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- User5899Demi-dieu
Vous ne racontez jamais d'histoire aux élèves ? On nous racontait, dans le temps, c'était bien...Haldetrude a écrit:En hg je donne des documents avec des questions aux élèves, ils répondent à l'écrit. Les questions sont très guidées, souvent elles correspondent à un raisonnement que je cherche à faire suivre aux élèves. Puis on corrige. Et j'impose un bilan écrit préparé à l'avance.
Je ne sais pas à quelle méthode ça correspond. Je n'ai pas eu la "chance" d'avoir des cours iufm (="génération sacrifiée").
Je ne sais pas si c'est bien de faire comme ça . J'aimerais bien savoir moi aussi
- philannDoyen
Cripure a écrit:Vous ne racontez jamais d'histoire aux élèves ? On nous racontait, dans le temps, c'était bien...Haldetrude a écrit:En hg je donne des documents avec des questions aux élèves, ils répondent à l'écrit. Les questions sont très guidées, souvent elles correspondent à un raisonnement que je cherche à faire suivre aux élèves. Puis on corrige. Et j'impose un bilan écrit préparé à l'avance.
Je ne sais pas à quelle méthode ça correspond. Je n'ai pas eu la "chance" d'avoir des cours iufm (="génération sacrifiée").
Je ne sais pas si c'est bien de faire comme ça . J'aimerais bien savoir moi aussi
+1000! avec Cripure. Au lycée j'avais une prof super dure et méga exigeante...mais qui avait un don pour raconter les histoires, c'est à peine si elle ne les mimait pas!!
- kiwiGuide spirituel
Dinosaura a écrit:kiwi a écrit:Je fais de tout au niveau "types de cours". Suivant les classes, les heures, les chapitres, le BO. Des fois je prévois un truc et finalement, je fais autrement car je suis à la bourre, c'était mal passé avec la classe d'avant... Je pense qu'il faut s'adapter au contexte du moment et varier, pas procéder d'une seule façon, que se soit celle de l'IUFM ou une autre.
Moi aussi Kiwi bien sûr je m'adapte ! Ceci dit, ce que tu me dis me rassure dans le fond.
Je ne pense pas qu'une seule méthode soit toujours propice aux apprentissages des élèves. Parfois elle l'est, parfois non. Donc jeter aux orties les démarches préconisées en ce moment par l'IUFM non. Mais dire amen et ne faire que ça non plus. Un IPR peut parfaitement le comprendre et encourage des cours qui ne sont pas formatés.
- kiwiGuide spirituel
Dinosaura a écrit:
Alors tu veux dire que tu présentes/expliques les docs avec les élèves dans une première approche, puis que tu leur donnes 2-3 questions plus denses qui servent de travail préparatoire pour construire la leçon ? Ou j'ai rien compris là non plus...
C'est ce que je fais souvent aussi et c'est ce qui m'a été préconisé dans le rapport d'inspection.
- kiwiGuide spirituel
Cripure a écrit:Vous ne racontez jamais d'histoire aux élèves ? On nous racontait, dans le temps, c'était bien...Haldetrude a écrit:En hg je donne des documents avec des questions aux élèves, ils répondent à l'écrit. Les questions sont très guidées, souvent elles correspondent à un raisonnement que je cherche à faire suivre aux élèves. Puis on corrige. Et j'impose un bilan écrit préparé à l'avance.
Je ne sais pas à quelle méthode ça correspond. Je n'ai pas eu la "chance" d'avoir des cours iufm (="génération sacrifiée").
Je ne sais pas si c'est bien de faire comme ça . J'aimerais bien savoir moi aussi
Pour raconter des histoires, des anecdotes, il faut être à l'aise avec ses programmes et avoir une culture personnelle de l'anecdote assez importante. Cela s'acquiert, c'est comme tout. Et faut pas faire que ça non plus.
- User5899Demi-dieu
Je ne parle pas d'anecdotes. Je parle d'un cours d'histoire où l'on raconte l'Histoire. Où l'on se rappelle que les érudits construisent un récit, et qu'un gamin de 3e ou de T se fout complètement de savoir comment on l'écrit, ce récit, mais que ce récit, il veut bien l'entendre. Ca s'apprend ? Oh, j'imagine, et j'imagine même que c'est pour ça qu'on fait des études. Et en plus, ça coûte moins cher en gadgets que le constructivismekiwi a écrit:Cripure a écrit:Vous ne racontez jamais d'histoire aux élèves ? On nous racontait, dans le temps, c'était bien...Haldetrude a écrit:En hg je donne des documents avec des questions aux élèves, ils répondent à l'écrit. Les questions sont très guidées, souvent elles correspondent à un raisonnement que je cherche à faire suivre aux élèves. Puis on corrige. Et j'impose un bilan écrit préparé à l'avance.
Je ne sais pas à quelle méthode ça correspond. Je n'ai pas eu la "chance" d'avoir des cours iufm (="génération sacrifiée").
Je ne sais pas si c'est bien de faire comme ça . J'aimerais bien savoir moi aussi
Pour raconter des histoires, des anecdotes, il faut être à l'aise avec ses programmes et avoir une culture personnelle de l'anecdote assez importante. Cela s'acquiert, c'est comme tout. Et faut pas faire que ça non plus.
Mais bon, je laisse les professionnels professer
- NLM76Grand Maître
Oui.
Mon cours veille à ce que le savoir soit construit par les élèves de façon construite et structurée. C'est pourquoi je leur livre tel qu'il doit être construit dans leur tête, étape par étape, en commençant par le commencement, et en terminant par la conclusion.
Parties, sous-parties, exemples numérotés et analysés. Ils écoutent, apprennent et appliquent en réfléchissant.
Ils construisent eux-mêmes, de a à z leurs commentaires et leurs dissertations.
Le contraire d'un cours constructiviste, c'est un cours déstructurant.
Non ?
Mon cours veille à ce que le savoir soit construit par les élèves de façon construite et structurée. C'est pourquoi je leur livre tel qu'il doit être construit dans leur tête, étape par étape, en commençant par le commencement, et en terminant par la conclusion.
Parties, sous-parties, exemples numérotés et analysés. Ils écoutent, apprennent et appliquent en réfléchissant.
Ils construisent eux-mêmes, de a à z leurs commentaires et leurs dissertations.
Le contraire d'un cours constructiviste, c'est un cours déstructurant.
Non ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- RagnetrudeExpert spécialisé
kiwi a écrit:Cripure a écrit:Vous ne racontez jamais d'histoire aux élèves ? On nous racontait, dans le temps, c'était bien...Haldetrude a écrit:En hg je donne des documents avec des questions aux élèves, ils répondent à l'écrit. Les questions sont très guidées, souvent elles correspondent à un raisonnement que je cherche à faire suivre aux élèves. Puis on corrige. Et j'impose un bilan écrit préparé à l'avance.
Je ne sais pas à quelle méthode ça correspond. Je n'ai pas eu la "chance" d'avoir des cours iufm (="génération sacrifiée").
Je ne sais pas si c'est bien de faire comme ça . J'aimerais bien savoir moi aussi
Pour raconter des histoires, des anecdotes, il faut être à l'aise avec ses programmes et avoir une culture personnelle de l'anecdote assez importante. Cela s'acquiert, c'est comme tout. Et faut pas faire que ça non plus.
Bien sûr que si, je raconte au moment de la correction, je complète, j'élargis, si j'en ai une je place ma petite anecdote. C'est sûr qu'avec mon peu d'expérience mes cours doivent être moins passionnants que ceux d'un prof qui a plus de bouteille, mais j'y travaille
La logique des programmes que l'on a aujourd'hui fait qu'il est inenvisageable de faire un cours d'une heure qui ne serait qu'un récit du professeur. À vrai dire j'apprécie les moments de récits, mais faire cours uniquement à partir de ça, bof. En collège les élèves ont besoin de changer "d'activité" (désolée) assez souvent pendant une heure. Au lycée bien sûr c'est autre chose.
- albertine02Expert spécialisé
Cripure a écrit:Vous ne racontez jamais d'histoire aux élèves ? On nous racontait, dans le temps, c'était bien...Haldetrude a écrit:En hg je donne des documents avec des questions aux élèves, ils répondent à l'écrit. Les questions sont très guidées, souvent elles correspondent à un raisonnement que je cherche à faire suivre aux élèves. Puis on corrige. Et j'impose un bilan écrit préparé à l'avance.
Je ne sais pas à quelle méthode ça correspond. Je n'ai pas eu la "chance" d'avoir des cours iufm (="génération sacrifiée").
Je ne sais pas si c'est bien de faire comme ça . J'aimerais bien savoir moi aussi
mais si, on le fait !
moi, j'en raconte et j'en lis, et ce sont leurs cours préférés !
ce serait mieux si on n'était pas aux horaires-plancher, mais cela est une autre histoire....
- gauvain31Empereur
Perso en SVT j'ai beaucoup commencer par la construction du savoir , tout le temps.... j'ai commencé en collège ; et quand je relis mes cours de mes deux premières années , effectivement je suis moi-même choqué qu'on puisse vouloir tout démontré. En TP , très souvent ce sont des TP "construction des savoir , mais pas tout le temps: çà peut être un TP d'observation pour se remémorer les noms des organes composant les appareils génitaux à travers le dissection d'une souris, çà peut être aussi un TP d'application : on fait le cours avant et on applique en TP ensuite , et finalement çà prend plus de sens aux élèves. C'est finalement avec les années et la nouvelle réforme des lycée qui , du fait de la diminution des horaires et de augmentation des programmes nous oblige à faire plus de cours magistral qu'avant , mais notre IPR parle de "transmissif" il faut faire du transmissif selon ses mots car il n'y a pas le choix... (mais là je n'avais pas attendu son accord :lol: ) C'est là que je me suis rendu à quel point j'ai été formaté par l'IUFM "l'élève doit construire son savoir " C'EST FAUX, l'élève PEUT construire son savoir; l'avenir pour sera justement dans la diversité des pratiques en classe en fonction du temps qui nous reste.
- Numéro 6Niveau 6
Cette question me semble assez proches des notions de savoirs pyramidaux et non pyramidaux. Traditionnellement on considère qu'on acquiert les connaissances dans un ordre didactique précis, ce qui conduit à "construire" des séquences censées "construire" les savoirs comme "le maçon construit un mur". On construit d'abord la base de la pyramide puis on "monte le mur". Mais ces conceptions sont invalidées par un certain nombre de faits: l'apprentissage naturel des langues, l'adaptation de certains élèves qui ne connaissent l'école que très tardivement et d'une manière générale tous les apprentissages "sur le tas"... Il me semble indispensable que les situations pédagogiques aient une cohérence. Mais la cohérence interne de l'activité peut être d'une autre nature que la structure interne du savoir. Il peut s'agir de la cohérence du projet par exemple. Au plan de l'efficacité plus la population sera adulte et "scolaire" plus l'enseignement traditionnel sera efficace... et bien sur, inversement.
https://twitter.com/SortirDuVillage
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- gauvain31Empereur
Le problème est que le constructivisme repose sur une théorie (dogme?) qui n'a jamais été démontrée : à savoir que l'on ne sait que ce que l'on pratique. Les étude Follow Throught avaient montré que le constructivisme ne marchait pas si bien que çà pour les enseignement fondamentaux. Pour les enseignement du secondaire , çà reste à prouver
- RagnetrudeExpert spécialisé
Cripure a écrit:et qu'un gamin de 3e ou de T se fout complètement de savoir comment on l'écrit, ce récit, mais que ce récit, il veut bien l'entendre. Ca s'apprend ? Oh, j'imagine, et j'imagine même que c'est pour ça qu'on fait des études. Et en plus, ça coûte moins cher en gadgets que le constructivisme
Mais bon, je laisse les professionnels professer
Je ne suis pas d'accord, ça c'est vraiment les cours d'histoire "de l'ancien temps" pour moi. Je ne me vois pas passer mon temps à raconter (même si c'est bien fait) les évènements de l'histoire de France. Même si c'est ambitieux on doit apprendre aux collégiens, non seulement des connaissances de base en HG, mais aussi à exercer leurs esprit critique, à se questionner, à comprendre un texte ou d'autres types de documents. Ça n'est pas incompatible avec des moments où le prof raconte, synthétise, éclaircit. J'ai déjà essayé de faire une demi-heure de "magistral", mais franchement les gamins décrochent au bout d'un moment (je dois être une piètre conteuse ), surtout dans les petites classes.
Je répète que je fais bien la différence entre le lycée et le collège sur ce sujet.
- DinosauraHabitué du forum
J'ai mené à peu près les mêmes expériences pédagogiques que toi Halde, et j'en tire les mêmes conclusions.
C'est pour cela que j'ai précisé collège dans le titre.
C'est pour cela que j'ai précisé collège dans le titre.
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- JPhMMDemi-dieu
Merci.gauvain31 a écrit:Le problème est que le constructivisme repose sur une théorie (dogme?) qui n'a jamais été démontrée : à savoir que l'on ne sait que ce que l'on pratique. Les étude Follow Throught avaient montré que le constructivisme ne marchait pas si bien que çà pour les enseignement fondamentaux. Pour les enseignement du secondaire , çà reste à prouver
Or ce qui n'a pas été démontré est une opinion. Ainsi donc se voir reprocher de ne pas appliquer une théorie non démontrée relève du reproche de ne pas adhérer à une opinion.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- thrasybuleDevin
Enfin, pour raconter des anecdotes, il faut en avoir à raconter non?
Si , au lieu de potasser des séquences toutes faites sur internet, et de chronophagiser sur des byzantinismes masturbatoires, on lisait, on voyait des films, et s'ouvrait l'esprit parmi les collègues? Mais, c'st vrai:" j'ai pas le temps.". MDR.
Si , au lieu de potasser des séquences toutes faites sur internet, et de chronophagiser sur des byzantinismes masturbatoires, on lisait, on voyait des films, et s'ouvrait l'esprit parmi les collègues? Mais, c'st vrai:" j'ai pas le temps.". MDR.
- RagnetrudeExpert spécialisé
JPhMM a écrit:Merci.gauvain31 a écrit:Le problème est que le constructivisme repose sur une théorie (dogme?) qui n'a jamais été démontrée : à savoir que l'on ne sait que ce que l'on pratique. Les étude Follow Throught avaient montré que le constructivisme ne marchait pas si bien que çà pour les enseignement fondamentaux. Pour les enseignement du secondaire , çà reste à prouver
Or ce qui n'a pas été démontré est une opinion. Ainsi donc se voir reprocher de ne pas appliquer une théorie non démontrée relève du reproche de ne pas adhérer à une opinion.
Effectivement. Finalement le mieux est que chaque enseignant utilise la méthode dans laquelle il se sente le plus à l'aise. Les élèves le ressentent quand on sait ce que l'on fait. Si on est mal à l'aise avec une méthode, qu'on est pas convaincu par nos propres cours, ça foire à tous les coups.
- doctor whoDoyen
Haldetrude a écrit:Cripure a écrit:et qu'un gamin de 3e ou de T se fout complètement de savoir comment on l'écrit, ce récit, mais que ce récit, il veut bien l'entendre. Ca s'apprend ? Oh, j'imagine, et j'imagine même que c'est pour ça qu'on fait des études. Et en plus, ça coûte moins cher en gadgets que le constructivisme
Mais bon, je laisse les professionnels professer
Je ne suis pas d'accord, ça c'est vraiment les cours d'histoire "de l'ancien temps" pour moi. Je ne me vois pas passer mon temps à raconter (même si c'est bien fait) les évènements de l'histoire de France. Même si c'est ambitieux on doit apprendre aux collégiens, non seulement des connaissances de base en HG, mais aussi à exercer leurs esprit critique, à se questionner, à comprendre un texte ou d'autres types de documents. Ça n'est pas incompatible avec des moments où le prof raconte, synthétise, éclaircit. J'ai déjà essayé de faire une demi-heure de "magistral", mais franchement les gamins décrochent au bout d'un moment (je dois être une piètre conteuse ), surtout dans les petites classes.
Je répète que je fais bien la différence entre le lycée et le collège sur ce sujet.
Le récit doit être l'occasion d'un questionnement, visant à mettre en oeuvre et à questionner des concepts historiques acquis ou en cours d'acquisition, à faire des comparaisons, etc. Le récit magistral pur n'apprend qu'une suite d'informations. Mais je ne suis pas sûr qu'il soit possible : les gamins poseraient des questions, de toute manière. La "leçon-récit" a toujours coexisté avec la "leçon-document". Et le récit peut même être pris comme un "document" à analyser et questionner :d'où l'intérêt de faire faire de vraies lectures historiques aux élèves.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- DinosauraHabitué du forum
thrasybule a écrit:Enfin, pour raconter des anecdotes, il faut en avoir à raconter non?
Si , au lieu de potasser des séquences toutes faites sur internet, et de chronophagiser sur des byzantinismes masturbatoires, on lisait, on voyait des films, et s'ouvrait l'esprit parmi les collègues? Mais, c'st vrai:" j'ai pas le temps.". MDR.
Qui vises-tu par ce message ?
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- JPhMMDemi-dieu
Absolument. C'est d'autant plus vrai que croire qu'une méthode relevant de l'opinion serait La Méthode relève cette fois de la croyance superstitieuse ("Croyance irrationnelle à l'influence, au pouvoir de certaines choses, de certains faits"). Or de telles choses n'ont pas à s'exprimer dans le cadre de l'enseignement.Haldetrude a écrit:JPhMM a écrit:Merci.gauvain31 a écrit:Le problème est que le constructivisme repose sur une théorie (dogme?) qui n'a jamais été démontrée : à savoir que l'on ne sait que ce que l'on pratique. Les étude Follow Throught avaient montré que le constructivisme ne marchait pas si bien que çà pour les enseignement fondamentaux. Pour les enseignement du secondaire , çà reste à prouver
Or ce qui n'a pas été démontré est une opinion. Ainsi donc se voir reprocher de ne pas appliquer une théorie non démontrée relève du reproche de ne pas adhérer à une opinion.
Effectivement. Finalement le mieux est que chaque enseignant utilise la méthode dans laquelle il se sente le plus à l'aise. Les élèves le ressentent quand on sait ce que l'on fait. Si on est mal à l'aise avec une méthode, qu'on est pas convaincu par nos propres cours, ça foire à tous les coups.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- thrasybuleDevin
?Dinosaura a écrit:thrasybule a écrit:Enfin, pour raconter des anecdotes, il faut en avoir à raconter non?
Si , au lieu de potasser des séquences toutes faites sur internet, et de chronophagiser sur des byzantinismes masturbatoires, on lisait, on voyait des films, et s'ouvrait l'esprit parmi les collègues? Mais, c'st vrai:" j'ai pas le temps.". MDR.
Qui vises-tu par ce message ?
Je n'aime pas les jeux de fléchettes
Je constaste la priorité donnée à des arguties d'une vacuité absolue face à une liberté intellectuelle toujours dangereuse à assumer.
- DinosauraHabitué du forum
Je ne pense pas que quiconque sur ce fil ait donné la priorité sur la forme plutôt que sur le contenu (les connaissances). Il a juste été fait mention du fait que, lorsqu'on est un jeune prof d'histoire, on n'a pas encore un éventail d'anecdotes hyper étendu (malheureusement), même si on s'emploie à l'agrandir par des lectures personnelles justement.
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- RagnetrudeExpert spécialisé
Dinosaura a écrit:thrasybule a écrit:Enfin, pour raconter des anecdotes, il faut en avoir à raconter non?
Si , au lieu de potasser des séquences toutes faites sur internet, et de chronophagiser sur des byzantinismes masturbatoires, on lisait, on voyait des films, et s'ouvrait l'esprit parmi les collègues? Mais, c'st vrai:" j'ai pas le temps.". MDR.
Qui vises-tu par ce message ?
+1. Je n'ai vu personne vanter les mérites des séquences toutes faites sur internet...
Et faire du récit magistral à longueur de temps ça ne veut pas dire avoir des connaissances actualisées et fiables.
De plus pour les fameuses anecdotes, il ne vaut mieux pas faire des recherches trop approfondies car on réalise dans les 3/4 des cas que tous les trucs rigolos que nous ont raconté nos profs sont en fait des légendes...
- philannDoyen
JPhMM a écrit:Absolument. C'est d'autant plus vrai que croire qu'une méthode relevant de l'opinion serait La Méthode relève cette fois de la croyance superstitieuse ("Croyance irrationnelle à l'influence, au pouvoir de certaines choses, de certains faits"). Or de telles choses n'ont pas à s'exprimer dans le cadre de l'enseignement.Haldetrude a écrit:JPhMM a écrit:Merci.gauvain31 a écrit:Le problème est que le constructivisme repose sur une théorie (dogme?) qui n'a jamais été démontrée : à savoir que l'on ne sait que ce que l'on pratique. Les étude Follow Throught avaient montré que le constructivisme ne marchait pas si bien que çà pour les enseignement fondamentaux. Pour les enseignement du secondaire , çà reste à prouver
Or ce qui n'a pas été démontré est une opinion. Ainsi donc se voir reprocher de ne pas appliquer une théorie non démontrée relève du reproche de ne pas adhérer à une opinion.
Effectivement. Finalement le mieux est que chaque enseignant utilise la méthode dans laquelle il se sente le plus à l'aise. Les élèves le ressentent quand on sait ce que l'on fait. Si on est mal à l'aise avec une méthode, qu'on est pas convaincu par nos propres cours, ça foire à tous les coups.
+ 1000!! LA Méthode c'est en fait du dogme!!! Les bonnes méthodes varient selon le prof, les élèves, l'établissement etc...
- User5899Demi-dieu
Si vous le dites. Je crois personnellement que tout ce qui peut les changer du zapping permanent est à valoriser.Haldetrude a écrit:j'apprécie les moments de récits, mais faire cours uniquement à partir de ça, bof. En collège les élèves ont besoin de changer "d'activité" (désolée) assez souvent pendant une heure. Au lycée bien sûr c'est autre chose.
- User5899Demi-dieu
Oui, ben vous faites bien ce que vous voulez, hein. Je ne vois pas pourquoi l'ancien temps serait nécessairement dépassé, surtout quand on entend les gens du nouveau temps se plaindre sans cesse Et je parlais de collège, bien sûr. Au lycée, on grattait comme des malades en général, hélas.Haldetrude a écrit:Cripure a écrit:et qu'un gamin de 3e ou de T se fout complètement de savoir comment on l'écrit, ce récit, mais que ce récit, il veut bien l'entendre. Ca s'apprend ? Oh, j'imagine, et j'imagine même que c'est pour ça qu'on fait des études. Et en plus, ça coûte moins cher en gadgets que le constructivisme
Mais bon, je laisse les professionnels professer
Je ne suis pas d'accord, ça c'est vraiment les cours d'histoire "de l'ancien temps" pour moi. Je ne me vois pas passer mon temps à raconter (même si c'est bien fait) les évènements de l'histoire de France. Même si c'est ambitieux on doit apprendre aux collégiens, non seulement des connaissances de base en HG, mais aussi à exercer leurs esprit critique, à se questionner, à comprendre un texte ou d'autres types de documents. Ça n'est pas incompatible avec des moments où le prof raconte, synthétise, éclaircit. J'ai déjà essayé de faire une demi-heure de "magistral", mais franchement les gamins décrochent au bout d'un moment (je dois être une piètre conteuse ), surtout dans les petites classes.
Je répète que je fais bien la différence entre le lycée et le collège sur ce sujet.
Ce que vous dites reflète la doxa contemporaine, mais pas une vérité. Depuis qu'on se mêle de développer l'esprit critique des élèves, ils n'en ont plus du tout. Moi, je m'interroge. Et je pense que l'esprit critique, ça se construit sur du savoir. Mais bon, brisons là, encore une fois, chacun est libre de choisir ses propres chaînes.
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