- corisandianeNiveau 9
tu as enseigné dans quel(s) coins si ce n'est pas indiscret?DUMAC a écrit:Je n'ai pas l'habitude de me restreindre et je dis donc ce que je veux.
Au risque de heurter votre sensibilité voici à peu près ce que je pense:
Ce syndicat aurait-il pu dire autre chose que cela au risque de heurter ses quelques adhérents?
Il y a des modifications à faire. C'est trop important pour l'avenir déjà très sombre de nos enfants et surtout de ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des parents enseignants qui peuvent se permettre de mettre les leurs dans le privé ou de leur payer des cours particuliers.
Je sais tous ne le font pas!
J'ai vu des comportements lamentables, des fainéants, des glandeurs parmi les collègues lors de mes nombreux remplacements.Il suffit!Il y a des abus!
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
- SchéhérazadeNiveau 10
DUMAC a écrit:Je n'ai pas l'habitude de me restreindre et je dis donc ce que je veux.
Au risque de heurter votre sensibilité voici à peu près ce que je pense:
Ce syndicat aurait-il pu dire autre chose que cela au risque de heurter ses quelques adhérents?
Il y a des modifications à faire. C'est trop important pour l'avenir déjà très sombre de nos enfants et surtout de ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des parents enseignants qui peuvent se permettre de mettre les leurs dans le privé ou de leur payer des cours particuliers.
Je sais tous ne le font pas!
J'ai vu des comportements lamentables, des fainéants, des glandeurs parmi les collègues lors de mes nombreux remplacements.Il suffit!Il y a des abus!
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu as quitté le métier uniquement parce que tes collègues étaient paresseux? Mais quel dommage d'avoir privé CDE et élèves de ton zèle!
En tout cas, tu me sembles avoir étrangement davantage appris la vulgate sociologique des sciences de l'éducation (ah ces enfants de professeurs privilégiés) que la réalité de notre métier.
Tu as raison: battons notre coulpe. Si l' avenir de nos élèves est sombre, ça n'a rien à voir avec la conception des programmes, avec la situation sociale...Non, c'est de la faute de ces fainéants de professeurs.
Pour se racheter de leurs crimes immenses envers l'Enfance, qu'ils boivent le calice jusqu'à la lie, et remercient leurs dirigeants chaque fois qu'ils leur donnent l'occasion d'expier tous leurs péchés par de nouvelles mortifications.
- Roumégueur IerÉrudit
DUMAC a écrit:Je n'ai pas l'habitude de me restreindre et je dis donc ce que je veux.
Au risque de heurter votre sensibilité voici à peu près ce que je pense:
Ce syndicat aurait-il pu dire autre chose que cela au risque de heurter ses quelques adhérents?
Il y a des modifications à faire. C'est trop important pour l'avenir déjà très sombre de nos enfants et surtout de ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des parents enseignants qui peuvent se permettre de mettre les leurs dans le privé ou de leur payer des cours particuliers.
Je sais tous ne le font pas!
J'ai vu des comportements lamentables, des fainéants, des glandeurs parmi les collègues lors de mes nombreux remplacements.Il suffit!Il y a des abus!
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu as bien raison, il y a beaucoup de modifications à faire, mais celles proposées ne vont ni dans le sens des élèves, ni dans le sens des travailleurs de l'éducation, c'est du perdant/perdant, encore une fois et je comprends aussi ton ras-le-bol. J'aime encore trop ce métier, dans sa dimension de transmission du savoir, pour abandonner, mais c'est une problématique qui me taraude...
On a tous vu des fainéasses, dans tous les corps de métier ils existent, ce n'est pas beaucoup plus facile dans le secteur privé de les mettre à la porte ou au travail (malgré ce que l'on veut faire croire), alors taper encore plus fort sur une énorme majorité qui se défonce encore au nom d'un 'idéal républicain', là je dis NON, STOP. Il faut mordre à un moment donné, très fort.
- IphigénieProphète
Et voilà, nous perdons encore un penseur. Quelle perte pour nos élèves....J'ai vu des comportements lamentables, des fainéants, des glandeurs parmi les collègues lors de mes nombreux remplacements.Il suffit!Il y a des abus!
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Ceux qui "glandent" (en tout cas d'après toi), au moins continuent le boulot. Jusqu'au bout. Et sur la distance, ils auront donc beaucoup plus travaillé que toi pour l'intérêt des élèves.
Mais bon, tes opinions sur le métier de professeur laissaient bien penser que tu ne le connaissais pas bien.
- Roumégueur IerÉrudit
Tiens, revenons sur les enfants d'enseignants qui réussissent mieux que les autres : au lieu de les stigmatiser, de crier au scandale, il serait au contraire de bon aloi de s'inspirer de leur façon de faire, cela permettrait peut-être une meilleure réussite scolaire à d'autres enfants que les fils de...
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/02/11022013Article634961614563824342.aspx
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/02/11022013Article634961614563824342.aspx
- IphigénieProphète
C'est un argument absurde (celui de Dumac, oeuf corse) : moi, si les gosses de mon médecin sont dans un état de santé lamentable et si ceux de mon dentiste ont les dents cariées et de traviole, j'en change immédiatement.
- DUMACNiveau 6
iphigénie a écrit:C'est un argument absurde (celui de Dumac, oeuf corse) : moi, si les gosses de mon médecin sont dans un état de santé lamentable et si ceux de mon dentiste ont les dents cariées et de traviole, j'en change immédiatement.
Tu es enseignante?
J'espère que tu as un peu plus de respect vis à vis de tes élèves!?
Tu n'es pas obligée de dénigrer les propos de ceux qui ne sont pas d'accord avec toi.
- stenchMonarque
DUMAC a écrit:
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu aimais beaucoup ce métier et tu l'as quitté parce qu'il y a des glandeurs? C'est un peu difficile à avaler quand même...
- IphigénieProphète
J'ai vu des comportements lamentables, des fainéants, des glandeurs parmi les collègues lors de mes nombreux remplacements
c'est vrai que tu as le sens des nuances.
Et je répondais à ça:
C'est trop important pour l'avenir déjà très sombre de nos enfants et surtout de ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des parents enseignants qui peuvent se permettre de mettre les leurs dans le privé ou de leur payer des cours particuliers.
- MehitabelVénérable
+1 Parce qu'il existe des corps de métiers où il n'y a que des bons, travailleurs, parfaits?stench a écrit:DUMAC a écrit:
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu aimais beaucoup ce métier et tu l'as quitté parce qu'il y a des glandeurs? C'est un peu difficile à avaler quand même...
- thrasybuleDevin
+1stench a écrit:DUMAC a écrit:
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu aimais beaucoup ce métier et tu l'as quitté parce qu'il y a des glandeurs? C'est un peu difficile à avaler quand même...
- JohnMédiateur
Merci de ne pas faire dévier le débat sur la personne de Dumac, et d'en rester aux arguments liés au thème abordé dans le topic initial.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- IphigénieProphète
DUMAC a écrit:iphigénie a écrit:C'est un argument absurde (celui de Dumac, oeuf corse) : moi, si les gosses de mon médecin sont dans un état de santé lamentable et si ceux de mon dentiste ont les dents cariées et de traviole, j'en change immédiatement.
Tu es enseignante?
J'espère que tu as un peu plus de respect vis à vis de tes élèves!?
"respect" pour les élèves? Je ne vois pas ce que cela signifie.
A l'égard des élèves, j'ai des responsabilités: c'est cela être enseignant. Je ne suis ni assistante sociale, ni psy, ni coatch sportif. J'ai un savoir disciplinaire que je m'efforce de leur transmettre. Et j'y passe bien plus que les 15 heures : d'ailleurs les 15 heures, elles sont faites pour cela: me laisser le temps d'approfondir ce que je fais. Autrement qu'en parlotes et glandouilles présentéistes.
Tes propos me mettent en très grande colère.Parce que c'est avec des raisonnements comme le tien que l'on bouzille ce métier.
- DUMACNiveau 6
Oui, je sais, c'est pourtant la réalité.stench a écrit:DUMAC a écrit:
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu aimais beaucoup ce métier et tu l'as quitté parce qu'il y a des glandeurs? C'est un peu difficile à avaler quand même...
J'ai tenu plusieurs années et rien n'était plus important pour moi que de me retrouver face à mes classes, pourtant très difficiles( LP zep).
J'ai pris énormément de plaisir à enseigner et j'y retournerais peut être un jour.Le jour où je ferai comme si tout était parfait.
J'avoue que je vais avoir bcp de mal.
- corisandianeNiveau 9
j'imagine qu'en LEP ZEP tu as du surtout rencontrer des collègues désabusés, plus que glandeurs. Les conditions de travail y sont vraiment trés dures; je préfererais faire 40 h dans un bureau et avoir 5 semaines de vacances que 18 h de cours dans ces endroits la; franchement.DUMAC a écrit:Oui, je sais, c'est pourtant la réalité.stench a écrit:DUMAC a écrit:
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu aimais beaucoup ce métier et tu l'as quitté parce qu'il y a des glandeurs? C'est un peu difficile à avaler quand même...
J'ai tenu plusieurs années et rien n'était plus important pour moi que de me retrouver face à mes classes, pourtant très difficiles( LP zep).
J'ai pris énormément de plaisir à enseigner et j'y retournerais peut être un jour.Le jour où je ferai comme si tout était parfait.
J'avoue que je vais avoir bcp de mal.
- Ben93Neoprof expérimenté
A la rentrée prochaine je ne sais pas si je serais encore prof, c'est un beau métier que j'ai découvert, aujourd'hui je l'aime et c'est grâce aux élèves difficiles que je tiens. Je me sens vraiment utile auprès d'eux et eux ont besoin de moi contrairement aux entreprises qui n'ont pas hésité à me licencier pour des raisons «économiques».corisandiane a écrit:j'imagine qu'en LEP ZEP tu as du surtout rencontrer des collègues désabusés, plus que glandeurs. Les conditions de travail y sont vraiment trés dures; je préfererais faire 40 h dans un bureau et avoir 5 semaines de vacances que 18 h de cours dans ces endroits la; franchement.DUMAC a écrit:Oui, je sais, c'est pourtant la réalité.stench a écrit:DUMAC a écrit:
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu aimais beaucoup ce métier et tu l'as quitté parce qu'il y a des glandeurs? C'est un peu difficile à avaler quand même...
J'ai tenu plusieurs années et rien n'était plus important pour moi que de me retrouver face à mes classes, pourtant très difficiles( LP zep).
J'ai pris énormément de plaisir à enseigner et j'y retournerais peut être un jour.Le jour où je ferai comme si tout était parfait.
J'avoue que je vais avoir bcp de mal.
Pour ma part je ne compte pas mes heures, toutes les semaines je fais 2h de soutien sans que ces dernières soient rémunérés. La semaine je la consacre uniquement à mes élèves et un week-end sur deux à ma copine.
- DUMACNiveau 6
Merci.John a écrit:Merci de ne pas faire dévier le débat sur la personne de Dumac, et d'en rester aux arguments liés au thème abordé dans le topic initial.
Mais je n'ai pas peur de la contradiction lorsque celle-ci se fait dans le respect bien entendu.
Cependant,si on m'attaques, j'attaque.
Moi, c'est ton ironie qui me met en colère, Iphigéniale!
Dans tous les cas, croyez-moi le discours que je tiens est aussi tenu par quelques enseignants qui sont encore ,2 ans après, restés mes amis.
- LédisséEsprit sacré
Et moi j'ai des "projets" et je n'hésite pas à faire des heures supp' que je juge utiles...
MAIS :
- je suis jeune
- je suis célibataire
- je n'ai pas d'enfants
- il y a une super ambiance dans mon établissement
- on n'est pas (trop) accablés de réunions inutiles
Ne pas compter ses heures, c'est facile quand on est au début, qu'on a le feu sacré, l'énergie de la jeunesse et pas trop de contraintes matérielles.
Ensuite, nettement moins.
Et surtout pas des heures supp' imposées - et au contenu imposé... et généralement douteux : les PPRE, par exemple, ce sera sans moi.
Même le soutien individuel : j'ai pratiqué l'an dernier... résultat néant (je devais mal m'y prendre, mais quand même, ça décourage, un peu).
L'heure d'AP que je fais chaque semaine : ça devrait être chouette, ça ne me prend que très peu de temps de préparation... et c'est celle que j'aime le moins, et même que je considère comme une épine dans le pied, parce que je vois très bien qu'elle ne sert à rien.
Alors ne nous opposons pas entre profs "qui ne comptent pas leurs heures" et profs "qui font le minimum syndical" (chose qui de toute façon n'existe pas vraiment dans notre métier).
C'est un métier où l'on doit avoir une grande liberté, parce que le fonctionnement de l'enseignement n'est pas automatique. Certains (de par leur caractère et/ou leur situation personnelle... qui peut évoluer ; ne serait-ce que l'âge) accumulent avec bonheur les heures supp. D'autres les fuient. Tant qu'on est tous de bonne volonté... Il n'y a pas de bonne manière de faire par opposition à toutes les autres. Chacun sa sauce. C'est surtout ça qui rend insupportable l'idée de nous imposer des heures (ou une répartition des heures sans en changer le nombre).
MAIS :
- je suis jeune
- je suis célibataire
- je n'ai pas d'enfants
- il y a une super ambiance dans mon établissement
- on n'est pas (trop) accablés de réunions inutiles
Ne pas compter ses heures, c'est facile quand on est au début, qu'on a le feu sacré, l'énergie de la jeunesse et pas trop de contraintes matérielles.
Ensuite, nettement moins.
Et surtout pas des heures supp' imposées - et au contenu imposé... et généralement douteux : les PPRE, par exemple, ce sera sans moi.
Même le soutien individuel : j'ai pratiqué l'an dernier... résultat néant (je devais mal m'y prendre, mais quand même, ça décourage, un peu).
L'heure d'AP que je fais chaque semaine : ça devrait être chouette, ça ne me prend que très peu de temps de préparation... et c'est celle que j'aime le moins, et même que je considère comme une épine dans le pied, parce que je vois très bien qu'elle ne sert à rien.
Alors ne nous opposons pas entre profs "qui ne comptent pas leurs heures" et profs "qui font le minimum syndical" (chose qui de toute façon n'existe pas vraiment dans notre métier).
C'est un métier où l'on doit avoir une grande liberté, parce que le fonctionnement de l'enseignement n'est pas automatique. Certains (de par leur caractère et/ou leur situation personnelle... qui peut évoluer ; ne serait-ce que l'âge) accumulent avec bonheur les heures supp. D'autres les fuient. Tant qu'on est tous de bonne volonté... Il n'y a pas de bonne manière de faire par opposition à toutes les autres. Chacun sa sauce. C'est surtout ça qui rend insupportable l'idée de nous imposer des heures (ou une répartition des heures sans en changer le nombre).
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Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- DUMACNiveau 6
Ben13 a écrit:A la rentrée prochaine je ne sais pas si je serais encore prof, c'est un beau métier que j'ai découvert, aujourd'hui je l'aime et c'est grâce aux élèves difficiles que je tiens. Je me sens vraiment utile auprès d'eux et eux ont besoin de moi contrairement aux entreprises qui n'ont pas hésité à me licencier pour des raisons «économiques».corisandiane a écrit:j'imagine qu'en LEP ZEP tu as du surtout rencontrer des collègues désabusés, plus que glandeurs. Les conditions de travail y sont vraiment trés dures; je préfererais faire 40 h dans un bureau et avoir 5 semaines de vacances que 18 h de cours dans ces endroits la; franchement.DUMAC a écrit:Oui, je sais, c'est pourtant la réalité.stench a écrit:DUMAC a écrit:
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu aimais beaucoup ce métier et tu l'as quitté parce qu'il y a des glandeurs? C'est un peu difficile à avaler quand même...
J'ai tenu plusieurs années et rien n'était plus important pour moi que de me retrouver face à mes classes, pourtant très difficiles( LP zep).
J'ai pris énormément de plaisir à enseigner et j'y retournerais peut être un jour.Le jour où je ferai comme si tout était parfait.
J'avoue que je vais avoir bcp de mal.
Pour ma part je ne compte pas mes heures, toutes les semaines je fais 2h de soutien sans que ces dernières soient rémunérés. La semaine je la consacre uniquement à mes élèves et un week-end sur deux à ma copine.
Je te comprends Ben13.
Si je devais y retourner, ce serait dans un Lp et nulle part ailleurs.
- corisandianeNiveau 9
moi aussi je fais des heures de soutien non rémunérées auprés des élèves en difficultés, et je me sens utile auprés d'eux; par contre quand je lis les descriptions de certaines classes et de ce que subissent certains collègues dans nombres d'endroits difficiles, je me demande quel est le sens de leur métier, et comment ils peuvent encore tenir; c'est tout simplement ahurissant. quand on voit que 42% des enseignants ont été insultés cette année, c'est hallucinant je trouve; nos conditions de travail se dégradent d'années en années, et on veut encore et toujours nous en demander plus. Commençons d'abord par nous donner des bonnes conditions de travail, on verra aprés, non?Ben13 a écrit:A la rentrée prochaine je ne sais pas si je serais encore prof, c'est un beau métier que j'ai découvert, aujourd'hui je l'aime et c'est grâce aux élèves difficiles que je tiens. Je me sens vraiment utile auprès d'eux et eux ont besoin de moi contrairement aux entreprises qui n'ont pas hésité à me licencier pour des raisons «économiques».corisandiane a écrit:j'imagine qu'en LEP ZEP tu as du surtout rencontrer des collègues désabusés, plus que glandeurs. Les conditions de travail y sont vraiment trés dures; je préfererais faire 40 h dans un bureau et avoir 5 semaines de vacances que 18 h de cours dans ces endroits la; franchement.DUMAC a écrit:Oui, je sais, c'est pourtant la réalité.stench a écrit:DUMAC a écrit:
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu aimais beaucoup ce métier et tu l'as quitté parce qu'il y a des glandeurs? C'est un peu difficile à avaler quand même...
J'ai tenu plusieurs années et rien n'était plus important pour moi que de me retrouver face à mes classes, pourtant très difficiles( LP zep).
J'ai pris énormément de plaisir à enseigner et j'y retournerais peut être un jour.Le jour où je ferai comme si tout était parfait.
J'avoue que je vais avoir bcp de mal.
Pour ma part je ne compte pas mes heures, toutes les semaines je fais 2h de soutien sans que ces dernières soient rémunérés. La semaine je la consacre uniquement à mes élèves et un week-end sur deux à ma copine.
- Reine MargotDemi-dieu
il faut quand même bien dire que là la réforme se fait sans aucune concertation avec les enseignants, qui voudraient bien une réforme, à condition qu'elle ne se fasse pas sur leur dos et celui des élèves.
or là c'est
- pour les profs: travailler plus pour gagner moins
- pour les élèves: moins d'heures de cours et des programmes moins ambitieux, qui seront occupés en périscolaire
alors ce n'est clairement pas le moment de se diviser entre "profs glandeurs" et "profs qui ne comptent pas leurs heures"
or là c'est
- pour les profs: travailler plus pour gagner moins
- pour les élèves: moins d'heures de cours et des programmes moins ambitieux, qui seront occupés en périscolaire
alors ce n'est clairement pas le moment de se diviser entre "profs glandeurs" et "profs qui ne comptent pas leurs heures"
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
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- corisandianeNiveau 9
surtout quand c'est "prof qui ne comptent PLUS leurs heures" c'est un peu facileReine Margot a écrit:il faut quand même bien dire que là la réforme se fait sans aucune concertation avec les enseignants, qui voudraient bien une réforme, à condition qu'elle ne se fasse pas sur leur dos et celui des élèves.
or là c'est
- pour les profs: travailler plus pour gagner moins
- pour les élèves: moins d'heures de cours et des programmes moins ambitieux, qui seront occupés en périscolaire
alors ce n'est clairement pas le moment de se diviser entre "profs glandeurs" et "profs qui ne comptent pas leurs heures"
- TristanaVénérable
Oui enfin avec les conseils de classe, les réunions parents-profs, les autres réunions en tous genres, elles sont déjà faites, les heures en plus...
Je ne vois pas l'intérêt de venir dire que le bon prof est celui qui fait plus que ses 18 ou 15h : par définition, le prof en fait forcément plus puisque certaines réunions sont obligatoires. Et on prend tous du temps pour discuter avec tel ou tel élève lors de la pause...
Bref, ce n'est pas parce qu'il existe des mauvais éléments chez les profs (comme partout, je le rappelle : on est humains, il y a forcément des bons et des moins bons) qu'il faut généraliser et légiférer en s'appuyant sur ces quelques (rares) cas.
Je ne vois pas l'intérêt de venir dire que le bon prof est celui qui fait plus que ses 18 ou 15h : par définition, le prof en fait forcément plus puisque certaines réunions sont obligatoires. Et on prend tous du temps pour discuter avec tel ou tel élève lors de la pause...
Bref, ce n'est pas parce qu'il existe des mauvais éléments chez les profs (comme partout, je le rappelle : on est humains, il y a forcément des bons et des moins bons) qu'il faut généraliser et légiférer en s'appuyant sur ces quelques (rares) cas.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- Reine MargotDemi-dieu
Tristana a écrit:Oui enfin avec les conseils de classe, les réunions parents-profs, les autres réunions en tous genres, elles sont déjà faites, les heures en plus...
Je ne vois pas l'intérêt de venir dire que le bon prof est celui qui fait plus que ses 18 ou 15h : par définition, le prof en fait forcément plus puisque certaines réunions sont obligatoires. Et on prend tous du temps pour discuter avec tel ou tel élève lors de la pause...
Bref, ce n'est pas parce qu'il existe des mauvais éléments chez les profs (comme partout, je le rappelle : on est humains, il y a forcément des bons et des moins bons) qu'il faut généraliser et légiférer en s'appuyant sur ces quelques (rares) cas.
ça arrange les politiques qui veulent casser les statuts de 1950 de faire semblant de croire qu'on ne fait que 15 ou 18h.
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La famille Bélier
- DUMACNiveau 6
Mehitabel a écrit:+1 Parce qu'il existe des corps de métiers où il n'y a que des bons, travailleurs, parfaits?stench a écrit:DUMAC a écrit:
Cela m'a tellement écoeuré que j'ai quitté ce métier avec beaucoup de regrets.
Tu aimais beaucoup ce métier et tu l'as quitté parce qu'il y a des glandeurs? C'est un peu difficile à avaler quand même...
Sauf qu'il y a des métiers où les conséquences sont plus ou moins dramatiques.
En l'occurrence pour ce métier, si!
- JohnMédiateur
Le thème de ce sujet n'est pas de savoir s'il y a de mauvais profs ou non : dernier rappel.
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