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- dandelionVénérable
Très bonne initiative (ça change)! Le dogmatisme a bon dos au vu des démarches agressives de certaines écoles privées pour scolariser les deux ans et les garder ensuite, d'où de vraies difficultés pour ceux qui veulent scolariser leurs enfants à l'école publique de leur village, car la mixité sociale y est pour le moins inexistante. Pour information, les enseignants du public ont un plus haut niveau de formation en moyenne, les motivations à mettre son enfant dans le privé n'étant donc pas l'excellence académique, que reste-t-il? L'entre-soi, la religion, et bien entendu l'impossibilité morale d'inscrire ses enfants dans un établissement dépourvu de moyens et de personnels (mais qui les aurait sans doute sans cette possibilité d'évitement).
- egometDoyen
Karine B. a écrit:Mestelle51 a écrit:Les écoles privées sous contrats ne doivent pas subir de discriminations sous prétextes qu'elles ne sont pas publiques. Je ne comprendrais jamais la volonté de certains de vouloir à ce point affirmer la supériorité de l'école publique. Les écoles privées répondent souvent à une demande qui n'est pas satisfaite par toutes les écoles publiques.
je ne comprendrai jamais la volonté de ceux qui ne veulent pas bénéficier de l'école publique de se faire prendre en charge financièrement
Ils paient l'école publique en tant que contribuables.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
egomet a écrit:Karine B. a écrit:Mestelle51 a écrit:Les écoles privées sous contrats ne doivent pas subir de discriminations sous prétextes qu'elles ne sont pas publiques. Je ne comprendrais jamais la volonté de certains de vouloir à ce point affirmer la supériorité de l'école publique. Les écoles privées répondent souvent à une demande qui n'est pas satisfaite par toutes les écoles publiques.
je ne comprendrai jamais la volonté de ceux qui ne veulent pas bénéficier de l'école publique de se faire prendre en charge financièrement
Ils paient l'école publique en tant que contribuables.
Ceux qui vont dans les cliniques pour riches doivent-ils être déchargés du financement des hôpitaux publics?
- FinrodExpert
dandelion a écrit:mais qui les aurait sans doute sans cette possibilité d'évitement
J'en doute... Le privé reste très minoritaire...
Et quand le public est défaillant avec son propre enfant... que faire ? Le laisser échouer pour rester fidèle à la nation ... ?
La situation me parait d'une complexité bien plus avancé, on gagnerait à ne pas caricaturer. On connait de nombreuses causes aux difficultés du public, de nombreuses théories hasardeuses qui y ont fait leur lit... le privé n'a été ici qu'une soupape de décompression qui a bien du arranger certains théoristes lorsqu'il permettait à leurs opposants les plus têtus de partir sans se plaindre...
Il ne faudrait pas lui donner (au privé) une importante qu'il n'a pas. Il achèvera peut être un jour l'école publique mais il n'aura pas été la cause de sa déchéance - son ascension en aura tout juste été la conséquence.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Finrod a écrit:J'en doute... Le privé reste très minoritaire...
Dans certaines régions, c'est contestable.
- dandelionVénérable
Rares sont les contribuables qui contribuent à hauteur des dépenses induites par l'école (ou alors ils ne contribuent que pour ça). D'ailleurs tout le monde est contribuable, à moins de ne rien acheter, donc tout le monde finance l'école. Alors quand on contribue comme tout le monde, pourquoi recevrait-on plus que les autres?
La 'minorité' qui place ses enfants dans le privé est une minorité puissante: ici nos enfants sont scolarisés dans une école où la mixité sociale est plus forte qu'en France (l'école privée est vraiment privée, il faut être très riche pour y mettre ses enfants) où les enfants des classes moyennes supérieures étaient très rares, d'où un niveau 'plombé'. De plus, si l'école ou l'hôpital ne satisfait pas à mes besoins, jai les moyens intellectuels, voire politiques et financiers, de me plaindre efficacement. Je doute que l'ouvrier de base puisse en dire autant. L'école privée permet donc trop souvent au public de se complaire dans la médiocrité (on ne se plaint pas, on évite).
La 'minorité' qui place ses enfants dans le privé est une minorité puissante: ici nos enfants sont scolarisés dans une école où la mixité sociale est plus forte qu'en France (l'école privée est vraiment privée, il faut être très riche pour y mettre ses enfants) où les enfants des classes moyennes supérieures étaient très rares, d'où un niveau 'plombé'. De plus, si l'école ou l'hôpital ne satisfait pas à mes besoins, jai les moyens intellectuels, voire politiques et financiers, de me plaindre efficacement. Je doute que l'ouvrier de base puisse en dire autant. L'école privée permet donc trop souvent au public de se complaire dans la médiocrité (on ne se plaint pas, on évite).
- egometDoyen
Finrod a écrit:dandelion a écrit:mais qui les aurait sans doute sans cette possibilité d'évitement
J'en doute... Le privé reste très minoritaire...
Et quand le public est défaillant avec son propre enfant... que faire ? Le laisser échouer pour rester fidèle à la nation ... ?
La situation me parait d'une complexité bien plus avancé, on gagnerait à ne pas caricaturer. On connait de nombreuses causes aux difficultés du public, de nombreuses théories hasardeuses qui y ont fait leur lit... le privé n'a été ici qu'une soupape de décompression qui a bien du arranger certains théoristes lorsqu'il permettait à leurs opposants les plus têtus de partir sans se plaindre...
Il ne faudrait pas lui donner (au privé) une importante qu'il n'a pas. Il achèvera peut être un jour l'école publique mais il n'aura pas été la cause de sa déchéance - son ascension en aura tout juste été sa conséquence.
+ 1
Si l'école publique était d'une qualité suffisante, on mettrait ses enfants dans le privé pour des raisons religieuses, mais aujourd'hui, c'est très rarement le cas. Il n'y a plus beaucoup d'écoles catholiques encore sérieuses en matière de catéchisme.
La vraie raison, c'est d'échapper à la carte scolaire, qui est une des pires erreurs qu'on ait commises en pensant favoriser l'égalité.
Le système éducatif français est injuste. Il y a deux choses qui le rendent à peu près supportable: l'existence du privé et, malheureusement, la triche (fausse domiciliation, options bidons etc.)
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- Jim ThompsonExpert
egomet a écrit:Finrod a écrit:dandelion a écrit:mais qui les aurait sans doute sans cette possibilité d'évitement
J'en doute... Le privé reste très minoritaire...
Et quand le public est défaillant avec son propre enfant... que faire ? Le laisser échouer pour rester fidèle à la nation ... ?
La situation me parait d'une complexité bien plus avancé, on gagnerait à ne pas caricaturer. On connait de nombreuses causes aux difficultés du public, de nombreuses théories hasardeuses qui y ont fait leur lit... le privé n'a été ici qu'une soupape de décompression qui a bien du arranger certains théoristes lorsqu'il permettait à leurs opposants les plus têtus de partir sans se plaindre...
Il ne faudrait pas lui donner (au privé) une importante qu'il n'a pas. Il achèvera peut être un jour l'école publique mais il n'aura pas été la cause de sa déchéance - son ascension en aura tout juste été sa conséquence.
+ 1
Si l'école publique était d'une qualité suffisante, on mettrait ses enfants dans le privé pour des raisons religieuses, mais aujourd'hui, c'est très rarement le cas. Il n'y a plus beaucoup d'écoles catholiques encore sérieuses en matière de catéchisme.
La vraie raison, c'est d'échapper à la carte scolaire, qui est une des pires erreurs qu'on ait commises en pensant favoriser l'égalité.
Le système éducatif français est injuste. Il y a deux choses qui le rendent à peu près supportable: l'existence du privé et, malheureusement, la triche (fausse domiciliation, options bidons etc.)
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- egometDoyen
De fait, puisque d'une part l’État a des dettes et que d'autre part même ceux qui n'ont pas d'enfants contribuent à l'école. Ce n'est d'ailleurs pas scandaleux, une bonne école est conforme à l'intérêt général.dandelion a écrit:Rares sont les contribuables qui contribuent à hauteur des dépenses induites par l'école (ou alors ils ne contribuent que pour ça). D'ailleurs tout le monde est contribuable, à moins de ne rien acheter, donc tout le monde finance l'école. Alors quand on contribue comme tout le monde, pourquoi recevrait-on plus que les autres?
Il n'y a pas de raison qu'ils reçoivent plus, mais il n'y a pas de raison non plus qu'ils reçoivent moins. Ils ont droit à un service.
La 'minorité' qui place ses enfants dans le privé est une minorité puissante: ici nos enfants sont scolarisés dans une école où la mixité sociale est plus forte qu'en France (l'école privée est vraiment privée, il faut être très riche pour y mettre ses enfants) où les enfants des classes moyennes supérieures étaient très rares, d'où un niveau 'plombé'. De plus, si l'école ou l'hôpital ne satisfait pas à mes besoins, jai les moyens intellectuels, voire politiques et financiers, de me plaindre efficacement. Je doute que l'ouvrier de base puisse en dire autant. L'école privée permet donc trop souvent au public de se complaire dans la médiocrité (on ne se plaint pas, on évite).
Une question. Si on supprimait l'école privée, cela suffirait-il à redonner à l'école publique le goût de l'excellence? Cela ne risquerait-il pas au contraire de lui donner un sentiment de triomphe, en supprimant les points de comparaison?
Il est beaucoup plus facile d'opprimer quand on dispose d'un monopole.
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- egometDoyen
Jim Thompson a écrit:egomet a écrit:Finrod a écrit:dandelion a écrit:mais qui les aurait sans doute sans cette possibilité d'évitement
J'en doute... Le privé reste très minoritaire...
Et quand le public est défaillant avec son propre enfant... que faire ? Le laisser échouer pour rester fidèle à la nation ... ?
La situation me parait d'une complexité bien plus avancé, on gagnerait à ne pas caricaturer. On connait de nombreuses causes aux difficultés du public, de nombreuses théories hasardeuses qui y ont fait leur lit... le privé n'a été ici qu'une soupape de décompression qui a bien du arranger certains théoristes lorsqu'il permettait à leurs opposants les plus têtus de partir sans se plaindre...
Il ne faudrait pas lui donner (au privé) une importante qu'il n'a pas. Il achèvera peut être un jour l'école publique mais il n'aura pas été la cause de sa déchéance - son ascension en aura tout juste été sa conséquence.
+ 1
Si l'école publique était d'une qualité suffisante, on mettrait ses enfants dans le privé pour des raisons religieuses, mais aujourd'hui, c'est très rarement le cas. Il n'y a plus beaucoup d'écoles catholiques encore sérieuses en matière de catéchisme.
La vraie raison, c'est d'échapper à la carte scolaire, qui est une des pires erreurs qu'on ait commises en pensant favoriser l'égalité.
Le système éducatif français est injuste. Il y a deux choses qui le rendent à peu près supportable: l'existence du privé et, malheureusement, la triche (fausse domiciliation, options bidons etc.)
Et au-delà de l'indignation?
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- CondorcetOracle
Marcel Khrouchtchev a écrit:Très bonne initiative. J'espère qu'ils relanceront l'idée de l'abrogation du régime concordataire en Alsace et en Moselle.
Le Cartel des Gauches est de retour !
- Jim ThompsonExpert
je dirai rien les modérateurs devraient écrire plein de vert sinon
moi je suis pour la suppression d l'école privée
dire que l'école privée est une solution pour rendre le système moins injuste ça me déglingue
Le privé profite du dynamitage du service public d'éducation ces 10 dernières années pour proliférer, grossir faire son beurre et attirer les classes moyennes en mettant en exergue les difficultés du public
si le public c'est pas bien, aller dans le privé et ainsi on creuse l'écart
il faut surtout donner les moyens à l'école publique de fonctionner correctement....
moi je suis pour la suppression d l'école privée
dire que l'école privée est une solution pour rendre le système moins injuste ça me déglingue
Le privé profite du dynamitage du service public d'éducation ces 10 dernières années pour proliférer, grossir faire son beurre et attirer les classes moyennes en mettant en exergue les difficultés du public
si le public c'est pas bien, aller dans le privé et ainsi on creuse l'écart
il faut surtout donner les moyens à l'école publique de fonctionner correctement....
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
PaoloSarpi a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Très bonne initiative. J'espère qu'ils relanceront l'idée de l'abrogation du régime concordataire en Alsace et en Moselle.
Le Cartel des Gauches est de retour !
C'est quand même dingue que le Conseil constitutionnel ait considéré que cela ne posait pas de problème dans la République une, indivisible et laïque (et sociale aussi, mais ça je crois que c'est déjà loin). La différence avec le Cartel des Gauches, c'est que le gouvernement d'aujourd'hui bat en retraite en rase campagne, car je ne vois pas de Robert Schuman ou de militants hérités du Zentrum en Alsace et en Moselle. Pour ma part, j'ai travaillé dans un lycée public où l'on faisait passer examens et épreuves communes dans une "chapelle" qui était encore un lieu consacré et qui affichait un chemin de croix franchement contestable du point de vue artistique.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Jim Thompson a écrit:je dirai rien les modérateurs devraient écrire plein de vert sinon
moi je suis pour la suppression d l'école privée
dire que l'école privée est une solution pour rendre le système moins injuste ça me déglingue
Le privé profite du dynamitage du service public d'éducation ces 10 dernières années pour proliférer, grossir faire son beurre et attirer les classes moyennes en mettant en exergue les difficultés du public
si le public c'est pas bien, aller dans le privé et ainsi on creuse l'écart
il faut surtout donner les moyens à l'école publique de fonctionner correctement....
Cessons de financer un "privé" qui n'a de privé que le nom, puisqu'il vit en parasite de l'argent public.
- Jim ThompsonExpert
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- dandelionVénérable
Heu, non, ils n'ont pas 'droit à un service', ils ont accès au service public d'éducation. L'accès à l'éducation est un droit de l'enfant certes, mais pas un 'droit à un service'.egomet a écrit:De fait, puisque d'une part l’État a des dettes et que d'autre part même ceux qui n'ont pas d'enfants contribuent à l'école. Ce n'est d'ailleurs pas scandaleux, une bonne école est conforme à l'intérêt général.dandelion a écrit:Rares sont les contribuables qui contribuent à hauteur des dépenses induites par l'école (ou alors ils ne contribuent que pour ça). D'ailleurs tout le monde est contribuable, à moins de ne rien acheter, donc tout le monde finance l'école. Alors quand on contribue comme tout le monde, pourquoi recevrait-on plus que les autres?
Il n'y a pas de raison qu'ils reçoivent plus, mais il n'y a pas de raison non plus qu'ils reçoivent moins. Ils ont droit à un service.
La 'minorité' qui place ses enfants dans le privé est une minorité puissante: ici nos enfants sont scolarisés dans une école où la mixité sociale est plus forte qu'en France (l'école privée est vraiment privée, il faut être très riche pour y mettre ses enfants) où les enfants des classes moyennes supérieures étaient très rares, d'où un niveau 'plombé'. De plus, si l'école ou l'hôpital ne satisfait pas à mes besoins, jai les moyens intellectuels, voire politiques et financiers, de me plaindre efficacement. Je doute que l'ouvrier de base puisse en dire autant. L'école privée permet donc trop souvent au public de se complaire dans la médiocrité (on ne se plaint pas, on évite).
Une question. Si on supprimait l'école privée, cela suffirait-il à redonner à l'école publique le goût de l'excellence? Cela ne risquerait-il pas au contraire de lui donner un sentiment de triomphe, en supprimant les points de comparaison?
Il est beaucoup plus facile d'opprimer quand on dispose d'un monopole.
D'évidence supprimer l'école privée induirait l'établissement d'un régime totalitaire: supprimons une partie du financement des écoles privées (c'est le sujet de la discussion, non la suppression totale de l'école privée) et nous nous retrouverons direct sous Staline. Au delà de l'indignation? Je ne sais pas moi, une vague lueur de sens logique ou du moins des proportions?
Edit: Marcel vous êtes chouette
- Mestelle51Habitué du forum
dandelion a écrit:Très bonne initiative (ça change)! Le dogmatisme a bon dos au vu des démarches agressives de certaines écoles privées pour scolariser les deux ans et les garder ensuite, d'où de vraies difficultés pour ceux qui veulent scolariser leurs enfants à l'école publique de leur village, car la mixité sociale y est pour le moins inexistante. Pour information, les enseignants du public ont un plus haut niveau de formation en moyenne, les motivations à mettre son enfant dans le privé n'étant donc pas l'excellence académique, que reste-t-il? L'entre-soi, la religion, et bien entendu l'impossibilité morale d'inscrire ses enfants dans un établissement dépourvu de moyens et de personnels (mais qui les aurait sans doute sans cette possibilité d'évitement).
Il y a des écoles publiques d'une meilleure qualité que bien des écoles privées. Mais malheureusement les plus mauvaises écoles publiques sont d'un niveau très bas sans que la qualité des enseignants ne puissent combler ce déficit chronique. Peut on reprocher à un couple de la classe moyenne de mettre ses enfants dans le privé, et de refuser la mixité sociale en ne mettant pas ses enfants dans un établissement ZEP à problème où seulement la moitié des programmes est traité, où la violence règne et où un enfant moyen prendra un retard scolaire considérable?
Si la réponse est oui, on peut se pencher sur le fait que peu d'entre nous se battent pour un poste de titulaire en ZEP. L'école privé répond à un besoin, et la liberté de choix doit être préservée.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mestelle51 a écrit:
Si la réponse est oui, on peut se pencher sur le fait que peu d'entre nous se battent pour un poste de titulaire en ZEP. L'école privé répond à un besoin, et la liberté de choix doit être préservée.
Je pense que personne ne demande la stalinisation des esprits et la suppression de l'enseignement privé. Mais allons au bout la logique et cessons de financer le "privé" par de l'argent public!
@dandelion:
- Mestelle51Habitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:Mestelle51 a écrit:
Si la réponse est oui, on peut se pencher sur le fait que peu d'entre nous se battent pour un poste de titulaire en ZEP. L'école privé répond à un besoin, et la liberté de choix doit être préservée.
Je pense que personne ne demande la stalinisation des esprits et la suppression de l'enseignement privé. Mais allons au bout la logique et cessons de financer le "privé" par de l'argent public!
@dandelion:
Faudrait il alors reverser impôts, charges et cotisations aux parents qui scolarisent leurs enfants dans le privé?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mestelle51 a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Mestelle51 a écrit:
Si la réponse est oui, on peut se pencher sur le fait que peu d'entre nous se battent pour un poste de titulaire en ZEP. L'école privé répond à un besoin, et la liberté de choix doit être préservée.
Je pense que personne ne demande la stalinisation des esprits et la suppression de l'enseignement privé. Mais allons au bout la logique et cessons de financer le "privé" par de l'argent public!
@dandelion:
Faudrait il alors reverser impôts, charges et cotisations aux parents qui scolarisent leurs enfants dans le privé?
Bien sûr que non! On ne va pas rendre à quelqu'un qui choisit volontairement une clinique privée ou une école privée l'argent des impôts consacré au service public! Quelle idée... Dans ce cas privatisons tout immédiatement, ce sera plus vite fait. Je sais que c'est déjà en bonne voie. Certains secteurs ne doivent pas être soumis aux lois du marché.
- Jim ThompsonExpert
Non ils payent eux mêmes tout
Ils ne veulent pas mettre leurs enfants dans le public? ils financent et c'est tout! et ils payent des impôts comme tout le monde
Ils choisissent de ne pas mettre leurs enfants dans le public, ils assument, ils payent!
Ils ne veulent pas mettre leurs enfants dans le public? ils financent et c'est tout! et ils payent des impôts comme tout le monde
Ils choisissent de ne pas mettre leurs enfants dans le public, ils assument, ils payent!
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- frimoussette77Guide spirituel
dans le privé ou dans le public ?Jim Thompson a écrit:Non ils payent eux mêmes tout
Ils ne veulent pas mettre leurs enfants dans le privé? ils financent et c'est tout! et ils payent des impôts comme tout le monde
Ils choisissent de ne pas mettre leurs enfants dans le public, ils assument, ils payent!
- dandelionVénérable
Pas plus qu'il ne faudra les reverser à ceux qui en bonne santé se prévalent peu de la sécurité sociale, à ceux qui vont à pied et n'usent pas les routes, à ceux qui ne vont jamais au stade regarder un match de foot. Depuis quand les impôts c'est à la carte? Quand on est riche, on profite davantage des services, et il faudrait encore qu'on vous reverse de l'argent. Menfin!Mestelle51 a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Mestelle51 a écrit:
Si la réponse est oui, on peut se pencher sur le fait que peu d'entre nous se battent pour un poste de titulaire en ZEP. L'école privé répond à un besoin, et la liberté de choix doit être préservée.
Je pense que personne ne demande la stalinisation des esprits et la suppression de l'enseignement privé. Mais allons au bout la logique et cessons de financer le "privé" par de l'argent public!
@dandelion:
Faudrait il alors reverser impôts, charges et cotisations aux parents qui scolarisent leurs enfants dans le privé?
Marcel, je crois que nous sommes nombreux à apprécier la pertinence de vos remarques (vous trouvez même grâce aux yeux de Monsieur Cripure, c'est dire )
- Jim ThompsonExpert
corrigé
dans le public of course
c'est à cause de l'émission de Mermet sur les PPP que j'écoute en même temps
dans le public of course
c'est à cause de l'émission de Mermet sur les PPP que j'écoute en même temps
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- dandelionVénérable
J'en ai écouté une partie. Particulièrement édifiant et ...effrayant.Jim Thompson a écrit:corrigé
dans le public of course
c'est à cause de l'émission de Mermet sur les PPP que j'écoute en même temps
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Jim Thompson a écrit:corrigé
dans le public of course
c'est à cause de l'émission de Mermet sur les PPP que j'écoute en même temps
Moi je regarde la Nouvelle Star, ça laisse le cerveau plus libre :lol: :lol:
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