-même en danger)...
j'ai toujours pour ma part cherché une grande distance avec les confidences intimes des élèves. Et je déteste les élèves qui essaient de bavasser sur le ressenti de leur vécu.Je dis tous les ans en début d'année qu'ils pouvent me parler s'ils avaient un vrai problème et que je leur garantis dans ce cas la confidentialité. Mais jamais de passage au confessionnal, et surtout pas sur ce qui se fait dans les cours des collègues.
Les fonctions de PP et de coordonnateur sont vraiment très détournées de leur fonction. Notre rôle c'est de nous occuper de pédagogie et de transmission, pas de jouer les psy (où d'ailleurs on risque de faire plus de catastrophes qu'autre chose, parce qu'on ne s'improvise pas psy sous prétexte de "citoyenneté " ou de je ne sais quelle vigilance "morale".
Pas la peine de passer son temps à râler lorsqu'un CDE se mêle de pédagogie si vous concevez votre rôle comme celui d'un agent administratif, sanitaire et social.:diable:
- Spoiler:
Je suis d'autant plus furax que je sors d'une réunion de bac où une folle hystérique a confié qu'elle disait à tous ses élèves de ne pas hésiter à contester leurs notes de bac parce qu'il y avait de nombreux collègues qui notaient mal et que ses élèves se plantaient régulièrement au bac. Tu m'étonnes, tiens...
+1
On doit donc être de la même génération tiens
Notre travail est relativement indépendant, on s'occupe de nos classes et de notre travail dans nos classes avec nos élèves. Nous n'avons en aucun cas à nous occuper du travail de nos collègues ou de ce qui se passe dans leur classe - sauf bien entendu danger imminent du style élève qui menace de passer par la fenêtre et qui ouvre ladite fenêtre pour le faire /c'est du vécu hein - et encore moins en parler au CDE.
Le CDE s'occupe de tout ce qui est gestion de son établissement, et croyez moi il n'a pas besoin de vous pour savoir qu'untel boit ou que tel autre est un peu raide verbalement avec les élèves ! Il est même au courant des punitions/sanctions que vous donnez, des zéros et des notes insupportablement basses que vous mettez, du travail trop difficile et du programme pas terminé, des propos que vous tenez, souvent déformés, sortis de leur contexte et mal compris.........
- philannDoyen
Je suis atterrée par cet esprit de corps et ce jem'enfoutisme!!
Sidérant de ne pas faire la différence entre se mêler de la vie de ses collègues ET l'agression verbale et répétée des élèves.
J'espère qu'au prochain collègue qui se fera insulter ou frapper, les mêmes auront alors la décence de trouver cela AUSSI normal, de considérer que ça ne les regarde pas ... et donc de la fermer!
Sidérant de ne pas faire la différence entre se mêler de la vie de ses collègues ET l'agression verbale et répétée des élèves.
J'espère qu'au prochain collègue qui se fera insulter ou frapper, les mêmes auront alors la décence de trouver cela AUSSI normal, de considérer que ça ne les regarde pas ... et donc de la fermer!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- DaphnéDemi-dieu
Ce n'est ni de l'esprit de corps ni du jemenfoutisme !
C'est chacun à sa place et dans son rôle.
Non mais on va où là si n'importe qui va baver chez le CDE pour un oui pour un non, déjà que ça existe.........
Alors entre frapper un collègue ou danger grave imminent et avoir un vocabulaire un peu raide, il y a quand même de la marge !
Au CDE de prendre le collègue dans son bureau et mettre les choses au point, voire réagir sur la notation si ça continue, prendre ou demander des sanctions administratives si c'est grave et que ça continue, le panel est très large et ils ont moyen de réagir !
Mais en tant que commissaire paritaire j'ai aussi déjà vu il y a une quinzaine d'années une CAPA disciplinaire pour dénonciation calomnieuse et abusive de parents, ragots en tout genre......
Finalement le collègue s'est expliqué devant tout le monde et ça a réglé le problème.
Alors stop !
C'est chacun à sa place et dans son rôle.
Non mais on va où là si n'importe qui va baver chez le CDE pour un oui pour un non, déjà que ça existe.........
Alors entre frapper un collègue ou danger grave imminent et avoir un vocabulaire un peu raide, il y a quand même de la marge !
Au CDE de prendre le collègue dans son bureau et mettre les choses au point, voire réagir sur la notation si ça continue, prendre ou demander des sanctions administratives si c'est grave et que ça continue, le panel est très large et ils ont moyen de réagir !
Mais en tant que commissaire paritaire j'ai aussi déjà vu il y a une quinzaine d'années une CAPA disciplinaire pour dénonciation calomnieuse et abusive de parents, ragots en tout genre......
Finalement le collègue s'est expliqué devant tout le monde et ça a réglé le problème.
Alors stop !
- olive-in-oilSage
philann a écrit:Je suis atterrée par cet esprit de corps et ce jem'enfoutisme!!
Sidérant de ne pas faire la différence entre se mêler de la vie de ses collègues ET l'agression verbale et répétée des élèves.
J'espère qu'au prochain collègue qui se fera insulter ou frapper, les mêmes auront alors la décence de trouver cela AUSSI normal, de considérer que ça ne les regarde pas ... et donc de la fermer!
Un élève qui se fait insulter par un prof : c'est anormal
Un prof qui se fait insulter par un élève : c'est anormal
La question n'est pas là me semble-t-il mais plutôt sur qui doit agir et surtout comment.
Un élève peut se plaindre auprès de ses parents (il n'hésite pas à le faire pour une simple punition donnée par exemple). Les parents en réfèrent au prof en question, au CDE... portent plainte s'ils le veulent.
Si un prof est insulté, on ne va pas agir à sa place pour autant, on est solidaire, ce n'est pas la même chose.
On peut très bien donner son avis au collègue sur son comportement mais de là à signaler son comportement au CDE... Franchement, je ne me vois pas aller jusque là.
- AlExpert spécialisé
+1 le CDE est à mon avis parfaitement au courant des déviances langagières de ce collègue. Par contre, si j'étais réellement témoin d'une agression verbale caractérisée (autre chose que "entrez ou je vous mets un coup de pied au c... !"), ça me mettrait très mal à l'aise. Il faut faire la différence entre les gravités des situations. Si on voit un collègue frapper violemment un élève, par exemple, ou pour toute agression verbale violente, dans le couloir par exemple, dont on serait témoin directement (et certainement pas par ouïe dire !), on ne peut pas fermer les yeux. Mais ça n'a rien à voir avec le franc parler de certains collègues dans leurs classes.
Il m'est arrivé quelque chose de similaire avec ma classe "chouchou". Leur prof de bio se plaint d'eux en salle des profs. Dans mon lycée on se soutient beaucoup face aux élèves et je sais que les miens peuvent être trèèèès pénibles. Quand il y a un incident dans un cours, outre la réaction du prof concerné, il y a souvent un petit mot des collègues sur cet incident pour leur rappeler que nous sommes une équipe. Ca marche très très bien, quand ils se rendent compte qu'on communique entre nous, ils sont + constants entre les différents cours. Je les "gronde" donc par rapport à leur attitude en bio (c'était à la fin d'un cours, en module). Et là, ils me répondent tous d'une même voix des choses assez troublantes, comme quoi leur professeur leur manque de respect, les insulte, leur donne des injonctions contradictoires, enfin bref le gros dossier. Même les bons élèves, sérieux, respectueux, parlent d'une seule voix. J'ai fini par dire qu'ils avaient dû pousser leur prof à bout, mais j'étais mal à l'aise (je les ai dirigés vers leur PP pour évoquer ces incidents). Au final, j'en ai juste parlé au PP, pas du tout pour dénoncer ou quoi que ce soit !!, mais simplement pour savoir (le PP est très bon pote avec le prof de bio). Il m'a confirmé que ce dernier avait un caractère spécial et on a bossé en équipe pour restaurer une bonne ambiance entre les élèves et ce prof, notamment en leur faisant comprendre qu'avoir été dissipés 3/4 de l'année les avait grillés et que c'était pas 2 cours où ils avaient été corrects qui allaient faire changer d'avis leur prof, que ça se travaillait sur le long terme. A la fin de l'année, le prof de bio était bien plus content de la classe. Les élèves ont du mal à comprendre la pénibilité de notre métier (le prof de bio les avaient les dernières heures du vendredi aprème...) et sont avares d'efforts (ils en font un microscopiques et s'attendent à recevoir immédiatement les + chaleureuses des félicitations...).
Je ne sais pas du tout si j'ai bien fait, à vous lire, mais c'est difficile de considérer que l'ambiance de toute une classe ne concerne pas tous les profs et que quand il y a un gros souci dans une matière, il faut s'en désintéresser. Ce qui ne signifie évidemment pas aller chez le CDE pour donner tout seul son point de vue sur un collègue !
Il m'est arrivé quelque chose de similaire avec ma classe "chouchou". Leur prof de bio se plaint d'eux en salle des profs. Dans mon lycée on se soutient beaucoup face aux élèves et je sais que les miens peuvent être trèèèès pénibles. Quand il y a un incident dans un cours, outre la réaction du prof concerné, il y a souvent un petit mot des collègues sur cet incident pour leur rappeler que nous sommes une équipe. Ca marche très très bien, quand ils se rendent compte qu'on communique entre nous, ils sont + constants entre les différents cours. Je les "gronde" donc par rapport à leur attitude en bio (c'était à la fin d'un cours, en module). Et là, ils me répondent tous d'une même voix des choses assez troublantes, comme quoi leur professeur leur manque de respect, les insulte, leur donne des injonctions contradictoires, enfin bref le gros dossier. Même les bons élèves, sérieux, respectueux, parlent d'une seule voix. J'ai fini par dire qu'ils avaient dû pousser leur prof à bout, mais j'étais mal à l'aise (je les ai dirigés vers leur PP pour évoquer ces incidents). Au final, j'en ai juste parlé au PP, pas du tout pour dénoncer ou quoi que ce soit !!, mais simplement pour savoir (le PP est très bon pote avec le prof de bio). Il m'a confirmé que ce dernier avait un caractère spécial et on a bossé en équipe pour restaurer une bonne ambiance entre les élèves et ce prof, notamment en leur faisant comprendre qu'avoir été dissipés 3/4 de l'année les avait grillés et que c'était pas 2 cours où ils avaient été corrects qui allaient faire changer d'avis leur prof, que ça se travaillait sur le long terme. A la fin de l'année, le prof de bio était bien plus content de la classe. Les élèves ont du mal à comprendre la pénibilité de notre métier (le prof de bio les avaient les dernières heures du vendredi aprème...) et sont avares d'efforts (ils en font un microscopiques et s'attendent à recevoir immédiatement les + chaleureuses des félicitations...).
Je ne sais pas du tout si j'ai bien fait, à vous lire, mais c'est difficile de considérer que l'ambiance de toute une classe ne concerne pas tous les profs et que quand il y a un gros souci dans une matière, il faut s'en désintéresser. Ce qui ne signifie évidemment pas aller chez le CDE pour donner tout seul son point de vue sur un collègue !
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- ysabelDevin
iphigénie a écrit:Je dois être d'une autre époque, mais je suis effarée de la tournure "matriarcale" avec laquelle certain(e)s envisagent leur métier (et je ne parle pas spécialement d'Emma B. sur l'autre post ou Amaliah ici mais du flot de commentaires à la suite de ces posts):
qu'as-tu mangé? qu'as-tu bu, quels mots as-tu prononcés devant ta classe? Respectes-tu tes élèves, as-tu lavé tes mains , brosse-toi les dents, rafraichis ton haleine . Voire aujourd'hui tout le monde en jupe verte. (encore que ça , ça peut être rigolo. Surtout pour les hommes.)
Avec la pudibonderie des élèves d'ailleurs, qui rosissent et se trémoussent quand le professeur leur dit que Montaigne parle du monde comme d'une "branloire pérenne" mais qui viennent de lâcher en toute normalité un" fait chier ce stylo" ou d'écrire que" l'auteur n'a rien à foutre de..."
Mais , bon sang! chacun fait ce qu'il veut et est responsable de lui-même, il y a un chef, des inspecteurs, des parents, des assistantes sociales, une infirmière dans à peu près tous les établissements. Que chacun joue son rôle.
Je déteste cette intrusion dans la vie des collègues comme d'ailleurs dans celle des élèves: j'en connais qui sont prêts à alerter le samu, les services sociaux et envoyer chez le psychiatre un ado qui a fait une fête un peu arrosée ou qui a fumé un joint: résultat, les ados se défoncent , histoire de dire aux adultes qui les fliquent qu'ils les emm****! Depuis que les mots "citoyenneté" et "respect " sont dans toutes les phrases, les comportements correspondants ont disparu dans la réalité...Par contre évidemment dans un cas grave et avéré il faut alerter mais c'est heureusement très rare et ça demande toujours beaucoup de prudence et de réflexion.Et justement à force de multiplier à tout propos les faux cas, on risque bien de ne pas voir les vrais...
Curieusement d'ailleurs on est toujours prêt à intervenir pour dénoncer un comportement jugé déviant, mais par contre dans un conseil de classe si le Chef s'en prend à un collègue, ou si un collègue fait état de difficulté avec une classe, tout le monde fait profil bas parce qu'on ne voudrait pas se mêler de ce qui ne nus regarde pas (ou se mettre soi-même en danger)...
j'ai toujours pour ma part cherché une grande distance avec les confidences intimes des élèves. Et je déteste les élèves qui essaient de bavasser sur le ressenti de leur vécu.Je dis tous les ans en début d'année qu'ils pouvent me parler s'ils avaient un vrai problème et que je leur garantis dans ce cas la confidentialité. Mais jamais de passage au confessionnal, et surtout pas sur ce qui se fait dans les cours des collègues.
Les fonctions de PP et de coordonnateur sont vraiment très détournées de leur fonction. Notre rôle c'est de nous occuper de pédagogie et de transmission, pas de jouer les psy (où d'ailleurs on risque de faire plus de catastrophes qu'autre chose, parce qu'on ne s'improvise pas psy sous prétexte de "citoyenneté " ou de je ne sais quelle vigilance "morale".
Pas la peine de passer son temps à râler lorsqu'un CDE se mêle de pédagogie si vous concevez votre rôle comme celui d'un agent administratif, sanitaire et social.:diable:
- Spoiler:
Je suis d'autant plus furax que je sors d'une réunion de bac où une folle hystérique a confié qu'elle disait à tous ses élèves de ne pas hésiter à contester leurs notes de bac parce qu'il y avait de nombreux collègues qui notaient mal et que ses élèves se plantaient régulièrement au bac. Tu m'étonnes, tiens...
voilà qui est bien dit.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AmaliahEmpereur
nuages a écrit:Ce n'est pas à toi de dire à un collègue de quelle manière il doit s'adresser aux élèves . J'ai un collègue très direct qui s'exprime un peu de cette façon (avec beaucoup d'humour!) et qui est un enseignant remarquable , très soucieux de faire progresser ses élèves, qui l'apprécient d'ailleurs beaucoup.
Ce n'est pas le même cas en effet.
iphigénie a écrit:Je dois être d'une autre époque, mais je suis effarée de la tournure "matriarcale" avec laquelle certain(e)s envisagent leur métier (et je ne parle pas spécialement d'Emma B. sur l'autre post ou Amaliah ici mais du flot de commentaires à la suite de ces posts):
qu'as-tu mangé? qu'as-tu bu, quels mots as-tu prononcés devant ta classe? Respectes-tu tes élèves, as-tu lavé tes mains , brosse-toi les dents, rafraichis ton haleine . Voire aujourd'hui tout le monde en jupe verte. (encore que ça , ça peut être rigolo. Surtout pour les hommes.)
Avec la pudibonderie des élèves d'ailleurs, qui rosissent et se trémoussent quand le professeur leur dit que Montaigne parle du monde comme d'une "branloire pérenne" mais qui viennent de lâcher en toute normalité un" fait chier ce stylo" ou d'écrire que" l'auteur n'a rien à foutre de..."
Mais , bon sang! chacun fait ce qu'il veut et est responsable de lui-même, il y a un chef, des inspecteurs, des parents, des assistantes sociales, une infirmière dans à peu près tous les établissements. Que chacun joue son rôle.
Je déteste cette intrusion dans la vie des collègues comme d'ailleurs dans celle des élèves: j'en connais qui sont prêts à alerter le samu, les services sociaux et envoyer chez le psychiatre un ado qui a fait une fête un peu arrosée ou qui a fumé un joint: résultat, les ados se défoncent , histoire de dire aux adultes qui les fliquent qu'ils les emm****! Depuis que les mots "citoyenneté" et "respect " sont dans toutes les phrases, les comportements correspondants ont disparu dans la réalité...Par contre évidemment dans un cas grave et avéré il faut alerter mais c'est heureusement très rare et ça demande toujours beaucoup de prudence et de réflexion.Et justement à force de multiplier à tout propos les faux cas, on risque bien de ne pas voir les vrais...
Curieusement d'ailleurs on est toujours prêt à intervenir pour dénoncer un comportement jugé déviant, mais par contre dans un conseil de classe si le Chef s'en prend à un collègue, ou si un collègue fait état de difficulté avec une classe, tout le monde fait profil bas parce qu'on ne voudrait pas se mêler de ce qui ne nus regarde pas (ou se mettre soi-même en danger)...
j'ai toujours pour ma part cherché une grande distance avec les confidences intimes des élèves. Et je déteste les élèves qui essaient de bavasser sur le ressenti de leur vécu.Je dis tous les ans en début d'année qu'ils pouvent me parler s'ils avaient un vrai problème et que je leur garantis dans ce cas la confidentialité. Mais jamais de passage au confessionnal, et surtout pas sur ce qui se fait dans les cours des collègues.
Les fonctions de PP et de coordonnateur sont vraiment très détournées de leur fonction. Notre rôle c'est de nous occuper de pédagogie et de transmission, pas de jouer les psy (où d'ailleurs on risque de faire plus de catastrophes qu'autre chose, parce qu'on ne s'improvise pas psy sous prétexte de "citoyenneté " ou de je ne sais quelle vigilance "morale".
Pas la peine de passer son temps à râler lorsqu'un CDE se mêle de pédagogie si vous concevez votre rôle comme celui d'un agent administratif, sanitaire et social.:diable:
- Spoiler:
Je suis d'autant plus furax que je sors d'une réunion de bac où une folle hystérique a confié qu'elle disait à tous ses élèves de ne pas hésiter à contester leurs notes de bac parce qu'il y avait de nombreux collègues qui notaient mal et que ses élèves se plantaient régulièrement au bac. Tu m'étonnes, tiens...
Je n'envisage pas mon métier de manière "matriarcale", je relate un fait et je demande aux uns et aux autres comment ils réagiraient s'ils réagiraient. Je n'ai rien dit pour ma part puisque rien ne s'est passé sous mes yeux, mais cette situation m'interpelle. Et d'ailleurs je ne sais pas ce que j'aurais dit au collègue si jamais cela s'était passé sous mes yeux.
Je ne suis pas PP de cette classe mais dans la mienne les élèves ont interdiction de passer en revue leurs profs. D'ailleurs personne ne le fait, les choses sont posées dès le 2 septembre et l'équipe de cette classe très stable. Aucun problème.
Enfin je suis toujours sidérée de constater à quel point mon CDE ne correspond pas au portrait qui est dressé de certains autres CDE. Jamais mon CDE ne descend un collègue en conseil de classe. Je crois que je vais me réjouir encore plus que je ne le fais de l'avoir!
- nuagesGrand sage
Entièrement d'accord avec tout le message.iphigénie a écrit:
Je déteste cette intrusion dans la vie des collègues comme d'ailleurs dans celle des élèves
- JohnMédiateur
Je continue à penser que c'est aux parents de réagir et de rencontrer l'enseignant.
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