- IphigénieProphète
et pendant ce temps:
Moins d’un jeune sur trois obtient sa licence en trois ans. La situation se dégrade chaque année. Les bac pro sont les véritables sacrifiés de l’université: seuls 3% décrochent leur diplôme.
- Madame_ProfEsprit sacré
victor44 a écrit:Cripure a écrit:NB L'autre malheureux n'était pas en prépa : ne récupérez pas, Victor.
Celui de la semaine d'avant non mais celui de trois ans avant oui. Dans ce genre de lycée lorsque l'on est en TS, on est déjà dans la logique élitiste de la prépa.
En réalité... à Fermat, cela commence dès la 6ème.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- RobinFidèle du forum
J'ai fait le choix (pour dire la vérité, je me suis conduit comme un imbécile en tombant fou amoureux d'une fille "qui n'était même pas mon genre"... Les lecteurs de la Recherche comprendront) de ne pas passer le concours d'entrée à normale sup., mais je ne renie pas ce que mes deux années de prépa m'ont apporté sur le plan de la rigueur, de la culture générale, des méthodes et des habitudes de travail. Il y a des choses à dire sur les prépas (peut-être à Fermat, en particulier ?), mais je ne suis pas un partisan de leur suppression, bien au contraire. Et je répète que le facteur affectif et le contexte familial sont importants pour "tenir le coup".
- superheterodyneNiveau 9
Je ne comprendrai jamais comment certains profs de prépas s'imaginent que leur "humour" est suffisamment fin et distingué pour qu'ils se puissent se permettre de l'utiliser devant les élèves (cf. la pitoyable métaphore du pudding relatée par Artémise).
Cela dit, en prépa à Charlemagne, je n'ai eu aucun prof sadique ou même désobligeant, les profs de sciences étaient dans l'ensemble des personnalités mornes mais d'excellents enseignants, seules les profs de français sortaient du lot (faut dire qu'elles prenaient certaines libertés comme celle de fumer en cours - c'était entre 1999 et 2001).
Cela dit, en prépa à Charlemagne, je n'ai eu aucun prof sadique ou même désobligeant, les profs de sciences étaient dans l'ensemble des personnalités mornes mais d'excellents enseignants, seules les profs de français sortaient du lot (faut dire qu'elles prenaient certaines libertés comme celle de fumer en cours - c'était entre 1999 et 2001).
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« Tout agent, quelle que soit sa fonction, doit obéissance passive et immédiate aux signaux le concernant. »
- RobinFidèle du forum
superheterodyne a écrit:Je ne comprendrai jamais comment certains profs de prépas s'imaginent que leur "humour" est suffisamment fin et distingué pour qu'ils se permettent de l'utiliser devant les élèves (cf. la pitoyable métaphore du pudding relatée par Artémise).
Il n'y a rien de plus ridicule, de plus odieux et de plus facile que la prétention intellectuelle. Il faut s'en garder comme de la peste car tous les métiers ont leur tentation et c'est la nôtre.
- yogiSage
Infiniment a écrit:Certes, Fermat est un lycée exigeant. On peut dire que c'est LE lycée de l'académie de Toulouse, celui où la sélection est rude et le rythme de travail, soutenu. Ce n'est un secret pour personne.
Je suis convaincu que les élèves qui demandent, puis intègrent, une classe préparatoire sont conscients de ce que ce choix implique en termes d'investissement, de charge de travail et, pour dire les choses simplement, de "pression". Il est des âges délicats, où l'on quitte le nid familial et la tranquillité bien réglée d'une scolarité dans le lycée voisin, pour se trouver confronté à des situations nouvelles, des choix à faire, une vie à construire. En cela, je trouve même que la prépa a quelque chose de rassurant, de sécurisant, car on est encore encadré, guidé, comme dans le secondaire.
Que les classes préparatoires soient un lieu d'exigence et de rigueur, c'est indéniable. Et c'est tant mieux. Que certains ne soient pas suffisamment armés pour les fréquenter, c'est également une réalité. À mon sens, la question qu'il faut se poser est celle de l'orientation des élèves, en amont ou lorsqu'ils s'aperçoivent que la prépa ne leur convient pas, bien plus que celle de la légitimité d'un système qui a fait ses preuves et permet de préserver un peu d'excellence dans un système scolaire et universitaire qui en manque par trop.
Les difficultés et le malheur de quelques jeunes mal préparés ne doivent pas servir d'arguments à ceux qui, confondant excellence et élitisme, veulent continuer à niveler par le bas...
Ouais enfin, vive la reproduction sociale. J'étais fille d'ouvriers et suis basanée, une espèce très rare en prépa...
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- IphigénieProphète
et pour éviter la reproduction sociale on fait quoi?
parce que depuis 30 ans qu'on va vers l'école du" bien-vivre sa citoyenneté", on ne l'a pas diminuée, on l'a accentuée au contraire.
parce que depuis 30 ans qu'on va vers l'école du" bien-vivre sa citoyenneté", on ne l'a pas diminuée, on l'a accentuée au contraire.
- sandGuide spirituel
M'enfin !victor44 a écrit:
Non au pire il sera dégouté et fera une dépression (voire une TS)
- InfinimentHabitué du forum
yogi a écrit:Infiniment a écrit:Certes, Fermat est un lycée exigeant. On peut dire que c'est LE lycée de l'académie de Toulouse, celui où la sélection est rude et le rythme de travail, soutenu. Ce n'est un secret pour personne.
Je suis convaincu que les élèves qui demandent, puis intègrent, une classe préparatoire sont conscients de ce que ce choix implique en termes d'investissement, de charge de travail et, pour dire les choses simplement, de "pression". Il est des âges délicats, où l'on quitte le nid familial et la tranquillité bien réglée d'une scolarité dans le lycée voisin, pour se trouver confronté à des situations nouvelles, des choix à faire, une vie à construire. En cela, je trouve même que la prépa a quelque chose de rassurant, de sécurisant, car on est encore encadré, guidé, comme dans le secondaire.
Que les classes préparatoires soient un lieu d'exigence et de rigueur, c'est indéniable. Et c'est tant mieux. Que certains ne soient pas suffisamment armés pour les fréquenter, c'est également une réalité. À mon sens, la question qu'il faut se poser est celle de l'orientation des élèves, en amont ou lorsqu'ils s'aperçoivent que la prépa ne leur convient pas, bien plus que celle de la légitimité d'un système qui a fait ses preuves et permet de préserver un peu d'excellence dans un système scolaire et universitaire qui en manque par trop.
Les difficultés et le malheur de quelques jeunes mal préparés ne doivent pas servir d'arguments à ceux qui, confondant excellence et élitisme, veulent continuer à niveler par le bas...
Ouais enfin, vive la reproduction sociale. J'étais fille d'ouvriers et suis basanée, une espèce très rare en prépa...
Nous sommes nombreux, je crois, à déplorer que l'école ne remplisse plus vraiment son rôle d'ascenseur social. Cela n'a rien à voir avec l'excellence. Ce n'est pas en faisant disparaître cette dernière que l'on règlera le problème de l'accès des élèves de condition modeste à des études prestigieuses. Je suis fils d'ouvriers et petit-fils d'agriculteurs, aussi ai-je un peu de mal avec l'argument de la reproduction sociale.
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- Mike92Niveau 10
voilà une remarque qui plaît infiniment.Nous sommes nombreux, je crois, à déplorer que l'école ne remplisse plus vraiment son rôle d'ascenseur social. Cela n'a rien à voir avec l'excellence. Ce n'est pas en faisant disparaître cette dernière que l'on règlera le problème de l'accès des élèves de condition modeste à des études prestigieuses. Je suis fils d'ouvriers et petit-fils d'agriculteurs, aussi ai-je un peu de mal avec l'argument de la reproduction sociale.
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Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
site : http://allemand-postbac.npage.de
manuels publiés : http://www.decitre.fr/auteur/141431/Michel+Luciani/
- CathEnchanteur
Ne pas oublier, question ascenseur social, que toutes les magnifiques réformes pour démocratiser l'enseignement n'ont abouti qu'à la baisse du nombre d'élèves de familles modestes en prépa.
- Bobby-CowenFidèle du forum
Morgared a écrit:j'étais dans une petite prépa de province, où les professeurs ne pratiquaient pas l'humiliation, à moins qu'on considère que les mauvaises notes soient en soi humiliantes - mais ils ne les commentaient pas. Et il n'y avait pas de colles. Certes, certains professeurs étaient extrêmement pédants, mais cela pouvait au pire prêter à rire (l'un d'eux est d'ailleurs devenu IG de Lettres).
Ce que j'ai pu en revanche constater, c'est que certains de mes camarades subissaient une grande pression qu'ils semblaient en fait s'imposer à eux-mêmes : enfants ou membres d'une fratrie de Normaliens, ils ne pouvaient supporter l'idée d'être le "mouton noir" de la famille en échouant au concours, alors que ladite famille n'avait sans doute pas d'exigences particulières. Issue d'une famille modeste, je n'ai jamais ressenti la moindre pression, si ce n'est celle liée à la somme de travail à fournir.
J'ai l'impression de revivre mon année d'HK...
Certains professeurs, sans être fumistes, atteignaient un degré de pédanterie qui frôlait le stéréotype. Du coup, le "bizutage" pour la néo-hypokhâgne consistait en un regroupement en centre ville pour aller boire un verre et raconter des anecdotes croustillantes sur les-dits professeurs. On en profitait pour "attribuer" des parrains et marraines khâgneux aux petits nouveaux. Même si les anciens étaient bien occupés par la préparation des concours, des cours et compagnie, ils trouvaient toujours du temps pour nous. Les profs semblaient cantonnés dans un rôle (le bon et le mauvais prof...), je me rappelle en particulier le prof de langues anciennes qui avait, je ne sais pourquoi, une dent contre moi, et qui faisait des remarques acerbes sur mon travail de latiniste hésitante en plein cours. Mais comme je n'avais pas l'intention de passer les concours de l'ENS, je ne me suis jamais imposé la même pression que mes camarades. J'allais en cours parce que je voulais apprendre une méthodologie, un savoir conséquent... et je ne le regrette pas. J'aurais pu passer en Khâgne, j'avais d'assez bonnes notes (et toujours le moral) mais j'ai décidé de refuser et de demander une équivalence universitaire. Je ne regrette pas mon année d'HK.
Mes pensées à la famille...
- yogiSage
Mike92 a écrit:voilà une remarque qui plaît infiniment.Nous sommes nombreux, je crois, à déplorer que l'école ne remplisse plus vraiment son rôle d'ascenseur social. Cela n'a rien à voir avec l'excellence. Ce n'est pas en faisant disparaître cette dernière que l'on règlera le problème de l'accès des élèves de condition modeste à des études prestigieuses. Je suis fils d'ouvriers et petit-fils d'agriculteurs, aussi ai-je un peu de mal avec l'argument de la reproduction sociale.
Si ça a avoir avec l'excellence.Je ne parle pas de faire disparaître la prépa; je dis juste qu'avoir accès à cet enseignement d'excellence, c'est plus facile quand on est fils de médecin ou d'avocat. C'est un fait, un constat: ne soyons pas hypocrites.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- FinrodExpert
yogi a écrit:Mike92 a écrit:voilà une remarque qui plaît infiniment.Nous sommes nombreux, je crois, à déplorer que l'école ne remplisse plus vraiment son rôle d'ascenseur social. Cela n'a rien à voir avec l'excellence. Ce n'est pas en faisant disparaître cette dernière que l'on règlera le problème de l'accès des élèves de condition modeste à des études prestigieuses. Je suis fils d'ouvriers et petit-fils d'agriculteurs, aussi ai-je un peu de mal avec l'argument de la reproduction sociale.
Si ça a avoir avec l'excellence.Je ne parle pas de faire disparaître la prépa; je dis juste qu'avoir accès à cet enseignement d'excellence, c'est plus facile quand on est fils de médecin ou d'avocat. C'est un fait, un constat: ne soyons pas hypocrites.
Ce n'est pas l'excellent qui est la cause de cette difficulté d'accès, c'est plutôt sa quasi absence dans le système secondaire actuel. Elle n'est accessible au niveau secondaire que par des niches éducatives - et c'est sur ce point que les fils de médecins et autres cols blancs sont avantagés.
- yogiSage
Finrod a écrit:yogi a écrit:Mike92 a écrit:voilà une remarque qui plaît infiniment.Nous sommes nombreux, je crois, à déplorer que l'école ne remplisse plus vraiment son rôle d'ascenseur social. Cela n'a rien à voir avec l'excellence. Ce n'est pas en faisant disparaître cette dernière que l'on règlera le problème de l'accès des élèves de condition modeste à des études prestigieuses. Je suis fils d'ouvriers et petit-fils d'agriculteurs, aussi ai-je un peu de mal avec l'argument de la reproduction sociale.
Si ça a avoir avec l'excellence.Je ne parle pas de faire disparaître la prépa; je dis juste qu'avoir accès à cet enseignement d'excellence, c'est plus facile quand on est fils de médecin ou d'avocat. C'est un fait, un constat: ne soyons pas hypocrites.
Ce n'est pas l'excellent qui est la cause de cette difficulté d'accès, c'est plutôt sa quasi absence dans le système secondaire actuel. Elle n'est accessible au niveau secondaire que par des niches éducatives - et c'est sur ce point que les fils de médecins et autres cols blancs sont avantagés.
J'ai envie de dire qu'on est très mal informé sur l'existence des classes prépa lorsqu'on est au lycée.
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- IphigénieProphète
Ce qui est bien avec les prépas c'est qu'elles sont à la fois accusées de détruire les élèves et de ne pas accueillir tout le monde ....
Comme quoi...
Comme quoi...
- yogiSage
iphigénie a écrit:Ce qui est bien avec les prépas c'est qu'elles sont à la fois accusées de détruire les élèves et de ne pas accueillir tout le monde ....
Comme quoi...
Si l'Education était un sujet simple à traiter, ça se saurait! Et dépendant des expériences, il y a eu du bon comme du mauvais.
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- Bobby-CowenFidèle du forum
Je suis d'accord avec yogi, on est très mal informés au lycée de l'existence des classes préparatoires. J'ai personnellement appris leur existence par le biais de mon prof principal en Terminale quelques jours avant de remplir les formulaires Post-Bac par Internet (on avait été en classe entière au CIO pour remplir des fiches à la noix qui m'ont fait régresser en classe maternelle : "qu'est-ce que vous voulez faire plus tard ? quelle est la matière qui vous plaît le plus ?"...)
Mais non, les classes prépas ne sont pas réservées à une élite constituée de fils et filles à maman et papa (avocat, médecin et compagnie) : je suis fille d'ouvrier Michelin ! ça ne casse pas des briques dans un dossier pour entrer dans une école d'élite de province... et d'ailleurs, ce qu'on nous demandait, c'était nos bulletins de note des derniers trimestres. Bref. Sur les trois voeux que j'ai postés comme souhaits de prépa, le premier a été accepté.
Alors je dois être une exception qui confirme la règle...
- yogiSage
Bobby-Cowen a écrit:
Je suis d'accord avec yogi, on est très mal informés au lycée de l'existence des classes préparatoires. J'ai personnellement appris leur existence par le biais de mon prof principal en Terminale quelques jours avant de remplir les formulaires Post-Bac par Internet (on avait été en classe entière au CIO pour remplir des fiches à la noix qui m'ont fait régresser en classe maternelle : "qu'est-ce que vous voulez faire plus tard ? quelle est la matière qui vous plaît le plus ?"...)
Mais non, les classes prépas ne sont pas réservées à une élite constituée de fils et filles à maman et papa (avocat, médecin et compagnie) : je suis fille d'ouvrier Michelin ! ça ne casse pas des briques dans un dossier pour entrer dans une école d'élite de province... et d'ailleurs, ce qu'on nous demandait, c'était nos bulletins de note des derniers trimestres. Bref. Sur les trois voeux que j'ai postés comme souhaits de prépa, le premier a été accepté.
Alors je dois être une exception qui confirme la règle...
Moi c'était un surveillant qui m'avait dit par hasard que les prépas existaient et qu'il m'y voyait bien;lorsque j'ai dit à mon P.P que j'étais intéressée ,il m'a dissuadée. Résultat,je fus la seule du lycée à être acceptée en prépa et me suis retrouvée en hypokhâgne avec la fille chérie de mon P.P (fille d'agrégés, petite-fille d'avocat). La prépa ce n'est pas chasse gardée ,c'est juste que les fils de cols blancs connaissent très bien les cursus d'excellence, ça se passe de famille en famille, de génération en génération. Enfant d'agrégé, tu sais depuis toujours que les prépas existent, enfant d'ouvrier: non. Ce n'est pas un jugement, c'est la réalité.
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- Reine MargotDemi-dieu
Bobby-Cowen a écrit:
J'ai l'impression de revivre mon année d'HK...
Certains professeurs, sans être fumistes, atteignaient un degré de pédanterie qui frôlait le stéréotype. Du coup, le "bizutage" pour la néo-hypokhâgne consistait en un regroupement en centre ville pour aller boire un verre et raconter des anecdotes croustillantes sur les-dits professeurs. On en profitait pour "attribuer" des parrains et marraines khâgneux aux petits nouveaux. Même si les anciens étaient bien occupés par la préparation des concours, des cours et compagnie, ils trouvaient toujours du temps pour nous. Les profs semblaient cantonnés dans un rôle (le bon et le mauvais prof...), je me rappelle en particulier le prof de langues anciennes qui avait, je ne sais pourquoi, une dent contre moi, et qui faisait des remarques acerbes sur mon travail de latiniste hésitante en plein cours. Mais comme je n'avais pas l'intention de passer les concours de l'ENS, je ne me suis jamais imposé la même pression que mes camarades. J'allais en cours parce que je voulais apprendre une méthodologie, un savoir conséquent... et je ne le regrette pas. J'aurais pu passer en Khâgne, j'avais d'assez bonnes notes (et toujours le moral) mais j'ai décidé de refuser et de demander une équivalence universitaire. Je ne regrette pas mon année d'HK.
Mes pensées à la famille...
hihi, si j'en crois ton origine géographique, on aurait bien fait la même prépa... :lol:
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- palomitaNeoprof expérimenté
Je suis d'accord avec les commentaires de Yogi et de Bobby-Cowen; moi aussi, je suis fille d'ouvrier et d'employée , d'origine étrangère qui plus est .
Les classes prépas sont accessibles mais peu connues des classes populaires; moi, ce sont mes profs de terminale qui, à la fin du 2ème trimestre m'ont parlé de la prépa littéraire ; je ne connaissais que les prépas scientifiques, car il y en avait dans mon lycée .
Après, ce qui a fait hésiter mes parents, c'est que pour faire hypokhâgne, il fallait partir étudier à 200 kms , ce qui représentait un coût financier important pour une famille modeste ; heureusement, j'étais boursière et j'ai obtenu une place à l'internat du lycée , ce qui m'a permis de partir ; c'était à Toulouse , d'ailleurs ( mais pas à Fermat ).
Les classes prépas sont accessibles mais peu connues des classes populaires; moi, ce sont mes profs de terminale qui, à la fin du 2ème trimestre m'ont parlé de la prépa littéraire ; je ne connaissais que les prépas scientifiques, car il y en avait dans mon lycée .
Après, ce qui a fait hésiter mes parents, c'est que pour faire hypokhâgne, il fallait partir étudier à 200 kms , ce qui représentait un coût financier important pour une famille modeste ; heureusement, j'étais boursière et j'ai obtenu une place à l'internat du lycée , ce qui m'a permis de partir ; c'était à Toulouse , d'ailleurs ( mais pas à Fermat ).
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- Presse-puréeGrand sage
Salut Victor, je m'étonne que tu ne connaisses pas cette étude, recensée par le Café Pédagogique:
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/03/22032013Article634995317209761708.aspx
Personnellement, j'ai eu la chance de faire une prépa, dans un lycée parisien (pas un grand...) et ce sont les seules années de ma scolarité où j'ai un tant soit peu bossé, ce sont les seules années de ma scolarité où l'on m"a encouragé à donner le meilleur de moi-même, c'est au cours de ces années, où nous suivions une formation générale, que j'ai trouvé ma voie.
Je pense effectivement qu'il y a chez certains profs de prépa un problème de discours: il vaudrait mieux encourager les étudiants à bosser et à se révéler à eux-mêmes. Tu as de multiples retours d'expérience ici. Le mien est positif, alors que je n'ai pas intégré. Je n'ai jamais été traité comme un sous-merdre, et je suis toujours en contacts avec certains profs via fessedebouc. Nous avions une amicale des anciens au cours de laquelle nous faisions un repas, nous avons monté de nous-même, une fois en kh, une structure de tutorat pour les hk... c'est assez éloigné de l'expérience de certains, j'en ai bien conscience, mais la prépa, c'est comme tout, c'est aussi ce que l'on en fait...
Mes condoléances à la famille et aux amis.
PP
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/03/22032013Article634995317209761708.aspx
Personnellement, j'ai eu la chance de faire une prépa, dans un lycée parisien (pas un grand...) et ce sont les seules années de ma scolarité où j'ai un tant soit peu bossé, ce sont les seules années de ma scolarité où l'on m"a encouragé à donner le meilleur de moi-même, c'est au cours de ces années, où nous suivions une formation générale, que j'ai trouvé ma voie.
Je pense effectivement qu'il y a chez certains profs de prépa un problème de discours: il vaudrait mieux encourager les étudiants à bosser et à se révéler à eux-mêmes. Tu as de multiples retours d'expérience ici. Le mien est positif, alors que je n'ai pas intégré. Je n'ai jamais été traité comme un sous-merdre, et je suis toujours en contacts avec certains profs via fessedebouc. Nous avions une amicale des anciens au cours de laquelle nous faisions un repas, nous avons monté de nous-même, une fois en kh, une structure de tutorat pour les hk... c'est assez éloigné de l'expérience de certains, j'en ai bien conscience, mais la prépa, c'est comme tout, c'est aussi ce que l'on en fait...
Mes condoléances à la famille et aux amis.
PP
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- doublecasquetteEnchanteur
Quand vous parlez des prépas, vous tendez tjs à parler des prépas littéraires, celles qu'on a le choix de faire ou ne pas faire, celles dont la suppression n'aurait que d'infimes conséquences. Je me permets de vous rappeler que pour certains métier la prépa est un passage obligé ou quasi, les autres filières d'accès offrant un nombre de places ultra-limité et exigeant un dossier en béton: ingénieur physicien ou chimiste, ingénieur agronome et vétérinaire. Dans ces prépas se trouvent des élèves sans états d'âme, l'œil fixé sur des objectifs professionnels. Et pourtant, échouer est là tirer un trait définitif et bien douloureux sur ses objectifs professionnels, comme en première année de médecine.
- NasopiBon génie
Dans ma famille, tout le monde a fait des prépas scientifiques (je suis la seule à avoir fait une prépa littéraire) et tout le monde en garde un excellent souvenir. En général, ils pensent que la pression est beaucoup plus importante en prépa littéraire, parce qu'il n'y a qu'un seul concours, alors qu'eux, dans le tas, ils sont sûrs d'en avoir au moins un. Comme quoi...
Pensées à la famille.
Pensées à la famille.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- SapotilleEmpereur
Rétrospectivement, je pense aussi à tout ce que l'on fait subir aux jeunes qui font St Cyr !
En me racontant ces horreurs, mon fils parlait beaucoup de la cohésion du groupe, de l'entraide sans faille entre les jeunes.
N'y a t-il pas, une très forte concurrence entre les étudiants qui sont en prépa ?
Un chacun pour soi qui fait sombrer les plus fragiles?
En me racontant ces horreurs, mon fils parlait beaucoup de la cohésion du groupe, de l'entraide sans faille entre les jeunes.
N'y a t-il pas, une très forte concurrence entre les étudiants qui sont en prépa ?
Un chacun pour soi qui fait sombrer les plus fragiles?
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