- Mestelle51Habitué du forum
paul31 a écrit:Ma soeur a redoublé en primaire, que du positif !
Elle a finalement eu le bac avec 16,75 de moyenne !
Je trouve cette interdiction absurde !
Les taux de réussite vont chuter !
Justement, les études réalisées démontrent l'inutilité du redoublement sur le résultat scolaire. Les élèves redoublants réussissant même moins en moyenne que les élèves faibles ne redoublant pas.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
doublecasquette a écrit:C'est pas faux a écrit:Dans mon école, il y a bon an mal an 5 CP à qui il en faut deux pour entrer dans la lecture.
Les en empêcher relève soit de l'irresponsabilité, soit de l'idée qu'il n'y a pas besoin de savoir lire pour être vigile à Carrouf.
Sur combien d'élèves de CP en tout ? Est-ce que c'est en plus de procédures de maintien en GS ou à la place de celles-ci ?
Sur une cinquantaine environ. Pour ta deuxième question, j'avoue que je ne le sais pas trop. Mais j'entends mes collègues de CP râler contre l'accueil en CP d'élèves pas élèves du tout.
- PoupsSage
oui!gelsomina31 a écrit:Poups a écrit:(...)
Je suis d'accord . Je suis, en ce qui me concerne , pour le redoublement au mérite... Je veux dire, par là, qu' il faut qu'il serve à l'élève....
Sur les 14 redoublants que j'ai , il n' a servi à rien....
Nous sommes donc sur la même longueur d'onde!
Sauf que petit à petit, on nous retire les moyens (RASED POWER!!) en primaire pour que les redoublements servent à quelques chose.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Mestelle51 a écrit:paul31 a écrit:Ma soeur a redoublé en primaire, que du positif !
Elle a finalement eu le bac avec 16,75 de moyenne !
Je trouve cette interdiction absurde !
Les taux de réussite vont chuter !
Justement, les études réalisées démontrent l'inutilité du redoublement sur le résultat scolaire. Les élèves redoublants réussissant même moins en moyenne que les élèves faibles ne redoublant pas.
Cette comparaison n'a aucun sens : si on les a fait redoubler et que leur famille l'a accepté, c'est parce qu'ils étaient plus faibles que faibles. Que le redoublement n'y ait pas complètement remédié ne signifie rien.
- gelsomina31Grand Maître
Le redoublement n'est pas la panacée. Ce n'est qu'une solution parmi d'autres.C'est pas faux a écrit:Mestelle51 a écrit:paul31 a écrit:Ma soeur a redoublé en primaire, que du positif !
Elle a finalement eu le bac avec 16,75 de moyenne !
Je trouve cette interdiction absurde !
Les taux de réussite vont chuter !
Justement, les études réalisées démontrent l'inutilité du redoublement sur le résultat scolaire. Les élèves redoublants réussissant même moins en moyenne que les élèves faibles ne redoublant pas.
Cette comparaison n'a aucun sens : si on les a fait redoubler et que leur famille l'a accepté, c'est parce qu'ils étaient plus faibles que faibles. Que le redoublement n'y ait pas complètement remédié ne signifie rien.
C'est, hélas, VU LE MANQUE DE MOYENS HUMAINS (RASED, prof en surplus, accompagnement social, psy ou médical de l'enfant) le seul moyen qui reste aux prof de primaire d'aider leurs élèves qui ne suivent pas.
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- Mestelle51Habitué du forum
C'est pas faux a écrit:Mestelle51 a écrit:paul31 a écrit:Ma soeur a redoublé en primaire, que du positif !
Elle a finalement eu le bac avec 16,75 de moyenne !
Je trouve cette interdiction absurde !
Les taux de réussite vont chuter !
Justement, les études réalisées démontrent l'inutilité du redoublement sur le résultat scolaire. Les élèves redoublants réussissant même moins en moyenne que les élèves faibles ne redoublant pas.
Cette comparaison n'a aucun sens : si on les a fait redoubler et que leur famille l'a accepté, c'est parce qu'ils étaient plus faibles que faibles. Que le redoublement n'y ait pas complètement remédié ne signifie rien.
Mais ces études ne viennent que confirmer mes propres observations. C'est peut être différent pour les premières classes de l'élémentaire. Le redoublement n'est bénéfique que dans de très rare cas, alors qu'il est nocif dans la majorité des cas. Le rendre exceptionnel et soumis à la demande des parents me semble donc la meilleure chose à faire. Et je ne m'intéresse pas à la question budgétaire. Cela allégerait le nombre d'élèves en classe, et autoriserait les élèves pour qui la scolarité est une longue souffrance à trouver leur voie plus vite.
Cet amendement va dans le bon sens, mais celui qui veut interdire l'apprentissage à 14 ans va dans le mauvais.
- doublecasquetteEnchanteur
C'est pas faux a écrit:doublecasquette a écrit:C'est pas faux a écrit:Dans mon école, il y a bon an mal an 5 CP à qui il en faut deux pour entrer dans la lecture.
Les en empêcher relève soit de l'irresponsabilité, soit de l'idée qu'il n'y a pas besoin de savoir lire pour être vigile à Carrouf.
Sur combien d'élèves de CP en tout ? Est-ce que c'est en plus de procédures de maintien en GS ou à la place de celles-ci ?
Sur une cinquantaine environ. Pour ta deuxième question, j'avoue que je ne le sais pas trop. Mais j'entends mes collègues de CP râler contre l'accueil en CP d'élèves pas élèves du tout.
Ça fait donc environ 10 %... dans un secteur pas facile-facile, en plus.
On est loin des 30 % dont on nous rebat les oreilles... Ça se compenserait très facilement par quelques passages anticipés au CE1, CE2 ou CM... C'est bien ce que je disais.
Eh, les syndicalistes du forum, ce n'est pas une idée qu'on pourrait relancer, ça ?
Il existe environ 10 à 15 % d'enfants dont la scolarité primaire peut être écourtée d'un an (particulièrement chez des enfants nés au premier trimestre de l'année civile, mais pas seulement). La possibilité de faire passer ces élèves de manière anticipée, en maternelle, c'est le plus facile, surtout si l'enfant est entré à deux ans, mais c'est aussi possible en élémentaire, au niveau du CE ou du CM de préférence (à moins que la GS ait été très structurante au niveau des apprentissages fondamentaux), permettrait d'alléger les budgets de manière conséquente. Une partie de la somme économisée pourrait être consacrée à accepter le redoublement d'enfants qui, de l'avis de tous les experts (enseignant de la classe, RASED, médecin, orthophoniste), ont besoin de plus de temps pour progresser.
- doublecasquetteEnchanteur
Un texte qui avait été publié naguère au sujet de l'inutilité des redoublements :
Des histoires de redoublements réussis
Selon les idées développées par notre administration et relayées par les médias, le redoublement n’est jamais une bonne chose : ils recommencent à zéro, ils progressent moins que s’ils étaient passés dans la classe supérieure, ils développent une frustration, leur pronostic de réussite est moins bon que pour des enfants n’ayant jamais redoublé (porte ouverte enfoncée avec force et constance) et surtout, ils osent enfin le dire, ils coûtent cher.
Je voudrais vous apporter mon modeste témoignage au sujet de quatre de mes élèves ou anciens élèves.
1) Christian (je change les prénoms, on ne sait jamais...)
Il a emménagé dans notre commune pendant les vacances de Noël. Sa maman et lui étaient venus pour l’inscription la veille des vacances, ma collègue de CE1 (et la suite) était en congé maladie.
Je lui ai posé quelques questions, son prénom, son nom, sa date de naissance, sa classe. Pour le prénom et le nom pas de problème, son âge, 7 ans et demi, il le savait aussi, sa date de naissance, non, sa date d’anniversaire, non plus. Quant à sa classe, ni lui, ni sa maman ne pouvaient répondre à la question. Dans l’école où il était, les enfants n’avaient pas de maître à eux, « ils leur font passer des tests, me dit la mère, et après, selon leurs résultats, ils changent de maître et de groupe plusieurs fois par jour... Mais de toute façon, ils ne font pas grand chose et, mon mari et moi, on ne peut pas trop l’aider. En tout cas, sur le papier de la directrice, c’est écrit sa classe. » Elle m’a tendu le certificat de radiation où j’ai pu lire 3C2 (sans doute cycle 2, 3° année...).
A la rentrée, j’avertis ma collègue : « On a un nouveau qui vient de ..., vu l’âge, il doit être au CE1, mais à mon avis il ne sait pas lire. Tu verras bien... » A la récréation du matin, le verdict tombe : Christian sait à peine déchiffrer quelques mots très simples, il ne sait pas écrire sur les lignes dans un cahier. De plus, il est très défaitiste, selon lui, il ne peut rien apprendre, il ne sait « pas faire ».
Je lui propose de l’intégrer dans le groupe de mes CP dès aujourd’hui pour toutes les activités de Français. Nous le proposons à Christian sous forme d’aide et de « remise à niveau », il est tout de suite d’accord. Le soir à la sortie, nous faisons la même proposition à sa maman, « avec des gants épais comme tout », lui expliquant bien qu’il ne s’agit ni d’une rétrogradation, ni d’un redoublement mais d’une procédure de soutien indispensable puisque nous ne pouvons bénéficier dans nos lieux reculés des services d’un Réseau d’Aide Spécialisé. La maman, ravie, accepte sur le champ cet accommodement, nous expliquant qu’elle avait réclamé que son fils « redouble son CP » et qu’il lui avait été répondu que ce n’était plus possible depuis « la réforme » et que par ailleurs son fils se « débrouillait » très bien et qu’il « finirait » d’apprendre à lire l’année suivante. Elle se méfiait par ailleurs du Réseau parce que « ils jouent avec eux, mais ils ne leur apprennent rien... »
Christian a donc réintégré le CP pour les activités de lecture/écriture puis assez vite pour les maths.
A la fin de l’année, d’un commun accord, nous avons décidé d’un redoublement du CE1, le niveau de français étant presque correct mais celui de maths bien trop faible pour envisager un passage au CE2. Il a fini sa scolarité primaire chez nous toujours assez peu sûr de ses capacités. Il est passé cette année en 4°, son dernier bulletin de 5° affichait un beau 14 /20 de moyenne générale. J’ai rencontré sa mère l’autre jour qui m’a dit : « Il veut toujours passer vous voir à l’école pour vous remercier de ce que vous avez fait pour lui, mais il n’ose pas parce que quand même il aimerait avoir de meilleures notes à vous présenter pour que vous soyez fières de lui... »
2) Amélie
Amélie est fille unique, elle vit dans une ferme isolée avec son père et sa mère qui travaillent énormément et sortent très peu, depuis toute petite, elle les suit dans les champs. Lors de sa première rentrée (elle avait deux ans 10 mois), elle a tellement pleuré que nous avons demandé aux parents de la garder à la maison tout en essayant de lui faire rencontrer d’autres enfants, nous leur avons parlé des haltes garderies où ils auraient pu l’habituer en douceur à la séparation, nous leur avons conseillé d’en parler à leur médecin traitant. La deuxième tentative, à la rentrée de ses 3 ans 10 mois, ne s’est pas beaucoup mieux passée mais là, nous avons persisté.
A l’école, c’était une « petite souris » qui ne faisait rien sans sollicitation. Je l’ai eue dans ma classe de la Petite Section à son deuxième CE1. Elle a éprouvé d’énormes difficultés à s’intéresser à l’écrit, n’écoutant pas les histoires (pour elle, ça s’apparentait à la sieste...), puis plus tard ayant beaucoup de peine à en dégager une trame, ne s’intéressant que très peu au monde extérieur (j’ai souvenir d’un épisode mémorable où après un long travail sur fruit et arbre fruitier, elle n’arrivait pas à transposer ses connaissances « les cerises poussent sur un cerisier », « les abricots poussent sur un abricotier », « les olives poussent sur un olivier » à « les pommes poussent sur un ... » ou « les poires poussent sur un ... » ou cet autre épisode où nous avons essayé de lui faire enchaîner les événements relatifs aux vendanges :
- Que fait ton papa ?
- Il coupe les raisins.
- Et qu’est-ce qu’il en fait des raisins ?
- Il les met dans le seau.
- Et le seau, où le met-il ?
- Il le met dans la remorque.
- Et la remorque, où la mène-t-il ?
- Il la mène au monsieur de la cave.
- Et le monsieur de la cave, qu’est-ce qu’il en fait des raisins ?
(long silence)
- Il les mange ? ??? »)
Au CP, elle a appris à lire. En 10 mois, pas un de moins... Il faut dire que j’utilise depuis dix ans une méthode syllabique (« Bien lire et aimer lire » de C. Silvestre de Sacy) qui « marche » vraiment très bien.
Mais le CE1 a vite révélé ses difficultés de compréhension, en français d’abord (compréhension de textes, de consignes écrites, des premières bases d’orthographe, de grammaire, de conjugaison – oui je sais, normalement je n’ai plus le droit de les enseigner, tant pis, je suis hors la loi...) puis en mathématiques (numération, techniques opératoires et surtout résolution de problèmes). [Au fait, si quelqu’un connaît un livre ou un fichier de mathématiques à l’usage des CP, CE1 et CE2 aussi bien fichu que le livre de lecture que je viens de citer, je suis preneuse. Pour l’instant, j’utilise « J’apprends les maths » de R. Brissiaud chez RETZ, mais la nouvelle version me déçoit énormément (généralement mes CE2 mettent entre dix minutes et trente minutes pour effectuer les exercices prévus pour une ou deux séances de maths)].
Elle a donc redoublé son CE1 avec l’accord de ses parents qui ont estimé que de toute façon c’était à la maîtresse de décider puisque c’était elle qui lui apprenait (mais en revanche, je n’ai pas intérêt à me mêler de leur façon de cultiver leurs vignes ou leurs oliviers...)
Actuellement, Amélie est au CM2, ma collègue est satisfaite de ses résultats de français bien qu’elle déplore son manque de vocabulaire. L’année dernière au CM1, elle demandait souvent à sa voisine de table de l’aider à finir ses exercices de maths et quand elle la laissait seule pour les bilans, elle ne se débrouillait pas si mal.
Une dernière anecdote sur Amélie, culturelle celle-là. Nous écoutions le final de « La Flûte Enchantée » de Mozart, silence recueilli dans la classe. Amélie lève le doigt : « Maîtresse, c’est beau, encore plus beau que « Le petit St Jean» (une cérémonie qui a lieu chaque année dans la bourgade voisine). » et je me prends à rêver, peut-être que dans vingt ans, dans une ferme reculée de la Drôme, on écoutera du Mozart, ça nous changera de Lorie...
3) Sophie
Rentrée 2001, trois nouveaux élèves, arrivant de la même école que Christian : le frère âgé de 7 ans, passant en « 3C2 », et les sœurs jumelles, âgées de 6 ans, passant en « 2C2 ». Petite angoisse de la part de l’instit et question anodine à la maman, « Le grand, il sait lire ? », la maman me répond qu’il savait lire en entrant au CP (il est né au début janvier) et qu’il lit maintenant les vieilles « Bibliothèque Verte » de ses parents... Ouf ! Elle me signale par ailleurs que Sophie et sa sœur jumelle n’étaient pas dans la même classe de GS et que si Marie y a appris pas mal de choses, Sophie sait tout juste écrire son prénom en majuscules d’imprimerie et dénombrer des objets jusqu’à 5... Elle a demandé un maintien en maternelle pour Sophie, les fillettes sont de fin décembre, mais cela lui a été refusé parce que le cas de Sophie n’est « pas assez grave » et que ça viendra tout seul...
Nous commençons donc le CP. Apprendre à écrire entre les lignes du cahier, retenir les premiers rudiments de la lecture (toujours mon fameux bouquin), écouter les histoires, s’intéresser au monde extérieur (la fameuse « Découverte du Monde »), apprendre à compter (surtout que cette année-là, poussée par mon IUFMienne collègue de l’époque, j’utilisais la méthode ERMEL, celle qui part du fait que si l’enfant rentre au CP en ayant déjà étudié tout le programme de CP à la maison, il en sortira sachant compter, mais que sinon il ne faut pas « compter » sur cette méthode pour commencer par le commencement...), voilà bien du travail pour ma pauvre Sophie qui ne parle pas, n’a pas de copine, s’ennuie et rêve beaucoup. Ma collègue de maternelle la prend une heure par jour avec ses GS où, à ses dires, elle est méconnaissable : bavarde, volontaire, intéressée. Du coup, elle reprend pied. Comme Amélie, elle apprend à lire dans l’année (ma fichue méthode fait vraiment des miracles) et, le niveau de langage est quand même beaucoup plus élevé dans cette famille, passe au CE1 sans trop de décalage avec le reste du groupe.
Le premier CE1 est quand même hélas une catastrophe. Sophie plonge en maths (j’ai repris Brissiaud, l’ancien, l’IUFMienne étant partie sous d’autres cieux), n’arrive pas à comprendre les histoires que je leur lis, ni celles que nous lisons ensemble, elle copie énormément sur ses voisins de table, n’arrive pas à comprendre lorsque j’essaie de lui expliquer pourquoi ça ne sert à rien. La maman s’épuise à la maison à tout lui ré expliquer, en pure perte d’ailleurs. Nous en arrivons toutes deux à la conclusion qu’un redoublement s’impose. Il est réclamé par la famille, ce qui m’évite d’avoir à me justifier auprès de mon administration.
L’année dernière, Sophie a recommencé « à zéro » son CE1 avec le même livre de lecture, le même livre de grammaire (« Ouh, la ringarde, elle utilise des manuels ! ») et la nouvelle version de « J’apprends les maths » (bien obligée, ils n’éditent plus l’ancienne). Et tout est passé comme une lettre à la poste...
A la maison, Sophie résiste à sa jumelle lorsqu’elles ne sont pas d’accord alors que depuis leur naissance Marie la dominait, lit des « gros livres », entretient une correspondance suivie avec ses grands parents ; à l’école, Sophie parle, pose des questions, donne son avis, elle a eu 90,8% de réussites en français et 86,9% de réussites en maths aux Evaluations Nationales CE2. Comme quoi, quand le fruit n’est pas mûr, rien ne sert de le forcer...
4) Nils
Encore une histoire de jumeaux. Nils et son jumeau Charles sont dans l’école depuis le début de leur scolarité. Nous avons déjà eu la sœur aînée, puis le frère et l’autre sœur. Les parents sont très impliqués dans la vie de l’école, le papa a repris des études par correspondance car il ambitionne de devenir enseignant, pour l’instant il fait des petits boulots dans le social et le péri scolaire, la maman est travailleuse familiale et elle utilise « ma » méthode de lecture ainsi qu’un vieux livre de grammaire des années 50 que je lui ai trouvé dans le fond de la cave de l’école avec les « primo arrivants » dont elle suit les familles. C’est une famille très sympathique mais très « décontractée ». Les enfants sont remarquablement débrouillards, très autonomes, d’ailleurs ils ont intérêt parce que papa et maman, toujours très optimistes, ne sont pas toujours très disponibles. Nous avons déjà eu des petits problèmes avec le second qui avait énormément manqué au CP et qui a dû être suivi par une orthophoniste pendant deux ans pour combler les trous.
Quand les jumeaux sont entrés en maternelle, à 2 ans et demi, ils savaient déjà s’habiller seuls, se chausser seuls, manger seuls. La première année, ils ont eu une IUFMienne qui était « contre la scolarisation des 2 ans parce qu’à cet âge-là, ils ne savent rien faire. » Elle faisait « l’accueil en classe parce qu’à cet âge-là, c’est plus sécurisant », Nils et Charles, mes petits Robinsons suisses, avaient donc droit à 10 minutes de classe en plus que Wolfgang et Isabelle, leurs frère et sœur qui , n’ayant plus besoin d’être sécurisés, pouvaient jouer dans la cour. Quant à l’ATSEM qui les avait accueillis en garderie, elle devait leur courir après tous les matins dans la cour de récré et ils étaient futés... Charles trouvait toujours une bonne cachette où il pouvait se fourrer avec son Nils à la remorque... Après, c’était le moment de langage, 45 à 60 minutes assis sur un banc, à compter les présents, les absents et à mettre les pinces à linge sur la file numérique, à comparer tout ce que les parents avaient collé sur les cahiers de vie (je ne sais pas si le papa et la maman des jumeaux avaient collé beaucoup d’étiquettes de supermarché entre les notices de médicaments surtout que chez eux les supermarchés et les antibiotiques, ce n’est pas vraiment le style (relisez Foucambert si vous ne comprenez pas) mais je pense que Nils et Charles avaient dû faire pas mal de beaux gribouillages, et Isabelle et Wolfgang aussi...). Puis après la demi-heure de goûter ritualisée (c’est là que nos Vendredis découvrirent la joie du BN et du Nutella) et quelques instants de séance de motricité (mais souvent le goûter avait duré plus longtemps que prévu et ça sautait), c’était l’heure des ateliers et des évaluations au moment où nous, les classes primaires, nous sortions en récréation. Parfois, Charles, son Nils en remorque, parvenait à s’échapper, histoire de rejoindre Wolfgang et Isabelle qui prenaient l’air. Nous avions bien essayé de convaincre leur maîtresse que « ça leur faisait long de 9 h moins 10 à 11 h 30 enfermés dans leur classe » mais elle nous expliquait doctement (elle avait fait l’IUFM, elle) que « à cet âge-là, ils ne savaient pas s’habiller tout seuls et que ça faisait trop de travail à l’ATSEM d’habiller et de déshabiller les enfants deux fois dans la matinée et que donc la récréation de sa classe aurait lieu de 11 h 30 à 12 h, heure à laquelle elle accueillerait les parents dans la cour (et tant pis pour les ATSEM qui couraient après les bambins qui mangeaient à la cantine et qui avaient toujours tendance à profiter d’un parent qui entrait ou qui sortait pour aller voir s’il n’y avait pas la voiture de maman sur le parking.). » (Je ne sais pas si dans vos écoles c’est pareil, mais chez nous, les IUFMiennes n’aident pas les ATSEM ni aux toilettes, ni aux vestiaires.)
Je ne sais pas si ça vient de cette prise de contact avec le monde scolaire, mais toujours est-il que Nils semblait vraiment en avoir déduit que les adultes dans les écoles n’étaient que des empêcheurs de tourner en rond. Il ne leur parlait pas, communiquait par l’intermédiaire de Charles, se défilait discrètement aussi souvent que possible et ce, jusqu’à sa dernière année de maternelle, où la troisième maîtresse de maternelle fut la bonne (chez nous, les maîtresses, ça bouge pas mal, parce que « les cours multiples », ça donne beaucoup de travail de préparation aux IUFMiennes – jusqu’aux 2/3 des vacances scolaires + tous les soirs jusqu’à 23 h pour l’une d’entre elles). Elle avertit les parents du très gros retard de langage de Nils, les convainquit de consulter un orthophoniste, s’évertua à lui apprendre quelques rudiments pour son entrée au CP. Charles, lui, s’en sortait bien.
Nils entra au CP sans savoir énoncer une phrase simple, sans savoir dessiner ne serait-ce qu’un bonhomme têtard, sans avoir pris l’habitude d’écouter une consigne ou une histoire, sa phrase préférée était : « y sait pas, moi ! ».
Comme pour Amélie, comme pour Sophie, « Bien lire et aimer lire » a fait des miracles. A la fin du CP, il déchiffrait tout assez rapidement ; il comprenait les phrases très simples que ce livre contient. Le reste ne suivait pas. Avec ses parents, nous avons décidé qu’il ferait ce qu’il pourrait au CE1, mais que déjà nous envisagions un redoublement du CE1. Coup de chance, parmi mes CP, j’ai eu une petite fille qui a appris à lire en deux mois ; à la rentrée de Toussaint, j’ai donc fait pour eux deux un niveau intermédiaire entre le CP et le CE1 en lecture, grâce à un livre édité par l’Ecole des Loisirs dans les années 70 et basé uniquement sur des contes plus ou moins connus (L’Oiseau Lyre CP-CE1). La petite Sabine a pris notre Nils sous son aile, lui ré expliquant avec ses mots à elle des contes vieux comme le monde.
Cette année, Nils refait son CE1 à égalité avec ses copains. Charles est aussi dans notre classe au CE2. Tout semble très bien se passer. Aucun de mes 5 élèves de CE2 ne se moque de Nils qui lui est heureux comme un poisson dans l’eau avec ses CE1. Il prend la parole (c’est toujours un peu léger au niveau des pronoms mais il s’accroche), fait des remarques très pertinentes (la dernière en date, au sujet des hommes préhistoriques : « Ils inventent un outil, ils l’essaient, ça marche bien, ils le gardent ; ça marche pas bien, ça fait rien, ils le jettent et ils cherchent autre chose qui marche mieux. Faut essayer beaucoup pour trouver un truc. » ou encore « Maintenant, en plus de faire des choses, ils cherchent des idées dans leur tête, alors c’est sûr, ils vont être plus forts ! »), aide et soutient les plus faibles.
Ses parents trouvent aussi qu’il a changé. Sa maman me disait récemment que maintenant il réfléchit avec force mimiques et participe aux conversations familiales alors qu’avant il semblait toujours dans la lune...
En élémentaire, un enfant qui redouble est un enfant en grande difficulté à qui l’on donne une seconde chance de démarrer sur des bases saines là où tous les PPRE (projet personnalisé de réussite éducative) et autres joyeusetés qui les coupent de la classe à grands coups de soutien individualisé et ne sont destinées toutes autant les unes que les autres ne serviront qu’à masquer la seule et unique raison de ce dénigrement du redoublement : «Un élève qui redouble coûte à l’Etat la somme de ..... € du fait de la prolongation d’un an de sa scolarité. »
- KilmenyEmpereur
Cela signifie que les élèves analphabètes et qui sont incapables de comprendre ou d'aligner trois mots vont forcément passer en première à la fin de l'année ?
Deux conséquences tout aussi horribles :
- de nombreux élèves vont sortir du système éducatif sans diplôme
- pour ces élèves on va devoir tellement baisser le niveau qu'on va aboutir à des masses ignares qui ne trouveront jamais d'emploi ou seront inaptes à le garder.
Empêcher le redoublement c'est développer l'ignorance et la paupérisation, créer des masses sans avenir.
Deux conséquences tout aussi horribles :
- de nombreux élèves vont sortir du système éducatif sans diplôme
- pour ces élèves on va devoir tellement baisser le niveau qu'on va aboutir à des masses ignares qui ne trouveront jamais d'emploi ou seront inaptes à le garder.
Empêcher le redoublement c'est développer l'ignorance et la paupérisation, créer des masses sans avenir.
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- Mestelle51Habitué du forum
doublecasquette a écrit:Un texte qui avait été publié naguère au sujet de l'inutilité des redoublements :
Et les histoires de redoublements ratés beaucoup plus nombreuses?
- KilmenyEmpereur
D'après mon expérience, 3 redoublements sur 4 étaient efficaces.
Sans compter qu'avec le passage quasi-forcé en classe supérieure, les élèves ne verront plus l'utilité de travailler.
Sans compter qu'avec le passage quasi-forcé en classe supérieure, les élèves ne verront plus l'utilité de travailler.
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- Mestelle51Habitué du forum
Kilmeny a écrit:D'après mon expérience, 3 redoublements sur 4 étaient efficaces.
Sans compter qu'avec le passage quasi-forcé en classe supérieure, les élèves ne verront plus l'utilité de travailler.
Je ne veux pas remettre en doute ton expérience, mais la mienne est radicalement différente. A quel niveau, a quelle époque?
- KilmenyEmpereur
Classe de seconde. Epoque actuelle.
En primaire, c'est peut-être différent, mais je vois mal comment un élève qui a des lacunes et ne les comble jamais pourra réussir. Mieux vaut qu'il redouble pour les combler !
En primaire, c'est peut-être différent, mais je vois mal comment un élève qui a des lacunes et ne les comble jamais pourra réussir. Mieux vaut qu'il redouble pour les combler !
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- C'est pas fauxEsprit éclairé
Argument très prosaïque, mais hélas sans doute très vrai, pour une certaine proportion d'élèves capables, mais mous du genou.Kilmeny a écrit:D'après mon expérience, 3 redoublements sur 4 étaient efficaces.
Sans compter qu'avec le passage quasi-forcé en classe supérieure, les élèves ne verront plus l'utilité de travailler.
- Mestelle51Habitué du forum
Kilmeny a écrit:Classe de seconde. Epoque actuelle.
En primaire, c'est peut-être différent, mais je vois mal comment un élève qui a des lacunes et ne les comble jamais pourra réussir. Mieux vaut qu'il redouble pour les combler !
Au Lycée général, c'est assez différent du collège et de la primaire, parce qu'il y a déjà un très gros écrémage à l'entrée, et que les élèves en grande difficulté au collège n'y vont pas. Et il y a une autre finalité, mieux acceptée par les élèves et plus motivante: accéder à la section désirée.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Au passage, si quelqu'un peut m'expliquer la logique des cycles, dont c'est le grand retour... Moi, ce que j'ai compris, c'est la logique imparable selon laquelle en permettant à l'enfant de prendre son temps pour acquérir les compétences attendues, ça lui permettra de mieux arriver à l'heure au rendez-vous de la fin de cycle. En d'autres termes, en permettant d'accumuler du retard, on va pouvoir le rattraper.Kilmeny a écrit:Classe de seconde. Epoque actuelle.
En primaire, c'est peut-être différent, mais je vois mal comment un élève qui a des lacunes et ne les comble jamais pourra réussir. Mieux vaut qu'il redouble pour les combler !
C'est peut-être vrai pour l'enfant qui est vraiment passé à côté de quelque chose, mais dans la plupart des cas, ça consiste à casser le thermomètre.
- Roumégueur IerÉrudit
Aevin a écrit:Vous pourriez m'expliquer cela ?neomath a écrit:
1) Partir d'un taux de redoublement lui même pipeau.
Et vous, pour reprendre votre ton péremptoire, vous pourriez m'expliquer l'alternative que vous mettez en place pour remplacer le redoublement?
Je fais comme beaucoup ici, quand on sent que cela ne servira à rien, pas de redoublement, on le préconise quand on sent que l'élève et la famille en comprennent l'utilité éventuelle et que nous sentons l'élève en capacité d'en tirer parti. Evidemment, personne n'est devin, parfois ça marche très bien et relance totalement une scolarité, parfois ça ne sert à rien.
Le responsable principal est l'institution elle-même, qui laisse les enseignants se dépatouiller à coups de PPre, de PPre passerelle, d'aide individualisée, d'aide aux devoirs et autres poudres de perlimpinpin... Tout est fait pour que nous ne puissions pas faire notre métier correctement.
Si cette volonté de suppression du redoublement avait été accompagnée d'une politique réfléchie, précise et financée d'un accompagnement des élèves, on aurait tous été soulagés, là, encore une fois, on peut se faire du mouron...
- pop-cornNiveau 10
Kilmeny a écrit:D'après mon expérience, 3 redoublements sur 4 étaient efficaces.
Sans compter qu'avec le passage quasi-forcé en classe supérieure, les élèves ne verront plus l'utilité de travailler.
Quand je vois mes élèves, je pense que beaucoup ne voit déjà pas l'utilité de travailler...
- Luigi_BGrand Maître
Le redoublement a été divisé par deux en France depuis vingt-cinq ans et dans le même temps la performance scolaire de la France a baissé dans les études internationales. De même la performance moyenne des 50% pays de l'OCDE pratiquant le plus le redoublement et des 50% pratiquant le moins le redoublement présente un très faible écart.Mestelle51 a écrit:Justement, les études réalisées démontrent l'inutilité du redoublement sur le résultat scolaire.
C'est effectivement très facile à comparer.Les élèves redoublants réussissant même moins en moyenne que les élèves faibles ne redoublant pas.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- philannDoyen
Mestelle51 a écrit:doublecasquette a écrit:Un texte qui avait été publié naguère au sujet de l'inutilité des redoublements :
Et les histoires de redoublements ratés beaucoup plus nombreuses?
Qu'est-ce que c'est un redoublement raté? C'est un redoublement où parents et instits ne sont pas sur la même longueur d'ondes? C'est un redoublement où l'on utilise deux fois la même méthode qui marche mal? Sommes-nous obligés d'avoir systématiquement un
Le simple fait que parfois cela marche me semble être une raison suffisante pour laisser cette possibilité offerte, sans pour autant en faire un dogme. Cela n'empêche pas d'avoir à côté toute une panoplie d'autres possibilités.
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Luigi_BGrand Maître
La Finlande a un très faible taux de retard en fin de scolarité obligatoire mais aussi... un très faible taux de passage à l'université, ce qu'on oublie généralement de préciser.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- IphigénieProphète
Pour moi, il me semble que la seule façon pour l'école de créer de l'égalité c'est d'être exigeante: moins on travaille réellement à l'école, plus ceux dont les parents veillent les font travailler (ou se cultiver ) en dehors de l'école: les seuls à ne rien faire restent les malheureux. Je ne comprends pas qu'en trente ans on ne l'ait pas encore compris.
En enlevant le redoublement - ou les devoirs- il me paraît évident que l'on creuse les écarts.
Quant au coût du redoublement...J'aimerais bien qu'on évalue le coût des soutiens inutiles mis en place jusqu'à l'université: je pense que c'est effrayant.
Le redoublement donne le droit à un élève d'avoir une année où il flanche et le droit de se rattraper.
L'absence de redoublement c'est cataloguer l'élève à vie parmi ceux qui auront besoin d'être assistés" parce que quand même le malheureux, faut l'aider mais il n'arrive pas."
En enlevant le redoublement - ou les devoirs- il me paraît évident que l'on creuse les écarts.
Quant au coût du redoublement...J'aimerais bien qu'on évalue le coût des soutiens inutiles mis en place jusqu'à l'université: je pense que c'est effrayant.
Le redoublement donne le droit à un élève d'avoir une année où il flanche et le droit de se rattraper.
L'absence de redoublement c'est cataloguer l'élève à vie parmi ceux qui auront besoin d'être assistés" parce que quand même le malheureux, faut l'aider mais il n'arrive pas."
- C'est pas fauxEsprit éclairé
iphigénie a écrit:Pour moi, il me semble que la seule façon pour l'école de créer de l'égalité c'est d'être exigeante: moins on travaille réellement à l'école, plus ceux dont les parents veillent les font travailler (ou se cultiver ) en dehors de l'école: les seuls à ne rien faire restent les malheureux. Je ne comprends pas qu'en trente ans on ne l'ait pas encore compris.
En enlevant le redoublement - ou les devoirs- il me paraît évident que l'on creuse les écarts.
Quant au coût du redoublement...J'aimerais bien qu'on évalue le coût des soutiens inutiles mis en place jusqu'à l'université: je pense que c'est effrayant.
Et le coût des réductions d'impôts pour Mme Acadomia qui, du coup, ne profitent qu'à ceux qui en paient ?
- CeladonDemi-dieu
En trente ans, on l'a au contraire TRES BIEN COMPRIS, Iphigénie.
- philannDoyen
iphigénie a écrit:Pour moi, il me semble que la seule façon pour l'école de créer de l'égalité c'est d'être exigeante: moins on travaille réellement à l'école, plus ceux dont les parents veillent les font travailler (ou se cultiver ) en dehors de l'école: les seuls à ne rien faire restent les malheureux. Je ne comprends pas qu'en trente ans on ne l'ait pas encore compris.
En enlevant le redoublement - ou les devoirs- il me paraît évident que l'on creuse les écarts.
Quant au coût du redoublement...J'aimerais bien qu'on évalue le coût des soutiens inutiles mis en place jusqu'à l'université: je pense que c'est effrayant.
Le redoublement donne le droit à un élève d'avoir une année où il flanche et le droit de se rattraper.
L'absence de redoublement c'est cataloguer l'élève à vie parmi ceux qui auront besoin d'être assistés" parce que quand même le malheureux, faut l'aider mais il n'arrive pas."
- doublecasquetteEnchanteur
Mestelle51 a écrit:doublecasquette a écrit:Un texte qui avait été publié naguère au sujet de l'inutilité des redoublements :
Et les histoires de redoublements ratés beaucoup plus nombreuses?
Excusez-moi, en 35 ans de carrière, je n'ai pas fait redoubler grand-monde... Je dois bien avoir en stock une histoire de redoublement raté. Une petite Angélina, va-t-on dire, dont la famille s'est déchirée à plusieurs reprises, dont la mère qui avait la garde avait beaucoup de peine à devenir adulte dirons-nous, dont l'un des beaux-pères a bousillé l'enfance... Vous conviendrez avec moi que, dans ce cas, le fait que le redoublement n'ait pas permis un redressement de la situation scolaire de l'enfant n'est peut-être pas très significatif.
En revanche, j'ai trois ou quatre histoires de non-redoublements catastrophiques, si vous voulez...
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