- DalvaVénérable
C'est un peu comme l'accouchement, Arverne. Le problème, ce n'est pas le jour où on décroche enfin le nourrisson, ce sont les 9 mois qui précèdent et qui ont été si remplis (physiquement mais pas seulement) que, malgré le bonheur qu'on ressent face à la petite vie dans nos bras, on peut ressentir un véritable vide dépressif du fait de ne plus avoir cette petite à l'intérieur. Et en plus, c'est bien épuisant, quoi qu'on en dise.
De toute façon, les mots ont un sens, et une dépression, c'est ça : un vide.
De toute façon, les mots ont un sens, et une dépression, c'est ça : un vide.
- celitianSage
D'accord avec la comparaison Dalva mais après l'accouchement la maman est encore très très occupée (le papa aussi)
- LefterisEsprit sacré
Tu n'exagères pas un peu , là ? Pour ma part, j'ai vu des gens plus heureux que moi dans mon entourage... Là où j'ai été le plus mal, dans cette histoire d'agreg, c'est la seconde fois où je me suis fait étendre en interne, parce que la première fois, c'était vraiment sur le fil, je me suis mis à gamberger, à me dire que j'avais laissé passer l"occas de ma vie, que je ne l'aurais jamais, que j'avais perdu du temps... Quand je l'ai eue en externe (comme un crétin, j'aurais dû commencer par là, mais je me suis laissé impressionner) , j'avais levé le pied, je n'y croyais pratiquement plus, et je m'étais bien juré de ne strictement rien sacrifier. Donc effet mesuré, et tempéré par un âge dans la maturité.Arverne a écrit:Désolée d'aller à contre-courant mais je crois que si j'arrive à décrocher l'agreg un jour, ce sera le plus beau jour de ma vie.
- Spoiler:
Il faut dire que j'ai une pauvre vie de m..de ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- thrasybuleDevin
C'est ce que je voulais dire en parlant d'agreg blues...Dalva a écrit:C'est un peu comme l'accouchement, Arverne. Le problème, ce n'est pas le jour où on décroche enfin le nourrisson, ce sont les 9 mois qui précèdent et qui ont été si remplis (physiquement mais pas seulement) que, malgré le bonheur qu'on ressent face à la petite vie dans nos bras, on peut ressentir un véritable vide dépressif du fait de ne plus avoir cette petite à l'intérieur. Et en plus, c'est bien épuisant, quoi qu'on en dise.
De toute façon, les mots ont un sens, et une dépression, c'est ça : un vide.
- WonderWomanBon génie
C'est très fréquent, ça s'appelle la décompensation ...
Moi je suis en plein dedans, après deux ans de démarches, j'ai réussi à faire reconnaître ma maladie à l'éduc nat et mon droit à un poste adapté. Je pourrais être sur un petit nuage, mais non. ça ira mieux dans quelque temps.
Moi je suis en plein dedans, après deux ans de démarches, j'ai réussi à faire reconnaître ma maladie à l'éduc nat et mon droit à un poste adapté. Je pourrais être sur un petit nuage, mais non. ça ira mieux dans quelque temps.
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- LefterisEsprit sacré
A ce point ? C'est vraiment si fréquent ? J'ai déjà entendu d'autres évoquer des symptômes de lassitude ou de rejet des bouquins , mais là :shock: ...WonderWoman a écrit:C'est très fréquent, ça s'appelle la décompensation ...
Moi je suis en plein dedans, après deux ans de démarches, j'ai réussi à faire reconnaître ma maladie à l'éduc nat et mon droit à un poste adapté. Je pourrais être sur un petit nuage, mais non. ça ira mieux dans quelque temps.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CondorcetOracle
Ruthven a écrit:PaoloSarpi a écrit:Lefteris, j'ai ressenti la même saturation après la thèse (et quelques mois de blues, à se demander qu'en faire).
La thèse, c'est bien pour caler les armoires.
- WonderWomanBon génie
Oui ... apparemment ça arrive bcp aux étudiants après l'obtention d'un diplôme, ou un concours ...Lefteris a écrit:A ce point ? C'est vraiment si fréquent ? J'ai déjà entendu d'autres évoquer des symptômes de lassitude ou de rejet des bouquins , mais là :shock: ...WonderWoman a écrit:C'est très fréquent, ça s'appelle la décompensation ...
Moi je suis en plein dedans, après deux ans de démarches, j'ai réussi à faire reconnaître ma maladie à l'éduc nat et mon droit à un poste adapté. Je pourrais être sur un petit nuage, mais non. ça ira mieux dans quelque temps.
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- WonderWomanBon génie
En fait, toute ta vie est cristallisée dans un but unique, et tout tourne autour de ce but.
Une fois le but atteint, tu ressens une espèce de perte de repères, tu te sens désemparé, parce que tu ne sais (en gros) plus trop quoi faire de ta vie. Il faut juste réussir à trouver une autre occupation saine ...
Une fois le but atteint, tu ressens une espèce de perte de repères, tu te sens désemparé, parce que tu ne sais (en gros) plus trop quoi faire de ta vie. Il faut juste réussir à trouver une autre occupation saine ...
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- Reine MargotDemi-dieu
les sportifs qui réussissent une compétition préparée pendant des années connaissent la même chose.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MUTISExpert
Ruthven a écrit:PaoloSarpi a écrit:Lefteris, j'ai ressenti la même saturation après la thèse (et quelques mois de blues, à se demander qu'en faire).
La thèse, c'est bien pour caler les armoires.
Même pas la plupart du temps. Vaut mieux un vieux Classique Larousse des familles.
L'agrég ? Rassure-toi, on en guérit tout de même en regardant par exemple au dehors.
Le grand dehors des pays lointains, des librairies, des aventures ou des rencontres.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- DalvaVénérable
thrasybule a écrit:C'est ce que je voulais dire en parlant d'agreg blues...Dalva a écrit:C'est un peu comme l'accouchement, Arverne. Le problème, ce n'est pas le jour où on décroche enfin le nourrisson, ce sont les 9 mois qui précèdent et qui ont été si remplis (physiquement mais pas seulement) que, malgré le bonheur qu'on ressent face à la petite vie dans nos bras, on peut ressentir un véritable vide dépressif du fait de ne plus avoir cette petite à l'intérieur. Et en plus, c'est bien épuisant, quoi qu'on en dise.
De toute façon, les mots ont un sens, et une dépression, c'est ça : un vide.
Ah oui oui, j'avais bien compris, et en plus j'avais trouvé le jeu de mot bien trouvé ! J'aurais dû le relever !
- DalvaVénérable
Lefteris a écrit:A ce point ? C'est vraiment si fréquent ? J'ai déjà entendu d'autres évoquer des symptômes de lassitude ou de rejet des bouquins , mais là :shock: ...WonderWoman a écrit:C'est très fréquent, ça s'appelle la décompensation ...
Moi je suis en plein dedans, après deux ans de démarches, j'ai réussi à faire reconnaître ma maladie à l'éduc nat et mon droit à un poste adapté. Je pourrais être sur un petit nuage, mais non. ça ira mieux dans quelque temps.
Je ne pense pas que WonderWoman veuille dire que sa décompensation d'après concours a été reconnue comme maladie donnant droit à un poste adapté, mais plutôt qu'elle a connu une décompensation après avoir dû batailler pendant deux ans pour faire reconnaître sa maladie.
C'est ça, hein ?
- LefterisEsprit sacré
Bon, j'avais déjà une vie, je n'étais pas étudiant, je comprends tout Ca l'a améliorée, j'en ai été fort content, mais je ne me suis pas cogné la tête au plafond de joie, et n'ai pas sombré dans l'abattement. J'en ai profité justement pour reprendre plus fréquemment des activités saines (sport par exemple). Quand le dégoût des bouquins est passé, je me suis remis à lire aussi, pas mal, mais ce qui me plaisait...WonderWoman a écrit:En fait, toute ta vie est cristallisée dans un but unique, et tout tourne autour de ce but.
Une fois le but atteint, tu ressens une espèce de perte de repères, tu te sens désemparé, parce que tu ne sais (en gros) plus trop quoi faire de ta vie. Il faut juste réussir à trouver une autre occupation saine ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CeladonDemi-dieu
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/devenir-prof-ou-comment-tuer-ses-131364
- ArverneGrand sage
Non, je n'exagère pas. Comme je l'ai mis en spoiler, je considère que j'ai une vie de merde, sans amour, sans enfants, peu d'amis. L'agreg est un objectif, sur lequel je mets sans doute beaucoup trop de choses mais je suis en train de voir ça avec mon psy. Non, je n'exagère vraiment pas. Là, je ne vois pas quel fut le plus beau jour de ma vie.Lefteris a écrit:Tu n'exagères pas un peu , là ? Pour ma part, j'ai vu des gens plus heureux que moi dans mon entourage... Là où j'ai été le plus mal, dans cette histoire d'agreg, c'est la seconde fois où je me suis fait étendre en interne, parce que la première fois, c'était vraiment sur le fil, je me suis mis à gamberger, à me dire que j'avais laissé passer l"occas de ma vie, que je ne l'aurais jamais, que j'avais perdu du temps... Quand je l'ai eue en externe (comme un crétin, j'aurais dû commencer par là, mais je me suis laissé impressionner) , j'avais levé le pied, je n'y croyais pratiquement plus, et je m'étais bien juré de ne strictement rien sacrifier. Donc effet mesuré, et tempéré par un âge dans la maturité.Arverne a écrit:Désolée d'aller à contre-courant mais je crois que si j'arrive à décrocher l'agreg un jour, ce sera le plus beau jour de ma vie.
- Spoiler:
Il faut dire que j'ai une pauvre vie de m..de ...
- CondorcetOracle
Arverne, ce n'est pas parce que l'on n'a pas d'enfants, peu d'amis et sans âme soeur que l'on a une vie de merde
- ArverneGrand sage
Merci d'essayer de me remonter le moral mais si, c'est mon état d'esprit actuellement.PaoloSarpi a écrit:Arverne, ce n'est pas parce que l'on n'a pas d'enfants, peu d'amis et sans âme soeur que l'on a une vie de merde
- LefterisEsprit sacré
Le point commun dans tout ça, c'est le degré variable de part de loterie. L'amour, c'est le cas type , c'est comme jouer à la roulette. Après, les gosses, un peu moins, il y a l'éducation, mais on n'est jamais à l'abri d'avoir un affreux chiard. Et puis il faut toujours voir la bouteille à moitié pleine : tu risques moins d'avoir sur le front le bel ornement de ton avatar. E dis-toi que les amis, c'st pareil, qu'en avoir trop est presque un mauvais signe.Arverne a écrit:Non, je n'exagère pas. Comme je l'ai mis en spoiler, je considère que j'ai une vie de merde, sans amour, sans enfants, peu d'amis. L'agreg est un objectif, sur lequel je mets sans doute beaucoup trop de choses mais je suis en train de voir ça avec mon psy. Non, je n'exagère vraiment pas. Là, je ne vois pas quel fut le plus beau jour de ma vie.Lefteris a écrit:Tu n'exagères pas un peu , là ? Pour ma part, j'ai vu des gens plus heureux que moi dans mon entourage... Là où j'ai été le plus mal, dans cette histoire d'agreg, c'est la seconde fois où je me suis fait étendre en interne, parce que la première fois, c'était vraiment sur le fil, je me suis mis à gamberger, à me dire que j'avais laissé passer l"occas de ma vie, que je ne l'aurais jamais, que j'avais perdu du temps... Quand je l'ai eue en externe (comme un crétin, j'aurais dû commencer par là, mais je me suis laissé impressionner) , j'avais levé le pied, je n'y croyais pratiquement plus, et je m'étais bien juré de ne strictement rien sacrifier. Donc effet mesuré, et tempéré par un âge dans la maturité.Arverne a écrit:Désolée d'aller à contre-courant mais je crois que si j'arrive à décrocher l'agreg un jour, ce sera le plus beau jour de ma vie.
- Spoiler:
Il faut dire que j'ai une pauvre vie de m..de ...
A la limite, tu n'as pas tort, la part de chance dans l'agreg est un peu plus limitée qu'en amour, disons que c'est la chance par rapport à un moment donné et des candidats donnés, pas le pur hasard qui arrive comme ça.
Mais on passe aussi l'agreg pour travailler moins (ou plutôt plus normalement), donc il faut aussi aimer s’occuper à côté . Allez, courage ... la roue tourne. Quand j'ai été reçu à mon premier concours (pas dans l'EN) je ne voyais pas le bout du tunnel, après un contrat dans l'armée ,je pensais émigrer n'importe où, je chômais depuis presque un an de boulots précaires en boulots précaires, et je me souviens avoir été comme état d'ivresse pendant plusieurs semaines, le temps de commencer.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AlExpert spécialisé
Attention à ne pas idéaliser ce concours pour autant. J'étais dans la même situation que toi Arverne l'an dernier, je l'ai eue d'ailleurs pour cette raison (j'avais tout misé dessus). Sauf que le verdict final peut être très déstabilisant, qu'on l'obtienne ou non. Je n'ai pas connu d'abattement mais c'est parce que tout s'est enchaîne très vite et les élèves me stimulent beaucoup. Par contre quand cette stimulation cessera je pense que j'aurai envie de me réengager dans un autre projet. L'agrégation pour moi ça vaut effectivement pour la préparation, j'ai vécu des moments très précieux et intenses intellectuellement, mais j'étais seule la dedans alors que maintenant il y a 68 personnes qui sont concernées, cette bouffée humaine et vivante (bien plus que le jury d'agrég) mérite bien un peu de vulgarisation, ça ne me gêne pas au contraire.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- OlympiasProphète
Et puis Arverne, les Salers sont les plus belles
- PatissotDoyen
J'étais tellement abattu lorsque j'ai passé l'agrégation que ma réussite n'a pas pu aggraver ma situation. Lorsque j'ai appris les résultats j'ai seulement éprouvé un fort sentiment de soulagement, je me suis servi un verre de whisky et ça m'est passé. (J'ai été beaucoup plus ému de réussir le JLPT. )
- HestiaNiveau 10
J'ai ressenti la même chose après l'agreg interne que j'ai réussie en avril dernier. J'ai passé 3 ans à travailler comme une folle, négligeant mon mari et mes trois enfants. J'ai ressenti un bonheur extrême à l'annonce des résultats comme je l'avais ressenti lors du CAPES. Ces deux journées font clairement partie des jours les plus heureux de ma vie.
Je me suis mariée 15 jours après le CAPES, puis ça a été la rentrée avec les élèves. J'ai été très occupée. Mais après l'agreg, ça a été le vide total: rien n'est venu remplacer le temps occupé par la préparation. J'ai récupéré et profité de ma réussite jusqu'à la rentrée de septembre et ensuite, ça a été bien plus difficile: je suis devenue exécrable chez moi, je m'enfermais dans mon boulot à corriger des copies, je donnais une multitude de devoirs à mes élèves... Mon mari m'a fait remarquer que cette situation devenait invivable pour tout le monde à la maison.
J'essaie de prendre plus de temps pour moi, de passer aussi plus de temps avec ma famille mais honnêtement, la préparation de l'agreg me manque, je n'ai pas retrouvé cet échange intellectuel. Donc, je lis des publications universitaires, j'aide des collègues qui préparent des concours, j'essaie de me trouver quelque chose de concret à faire.
Je me suis mariée 15 jours après le CAPES, puis ça a été la rentrée avec les élèves. J'ai été très occupée. Mais après l'agreg, ça a été le vide total: rien n'est venu remplacer le temps occupé par la préparation. J'ai récupéré et profité de ma réussite jusqu'à la rentrée de septembre et ensuite, ça a été bien plus difficile: je suis devenue exécrable chez moi, je m'enfermais dans mon boulot à corriger des copies, je donnais une multitude de devoirs à mes élèves... Mon mari m'a fait remarquer que cette situation devenait invivable pour tout le monde à la maison.
J'essaie de prendre plus de temps pour moi, de passer aussi plus de temps avec ma famille mais honnêtement, la préparation de l'agreg me manque, je n'ai pas retrouvé cet échange intellectuel. Donc, je lis des publications universitaires, j'aide des collègues qui préparent des concours, j'essaie de me trouver quelque chose de concret à faire.
- InvitéOHabitué du forum
Patissot a écrit:J'étais tellement abattu lorsque j'ai passé l'agrégation que ma réussite n'a pas pu aggraver ma situation. Lorsque j'ai appris les résultats j'ai seulement éprouvé un fort sentiment de soulagement, je me suis servi un verre de whisky et ça m'est passé. (J'ai été beaucoup plus ému de réussir le JLPT. )
Késako?
- MrBrightsideEmpereur
Oriane a écrit:Patissot a écrit:J'étais tellement abattu lorsque j'ai passé l'agrégation que ma réussite n'a pas pu aggraver ma situation. Lorsque j'ai appris les résultats j'ai seulement éprouvé un fort sentiment de soulagement, je me suis servi un verre de whisky et ça m'est passé. (J'ai été beaucoup plus ému de réussir le JLPT. )
Késako?
"Japanese Language Proficiency Test"?
- InviteeFVénérable
Venant de Patissot, je dirais que J doit renvoyer à "Japon", "Japonais" ou "Japonaise" ^^Oriane a écrit:Patissot a écrit:J'étais tellement abattu lorsque j'ai passé l'agrégation que ma réussite n'a pas pu aggraver ma situation. Lorsque j'ai appris les résultats j'ai seulement éprouvé un fort sentiment de soulagement, je me suis servi un verre de whisky et ça m'est passé. (J'ai été beaucoup plus ému de réussir le JLPT. )
Késako?
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