Lycee Emile Zola, Rennes : un enseignant met des appreciations polemiques

Si la distance parcourue est égale à deux mètres, le temps de parcours est de 3 secondes, le résultat de la vitesse s'écrira "égal" 0,7.

Et l'incertitude qui suit derrière.

C'est bien, même les maths commencent à ne plus vouloir rien dire.
Bon, je ne suis pas pro, je m'arrête là, et je m'en tiens à mes cours reçus. Si mon pote major d'agreg dit que 2/3 n'égale pas 0,67, pardon, mais c'est à lui que je fais confiance

Je ne remets pas en cause les compétences de votre collègue (loin de moi cette idée) j'essaie juste de faire comprendre qu'en maths et en physique ce n'est pas la même chose.
Si j'avais pris distance : 2,0 m
temps de parcours : 3,0 s
J'aurais eu résultat pour la vitesse 0,67 +- l'incertitude (sans oublier l'unité qui va bien), ce qui donne un encadrement du résultat.

Dans l'exemple pris ici : 0,67-incertitude inférieur à vitesse (0,67) inférieur à 0,67 + incertitude.
Et certainement pas vitesse "à peu près égal à" 0,67 ; 0,666 ou je ne sais quoi d'autre.

Je crois qu'on peut faire confiance au Capitaine Flam: pour piloter un vaisseau spatial, il faut être doué en maths ET en physique (surtout pour calculer les sauts dans l'hyperespace).

Plaisanterie, humour raté dû à ton avatar, je ne recommencerai plus.

Désolé à mon tour. Mon seul but sur ce sujet, c'est d'essayer d'expliquer qu'en physique, contrairement aux maths, une mesure est entachée d'une erreur et que le résultat s'exprime sous la forme d'un encadrement. Ni plus ni moins. Et ce n'est certainement pas remettre les maths en cause que d'écrire cela.

Paddy a écrit:Je ne remets pas en cause les compétences de votre collègue (loin de moi cette idée) j'essaie juste de faire comprendre qu'en maths et en physique ce n'est pas la même chose.

Bé oui, c'est bien pour ça qu'il peut pas la blairer, tiens ! :lol!:

Je ne me prononce ni pour les maths ni pour la physique, je suis très oecuménique sur le sujet. Bon allez, je sors...

Cripure a écrit:

Paddy a écrit:Je ne remets pas en cause les compétences de votre collègue (loin de moi cette idée) j'essaie juste de faire comprendre qu'en maths et en physique ce n'est pas la même chose.

Bé oui, c'est bien pour ça qu'il peut pas la blairer, tiens ! :lol!:

Ah ben là je comprends mieux. :lol:

Paddy a écrit:

Cripure a écrit:

Paddy a écrit:Je ne remets pas en cause les compétences de votre collègue (loin de moi cette idée) j'essaie juste de faire comprendre qu'en maths et en physique ce n'est pas la même chose.

Bé oui, c'est bien pour ça qu'il peut pas la blairer, tiens ! :lol!:

Ah ben là je comprends mieux. :lol:

C'est ce que j'avais raconté au début

leyade a écrit:

bikkhou a écrit:"Parle beaucoup, travaille peu."

C'est très souvent approprié. Pratique. Propre. Facile à lire et à comprendre pour les parents débordés.

Elle est pas mal!

Personnellement je n'aime pas le "parle beaucoup" : les pb de discipline doivent être, selon moi, traité sur un compte à part (mots sur le carnet, heures de retenues pour ma part) pour ne pas interférer avec les appréciations sur le niveau et le travail.

Pas d'accord: les bavardages en classe empêchent l'élève, la classe et le professeur de travailler correctement, une remarque sur le sujet a donc toute sa place dans un bulletin. Je mets une note d'oral et de participation toutes les trois semaines environ, et j'enlève des points pour les bavardages.

Caspar Goodwood a écrit:Pas d'accord: les bavardages en classe empêchent l'élève, la classe et le professeur de travailler correctement, une remarque sur le sujet a donc toute sa place dans un bulletin. Je mets une note d'oral et de participation toutes les trois semaines environ, et j'enlève des points pour les bavardages.

+ 1.
les bavardages sont une nuisance pour tout le monde....je l'explique aux élèves du reste; je fais cours sans mes notes, j'ai besoin d'un tout petit minimum de concentration.
je ne mets pas de note de participation, je tente de la valoriser autrement, dans l'appréciation justement. Et je rencontre très très peu de cas où un bavard parvient à cependant suivre et avoir de très bons résultats.

Je mets une note de participation parce que j'enseigne l'anglais: je veux récompenser les élèves qui font vivre le cours, qui est la plupart du temps leur unique occasion de parler l'anglais, mais j'avoue que c'est aussi un petit moyen de pression pour réguler la discipline (même si les plus perturbateurs se fichent de leur note d'oral) et tout le monde est aussi évalué individuellement sur des exercices plus codifiés.

Caspar Goodwood a écrit:Pas d'accord: les bavardages en classe empêchent l'élève, la classe et le professeur de travailler correctement, une remarque sur le sujet a donc toute sa place dans un bulletin. Je mets une note d'oral et de participation toutes les trois semaines environ, et j'enlève des points pour les bavardages.

Les bavardages et problèmes de comportement doivent être traités en amont des bulletins avec tout le soin qu'ils nécessitent : je vois trop souvent des collègues en conseils de classe qui se plaignent de bavardages mais qui n'ont pris aucune mesure type punition ou mots sur le carnet pour les enrayer.

il arrive que l'on tente d'enrayer le phénomène, que l'on punisse, que l'on prévienne, que l'on mette des mots dans le carnet etc etc.
Je le fais : je déplace l'élève, je préviens, je re-préviens, je mets des croix, des mots et tout le toutim.
Quand en dépit de tout cela, l'élève discute, je trouve normal de le mentionner sur le bulletin.

Moi aussi: au moins le cde et les parents le voient écrit noir sur blanc. Ne soyons pas plus royalistes que le roi, on ne peut pas tout compartimenter. Ils ont une note de vie scolaire, on nous rebat les oreilles à longueur de journée avec la citoyenneté et le vivre-ensemble: un bon comportement en classe fait partie de l'apprentissage.

entièrement d'accord.

Il y a quelques années, je bossais dans une ZEP où il arrivait que certains gamins très pénibles et bavards, mais pas trop bêtes, aient à la fois une mise en garde comportement et les compliments ou encouragements.
Cela m'a toujours paru très très bizarre.

albertine02 a écrit:il arrive que l'on tente d'enrayer le phénomène, que l'on punisse, que l'on prévienne, que l'on mette des mots dans le carnet etc etc.
Je le fais : je déplace l'élève, je préviens, je re-préviens, je mets des crois, des mots et tout le toutim.
Quand en dépit de tout cela, l'élève discute, je trouve normal de le mentionner sur le bulletin.

Vas-tu jusqu'aux heures de retenue avec un travail à faire ? Voire demande de RDV avec les parents ? Contact des collègues pour mettre l'élève en fiche de suivi... Mais effectivement, si tout l'arsenal a été mis en œuvre, il reste le mot sur le bulletin. Mais dans ce cas il faut, à mon avis, le faire de manière froide sans allusions "humoristiques".

Le bavardage est un mal endémique (voir le fil sur le sujet) et pour certains, toutes les croix du monde n'y changeront rien. Je ne suis plus très humoristique sur les bulletins, par souci de rapidité, mais je mentionne les bavardages qui empêchent l'élève en question et ses camarades de travailler correctement.

albertine02 a écrit:entièrement d'accord.

Il y a quelques années, je bossais dans une ZEP où il arrivait que certains gamins très pénibles et bavards, mais pas trop bêtes, aient à la fois une mise en garde comportement et les compliments ou encouragements.
Cela m'a toujours paru très très bizarre.

Effectivement c'est contradictoire de faire les deux en même temps et totalement déstabilisant pour un élève. Aussi ai-je l'habitude, personnellement, de traiter à part les problèmes de comportement, avec l'arsenal mis à disposition, pour ne pas pénaliser les élèves sur leur bulletin et concentrer mon appréciation sur le travail et le niveau atteint.

Bon décidément nous ne nous mettrons pas d'accord sur ce point. Comme je l'ai dit sur autre fil, les élèves ne sont pas en sucre et on peut bien les déstabiliser un peu de temps en temps.

Ronub a écrit:

albertine02 a écrit:il arrive que l'on tente d'enrayer le phénomène, que l'on punisse, que l'on prévienne, que l'on mette des mots dans le carnet etc etc.
Je le fais : je déplace l'élève, je préviens, je re-préviens, je mets des crois, des mots et tout le toutim.
Quand en dépit de tout cela, l'élève discute, je trouve normal de le mentionner sur le bulletin.

Vas-tu jusqu'aux heures de retenue avec un travail à faire ? Voire demande de RDV avec les parents ? Contact des collègues pour mettre l'élève en fiche de suivi... Mais effectivement, si tout l'arsenal a été mis en œuvre, il reste le mot sur le bulletin. Mais dans ce cas il faut, à mon avis, le faire de manière froide sans allusions "humoristiques".

oui, bien entendu....les colles, les feuilles de suivi et les rendez-vous avec les parents sont tentés et effectués.
Mais quand ça ne veut pas, ma foi....l'appréciation s'en ressent.

Quant à l'ironie, je ne m'en prive pas; elle n'est pas habituelle, mais elle n'est pas rare. je n'insulte pas les élèves, je ne suis pas désobligeante. Cet humour survient toujours au dernier trimestre....les élèves ne sont pas en sucre, leurs parents non plus.

Caspar Goodwood a écrit:Bon décidément nous ne nous mettrons pas d'accord sur ce point. Comme je l'ai dit sur autre fil, les élèves ne sont pas en sucre et on peut bien les déstabiliser un peu de temps en temps.

Je crois au contraire que nous sommes d'accord pour constater que les bavardages deviennent notre "cœur de métier". Reste à savoir comment les traiter : je propose de leur accorder toute l'attention qu'ils méritent en les traitant à part en amont du conseil de classe en évitant ainsi nos réactions de dépit, voire de vengeance, sur le bulletin. En tout cas c'est comme cela que "j'aime" procéder : quand j'ai puni un élève pour bavardages je n'en reparle pas pendant le conseil, le problème ayant été réglé auparavant.