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- SalsepareilleÉrudit
J'ai bêtement dit aux élèves qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués. J'ai bien insisté dans tout le cours, pendant plusieurs séances, et lors des corrections d'exercices.
Mais je m'aperçois, là maintenant, en corrigeant le contrôle, que ça ne marche pas et que c'était une explication fausse: car alors, que deviennent les propositions infinitives?
Une des élèves me met que "je suis heureuse de manger une pomme" n'est constitué que d'une seule proposition.
Je me suis alors demandé comment j'ai pu faire une erreur aussi énorme: mais dans les manuels, on trouve bien l'idée qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués, non?
Mais je m'aperçois, là maintenant, en corrigeant le contrôle, que ça ne marche pas et que c'était une explication fausse: car alors, que deviennent les propositions infinitives?
Une des élèves me met que "je suis heureuse de manger une pomme" n'est constitué que d'une seule proposition.
Je me suis alors demandé comment j'ai pu faire une erreur aussi énorme: mais dans les manuels, on trouve bien l'idée qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués, non?
- ProvenceEnchanteur
Il n'y a pas d'infinitive dans l'exemple que tu cites.
Les infinitives et les participiales n'apparaissent plus dans les programmes, me semble-t-il.
Les infinitives et les participiales n'apparaissent plus dans les programmes, me semble-t-il.
- CelebornEsprit sacré
Salsepareille a écrit:J'ai bêtement dit aux élèves qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués. J'ai bien insisté dans tout le cours, pendant plusieurs séances, et lors des corrections d'exercices.
Mais je m'aperçois, là maintenant, en corrigeant le contrôle, que ça ne marche pas et que c'était une explication fausse: car alors, que deviennent les propositions infinitives?
Une des élèves me met que "je suis heureuse de manger une pomme" n'est constitué que d'une seule proposition.
Je me suis alors demandé comment j'ai pu faire une erreur aussi énorme: mais dans les manuels, on trouve bien l'idée qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués, non?
Alors j'explique aux élèves que c'est une techniques bien pratique, et que c'est vrai tant qu'on s'en tient aux propositions qu'on étudie, même s'il y a des cas bizarres (phrases non verbales, interrogatives indirectes avec un verbe à l'infinitif…). Donc on utilise, quitte à faire comprendre que c'est un peu plus compliqué que ça, mais que nous, on en reste aux cas les plus généraux.
Sinon, ton élève a raison : il n'y a qu'une proposition dans la phrase. Une infinitive, dans la grammaire traditionnelle, doit avoir un "sujet" propre (J'entends les oiseaux chanter). ce n'est pas le cas dans la phrase proposée, qui comporte un bête groupe infinitif complément de l'adjectif.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- miss teriousDoyen
"de manger une pomme" n'est pas une infinitive ; le sujet de manger "je" est le même que celui du verbe "être". C'est bien une phrase simple.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- yphrogEsprit éclairé
:shock: manger est donc un verbe conjugué?
- Blan6ineÉrudit
xphrog a écrit: :shock: manger est donc un verbe conjugué?
Mais non!
- SalsepareilleÉrudit
Merci pour vos réponses.
Je sais bien que les infinitives ne sont plus au programme. Mais tout de même... je vais quand même changer ma manière de faire cours, car je trouve que cette idée (autant de prop que de verbes conjugués) induit vraiment en erreur, d'autant plus que les infinitives ne sont pas des exceptions dans la langue.
Je sais bien que les infinitives ne sont plus au programme. Mais tout de même... je vais quand même changer ma manière de faire cours, car je trouve que cette idée (autant de prop que de verbes conjugués) induit vraiment en erreur, d'autant plus que les infinitives ne sont pas des exceptions dans la langue.
- User5899Demi-dieu
Une seule indépendante en effet.Salsepareille a écrit:J'ai bêtement dit aux élèves qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués. J'ai bien insisté dans tout le cours, pendant plusieurs séances, et lors des corrections d'exercices.
Mais je m'aperçois, là maintenant, en corrigeant le contrôle, que ça ne marche pas et que c'était une explication fausse: car alors, que deviennent les propositions infinitives?
Une des élèves me met que "je suis heureuse de manger une pomme" n'est constitué que d'une seule proposition.
Je me suis alors demandé comment j'ai pu faire une erreur aussi énorme: mais dans les manuels, on trouve bien l'idée qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués, non?
Enfin, c'est ce que j'ai écrit du CM1 à l'agreg
Et c'est ainsi que j'ai aussi appris à analyser en latin et en grec (infinitives et participiales non prises en compte).
Vous n'avez pas dit de sottise
- InvitéInvité
Salsepareille a écrit:J'ai bêtement dit aux élèves qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués. J'ai bien insisté dans tout le cours, pendant plusieurs séances, et lors des corrections d'exercices.
Mais je m'aperçois, là maintenant, en corrigeant le contrôle, que ça ne marche pas et que c'était une explication fausse: car alors, que deviennent les propositions infinitives?
Une des élèves me met que "je suis heureuse de manger une pomme" n'est constitué que d'une seule proposition.
Je me suis alors demandé comment j'ai pu faire une erreur aussi énorme: mais dans les manuels, on trouve bien l'idée qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués, non?
Je dis aux élèves qu'une proposition s'organise autour d'un verbe avec son sujet (seul souci, les latinistes dès la 4ème qui voient que c'est différent en latin !). Dans les petites classes, je m'arrange pour ne donner aucun exemple susceptible de prêter à confusion. La phrase que tu as proposée est simple, un seul verbe possède son sujet propre, pas de problème d'analyse, ton élève l'a bien vu.
- LefterisEsprit sacré
mais les complétives, oui , et il y a des complétives à l'infinitif . Les CC apparaissent aussi ou alors je retarde beaucoup , et comment dans ce cas ne pas évoquer les participiales.Provence a écrit:Il n'y a pas d'infinitive dans l'exemple que tu cites.
Les infinitives et les participiales n'apparaissent plus dans les programmes, me semble-t-il.
Et en latin , hein, pour la traduction possible de cum + subjonctif , ou de l'ablatif absolu, on se débrouille comment si en français il est interdit d'en parler ? :shock:
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ProvenceEnchanteur
Je n'ai pas dit qu'il était interdit d'en parler...
- dandelionVénérable
Crois-moi, si tes élèves savent ce qu'est une proposition et un verbe conjugué, continue sur ta lancée . Et moi c'est comme ça que l'on m'a appris, c'est facile à retenir et ça permet tout de même de se repérer dans la plupart des cas. Souvent en langues étrangères on est obligé de simplifier, je dis donc aux élèves que je leur donne des techniques pour se débrouiller dans 80% des cas (et j'ajoute in petto que ce sera toujours mieux que la plupart des natifs ). J'ai tendance à penser qu'à trop vouloir entrer dans les détails en primaire/collège, on omet de donner des repères stables aux enfants.Salsepareille a écrit:Merci pour vos réponses.
Je sais bien que les infinitives ne sont plus au programme. Mais tout de même... je vais quand même changer ma manière de faire cours, car je trouve que cette idée (autant de prop que de verbes conjugués) induit vraiment en erreur, d'autant plus que les infinitives ne sont pas des exceptions dans la langue.
- CelebornEsprit sacré
Lefteris a écrit:
mais les complétives, oui
Non, la notion de complétive n'est pas/plus au programme (et heureusement, car dans la série « notion de fac transposée n'importe comme au collège », elle se posait là).
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- LefterisEsprit sacré
Il va falloir que je révise alors... mais comment enseigne-t-on que le morphème "que" n'est pas toujours un relatif ? Qu'il introduit un complément du verbe ?Celeborn a écrit:Lefteris a écrit:
mais les complétives, oui
Non, la notion de complétive n'est pas/plus au programme (et heureusement, car dans la série « notion de fac transposée n'importe comme au collège », elle se posait là).
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- NitaEmpereur
Sérieusement, tu parles de morphème à des collégiens ? :shock:
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- LefterisEsprit sacré
Bien sûr que non, c'est pour me faire comprendre en un mot sur le forum .Nita a écrit:Sérieusement, tu parles de morphème à des collégiens ? :shock:
Je reformule plus longuement : on trouve des propositions avec un verbe + "que" , et on me désigne une proposition relative . kesk'on fait ? Et des tas d'autre problèmes comme ça, que "de" n'est pas toujours une préposition mais autre chose pour introduire un infinitif complément (un complémenteur, mais ça non plus je ne le dis pas)...
Le problème de la grammaire, c'est que tout se tient plus ou moins, difficile d'isoler certaines choses.
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- miss teriousDoyen
Tu leur expliques que « que » peut être pronom relatif (qui/que/quoi/dont/où/lequel et ses composés) ou conjonction de subordination (quand/comme/si/que). Ensuite, tu leur donnes le truc de V.Marchais :
il suffit de tenter de lire la proposition avec ou sans le « que » ; si ça fonctionne c'est la conj. de sub (simple outil pour relier les prop. entre elles) ; sinon, c'est le pronom relatif (qui a une fonction dans la relative) :
J'aime que tu chantes du rock / tu chantes du rock
j'aime le rock que tu chantes / * tu chantes (quoi ?)
Mon ex. n'est peut-être pas le meilleur, mais le truc fonctionne.
Depuis que j'ai lu le « truc » sous la plume de V., je l'utilise et l'apprends aux élèves : hé bien ils comprennent bien et ça marche.
il suffit de tenter de lire la proposition avec ou sans le « que » ; si ça fonctionne c'est la conj. de sub (simple outil pour relier les prop. entre elles) ; sinon, c'est le pronom relatif (qui a une fonction dans la relative) :
J'aime que tu chantes du rock / tu chantes du rock
j'aime le rock que tu chantes / * tu chantes (quoi ?)
Mon ex. n'est peut-être pas le meilleur, mais le truc fonctionne.
Depuis que j'ai lu le « truc » sous la plume de V., je l'utilise et l'apprends aux élèves : hé bien ils comprennent bien et ça marche.
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"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- User5899Demi-dieu
Quand on analyse une phrase latine, on repère un infinitif ou un participe, aboslu ou pas d'ailleurs, mais on n'en fait pas le noyau d'une proposition. Vous avez peut-être des pratiques différentes, mais ça ne pose strictement aucun problème. Et pourquoi ne les considérait-on pas comme des noyaux de propositions ? Parce qu'en français non plus. Là encore, la mode a pu changer, mais ça complique inutilement la notion de proposition pour des collégiens.Lefteris a écrit:mais les complétives, oui , et il y a des complétives à l'infinitif . Les CC apparaissent aussi ou alors je retarde beaucoup , et comment dans ce cas ne pas évoquer les participiales.Provence a écrit:Il n'y a pas d'infinitive dans l'exemple que tu cites.
Les infinitives et les participiales n'apparaissent plus dans les programmes, me semble-t-il.
Et en latin , hein, pour la traduction possible de cum + subjonctif , ou de l'ablatif absolu, on se débrouille comment si en français il est interdit d'en parler ? :shock:
- *Lady of Shalott*Fidèle du forum
Celeborn a écrit:Salsepareille a écrit:J'ai bêtement dit aux élèves qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués. J'ai bien insisté dans tout le cours, pendant plusieurs séances, et lors des corrections d'exercices.
Mais je m'aperçois, là maintenant, en corrigeant le contrôle, que ça ne marche pas et que c'était une explication fausse: car alors, que deviennent les propositions infinitives?
Une des élèves me met que "je suis heureuse de manger une pomme" n'est constitué que d'une seule proposition.
Je me suis alors demandé comment j'ai pu faire une erreur aussi énorme: mais dans les manuels, on trouve bien l'idée qu'il y a autant de propositions que de verbes conjugués, non?
Alors j'explique aux élèves que c'est une technique bien pratique, et que c'est vrai tant qu'on s'en tient aux propositions qu'on étudie, même s'il y a des cas bizarres (phrases non verbales, interrogatives indirectes avec un verbe à l'infinitif…). Donc on utilise, quitte à faire comprendre que c'est un peu plus compliqué que ça, mais que nous, on en reste aux cas les plus généraux.
Sinon, ton élève a raison : il n'y a qu'une proposition dans la phrase. Une infinitive, dans la grammaire traditionnelle, doit avoir un "sujet" propre (J'entends les oiseaux chanter). ce n'est pas le cas dans la phrase proposée, qui comporte un bête groupe infinitif complément de l'adjectif.
Je suis bien d'accord avec la phrase mise en gras. Il sera toujours temps de voir les cas particuliers après, quand ils auront bien compris la règle générale !
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"Est-ce que les professeurs vont dans un au-delà spécial quand ils meurent ? fit Cohen. - Je ne crois pas", répondit tristement monsieur Cervelas. Il se demanda un instant s'il existait réellement dans les cieux une grande Heure de Libre. Ça paraissait peu probable. Il y aurait sûrement des corrections à se taper. (T. Pratchett, Les Tribulations d'un mage en Aurient)
- lisette83Érudit
Si le verbe est un verbe d'un autre groupe que le 1er au subjonctif, cela me semble moins valable: j'aime que tu fasses de la musique/ tu fasses de la musique(?)miss terious a écrit:Tu leur expliques que « que » peut être pronom relatif (qui/que/quoi/dont/où/lequel et ses composés) ou conjonction de subordination (quand/comme/si/que). Ensuite, tu leur donnes le truc de V.Marchais :
il suffit de tenter de lire la proposition avec ou sans le « que » ; si ça fonctionne c'est la conj. de sub (simple outil pour relier les prop. entre elles) ; sinon, c'est le pronom relatif (qui a une fonction dans la relative) :
J'aime que tu chantes du rock / tu chantes du rock
j'aime le rock que tu chantes / * tu chantes (quoi ?)
Mon ex. n'est peut-être pas le meilleur, mais le truc fonctionne.
Depuis que j'ai lu le « truc » sous la plume de V., je l'utilise et l'apprends aux élèves : hé bien ils comprennent bien et ça marche.
- LefterisEsprit sacré
Justement, les manuels appellent souvent "proposition participiale" (terme que l'on retrouve dans les grammaires du français, RPR notamment) l'ablatif absolu précisément, qui correspond à une proposition autonome. De fait le participe garde ses prérogatives verbales.Cripure a écrit:Quand on analyse une phrase latine, on repère un infinitif ou un participe, aboslu ou pas d'ailleurs, mais on n'en fait pas le noyau d'une proposition. Vous avez peut-être des pratiques différentes, mais ça ne pose strictement aucun problème. Et pourquoi ne les considérait-on pas comme des noyaux de propositions ? Parce qu'en français non plus. Là encore, la mode a pu changer, mais ça complique inutilement la notion de proposition pour des collégiens.Lefteris a écrit:mais les complétives, oui , et il y a des complétives à l'infinitif . Les CC apparaissent aussi ou alors je retarde beaucoup , et comment dans ce cas ne pas évoquer les participiales.Provence a écrit:Il n'y a pas d'infinitive dans l'exemple que tu cites.
Les infinitives et les participiales n'apparaissent plus dans les programmes, me semble-t-il.
Et en latin , hein, pour la traduction possible de cum + subjonctif , ou de l'ablatif absolu, on se débrouille comment si en français il est interdit d'en parler ? :shock:
En ce qui concerne les propositions infinitives , on distingue les infinitifs centre de proposition.
Comment faire pour expliquer, si cette terminologie disparaît en français, du moins dans les instructions ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- V.MarchaisEmpereur
Leftéris, si tu t'en tiens strictement au programme, tu évites simplement les infinitives dans les exercices que tu donnes en analyse.
Si tu as le temps d'aller plus loin, rien ne t'en empêche.
Je le faisais encore il y a pas si longtemps.
Mais j'avoue que, depuis quelques années, je n'y arrive plus : je peine déjà à boucler le programme, alors je n'ai pas le temps de faire du hors-programme.
Si tu as le temps d'aller plus loin, rien ne t'en empêche.
Je le faisais encore il y a pas si longtemps.
Mais j'avoue que, depuis quelques années, je n'y arrive plus : je peine déjà à boucler le programme, alors je n'ai pas le temps de faire du hors-programme.
- V.MarchaisEmpereur
lisette83 a écrit:Si le verbe est un verbe d'un autre groupe que le 1er au subjonctif, cela me semble moins valable: j'aime que tu fasses de la musique/ tu fasses de la musique(?)miss terious a écrit:Tu leur expliques que « que » peut être pronom relatif (qui/que/quoi/dont/où/lequel et ses composés) ou conjonction de subordination (quand/comme/si/que). Ensuite, tu leur donnes le truc de V.Marchais :
il suffit de tenter de lire la proposition avec ou sans le « que » ; si ça fonctionne c'est la conj. de sub (simple outil pour relier les prop. entre elles) ; sinon, c'est le pronom relatif (qui a une fonction dans la relative) :
J'aime que tu chantes du rock / tu chantes du rock
j'aime le rock que tu chantes / * tu chantes (quoi ?)
Mon ex. n'est peut-être pas le meilleur, mais le truc fonctionne.
Depuis que j'ai lu le « truc » sous la plume de V., je l'utilise et l'apprends aux élèves : hé bien ils comprennent bien et ça marche.
C'est la seule limite, il faut dire au élève de mettre si nécessaire le verbe à l'indicatif : ce n'est pas la forme du verbe qui doit faire obstacle, mais le sentiment que la phrase est incomplète le cas échéant, parce qu'on a supprimé un pronom qui avait une fonction dans la proposition. Mais dans l'ensemble, ce truc aide beaucoup les élèves.
- AbraxasDoyen
Heu… C'est à cause de programmes pareils que j'ai descendu à fil d'années au CAPES des candidats qui ne comprenaient rien à une proposition a-verbale ?
Quoique préparé à tout en matière d'éducation (tenez, analysez-la, celle-là), je ne saisis pas comment on peut lier la notion de proposition à celle de verbe conjugué.
La grammaire est un tout. Un système. Une définition imparfaite, c'est la construction d'une automobile avec trois roues sur quatre.
Quoique préparé à tout en matière d'éducation (tenez, analysez-la, celle-là), je ne saisis pas comment on peut lier la notion de proposition à celle de verbe conjugué.
La grammaire est un tout. Un système. Une définition imparfaite, c'est la construction d'une automobile avec trois roues sur quatre.
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