- Fesseur ProGuide spirituel
Mal noté ! Au temps pour moi...gilles.naishou a écrit:Bien noté! Autant pour moi...Ben13 a écrit:Le "JE" n'était qu'une faute, je suis beaucoup avec mon téléphone et il arrive que la majuscule reste.
La plupart ici bossent plus que moi, je ne me permettrais pas quand même une telle remarque.
- InvitéInvité
Ah oui, quand même. Si être choqué par un collègue insultant, c'est être dans la bienpensance inquisitrice, j'en suis. D'autant que nous avons été plusieurs à dire que ça arrivait à tout le monde de déraper. Mais être en permanence dans ce mode de fonctionnement, c'est non seulement plus qu'incorrect mais en plus ça discrédite les efforts de tous pour exiger que nos élèves soient eux-mêmes polis.
- Invité33Niveau 1
Merci. J'admire le raccourci. Vous devriez faire du journalisme politique. Là j'avoue qu'effectivement je suis ébloui.holderfar a écrit:Etre choqué qu'un collègue traite un élève de c o n n a r d, c'est être égocentrique... C'est magnifique, on est ébloui tous les deux posts sur ce fil. Personne ne parle d'imposer quoi que ce soit aux collègues, mais face aux grossiers personnages notoires qu'on peut avoir de temps en temps comme collègues, le "c'est pas à toi de t'en occuper" peut légitimement paraître un peu léger.
«Les grossiers personnages notoires» si c'est notoire je ne vois pas l'intérêt pour vous d'en rajouter une couche. Si c'est notoire et que personne ne fait rien alors vous voulez quoi? Enregistrez-le et envoyez la cassette à FR3; écrivez au rectorat; faites faire une pétition par les élèves. C'est quoi le prochain stade, vous voulez le pousser à la démission c'est ça? Non parce que il faut aller au bout de logique. Encore une fois «Les grossiers personnages notoires» non seulement ça m'a fait bien rire mais en plus cela me rappelle Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil et la définition de J. Yanne de la grossièreté.
- LefterisEsprit sacré
Moi aussi, et il se trouve que ça ne se passe pas trop mal avec les collègues. Il y a bien quelques petites saloperies, mais ça ne doit pas être trop lourd, je les apprends des mois après. Mais ça commence où parler mal aux élèves ? J'en ai entendu qui disent - en plein conseil de classe - qu'on leur manque de respect parce qu'on leur dit de se taire.gilles.naishou a écrit:Oui. Jarry ve à me dire la même chose et je passe plus de temps à discuter avec les femmes de ménage, le jardiner ou les appariteurs! Je trouve ce milieu professionnel passablement exécrable (je suis en région parisienne c'est peut-être un peu aussi à cause de cela?)Lefteris a écrit:Ce qui me sidère, c'est le degré de politiquement correct auquel on est parvenu. Surtout avec les élèves qu'on a, qui sont de plus en plus durs, mal élevés, grossiers. Je ne dis pas qu'un enseignant doit faire comme eux, mais quand ça arrive, merdre de merdre, ce n'est pas un drame. Pas la peine de générer un conflit bien plus dur et une ambiance délétère par des mouchardages, des interventions déplacées et bien-pensantes. Le remède est pire que le mal.
C'est un peu comme le fil sur les suspicions d'alcoolisme, ça me met des frissons dans le dos. Heureusement, me dis-je, que je ne passe que le minimum de temps dans mon établissement, et que je ne participe pas aux ragots.
Ils n'ont de plus aucune notion de ce qui est grossier et ne l'est pas, mais simplement familier.Un coup de mensonge là-dessus, et on fait monter une mayonnaise. Alors si les enseignants montrent qu'ils sont prêts à s'entre-moucharder. Un père d'élèves, écoutant les cancans de sa peste de fille, insolente, bavarde, provocatrice, est allé pleurnicher et dire que j'avais dit à un élève "ferme ta gueule" , alors qu'à la 50 ème demande de silence j'avais dit un truc du niveau "mais vous allez la boucler enfin"?
Résultat, il est venu, a monté le ton immédiatement, je lui ai dit de rectifier le tir immédiatement , et ainsi de suite dans le bureau de la chef. Ce genre de politiquement correct va finir en juridisation extrême des rapports, voire en violences, avec toutes ces haines latentes. Voilà ce qu'on aura gagné...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Invité33Niveau 1
Là je suis d'accord mais on n'est plus dans le même cas. C'est ce que depuis le début je me tue à dire. On a trop peu d'info sur cette histoire. Si effectivement c'est en permanence je serais alors de votre côté. Car l'humour vache oui (je n'approuve aucunement le terme dérapage) mais à très petite dose et surtout après avoir jaugé la capacité d'encaissement.holderfar a écrit:Mais être en permanence dans ce mode de fonctionnement, c'est non seulement plus qu'incorrect mais en plus ça discrédite les efforts de tous pour exiger que nos élèves soient eux-mêmes polis.
- Invité33Niveau 1
Je cite :Fesseur Pro a écrit:Mal noté ! Au temps pour moi...gilles.naishou a écrit:
Bien noté! Autant pour moi...
« Au temps pour moi » est une locution exprimant la reconnaissance d'une erreur de la part du locuteur. On rencontre couramment la graphie « Autant pour moi », que, selon l'Académie française, « rien ne justifie1 », mais qui est défendue par certains hommes de lettres2 et certains grammairiens3.
*****
D'autant que je la trouve plus logique...- InvitéInvité
Eh bien en guise de raccourcis, vous devriez balayer devant votre porte en premier lieu, avant de donner des leçons. Parce que personne ici n'a parlé d'imposer un code de politesse aux collègues, je pense simplementy que chacun devrait être suffisamment bien élevé et professionnel pour ne pas faire de l'invective un mode de fonctionnement avec les élèves. Mais je constate, avec consternation, que c'est trop demander.
Ensuite, l'hypocrisie, ça va deux secondes: dans ce métier, il y a effectivement des gens dangereux, pour plein de raisons différentes, les gens le savent et personne ne fait rien. A cause de l'état d'esprit que vous incarnez fort bien, du reste. La logique dans ce genre de cas, c'est que la hiérarchie se saisisse du problème, oui. Et quand les parents n'osent pas le faire, je trouve insupportable de ne rien faire et de se contenter d'en rigoler à la machine à café.
Ensuite, l'hypocrisie, ça va deux secondes: dans ce métier, il y a effectivement des gens dangereux, pour plein de raisons différentes, les gens le savent et personne ne fait rien. A cause de l'état d'esprit que vous incarnez fort bien, du reste. La logique dans ce genre de cas, c'est que la hiérarchie se saisisse du problème, oui. Et quand les parents n'osent pas le faire, je trouve insupportable de ne rien faire et de se contenter d'en rigoler à la machine à café.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Je me souviens quand j'étais ado, avec mes potes affalés devant la télé. Mon père rentrait et nous lançait "regardez-moi cette belle brochette de connards". C'était affectueux de sa part et on le prenait comme tel. Si ça se trouve, ce prof malpoli est une star pour ses élèves, ce qui fait crever de jalousie ses collègues qui eux sont polis mais se font copieusement insulter par les élèves
- IphigénieProphète
Merci gilles.naishou, Lefteris et Véronique et....tous les autres qui prennent le relais des explications, moi, je n'en peux plus de voir ce fil continuer encore et encore! Le plus grand manque de respect pour les élèves et qui n'est guère combattu finalement , c'est qu'on les prend vraiment pour des andouilles et bien souvent pour bien plus naïfs qu'ils ne le sont.
Le petit jeu qui consiste à lancer les profs les uns contre les autres est d'ailleurs une de leurs activités favorites aujourd'hui et ils ont bien raison: ça marche à tous les coups.
Pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffff
Et sinon, Rabelais, je peux encore le lire à voix haute ou y a trop de couillons? (tiens, d'ailleurs le Tiers livre offre une belle liste d'adjectifs à adjoindre audit mot, pour ceux qui ne manqueront pas d' introduire un brin de fantaisie dans leurs jurons favoris à l'adresse des élèves :lol::lol:)
Le petit jeu qui consiste à lancer les profs les uns contre les autres est d'ailleurs une de leurs activités favorites aujourd'hui et ils ont bien raison: ça marche à tous les coups.
Pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffff
Et sinon, Rabelais, je peux encore le lire à voix haute ou y a trop de couillons? (tiens, d'ailleurs le Tiers livre offre une belle liste d'adjectifs à adjoindre audit mot, pour ceux qui ne manqueront pas d' introduire un brin de fantaisie dans leurs jurons favoris à l'adresse des élèves :lol::lol:)
- V.MarchaisEmpereur
Ça tourne un peu au grand n'importe quoi, là, la discussion.
Je ne vois pas en quoi le langage grossier des élèves justifierait la grossièreté chez les professeurs, ou alors, à cette aune, on va bientôt pouvoir leur taper dessus à loisir, étant donné leur comportement entre eux. Remarquez, certains, ce ne serait pas de refus...
Par ailleurs, on ne parle pas ici de rumeurs, de plaintes d'élèves, ni de faits exceptionnels. Amaliah a été très claire sur le sujet : il s'agit de faits constatés par elle-même, de visu, à nombreuses reprises.
Alors pour le coup, je suis d'accord avec Philann et Holderfar, je trouve cette manière de faire avec les élèves tout à fait anormale.
Il n'en demeure pas moins que cela ne justifie pas, selon moi, qu'un professeur se mêle de dénoncer à sa hiérarchie - certainement au courant d'ailleurs - les paroles de son collègue. Pas besoin d'être de mauvaise foi ou de défendre l'indéfendable pour faire comprendre que ce serait ouvrir la porte à toutes les fenêtres.
Je ne vois pas en quoi le langage grossier des élèves justifierait la grossièreté chez les professeurs, ou alors, à cette aune, on va bientôt pouvoir leur taper dessus à loisir, étant donné leur comportement entre eux. Remarquez, certains, ce ne serait pas de refus...
Par ailleurs, on ne parle pas ici de rumeurs, de plaintes d'élèves, ni de faits exceptionnels. Amaliah a été très claire sur le sujet : il s'agit de faits constatés par elle-même, de visu, à nombreuses reprises.
Alors pour le coup, je suis d'accord avec Philann et Holderfar, je trouve cette manière de faire avec les élèves tout à fait anormale.
Il n'en demeure pas moins que cela ne justifie pas, selon moi, qu'un professeur se mêle de dénoncer à sa hiérarchie - certainement au courant d'ailleurs - les paroles de son collègue. Pas besoin d'être de mauvaise foi ou de défendre l'indéfendable pour faire comprendre que ce serait ouvrir la porte à toutes les fenêtres.
- Invité33Niveau 1
On continue? L'arroseur arrosé parce que c'est moi qui donne des leçons à ceux qui veulent donner des leçons.holderfar a écrit:Eh bien en guise de raccourcis, vous devriez balayer devant votre porte en premier lieu, avant de donner des leçons. Parce que personne ici n'a parlé d'imposer un code de politesse aux collègues, je pense simplementy que chacun devrait être suffisamment bien élevé et professionnel pour ne pas faire de l'invective un mode de fonctionnement avec les élèves. Mais je constate, avec consternation, que c'est trop demander.
Il y a deux ans je parlais comme digression du fait que souvent les maîtres ressemblent à leur chien. Je disais donc à X, Y ou Z (élèves de première) qu'ils auraient sans doute tel race de chien. Il s'en est trouvé une dont la mère, ancienne danseuse du Lido et côtoyant le tout Paris politique et financier à qui cela n'a pas plu. Je me suis retrouvé illico chez le proviseur sommé de m'expliquer sur le fait que je «prenais les élèves pour des chiens». Alors voyez je me méfie des jugements trop rapides.
«Ensuite, l'hypocrisie, ça va deux secondes: dans ce métier, il y a effectivement des gens dangereux, pour plein de raisons différentes, les gens le savent et personne ne fait rien.»
Alors il faut revenir sur le statut de fonctionnaire et pouvoir virer les gens de ce genre. J'espère que vous êtes prêt à renoncer à celui-ci?
«A cause de l'état d'esprit que vous incarnez fort bien, du reste.»
Génial. En deux messages vous me connaissez déjà si bien! Je vais vous surprendre je sors de 15 ans de contractualisation. Je viens d'avoir le concours réservé car dans ma langue il n'y avait pas de Capès. J'ai passé 15 ans à côté du téléphone chaque année en guettant le rapport du CE en avril et en sachant que j'étais virable à tout moment. Alors dans le genre précautionneux tant en terme de langage qu'en terme gestuel j'en connais un rayon. Mais il paraît que j'incarne le mec grossier!... J'ai dû drôlement bien les abuser dans tous mes lycées et au rectorat!
- OsmieSage
En tant qu'ancienne élève, j'ai de mauvais souvenirs de professeurs qui traitaient les uns ou les autres de nuls, jetaient les affaires par la fenêtre ou pinçaient les bourrelets quand la réponse était mauvaise.
On peut être excédé par les élèves et le leur dire mais con-nard est un mot vulgaire, et non pas courant. A éviter pour moi. On s'exprime correctement en classe, c'est tout. Comme on ne mange ou téléphone pas pendant les cours. Ce n'est pas du politiquement correct que de rembarrer un élève sans tomber dans la vulgarité (quelqu'un évoquait Desproges).
Après, la délation auprès du CDE...bonjour l'ambiance entre collègues. Les parents d'élèves ne servent pas à rien.
On peut être excédé par les élèves et le leur dire mais con-nard est un mot vulgaire, et non pas courant. A éviter pour moi. On s'exprime correctement en classe, c'est tout. Comme on ne mange ou téléphone pas pendant les cours. Ce n'est pas du politiquement correct que de rembarrer un élève sans tomber dans la vulgarité (quelqu'un évoquait Desproges).
Après, la délation auprès du CDE...bonjour l'ambiance entre collègues. Les parents d'élèves ne servent pas à rien.
- InvitéInvité
Il faut faire attention à la façon d'agir face à cela, c'est évident. Il ne s'agit pas de cafarder à la moindre erreur, ce serait odieux. Mais je trouve extrêmement triste qu'un type comme celui décrit par Amaliah puisse continuer à sévir...
- InvitéInvité
Malheureusement, il y a des parents qui n'osent pas se plaindre, pour plein de raisons. On fait quoi?Janne a écrit:En tant qu'ancienne élève, j'ai de mauvais souvenirs de professeurs qui traitaient les uns ou les autres de nuls, jetaient les affaires par la fenêtre ou pinçaient les bourrelets quand la réponse était mauvaise.
On peut être excédé par les élèves et le leur dire mais con-nard est un mot vulgaire, et non pas courant. A éviter pour moi. On s'exprime correctement en classe, c'est tout. Comme on ne mange ou téléphone pas pendant les cours. Ce n'est pas du politiquement correct que de rembarrer un élève sans tomber dans la vulgarité (quelqu'un évoquait Desproges).
Après, la délation auprès du CDE...bonjour l'ambiance entre collègues. Les parents d'élèves ne servent pas à rien.
- OsmieSage
holderfar a écrit:Ah oui, quand même. Si être choqué par un collègue insultant, c'est être dans la bienpensance inquisitrice, j'en suis. D'autant que nous avons été plusieurs à dire que ça arrivait à tout le monde de déraper. Mais être en permanence dans ce mode de fonctionnement, c'est non seulement plus qu'incorrect mais en plus ça discrédite les efforts de tous pour exiger que nos élèves soient eux-mêmes polis.
- Invité33Niveau 1
Tu as raison les bras m'en tombent. J'en ai franchement marre. Je perds toute cette après-midi alors que demain et toute la semaine je fais les inscriptions des seconde dans mes deux établissements (avec 5 heures de transport aller/retour). Alors les petits pères des peuples (ou pépères en ce moment!)iphigénie a écrit:Merci gilles.naishou, Lefteris et Véronique et....tous les autres qui prennent le relais des explications, moi, je n'en peux plus de voir ce fil continuer encore et encore! Le plus grand manque de respect pour les élèves et qui n'est guère combattu finalement , c'est qu'on les prend vraiment pour des andouilles et bien souvent pour bien plus naïfs qu'ils ne le sont.
Le petit jeu qui consiste à lancer les profs les uns contre les autres est d'ailleurs une de leurs activités favorites aujourd'hui et ils ont bien raison: ça marche à tous les coups.
Pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffff
Et sinon, Rabelais, je peux encore le lire à voix haute ou y a trop de couillons? (tiens, d'ailleurs le Tiers livre offre une belle liste d'adjectifs à adjoindre audit mot, pour ceux qui ne manqueront pas d' introduire un brin de fantaisie dans leurs jurons favoris à l'adresse des élèves :lol::lol:)
Je me rappelle d'un prof de français avec lequel on avait passé deux heures sur le chapitre des torche-culs, c'était passionnant et le côté grivois nous avait plu (c'état dans les années 80...)
- InvitéInvité
Dites, je n'ai jamais dit que vous étiez grossier. Juste que vous aviez l'air du genre à défendre l"indéfendable. Je veux bien que de mauvaises expériences vous incitent à la prudence, ça ne vous autorise pas pour autant à accuser de n'importe quoi Amaliah qui décrit un cas sensiblement différent du vôtre. Et au passage, pas besoin de réviser le statut de fonctionnaire pour sanctionner des gens comme ça, on a quand même des procédures, qu'on n'utilise que peu, et pas toujours à bon escient, en plus.gilles.naishou a écrit:On continue? L'arroseur arrosé parce que c'est moi qui donne des leçons à ceux qui veulent donner des leçons.holderfar a écrit:Eh bien en guise de raccourcis, vous devriez balayer devant votre porte en premier lieu, avant de donner des leçons. Parce que personne ici n'a parlé d'imposer un code de politesse aux collègues, je pense simplementy que chacun devrait être suffisamment bien élevé et professionnel pour ne pas faire de l'invective un mode de fonctionnement avec les élèves. Mais je constate, avec consternation, que c'est trop demander.
Il y a deux ans je parlais comme digression du fait que souvent les maîtres ressemblent à leur chien. Je disais donc à X, Y ou Z (élèves de première) qu'ils auraient sans doute tel race de chien. Il s'en est trouvé une dont la mère, ancienne danseuse du Lido et côtoyant le tout Paris politique et financier à qui cela n'a pas plu. Je me suis retrouvé illico chez le proviseur sommé de m'expliquer sur le fait que je «prenais les élèves pour des chiens». Alors voyez je me méfie des jugements trop rapides.
«Ensuite, l'hypocrisie, ça va deux secondes: dans ce métier, il y a effectivement des gens dangereux, pour plein de raisons différentes, les gens le savent et personne ne fait rien.»
Alors il faut revenir sur le statut de fonctionnaire et pouvoir virer les gens de ce genre. J'espère que vous êtes prêt à renoncer à celui-ci?
«A cause de l'état d'esprit que vous incarnez fort bien, du reste.»
Génial. En deux messages vous me connaissez déjà si bien! Je vais vous surprendre je sors de 15 ans de contractualisation. Je viens d'avoir le concours réservé car dans ma langue il n'y avait pas de Capès. J'ai passé 15 ans à côté du téléphone chaque année en guettant le rapport du CE en avril et en sachant que j'étais virable à tout moment. Alors dans le genre précautionneux tant en terme de langage qu'en terme gestuel j'en connais un rayon. Mais il paraît que j'incarne le mec grossier!... J'ai dû drôlement bien les abuser dans tous mes lycées et au rectorat!
- IphigénieProphète
Ensuite, l'hypocrisie, ça va deux secondes: dans ce métier, il y a effectivement des gens dangereux, pour plein de raisons différentes, les gens le savent et personne ne fait rien. A cause de l'état d'esprit que vous incarnez fort bien, du reste. La logique dans ce genre de cas, c'est que la hiérarchie se saisisse du problème, oui. Et quand les parents n'osent pas le faire, je trouve insupportable de ne rien faire et de se contenter d'en rigoler à la machine à café.
Euh Holderfar, il faudrait te modérer de temps en temps...Parce qu'à propos d'injure, là....
Sinon on parle dans le vide de plus en plus: au départ on a entendu un collègue "d'allure distingué" menacer des élèves de les faire entrer "à coups de pied au cul". Bon sur ce simple témoignage, je ne vois pas de raison de l'envoyer à la guillotine. Maintenant si c'est en permanence , maladivement, répétitivement, si c'est un sadique comme dans le témoignage si dessus, c'est un autre problème évidemment. Mais bon il y a plein d'autres manières de maltraiter les élèves sans nécessairement dire un gros mot. Si on commence à vouloir épurer ,définissons d'abord les critères, parce que je crois qu'on va vers un avenir bien radieux.
- InvitéInvité
Euh, j'insiste: les deux passages en gras ne sont pas reliés, il faudrait me citer correctement... Alors je reformule: si des gens dangereux pour les élèves (notamment les sadiques) restent en place, je trouve que c'est aussi parce que l'esprit de corps est un peu abusif. Et ça, j'assume.
- Fesseur ProGuide spirituel
Nous devons montrer l'exemple en nous exprimant et en nous comportant correctement devant les élèves.
Et franchement, si c'est grave, j'ai du mal à croire que les parents ne soient pas montés au créneau depuis longtemps.
Sinon, belle arrivée en toute discrétion sur ce forum de gilles.naishou.
Et franchement, si c'est grave, j'ai du mal à croire que les parents ne soient pas montés au créneau depuis longtemps.
Sinon, belle arrivée en toute discrétion sur ce forum de gilles.naishou.
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Pourvu que ça dure...
- LefterisEsprit sacré
Ca compense ceux, beaucoup plus nombreux, qui geignent pour un oui ou un non...holderfar a écrit:Malheureusement, il y a des parents qui n'osent pas se plaindre, pour plein de raisons. On fait quoi?Janne a écrit:En tant qu'ancienne élève, j'ai de mauvais souvenirs de professeurs qui traitaient les uns ou les autres de nuls, jetaient les affaires par la fenêtre ou pinçaient les bourrelets quand la réponse était mauvaise.
On peut être excédé par les élèves et le leur dire mais con-nard est un mot vulgaire, et non pas courant. A éviter pour moi. On s'exprime correctement en classe, c'est tout. Comme on ne mange ou téléphone pas pendant les cours. Ce n'est pas du politiquement correct que de rembarrer un élève sans tomber dans la vulgarité (quelqu'un évoquait Desproges).
Après, la délation auprès du CDE...bonjour l'ambiance entre collègues. Les parents d'élèves ne servent pas à rien.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- InvitéInvité
Le coup de pied au cul ne me choque pas plus que ça. Le "c o n n a r d", par contre... Et le fait que ce soit répété, vu par des collègues différents, ça pose quand même problème, non?iphigénie a écrit:Ensuite, l'hypocrisie, ça va deux secondes: dans ce métier, il y a effectivement des gens dangereux, pour plein de raisons différentes, les gens le savent et personne ne fait rien. A cause de l'état d'esprit que vous incarnez fort bien, du reste. La logique dans ce genre de cas, c'est que la hiérarchie se saisisse du problème, oui. Et quand les parents n'osent pas le faire, je trouve insupportable de ne rien faire et de se contenter d'en rigoler à la machine à café.
Euh Holderfar, il faudrait te modérer de temps en temps...Parce qu'à propos d'injure, là....
Sinon on parle dans le vide de plus en plus: au départ on a entendu un collègue "d'allure distingué" menacer des élèves de les faire entrer "à coups de pied au cul". Bon sur ce simple témoignage, je ne vois pas de raison de l'envoyer à la guillotine. Maintenant si c'est en permanence , maladivement, répétitivement, si c'est un sadique comme dans le témoignage si dessus, c'est un autre problème évidemment. Mais bon il y a plein d'autres manières de maltraiter les élèves sans nécessairement dire un gros mot. Si on commence à vouloir épurer ,définissons d'abord les critères, parce que je crois qu'on va vers un avenir bien radieux.
- InvitéInvité
Un gosse humilié non aidé compenserait donc les nuisances des parents pénibles? J'ai du mal à trouver ça logique.Lefteris a écrit:Ca compense ceux, beaucoup plus nombreux, qui geignent pour un oui ou un non...holderfar a écrit:
Malheureusement, il y a des parents qui n'osent pas se plaindre, pour plein de raisons. On fait quoi?
- InvitéInvité
Déjà vu, et pire, si l'élève n'ose pas en parler à ses parents? Ca existe encore...Fesseur Pro a écrit:Nous devons montrer l'exemple en nous exprimant et en nous comportant correctement devant les élèves.
Et franchement, si c'est grave, j'ai du mal à croire que les parents ne soient pas montés au créneau depuis longtemps.
Sinon, belle arrivée en toute discrétion sur ce forum de gilles.naishou.
- InvitéInvité
Ah ben voilà, on est d'accord. Je suis assez humour vache, mais je choisis bien mes clients et je ne suis jamais grossière.gilles.naishou a écrit:Là je suis d'accord mais on n'est plus dans le même cas. C'est ce que depuis le début je me tue à dire. On a trop peu d'info sur cette histoire. Si effectivement c'est en permanence je serais alors de votre côté. Car l'humour vache oui (je n'approuve aucunement le terme dérapage) mais à très petite dose et surtout après avoir jaugé la capacité d'encaissement.holderfar a écrit:Mais être en permanence dans ce mode de fonctionnement, c'est non seulement plus qu'incorrect mais en plus ça discrédite les efforts de tous pour exiger que nos élèves soient eux-mêmes polis.
- LefterisEsprit sacré
C'était pour dire que ça a peu de chances d'arriver : pour un qui ne dira rien, il y aura mille geignards.holderfar a écrit:Un gosse humilié non aidé compenserait donc les nuisances des parents pénibles? J'ai du mal à trouver ça logique.Lefteris a écrit:
Ca compense ceux, beaucoup plus nombreux, qui geignent pour un oui ou un non...
Et même s'il s'agit d'un cas réel, attention ! Ca sera infernal ensuite, les délations, quand on aura mis le doigt dans l'engrenage, pour un oui ou pour un non.
J'étais absent ces jours-ci, mais j'ai parcouru le post du même tonneau, si j'ose dire, sur la boisson. Ca fait quand même peur de savoir que des collègues sont des justiciers potentiels. Attention à ne pas boire une bière le midi , si par malheur ça se sent , une réputation est faite ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Mon remplaçant a parlé à mes élèves de la chosification : ça existe ?
- DNB : Mon collègue n'enseigne pas correctement les paragraphes argumentés à ses élèves (2011)
- Positionnement élèves/collègue
- Signaler à un collègue que les élèves se plaignent.
- Que faire lorsque des élèves viennent me parler d'un collègue ?
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