- RuthvenGuide spirituel
Igniatius a écrit:Gryphe a écrit:Conférence ESEN devant un parterre de 250 cadres de l'EN (CDE, IPR...).doctor who a écrit:Y a-t-il une étude qui s'intéresse au taux d'échec des redoublements selon la classe de l'élève ?
Conférencier : "Le redoublement ne marche pas.
La preuve : les élèves qui redoublent leur CP ont xx fois plus de chance de ne pas faire d'études supérieures que les autres.
La preuve : qui parmi vous a redoublé le CP ?
[Aucune main levée.]
Vous voyez bien, le redoublement ne sert à rien, surtout au CP, c'est très nocif puisque ce sont surtout les élèves qui redoublent le CP qui sont le plus en échec."
Sinon, pour des études argumentées, je pense qu'il faut demander à Pedro Cordoba...
Moi je ne m'en lasse pas.
J'en ai d'autres : "Parmi les nageurs ne s'étant pas qualifiés pour la finale du 100 m aux JO, aucun n'a obtenu de médaille. C'est bien la preuve qu'en ne se qualifiant pas pour la finale, on a moins de chances de la remporter."
Et personne, parmi ce brillant public qui n'a jamais redoublé, n'a mis le nez de ce monsieur dans son propre sophisme ?
- neomathÉrudit
+1Gryphe a écrit:Je retiens, c'est énorme ! :lol:Provence a écrit:"J'observe que les élèves qui ont sauté une classe sont généralement meilleurs que les autres. C'est pourquoi je propose qu'on fasse sauter une classe à tous les élèves pour augmenter le niveau général".
- Mestelle51Habitué du forum
Provence a écrit:
Je ne vois pas ce que change le fait d'avoir redoublé ou non en l'occurrence.
Et pourtant ça fait une différence. Avec une, voir deux années de retard, l'insertion dans la vie professionnelle, l'accès aux stages et aux formations est encore plus difficile. On parle d'élèves pour qui le redoublement n'a que très peu d'effets positifs, voir même aucun. Les études menées par la Commission Européenne, l'OCDE et les résultats des enquêtes Pisa vont tous dans le même sens, ce qui rejoins également mes observations. Mais ça ne compte pas.
A partir de là, des oppositions et blocages idéologiques apparaissent chez plusieurs personnes, et qui ont beaucoup moins à voir avec l'intérêt de l'élève en difficulté qu'avec la protection d'un certain statut et d'un pouvoir de décision que certains aiment avoir. Quand on lit qu'il faut des redoublants pour pousser les autres à travailler, on entre dans une conception de l'école qui n'est pas la mienne.
Il n'y a rien d'autre que je peux ajouter face à certaines personnes qui pensent détenir le savoir absolu et qui n'accepteront aucune opinion différente de leur dogme. Les discussions sectaires à coups d'invectives et d'accusations, très peu pour moi. Je vais vous laisser tranquillement vous indigner sur la "réduction honteuse" du nombre de redoublement, qui sera quand même adopté.
- gelsomina31Grand Maître
C'est pas faux a écrit:(...)
Dans mon école, il y a un système très efficace : une jeune collègue moyen sup' (moyen supplémentaire) qui travaille essentiellement avec les CP sur la lecture. Cela permet de détripler (?) les élèves en trois groupes selon leur niveau.
Devinez ce qui va se passer ? Son poste est supprimé, au profit d'un poste à profil PDMQDC ("Plus de maîtres que de classes"), profilé pour que n'y accèdent que des bénis-oui-oui projectophiles et réuniophages.
En tous cas, alors que tout le monde est content d'elle, elle s'est retrouvée sur la sellette en réunion avec les coordonnateurs du réseau, et a bien compris qu'elle n'avait plus qu'a faire le mouvement, parce qu'elle n'a pas le profil désiré.
Il est toujours urgent de changer une équipe qui gagne à peu près.
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- CelebornEsprit sacré
Mestelle51 a écrit:Provence a écrit:
Je ne vois pas ce que change le fait d'avoir redoublé ou non en l'occurrence.
Et pourtant ça fait une différence. Avec une, voir deux années de retard, l'insertion dans la vie professionnelle, l'accès aux stages et aux formations est encore plus difficile. On parle d'élèves pour qui le redoublement n'a que très peu d'effets positifs, voir même aucun. Les études menées par la Commission Européenne, l'OCDE et les résultats des enquêtes Pisa vont tous dans le même sens, ce qui rejoins également mes observations. Mais ça ne compte pas.
Je t'invite à lire cet article qui relativise fortement les conclusions un peu hâtives que l'on tire des enquêtes internationales :
Blog de Pedro Cordoba
Tu comprendras qu'on soit circonspect sur les résultats irréfutables des études objectives…
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- philannDoyen
menestrelle a écrit: Et pourtant ça fait une différence. Avec une, voir deux années de retard, l'insertion dans la vie professionnelle, l'accès aux stages et aux formations est encore plus difficile. On parle d'élèves pour qui le redoublement n'a que très peu d'effets positifs, voir même aucun. Les études menées par la Commission Européenne, l'OCDE et les résultats des enquêtes Pisa vont tous dans le même sens, ce qui rejoins également mes observations. Mais ça ne compte pas.
Pas du tout! En disant cela de cette façon, tu ne considère en rien ce qui est fait d'autre que le redoublement pour venir en aide aux élèves, dans ces autres pays. Par ailleurs, j'aimerais beaucoup savoir quelle est l'étude qui montre un plus difficile accès à un stage suite à un redoublement.menestrelle a écrit:A partir de là, des oppositions et blocages idéologiques apparaissent chez plusieurs personnes, et qui ont beaucoup moins à voir avec l'intérêt de l'élève en difficulté qu'avec la protection d'un certain statut et d'un pouvoir de décision que certains aiment avoir. Quand on lit qu'il faut des redoublants pour pousser les autres à travailler, on entre dans une conception de l'école qui n'est pas la mienne.
Tu veux bien nous dire ce que la protection du statut vient faire dans le schmilblick??? :shock:menestrelle a écrit: Il n'y a rien d'autre que je peux ajouter face à certaines personnes qui pensent détenir le savoir absolu et qui n'accepteront aucune opinion différente de leur dogme. Les discussions sectaires à coups d'invectives et d'accusations, très peu pour moi. Je vais vous laisser tranquillement vous indigner sur la "réduction honteuse" du nombre de redoublement, qui sera quand même adopté.
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- CathEnchanteur
Mestelle51 a écrit:cath5660 a écrit:
Après ton verdict sur les redoublements, celui sur le LP !
Décidément, tu as un avis surtout (et plus, comme disait Coluche).
Y a-t-il autre chose que tu puisse m'apprendre sur le LP, son accès, son niveau ?
Je suis désolée d'avoir contrariée Mme la détentrice du savoir absolu, qui a décrété, contre les résultats inattaquables de toutes les études menées à ce sujet, que les redoublements étaient la solution miracle qui sauvait les élèves.
L'EN attendait sa bienfaitrice...
Tu remarqueras au passage que je ne suis pas intervenue au sujet des redoublements, mais sur le niveau/passage au LP.
Mais je peux te donner mon avis, si tu le souhaites.
- gelsomina31Grand Maître
Provence a écrit:Gryphe a écrit:Conférence ESEN devant un parterre de 250 cadres de l'EN (CDE, IPR...).doctor who a écrit:Y a-t-il une étude qui s'intéresse au taux d'échec des redoublements selon la classe de l'élève ?
Conférencier : "Le redoublement ne marche pas.
La preuve : les élèves qui redoublent leur CP ont xx fois plus de chance de ne pas faire d'études supérieures que les autres.
La preuve : qui parmi vous a redoublé le CP ?
[Aucune main levée.]
Vous voyez bien, le redoublement ne sert à rien, surtout au CP, c'est très nocif puisque ce sont surtout les élèves qui redoublent le CP qui sont le plus en échec."
Dans une situation identique, une instit de ma connaissance avait répondu à l'inspecteur: "J'observe que les élèves qui ont sauté une classe sont généralement meilleurs que les autres. C'est pourquoi je propose qu'on fasse sauter une classe à tous les élèves pour augmenter le niveau général".
Il n'était pas très content, l'inspecteur... :diable:
:lol: et
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- C'est pas fauxEsprit éclairé
De toute façon, la FCPE crie victoire. Toutes les études le montrent, c'est un signe inattaquable.
- nuagesGrand sage
Paddy a écrit:Là où je m'interroge, c'est de savoir ce qu'il va se passer en bout de course, c'est à dire en terminale avec le bac en ligne de mire.
je ne crois pas que le bac survive encore longtemps! il devient bien gênant ... (pour la mise en place touristique des zones d'été , pour la suppression des redoublements, pour le traumatisme de l'échec, pour la complexité de son organisation , pour son coût ...)
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Quand même, au delà de toute polémique, j'ai l'impression d'avoir un ministre qui nage en pleine féérie. Il prend pas des trucs ?
- GrypheMédiateur
C'est une conférence que j'ai vue en ligne. Du coup, je ne sais pas s'il y a eu des questions à la fin. :lol:Ruthven a écrit:Et personne, parmi ce brillant public qui n'a jamais redoublé, n'a mis le nez de ce monsieur dans son propre sophisme ?Gryphe a écrit:Conférence ESEN devant un parterre de 250 cadres de l'EN (CDE, IPR...).doctor who a écrit:Y a-t-il une étude qui s'intéresse au taux d'échec des redoublements selon la classe de l'élève ?
Conférencier : "Le redoublement ne marche pas.
La preuve : les élèves qui redoublent leur CP ont xx fois plus de chance de ne pas faire d'études supérieures que les autres.
La preuve : qui parmi vous a redoublé le CP ?
[Aucune main levée.]
Vous voyez bien, le redoublement ne sert à rien, surtout au CP, c'est très nocif puisque ce sont surtout les élèves qui redoublent le CP qui sont le plus en échec."
- philannDoyen
nuages a écrit:Paddy a écrit:Là où je m'interroge, c'est de savoir ce qu'il va se passer en bout de course, c'est à dire en terminale avec le bac en ligne de mire.
je ne crois pas que le bac survive encore longtemps! il devient bien gênant ... (pour la mise en place touristique des zones d'été , pour la suppression des redoublements, pour le traumatisme de l'échec, pour la complexité de son organisation , pour son coût ...)
Ca pour le coup, c'est une excellente nouvelle!!! Quitte à ne plus vouloir voir la fièvre, autant casser le thermomètre!!! On perdra moins en énergie pour des C........
particulières à mes collègues de LV cette année!
- Luigi_BGrand Maître
Je ne vois pas pourquoi.Avec une, voir deux années de retard, l'insertion dans la vie professionnelle, l'accès aux stages et aux formations est encore plus difficile.
La seule élève que j'ai eue et qui a refusé le redoublement proposé en première a raté son bac l'année suivante. Je crois que c'est plus handicapant qu'un redoublement, malheureusement.
Les enquêtes PISA ne démontrent rien du tout concernant le redoublement, il suffit de lire les tableaux pour se convaincre de l'absence de corrélation avec la performance scolaire :On parle d'élèves pour qui le redoublement n'a que très peu d'effets positifs, voir même aucun. Les études menées par la Commission Européenne, l'OCDE et les résultats des enquêtes Pisa vont tous dans le même sens, ce qui rejoins également mes observations. Mais ça ne compte pas.
Quel sympathique procès d'intention. C'est vrai qu'observer dans le détail les chiffres des études que tu cites, c'est "idéologique".A partir de là, des oppositions et blocages idéologiques apparaissent chez plusieurs personnes, et qui ont beaucoup moins à voir avec l'intérêt de l'élève en difficulté qu'avec la protection d'un certain statut et d'un pouvoir de décision que certains aiment avoir.
Qui a dit cela ?Quand on lit qu'il faut des redoublants pour pousser les autres à travailler, on entre dans une conception de l'école qui n'est pas la mienne.
Tu peux répondre à propos de la division du taux de redoublement par deux et de la performance scolaire de la France en recul ?Il n'y a rien d'autre que je peux ajouter face à certaines personnes qui pensent détenir le savoir absolu et qui n'accepteront aucune opinion différente de leur dogme.
Accuser les collègues de ne pas ses soucier des élèves en difficulté, de dogmatisme, de corporatisme et d'autoritarisme, par contre c'est autorisé.Les discussions sectaires à coups d'invectives et d'accusations, très peu pour moi.
Il ne s'agit plus de réduction mais de suppression pure et simple dans le cadre de la scolarité normale. Les exceptions sont désormais médicales.Je vais vous laisser tranquillement vous indigner sur la "réduction honteuse" du nombre de redoublement, qui sera quand même adopté.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- MarieLNeoprof expérimenté
Mestelle51 a écrit:C'est pas faux a écrit:Mestelle51 a écrit:paul31 a écrit:Ma soeur a redoublé en primaire, que du positif !
Elle a finalement eu le bac avec 16,75 de moyenne !
Je trouve cette interdiction absurde !
Les taux de réussite vont chuter !
Justement, les études réalisées démontrent l'inutilité du redoublement sur le résultat scolaire. Les élèves redoublants réussissant même moins en moyenne que les élèves faibles ne redoublant pas.
Cette comparaison n'a aucun sens : si on les a fait redoubler et que leur famille l'a accepté, c'est parce qu'ils étaient plus faibles que faibles. Que le redoublement n'y ait pas complètement remédié ne signifie rien.
Mais ces études ne viennent que confirmer mes propres observations. C'est peut être différent pour les premières classes de l'élémentaire. Le redoublement n'est bénéfique que dans de très rare cas, alors qu'il est nocif dans la majorité des cas. Le rendre exceptionnel et soumis à la demande des parents me semble donc la meilleure chose à faire. Et je ne m'intéresse pas à la question budgétaire. Cela allégerait le nombre d'élèves en classe, et autoriserait les élèves pour qui la scolarité est une longue souffrance à trouver leur voie plus vite.
Cet amendement va dans le bon sens, mais celui qui veut interdire l'apprentissage à 14 ans va dans le mauvais.
Je pense exactement le contraire Mestelle... Cette année encore, j'ai une élève de 6° qui en redoublant est passée de 6 à 12 de moyenne. Et des gamins de 14 ans en apprentissage, même si certains ont l'impression de ne plus supporter l'école, jamais je ne pourrais l'admettre. Ma mère est allée travailler à 14 ans parce qu'elle n'était "pas bonne à l'école". Je persiste à penser qu'elle manquait juste de maturité et constate tous les jours à quel point ce "pas bonne" lui a pesé toute sa vie. A 14 ans, non, on n'est absolument pas prêt à travailler, et oui, cent fois oui, on a encore plusieurs années pour grandir et s'intéresser à sa formation intellectuelle.
Bien sûr qu'il m'est arrivé (en plus de 20 ans forcément) d'avoir des élèves qui redoublent en vain, ou qui cessent tout effort, bien sûr que certains ne rêvent que d'aller "gagner leur vie", il est plus que probable que le collège ne soit pas le cadre idéal pour beaucoup.
Mais rendre le redoublement exceptionnel revient dans les faits à le supprimer, tout comme autoriser l'apprentissage à 14 ans conduit à mettre sur une voie de garage des gamins qui n'avaient peut-être besoin que d'un peu de temps.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- RuthvenGuide spirituel
nuages a écrit:Paddy a écrit:Là où je m'interroge, c'est de savoir ce qu'il va se passer en bout de course, c'est à dire en terminale avec le bac en ligne de mire.
je ne crois pas que le bac survive encore longtemps! il devient bien gênant ... (pour la mise en place touristique des zones d'été , pour la suppression des redoublements, pour le traumatisme de l'échec, pour la complexité de son organisation , pour son coût ...)
Les épreuves de langue de cette année vont finir d'achever l'examen. On est prêt à basculer vers le CCF presque partout.
- RuthvenGuide spirituel
C'est pas faux a écrit:Quand même, au delà de toute polémique, j'ai l'impression d'avoir un ministre qui nage en pleine féérie. Il prend pas des trucs ?
Si c'est suffisamment fort, on va bien avoir un petit amendement sur l'école du socle ...
- auléricNeoprof expérimenté
Axel , mon père aussi a été bossé à 14 ans ... sauf qu'il a ensuite repris des études via le CNAM et a passé une grosse partie de sa carrière cadre . Un nombre non négligeable de ses copains d'apprentissage a fini patron de société ...
Ce n'est pas l'apprentissage à 14 ans qui me parait problématique mais plus la difficulté actuelle à trouver des passerelles et accéder à de la formation tout au long de la vie (pas forcément facile en entreprise, ni même en formation initiale) ...
Ce n'est pas l'apprentissage à 14 ans qui me parait problématique mais plus la difficulté actuelle à trouver des passerelles et accéder à de la formation tout au long de la vie (pas forcément facile en entreprise, ni même en formation initiale) ...
- CelebornEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:
Je poursuis les corrections...
Non, ça ira, on va s'en passer.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Roumégueur IerÉrudit
Celeborn a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
Je poursuis les corrections...
Non, ça ira, on va s'en passer.
Ok, désolé, mais là tant sur le fond que sur la forme, j'ai du mal...
- gauvain31Empereur
Luigi_B a écrit:Je ne vois pas pourquoi.Avec une, voir deux années de retard, l'insertion dans la vie professionnelle, l'accès aux stages et aux formations est encore plus difficile.
La seule élève que j'ai eue et qui a refusé le redoublement proposé en première a raté son bac l'année suivante. Je crois que c'est plus handicapant qu'un redoublement, malheureusement.
Les enquêtes PISA ne démontrent rien du tout concernant le redoublement, il suffit de lire les tableaux pour se convaincre de l'absence de corrélation avec la performance scolaire :On parle d'élèves pour qui le redoublement n'a que très peu d'effets positifs, voir même aucun. Les études menées par la Commission Européenne, l'OCDE et les résultats des enquêtes Pisa vont tous dans le même sens, ce qui rejoins également mes observations. Mais ça ne compte pas.
Quel sympathique procès d'intention. C'est vrai qu'observer dans le détail les chiffres des études que tu cites, c'est "idéologique".A partir de là, des oppositions et blocages idéologiques apparaissent chez plusieurs personnes, et qui ont beaucoup moins à voir avec l'intérêt de l'élève en difficulté qu'avec la protection d'un certain statut et d'un pouvoir de décision que certains aiment avoir.
Qui a dit cela ?Quand on lit qu'il faut des redoublants pour pousser les autres à travailler, on entre dans une conception de l'école qui n'est pas la mienne.
Tu peux répondre à propos de la division du taux de redoublement par deux et de la performance scolaire de la France en recul ?Il n'y a rien d'autre que je peux ajouter face à certaines personnes qui pensent détenir le savoir absolu et qui n'accepteront aucune opinion différente de leur dogme.
Accuser les collègues de ne pas ses soucier des élèves en difficulté, de dogmatisme, de corporatisme et d'autoritarisme, par contre c'est autorisé.Les discussions sectaires à coups d'invectives et d'accusations, très peu pour moi.
Il ne s'agit plus de réduction mais de suppression pure et simple dans le cadre de la scolarité normale. Les exceptions sont désormais médicales.Je vais vous laisser tranquillement vous indigner sur la "réduction honteuse" du nombre de redoublement, qui sera quand même adopté.
Merci Luigi pour ces quelques vérités qu'il fallait dire......
- falblablaNiveau 7
Je ne sais pas si quelqu'un l'a déjà dit, je n'ai pas tout lu, mais j'en connais qui vont vraiment arrêter de travailler, dont certains de mes élèves.
- IgniatiusGuide spirituel
Mais non !
Car grâce aux nouveaux enseignants formés dans les fabuleux ESPE, nous saurons enfin comment motiver et encourager les élèves sans le bâton que représentent les notes et les passages.
Je me demande d'ailleurs pourquoi continuer à évaluer dans ces conditions ?
Vraiment.
Car grâce aux nouveaux enseignants formés dans les fabuleux ESPE, nous saurons enfin comment motiver et encourager les élèves sans le bâton que représentent les notes et les passages.
Je me demande d'ailleurs pourquoi continuer à évaluer dans ces conditions ?
Vraiment.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Provence a écrit:
Dans une situation identique, une instit de ma connaissance avait répondu à l'inspecteur: "J'observe que les élèves qui ont sauté une classe sont généralement meilleurs que les autres. C'est pourquoi je propose qu'on fasse sauter une classe à tous les élèves pour augmenter le niveau général".
Il n'était pas très content, l'inspecteur... :diable:
Imparable.
C'est exactement ce que je disais : c'est la fracture qui empêche l'athlète de courir, pas le plâtre ni l'orthèse.
Mais en la matière, nous avons affaire à des idéologues (je viens d'entendre Hazan sur F2, il est confondant de
Donc, attendons paisiblement que le navire coule (après tout, on vient de retrouver le violon du Titanic ...), puisque, manifestement, nous ne sommes pas encore tombés assez bas pour toucher le fond.
- dandelionVénérable
Je ne sais pas si on a déjà touché le fond ou non, mais en tout cas, les gens se détournent ici des écoles françaises. Un ami de mon mari regrette d'avoir scolarisé ses enfants à l'école française car il faut une mention et un minimum à certaines matières au bac pour intégrer l'université locale, qui a établi des 'barrières' pour les Français. Je pense que les écoles internationales qui continuent à proposer le baccalauréat français vont perdre de la vitesse (d'ailleurs elles diversifient le plus souvent, avec un parcours bac international, etc). Qui voudrait que ses enfants préparent un diplôme qui n'a aucune valeur, même avec une mention? C'est un très mauvais coup porté au rayonnement international de notre culture.Palombella Rossa a écrit:Provence a écrit:
Dans une situation identique, une instit de ma connaissance avait répondu à l'inspecteur: "J'observe que les élèves qui ont sauté une classe sont généralement meilleurs que les autres. C'est pourquoi je propose qu'on fasse sauter une classe à tous les élèves pour augmenter le niveau général".
Il n'était pas très content, l'inspecteur... :diable:
Imparable.
C'est exactement ce que je disais : c'est la fracture qui empêche l'athlète de courir, pas le plâtre ni l'orthèse.
Mais en la matière, nous avons affaire à des idéologues (je viens d'entendre Hazan sur F2, il est confondant dekhsottise).
Donc, attendons paisiblement que le navire coule (après tout, on vient de retrouver le violon du Titanic ...), puisque, manifestement, nous ne sommes pas encore tombés assez bas pour toucher le fond.
- J-M Blanquer pourrait revenir sur le décret rendant les redoublements difficiles
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- La forte limitation des redoublements ne nuit pas à la réussite des élèves
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